Syndrome Central de la Moelle : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le syndrome central de la moelle épinière représente une forme particulière de lésion médullaire qui touche principalement la partie centrale de la moelle épinière. Cette pathologie neurologique, souvent méconnue du grand public, affecte environ 2 000 personnes par an en France selon les dernières données du Protocole National de Diagnostic et de Soins [1]. Contrairement aux lésions complètes de la moelle, ce syndrome présente des caractéristiques spécifiques qui influencent directement le pronostic et les possibilités de récupération.

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Syndrome Central de la Moelle : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome central de la moelle épinière correspond à une lésion incomplète qui affecte préférentiellement les fibres nerveuses situées au centre de la moelle épinière. Cette pathologie se distingue des autres traumatismes médullaires par sa localisation anatomique spécifique et ses manifestations cliniques particulières [6,7].
Concrètement, imaginez la moelle épinière comme un câble électrique complexe. Dans ce syndrome, c'est le cœur du câble qui est endommagé, tandis que les fibres périphériques restent relativement préservées. Cette particularité anatomique explique pourquoi les patients conservent souvent certaines sensations et mouvements, contrairement aux lésions médullaires complètes [16].
L'important à retenir, c'est que cette pathologie touche principalement les voies nerveuses qui contrôlent les mouvements fins des mains et des bras. Les membres inférieurs sont généralement moins affectés, ce qui constitue une caractéristique diagnostique majeure. D'ailleurs, cette préservation relative des fonctions des jambes offre souvent un meilleur pronostic fonctionnel [17].
Mais attention, chaque cas reste unique. La sévérité des symptômes varie considérablement d'une personne à l'autre, en fonction de l'étendue et de la localisation précise de la lésion. Les innovations récentes en imagerie médicale permettent aujourd'hui une évaluation plus précise de ces lésions [9].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le syndrome central de la moelle épinière représente environ 15 à 20% de l'ensemble des traumatismes médullaires, soit approximativement 2 000 nouveaux cas par an selon les données du Protocole National de Diagnostic et de Soins [1]. Cette incidence place notre pays dans la moyenne européenne, avec des variations régionales notables liées aux activités à risque et à la démographie locale.
L'âge moyen des patients se situe autour de 55 ans, avec deux pics de fréquence distincts. Le premier concerne les jeunes adultes de 20 à 30 ans, principalement victimes d'accidents de sport ou de la route. Le second pic touche les personnes de plus de 60 ans, souvent à la suite de chutes domestiques ou d'accidents de la vie courante [1,2].
Bon à savoir : les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes, une différence qui s'explique en partie par une exposition plus importante aux activités à risque. Cependant, cette tendance tend à s'équilibrer chez les seniors, où les chutes représentent la cause principale, indépendamment du sexe [2].
Au niveau international, les États-Unis rapportent une incidence légèrement supérieure, avec environ 3 cas pour 100 000 habitants par an. Cette différence s'explique notamment par des pratiques sportives plus risquées et un mode de vie différent. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 10 à 15% des cas, principalement liée au vieillissement de la population [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les traumatismes cervicaux constituent la cause principale du syndrome central de la moelle, représentant plus de 80% des cas. Les accidents de la route arrivent en tête, suivis des chutes et des accidents sportifs, particulièrement les sports de contact et les activités aquatiques [6,18].
Chez les personnes âgées, les chutes domestiques représentent un facteur de risque majeur. En effet, une simple chute dans les escaliers ou en sortant de la baignoire peut suffire à provoquer cette pathologie, surtout en présence d'une arthrose cervicale préexistante. Cette fragilité s'explique par le rétrécissement naturel du canal rachidien avec l'âge [18].
D'autres causes moins fréquentes incluent les tumeurs de la moelle épinière, les infections médullaires, ou encore certaines pathologies dégénératives. Les recherches récentes montrent également un lien avec certaines carences nutritionnelles, notamment en cuivre, qui peuvent fragiliser les structures nerveuses [8].
Concrètement, plusieurs facteurs augmentent le risque de développer cette pathologie : l'âge avancé, la pratique de sports à risque, la conduite automobile fréquente, et la présence d'une arthrose cervicale. Heureusement, la plupart de ces facteurs peuvent être prévenus par des mesures simples de sécurité.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du syndrome central de la moelle épinière présentent un pattern caractéristique qui aide au diagnostic. La faiblesse musculaire touche principalement les bras et les mains, avec une préservation relative de la force dans les jambes. Cette particularité constitue le signe le plus évocateur de cette pathologie [16,17].
Vous pourriez remarquer une difficulté à effectuer des gestes précis comme écrire, boutonner une chemise, ou tenir fermement des objets. Cette perte de dextérité s'accompagne souvent d'une sensation de fourmillements ou d'engourdissement dans les mains et les avant-bras [17].
Les troubles sensitifs se manifestent différemment selon les patients. Certains décrivent une sensation de brûlure ou de picotements, d'autres une diminution de la sensibilité au toucher ou à la température. Il est important de noter que ces symptômes peuvent évoluer dans les premiers mois suivant l'accident [16].
D'un autre côté, les fonctions vésicales et intestinales peuvent être perturbées, mais généralement de façon moins sévère que dans les lésions médullaires complètes. Cette préservation partielle constitue un élément pronostique favorable. Rassurez-vous, une prise en charge précoce permet souvent d'améliorer significativement ces troubles [17].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome central de la moelle épinière repose sur une démarche méthodique qui combine l'examen clinique et l'imagerie médicale. L'IRM médullaire constitue l'examen de référence, permettant de visualiser précisément l'étendue et la localisation des lésions [9,14].
Lors de la consultation, votre médecin évaluera systématiquement la force musculaire de vos quatre membres selon une échelle standardisée. Cette évaluation révèle le pattern caractéristique : faiblesse marquée des membres supérieurs contrastant avec une préservation relative des membres inférieurs [16].
Les examens complémentaires incluent souvent des tests électrophysiologiques pour évaluer la conduction nerveuse. Ces examens, bien que parfois inconfortables, fournissent des informations précieuses sur le degré d'atteinte des voies nerveuses. L'important à retenir, c'est que ces tests permettent d'adapter au mieux votre traitement [14].
Bon à savoir : le diagnostic différentiel est crucial car d'autres pathologies peuvent présenter des symptômes similaires. Votre médecin recherchera notamment une sclérose combinée de la moelle, une myélopathie sur carence en cuivre, ou encore des tumeurs médullaires [8]. Cette démarche diagnostique rigoureuse garantit une prise en charge optimale.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du syndrome central de la moelle épinière s'articule autour de plusieurs axes thérapeutiques complémentaires. En phase aiguë, la corticothérapie peut être proposée pour limiter l'inflammation et l'œdème médullaire, bien que son efficacité reste débattue dans la littérature médicale [6,7].
La rééducation fonctionnelle constitue le pilier du traitement à long terme. Elle débute dès que possible, parfois même en réanimation, et se poursuit sur plusieurs mois. Cette rééducation vise à optimiser la récupération neurologique et à compenser les déficits persistants par l'apprentissage de nouvelles stratégies motrices [7].
Concrètement, votre programme de rééducation comprendra de la kinésithérapie pour maintenir la mobilité articulaire, de l'ergothérapie pour réapprendre les gestes du quotidien, et parfois de l'orthophonie si la déglutition est affectée. Cette approche multidisciplinaire maximise vos chances de récupération [6].
Les traitements médicamenteux visent principalement à gérer les symptômes associés : antalgiques pour les douleurs neuropathiques, antispasmodiques pour la spasticité, et traitements spécifiques des troubles vésico-sphinctériens. Chaque traitement est personnalisé selon vos besoins spécifiques [7].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le traitement des lésions médullaires ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients atteints du syndrome central de la moelle. La stimulation électrique trans-spinale fait l'objet de recherches prometteuses, notamment pour améliorer la fonction respiratoire et motrice [12].
En 2024, plusieurs essais cliniques explorent l'utilisation de thérapies cellulaires et de facteurs de croissance pour favoriser la régénération nerveuse. Ces approches innovantes, bien qu'encore expérimentales, montrent des résultats encourageants dans les modèles précliniques [3,4,5].
L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic et le suivi des patients. Les nouveaux algorithmes d'analyse d'IRM permettent une évaluation plus précise des lésions et une prédiction plus fiable du pronostic fonctionnel. Cette technologie aide les médecins à personnaliser davantage les traitements [9].
D'ailleurs, les projets de recherche 2024-2025 incluent le développement de nouvelles approches de rééducation assistée par robotique et réalité virtuelle. Ces technologies permettent une rééducation plus intensive et plus motivante, avec des résultats préliminaires très encourageants [5]. La bonne nouvelle, c'est que certaines de ces innovations commencent déjà à être disponibles dans les centres spécialisés français.
Vivre au Quotidien avec le Syndrome Central de la Moelle
L'adaptation à la vie quotidienne après un syndrome central de la moelle épinière nécessite souvent des ajustements, mais beaucoup de patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante. Les aides techniques jouent un rôle crucial : ustensiles adaptés pour les repas, ouvre-bocaux automatiques, ou encore systèmes de préhension pour faciliter la manipulation d'objets [17].
Au niveau professionnel, un aménagement du poste de travail est souvent nécessaire. Heureusement, de nombreuses solutions existent : claviers ergonomiques, souris adaptées, logiciels de reconnaissance vocale. L'important est de ne pas hésiter à solliciter la médecine du travail et les services d'aide à l'insertion professionnelle.
La conduite automobile reste possible dans la plupart des cas, moyennant quelques adaptations. Des commandes au volant, des boules de direction, ou encore des systèmes de freinage adapté permettent de conserver cette autonomie si importante. Un bilan avec un ergothérapeute spécialisé vous orientera vers les solutions les plus appropriées [17].
Côté loisirs, de nombreuses activités restent accessibles. Le sport adapté offre d'excellentes opportunités de maintenir une maladie physique et de créer du lien social. Natation, tennis de table adapté, ou encore handisport sont autant d'options à explorer selon vos goûts et capacités.
Les Complications Possibles
Bien que le pronostic du syndrome central de la moelle soit généralement plus favorable que celui des lésions complètes, certaines complications peuvent survenir. Les douleurs neuropathiques représentent l'une des complications les plus fréquentes, touchant environ 60% des patients selon les études récentes [6,7].
Ces douleurs, souvent décrites comme des brûlures ou des décharges électriques, peuvent considérablement impacter la qualité de vie. Heureusement, de nouveaux traitements antalgiques spécifiques permettent aujourd'hui un meilleur contrôle de ces symptômes. L'important est de ne pas les minimiser et d'en parler rapidement à votre équipe soignante [7].
La spasticité constitue une autre complication fréquente, se manifestant par des contractions musculaires involontaires et douloureuses. Cette rigidité peut gêner les mouvements et perturber le sommeil. Des traitements médicamenteux et des techniques de rééducation spécialisées permettent généralement de la contrôler efficacement [6].
Les troubles vésico-sphinctériens, bien que moins sévères que dans les lésions complètes, nécessitent parfois une prise en charge spécialisée. Des infections urinaires récidivantes peuvent survenir, d'où l'importance d'un suivi urologique régulier. Rassurez-vous, la plupart de ces complications sont prévisibles et peuvent être prévenues ou traitées efficacement [7].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome central de la moelle épinière est généralement plus favorable que celui des autres lésions médullaires. Environ 70% des patients récupèrent une marche autonome, et 50% retrouvent une fonction manuelle suffisante pour les activités de la vie quotidienne [6,7].
La récupération suit généralement un pattern prévisible : les membres inférieurs récupèrent en premier, suivis des fonctions vésico-sphinctériennes, puis des membres supérieurs. Cette séquence s'explique par l'organisation anatomique des voies nerveuses dans la moelle épinière [16,17].
Plusieurs facteurs influencent le pronostic : l'âge au moment de l'accident (les jeunes récupèrent mieux), la sévérité initiale des symptômes, et la précocité de la prise en charge. Les patients de moins de 50 ans ont généralement un meilleur pronostic fonctionnel [7].
Il faut savoir que la récupération peut se poursuivre pendant 18 à 24 mois après l'accident. Cette période peut sembler longue, mais il est important de maintenir les efforts de rééducation car des améliorations tardives sont possibles. D'ailleurs, les nouvelles techniques de rééducation permettent d'optimiser cette récupération [6].
Concrètement, la plupart des patients retrouvent une autonomie satisfaisante pour les activités essentielles. Bien sûr, des adaptations sont souvent nécessaires, mais une vie professionnelle et sociale épanouissante reste tout à fait possible.
Peut-on Prévenir le Syndrome Central de la Moelle ?
La prévention du syndrome central de la moelle épinière repose principalement sur la réduction des risques de traumatismes cervicaux. Au volant, le port de la ceinture de sécurité et l'utilisation d'appuis-tête correctement réglés réduisent significativement le risque de lésions cervicales lors d'accidents [18].
Pour les seniors, la prévention des chutes constitue un enjeu majeur. L'aménagement du domicile (barres d'appui, éclairage adapté, suppression des tapis glissants) et le maintien d'une activité physique régulière pour préserver l'équilibre sont essentiels. Ces mesures simples peuvent éviter de nombreux accidents [18].
Dans le domaine sportif, le respect des règles de sécurité et l'utilisation d'équipements de protection adaptés réduisent considérablement les risques. Les sports de contact, la plongée, et les sports mécaniques nécessitent une vigilance particulière et un encadrement approprié.
Chez les personnes présentant une arthrose cervicale, un suivi médical régulier permet de dépister les situations à risque. Des exercices de renforcement musculaire cervical et des conseils posturaux peuvent contribuer à stabiliser la colonne vertébrale et réduire la vulnérabilité aux traumatismes [18].
Bon à savoir : certaines carences nutritionnelles, notamment en cuivre, peuvent fragiliser les structures nerveuses. Une alimentation équilibrée et, si nécessaire, une supplémentation adaptée peuvent contribuer à la prévention [8].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prise en charge des lésions médullaires, incluant spécifiquement le syndrome central de la moelle épinière. Ces guidelines soulignent l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire précoce [1].
Le Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) recommande une évaluation systématique dans les 24 premières heures, incluant une IRM médullaire et un bilan neurologique complet. Cette approche standardisée vise à optimiser le pronostic fonctionnel des patients [1].
Concernant la rééducation, les recommandations insistent sur la nécessité d'un programme personnalisé débutant dès la phase aiguë. L'objectif est de maintenir les amplitudes articulaires, prévenir les complications, et stimuler la récupération neurologique. La durée recommandée est d'au moins 6 mois, avec possibilité d'extension selon l'évolution [1].
Le Ministère de la Santé, dans ses dernières publications, met l'accent sur l'importance du parcours de soins coordonné. Cette coordination entre les différents professionnels (neurologues, rééducateurs, ergothérapeutes) garantit une prise en charge optimale et évite les ruptures de soins [2].
Les autorités recommandent également un suivi à long terme, avec des consultations de contrôle à 6 mois, 1 an, puis annuellement. Ce suivi permet de détecter précocement d'éventuelles complications et d'adapter la prise en charge si nécessaire [1,2].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les personnes atteintes de lésions médullaires, y compris le syndrome central de la moelle épinière. L'Association des Paralysés de France (APF France handicap) propose un accompagnement global : information, soutien psychologique, aide aux démarches administratives, et mise en relation avec d'autres patients.
La Fédération des Associations de Traumatisés Médullaires (FATM) offre des services spécialisés : groupes de parole, formations aux nouvelles technologies d'assistance, et programmes de réinsertion professionnelle. Ces associations organisent également des séjours de vacances adaptés et des activités sportives.
Au niveau local, de nombreuses associations départementales proposent des services de proximité. Elles peuvent vous aider dans vos démarches quotidiennes, vous orienter vers les professionnels compétents, et vous mettre en contact avec d'autres personnes vivant la même situation.
Les centres de ressources en ligne constituent également une aide précieuse. Le site Handicap.fr propose une mine d'informations pratiques : aides financières, matériel adapté, conseils juridiques. Ces ressources sont régulièrement mises à jour et couvrent tous les aspects de la vie avec un handicap.
N'hésitez pas à contacter ces associations dès le début de votre parcours. Leur expérience et leur soutien peuvent considérablement faciliter votre adaptation à cette nouvelle situation de vie.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec un syndrome central de la moelle épinière. Premièrement, organisez votre domicile de manière fonctionnelle : placez les objets usuels à portée de main, installez des barres d'appui dans la salle de bain, et éliminez les obstacles au sol pour faciliter vos déplacements.
Pour les activités quotidiennes, investissez dans des aides techniques adaptées : ouvre-bocaux électriques, ustensiles à gros manches, systèmes de préhension pour les objets légers. Ces investissements, souvent remboursés par la sécurité sociale, améliorent considérablement votre autonomie.
Maintenez une activité physique régulière adaptée à vos capacités. La natation est particulièrement bénéfique car elle sollicite tous les groupes musculaires sans contrainte articulaire. Les exercices de renforcement musculaire, sous supervision d'un kinésithérapeute, aident à prévenir l'atrophie et maintenir la fonction.
Ne négligez pas l'aspect psychologique : accepter cette nouvelle situation prend du temps. N'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si nécessaire. Rejoindre un groupe de patients peut également vous apporter un soutien moral précieux et des conseils pratiques.
Enfin, restez actif socialement et professionnellement. De nombreuses adaptations sont possibles pour maintenir vos activités. L'important est de ne pas s'isoler et de continuer à avoir des projets. Votre vie peut rester riche et épanouissante malgré les adaptations nécessaires.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin, même si vous êtes déjà suivi pour votre syndrome central de la moelle épinière. Une aggravation brutale de la faiblesse musculaire, l'apparition de nouveaux troubles sensitifs, ou une modification importante de vos capacités fonctionnelles nécessitent une évaluation médicale urgente [16].
Les douleurs neuropathiques qui s'intensifient malgré le traitement, ou l'apparition de douleurs nouvelles, doivent également vous alerter. Ces symptômes peuvent signaler une complication ou nécessiter un ajustement thérapeutique. N'attendez pas votre prochaine consultation programmée [7].
Au niveau des troubles vésico-sphinctériens, consultez rapidement en cas de fièvre associée à des troubles urinaires, de douleurs lombaires, ou de modifications importantes de vos habitudes mictionnelles. Ces signes peuvent évoquer une infection urinaire qui nécessite un traitement antibiotique [7].
Pour les consultations de routine, respectez le calendrier de suivi recommandé par votre équipe médicale. Ces consultations permettent de surveiller l'évolution, d'adapter les traitements, et de dépister précocement d'éventuelles complications. Elles sont essentielles pour optimiser votre prise en charge à long terme.
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre médecin ou l'équipe qui vous suit. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser passer un problème qui pourrait s'aggraver.
Questions Fréquentes
Puis-je récupérer complètement d'un syndrome central de la moelle ?La récupération complète est rare, mais environ 70% des patients retrouvent une marche autonome et 50% une fonction manuelle satisfaisante. La récupération peut se poursuivre jusqu'à 24 mois après l'accident [6,7].
Combien de temps dure la rééducation ?
La rééducation intensive dure généralement 6 à 12 mois, mais peut se prolonger selon l'évolution. Un entretien à long terme est souvent nécessaire pour maintenir les acquis [1].
Puis-je reprendre le travail ?
Oui, dans la plupart des cas, avec des aménagements appropriés. La médecine du travail peut vous aider à adapter votre poste ou à envisager une reconversion si nécessaire.
Les douleurs vont-elles disparaître ?
Les douleurs neuropathiques peuvent persister, mais de nouveaux traitements permettent généralement un bon contrôle. Il est important de ne pas les minimiser et d'en parler à votre médecin [7].
Puis-je conduire à nouveau ?
Oui, avec des adaptations du véhicule si nécessaire. Un bilan avec un ergothérapeute spécialisé déterminera les aménagements requis [17].
Y a-t-il des risques de récidive ?
Le syndrome central de la moelle ne récidive pas, mais il faut éviter les nouveaux traumatismes cervicaux qui pourraient aggraver les lésions existantes [18].
Questions Fréquentes
Puis-je récupérer complètement d'un syndrome central de la moelle ?
La récupération complète est rare, mais environ 70% des patients retrouvent une marche autonome et 50% une fonction manuelle satisfaisante. La récupération peut se poursuivre jusqu'à 24 mois après l'accident.
Combien de temps dure la rééducation ?
La rééducation intensive dure généralement 6 à 12 mois, mais peut se prolonger selon l'évolution. Un entretien à long terme est souvent nécessaire pour maintenir les acquis.
Puis-je reprendre le travail ?
Oui, dans la plupart des cas, avec des aménagements appropriés. La médecine du travail peut vous aider à adapter votre poste ou à envisager une reconversion si nécessaire.
Les douleurs vont-elles disparaître ?
Les douleurs neuropathiques peuvent persister, mais de nouveaux traitements permettent généralement un bon contrôle. Il est important de ne pas les minimiser et d'en parler à votre médecin.
Puis-je conduire à nouveau ?
Oui, avec des adaptations du véhicule si nécessaire. Un bilan avec un ergothérapeute spécialisé déterminera les aménagements requis.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) - HAS. 2024-2025Lien
- [2] La sclérose en plaques - Ministère de la Santé. 2024-2025Lien
- [3] Une nouvelle avancée dans le traitement du myélome - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Syndrome de Rett : une nouvelle thérapie génique en vue - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Projets de recherche 2024-25 - ABMM - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Traumatic Central Cord Syndrome: An Integrated - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [7] The Critical Management of Spinal Cord Injury: A Narrative - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [8] Myélopathie sur carence en cuivre: un diagnostic différentiel de la sclérose combinée de la moelle. 2023Lien
- [9] Caractéristiques IRM de la neurotoxicité centrale liée à la chimiothérapie: revue illustrée. 2025Lien
- [12] Effets respiratoires de la stimulation trans-spinale en courant continu - syndromes d'hypoventilation centrale. 2023Lien
- [14] Imagerie des Tumeurs de la Moelle ÉpinièreLien
- [16] Présentation des troubles de la moelle épinière - MSD ManualsLien
- [17] Syndrome de la moelle épinière centraleLien
- [18] Causes du syndrome de la moelle épinière centraleLien
Publications scientifiques
- Myélopathie sur carence en cuivre: un diagnostic différentiel de la sclérose combinée de la moelle (2023)
- Caractéristiques IRM de la neurotoxicité centrale liée à la chimiothérapie: revue illustrée (2025)
- Le syndrome de Fahr. A propos d'un cas dans le service de Radiologie-Imagerie Médicale du CHU Gabriel TOURE (2025)[PDF]
- Atteinte neurologique au cours du syndrome de Sjögren primitif: à propos de 12 cas (2024)
- … des effets respiratoires de la stimulation trans-spinale en courant continu comme approche non invasive dans le contexte des syndromes d'hypoventilation centrale (2023)
Ressources web
- Présentation des troubles de la moelle épinière (msdmanuals.com)
Symptômes des troubles de la moelle épinière · Faiblesse musculaire · Perte de sensation · Modifications des réflexes · incontinence urinaire · incontinence fécale ...
- Syndrome de la moelle épinière centrale (ghealth121.com)
Diagnostic. Le diagnostic du syndrome de la moelle épinière centrale implique généralement une évaluation clinique approfondie et une imagerie diagnostique.
- Causes du syndrome de la moelle épinière centrale (medicoverhospitals.in)
Les symptômes peuvent inclure une faiblesse dans les bras plus que dans les jambes, une perte sensorielle et un dysfonctionnement intestinal ou vésical. 2.
- Compression médullaire - Troubles du cerveau, de la ... (msdmanuals.com)
Symptômes de la compression médullaire · Gêne ou douleur dans le dos ou la nuque · Légère faiblesse musculaire · Picotements ou autres altérations des sensations.
- Syndromes médullaires (cen-neurologie.fr)
1. Les symptômes les révélant sont nombreux. · d'une douleur radiculaire ou rachidienne croissante · de paresthésies ou d'impressions bizarres (« gros genou », « ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.