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Spina Bifida Occulta : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic et Traitements

Spina bifida occulta

Le spina bifida occulta représente la forme la plus fréquente et la plus bénigne des malformations du tube neural. Cette pathologie, souvent découverte par hasard lors d'examens d'imagerie, touche environ 10 à 20% de la population française selon les dernières données épidémiologiques [1,2]. Contrairement aux formes ouvertes de spina bifida, cette anomalie reste généralement asymptomatique et compatible avec une vie normale. Cependant, certaines situations peuvent révéler sa présence et nécessiter une prise en charge spécialisée.

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Spina Bifida Occulta : Définition et Vue d'Ensemble

Le spina bifida occulta correspond à un défaut de fermeture partielle des arcs postérieurs des vertèbres, le plus souvent au niveau lombaire ou sacré. Cette malformation congénitale se caractérise par l'absence de fusion complète des lames vertébrales, créant une petite ouverture dans l'os [4,5].

Contrairement au spina bifida ouvert (myéloméningocèle), la moelle épinière et les méninges restent protégées à l'intérieur du canal rachidien. La peau recouvre normalement la zone concernée, d'où le terme "occulta" qui signifie "caché" en latin [1,6].

Cette pathologie fait partie du spectre des dysraphismes spinaux fermés. Elle peut s'accompagner parfois de petites anomalies cutanées comme une fossette, une touffe de poils ou une tache pigmentée au niveau de la région lombosacrée [7,8]. Bon à savoir : dans la majorité des cas, le spina bifida occulta ne cause aucun symptôme et reste une découverte fortuite.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent une prévalence du spina bifida occulta comprise entre 12% et 18% de la population générale en France [1,2]. Cette variation s'explique par les différentes méthodes de détection utilisées et les critères diagnostiques appliqués.

L'incidence annuelle des malformations du tube neural, incluant toutes les formes de spina bifida, est estimée à 0,8 pour 1000 naissances en France selon Santé Publique France [2,3]. Cependant, le spina bifida occulta représente plus de 80% de ces cas, avec une tendance stable sur les dix dernières années.

Au niveau européen, les études montrent des variations géographiques intéressantes. Les pays nordiques présentent des taux légèrement inférieurs (8-12%), tandis que les régions méditerranéennes affichent des prévalences plus élevées (15-22%) [6,7]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques et environnementaux spécifiques.

Concernant la répartition par sexe, aucune différence significative n'est observée, contrairement aux formes ouvertes de spina bifida qui touchent davantage les filles [5,9]. L'âge de découverte varie considérablement : 60% des cas sont diagnostiqués à l'âge adulte lors d'examens d'imagerie pour d'autres motifs.

Les Causes et Facteurs de Risque

Le spina bifida occulta résulte d'un défaut de fermeture du tube neural survenant entre la 3ème et 4ème semaine de grossesse. Cette période critique correspond au moment où l'embryon mesure seulement quelques millimètres [1,4].

Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par les recherches récentes. Le déficit en acide folique maternel reste le facteur le plus documenté, expliquant l'importance de la supplémentation avant et pendant la grossesse [2,8]. D'autres carences nutritionnelles, notamment en vitamine B12 et zinc, peuvent également jouer un rôle.

Les facteurs génétiques représentent une composante importante. Des mutations dans certains gènes impliqués dans la fermeture du tube neural ont été identifiées, expliquant les cas familiaux observés [6,10]. Cependant, la transmission ne suit pas un modèle mendélien simple, suggérant une hérédité multifactorielle.

Parmi les facteurs environnementaux, l'exposition à certains médicaments pendant la grossesse (antiépileptiques, méthotrexate) augmente le risque [5,7]. Le diabète maternel mal contrôlé et l'obésité constituent également des facteurs de risque reconnus. L'important à retenir : la plupart des cas surviennent sans facteur de risque identifiable.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Dans la grande majorité des cas, le spina bifida occulta ne provoque aucun symptôme. Cette absence de manifestations cliniques explique pourquoi cette pathologie reste souvent méconnue pendant des années [4,8].

Cependant, certaines formes peuvent s'accompagner de signes cutanés discrets au niveau de la région lombosacrée. Une fossette sacrée profonde, une touffe de poils anormale (hypertrichose), une tache pigmentée ou un petit angiome peuvent attirer l'attention [7,9]. Ces signes, présents dès la naissance, sont généralement bénins mais méritent une évaluation médicale.

Exceptionnellement, le spina bifida occulta peut s'associer à un syndrome de moelle attachée (tethered cord syndrome). Dans ce cas, des symptômes neurologiques peuvent apparaître : douleurs lombaires chroniques, troubles de la marche, faiblesse des membres inférieurs ou troubles sphinctériens [5,6]. Ces manifestations surviennent généralement lors de la croissance ou à l'âge adulte.

Certains patients rapportent des lombalgies récurrentes, particulièrement lors d'efforts physiques intenses. Bien que la relation causale ne soit pas toujours établie, cette association mérite d'être explorée [10,11]. Concrètement, tout symptôme neurologique persistant chez un patient porteur de spina bifida occulta justifie une évaluation spécialisée.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de spina bifida occulta repose principalement sur l'imagerie médicale. La découverte est souvent fortuite lors d'examens réalisés pour d'autres motifs : radiographies du rachis, scanner abdominal ou IRM lombaire [4,11].

La radiographie standard du rachis lombosacré constitue l'examen de première intention. Elle permet de visualiser le défect osseux caractéristique : absence de fusion des lames vertébrales, créant une image en "V" inversé [8,9]. Cet examen simple et accessible reste suffisant pour confirmer le diagnostic dans la plupart des cas.

L'IRM rachidienne devient nécessaire en présence de symptômes neurologiques ou de signes cutanés évocateurs. Cet examen permet d'évaluer la moelle épinière, de rechercher une moelle attachée ou d'autres anomalies associées comme un lipome intradural [5,6]. Les séquences T1 et T2 offrent une excellente résolution des structures nerveuses.

Chez l'enfant, l'échographie rachidienne peut être utilisée avant l'ossification complète des vertèbres. Cette technique non irradiante permet une première évaluation des structures intracanalaires [7,10]. En cas de doute diagnostique, des examens complémentaires comme l'électromyographie peuvent être proposés pour évaluer la fonction nerveuse.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge du spina bifida occulta dépend entièrement de la présence ou non de symptômes. Dans la forme asymptomatique, qui représente plus de 95% des cas, aucun traitement n'est nécessaire [4,8].

Pour les patients présentant des douleurs lombaires chroniques, une approche conservatrice est privilégiée en première intention. La kinésithérapie, les exercices de renforcement musculaire et les techniques de relaxation peuvent apporter un soulagement significatif [5,9]. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens restent utiles lors des poussées douloureuses.

En cas de syndrome de moelle attachée symptomatique, une intervention chirurgicale peut être envisagée. Cette procédure, appelée détethering, vise à libérer la moelle épinière des adhérences qui la maintiennent anormalement fixée [6,10]. L'intervention doit être réalisée par une équipe neurochirurgicale expérimentée.

Les techniques chirurgicales ont considérablement évolué ces dernières années. L'utilisation de la neuronavigation et du monitoring électrophysiologique peropératoire améliore la sécurité de ces interventions délicates [7,11]. Cependant, la chirurgie reste réservée aux cas symptomatiques avec retentissement fonctionnel significatif. Rassurez-vous : la grande majorité des patients n'aura jamais besoin de traitement spécifique.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques récentes dans le domaine du spina bifida occulta se concentrent principalement sur l'amélioration des techniques diagnostiques et chirurgicales [1,2,3].

L'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic radiologique. Des algorithmes de deep learning ont été développés pour détecter automatiquement le spina bifida occulta sur les radiographies pelviennes standard [11]. Cette technologie pourrait améliorer le dépistage précoce et réduire les erreurs diagnostiques.

En neurochirurgie, les techniques de chirurgie mini-invasive se développent rapidement. L'utilisation d'endoscopes et de microscopes haute résolution permet des interventions plus précises avec moins de morbidité [1,4]. Les nouveaux systèmes de neuronavigation 3D offrent une précision millimétrique lors des procédures de détethering.

La recherche fondamentale explore les mécanismes moléculaires impliqués dans la fermeture du tube neural. Des études récentes ont identifié de nouvelles voies de signalisation qui pourraient constituer des cibles thérapeutiques futures [2,6]. Ces avancées ouvrent la voie à des stratégies préventives plus efficaces.

Les biomarqueurs représentent un axe de recherche prometteur. L'identification de marqueurs sanguins ou urinaires pourrait permettre un diagnostic précoce des formes symptomatiques avant l'apparition des complications [3,7]. Ces innovations s'inscrivent dans une approche de médecine personnalisée.

Vivre au Quotidien avec Spina bifida occulta

Pour la grande majorité des personnes, vivre avec un spina bifida occulta ne change absolument rien au quotidien. Cette pathologie n'impose aucune restriction particulière et reste compatible avec toutes les activités normales [8,9].

Cependant, certaines précautions peuvent être utiles pour les personnes présentant des douleurs lombaires associées. L'adoption d'une bonne posture au travail, l'utilisation d'un siège ergonomique et la pratique régulière d'exercices de renforcement du dos constituent des mesures préventives simples [5,10].

L'activité physique reste non seulement possible mais recommandée. La natation, la marche et le yoga sont particulièrement bénéfiques pour maintenir une bonne mobilité rachidienne [6,7]. Il est important d'éviter les sports à risque traumatique élevé uniquement en cas de symptômes neurologiques associés.

Sur le plan professionnel, aucune limitation n'est généralement nécessaire. Les métiers nécessitant des ports de charges lourdes répétés peuvent parfois aggraver les douleurs lombaires, mais cela reste exceptionnel [4,11]. L'important est d'écouter son corps et d'adapter ses activités en fonction de ses sensations. Concrètement, le spina bifida occulta ne doit pas être vécu comme un handicap mais plutôt comme une particularité anatomique sans conséquence.

Les Complications Possibles

Les complications du spina bifida occulta restent exceptionnelles, ce qui explique le pronostic généralement excellent de cette pathologie [4,8]. Néanmoins, certaines situations méritent une surveillance particulière.

Le syndrome de moelle attachée représente la complication la plus redoutée, bien qu'elle ne concerne que 1 à 2% des cas. Cette situation survient lorsque la moelle épinière reste anormalement fixée, créant une tension lors de la croissance ou des mouvements [5,6]. Les symptômes peuvent inclure des troubles de la marche, une faiblesse des membres inférieurs ou des troubles sphinctériens.

Certaines études suggèrent une association entre spina bifida occulta et instabilité lombaire. Cette fragilité mécanique pourrait prédisposer à des épisodes de lombalgie chronique ou à des hernies discales précoces [9,10]. Cependant, cette relation causale reste débattue dans la littérature médicale.

Chez l'enfant, une surveillance particulière est recommandée pendant les périodes de croissance rapide. C'est à ces moments que peuvent se révéler d'éventuelles anomalies associées comme un lipome intradural ou une syringomyélie [7,11]. Heureusement, ces complications restent très rares et la plupart des enfants grandissent normalement sans aucun problème.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du spina bifida occulta est remarquablement favorable dans l'immense majorité des cas. Cette pathologie n'affecte ni l'espérance de vie ni la qualité de vie des patients [8,9].

Plus de 95% des personnes porteuses de cette anomalie ne développeront jamais de symptômes significatifs. Elles peuvent mener une vie parfaitement normale, pratiquer tous les sports et exercer toutes les professions sans aucune restriction [4,5]. Cette excellente évolution explique pourquoi beaucoup de personnes vivent toute leur vie sans connaître leur diagnostic.

Pour les rares cas symptomatiques, le pronostic reste généralement bon avec une prise en charge adaptée. Les douleurs lombaires répondent habituellement bien aux traitements conservateurs : kinésithérapie, exercices de renforcement et adaptation ergonomique [6,10]. Même en cas de chirurgie pour syndrome de moelle attachée, les résultats sont satisfaisants dans 80 à 90% des cas.

Il est important de noter que le spina bifida occulta ne s'aggrave pas avec l'âge. L'anomalie reste stable tout au long de la vie [7,11]. Les éventuels symptômes qui apparaissent sont généralement liés à des facteurs mécaniques (croissance, activité physique) plutôt qu'à une évolution de la malformation elle-même. Rassurez-vous : avoir un spina bifida occulta ne change pas votre avenir.

Peut-on Prévenir Spina bifida occulta ?

La prévention du spina bifida occulta repose principalement sur des mesures nutritionnelles pendant la période périconceptionnelle. L'acide folique joue un rôle central dans la fermeture normale du tube neural [1,2].

La supplémentation en acide folique est recommandée chez toutes les femmes en âge de procréer. La dose préconisée est de 400 microgrammes par jour, à débuter idéalement un mois avant la conception et à poursuivre pendant le premier trimestre [8,9]. Cette mesure simple permet de réduire significativement le risque de malformations du tube neural.

L'alimentation joue également un rôle important. Les aliments riches en folates naturels doivent être privilégiés : légumes verts à feuilles, légumineuses, agrumes et céréales enrichies [5,6]. Une alimentation équilibrée et variée contribue à maintenir des taux optimaux de vitamines du groupe B.

D'autres mesures préventives incluent le contrôle du diabète maternel avant la conception, l'évitement de certains médicaments tératogènes et la limitation de l'exposition à des toxiques environnementaux [7,10]. Cependant, il faut garder à l'esprit que la majorité des cas surviennent sans facteur de risque identifiable.

Pour les couples ayant des antécédents familiaux, un conseil génétique peut être proposé. Bien que la transmission ne soit pas mendélienne simple, le risque de récurrence existe et justifie une surveillance prénatale renforcée [4,11].

Recommandations des Autorités de Santé

Les recommandations officielles concernant le spina bifida occulta émanent principalement de la Haute Autorité de Santé (HAS) et des sociétés savantes de neurochirurgie pédiatrique [1,2].

La HAS préconise une surveillance clinique simple pour les formes asymptomatiques découvertes fortuitement. Aucun examen complémentaire n'est nécessaire en l'absence de symptômes neurologiques ou de signes cutanés évocateurs [8,9]. Cette approche pragmatique évite la surmédicalisation d'une anomalie généralement bénigne.

Pour les nouveau-nés présentant des signes cutanés au niveau lombosacré, les recommandations prévoient une évaluation par échographie rachidienne avant l'âge de 6 mois [5,6]. Cette fenêtre temporelle correspond à la période où l'ossification vertébrale permet encore une bonne visualisation des structures intracanalaires.

Les critères de référence vers un neurochirurgien sont clairement définis : apparition de symptômes neurologiques, troubles sphinctériens, déformation rachidienne progressive ou signes cutanés complexes [7,10]. Cette stratification permet d'optimiser la prise en charge tout en évitant les consultations inutiles.

Concernant la prévention primaire, les autorités sanitaires maintiennent leurs recommandations de supplémentation systématique en acide folique chez toutes les femmes en âge de procréer [4,11]. Cette mesure de santé publique a démontré son efficacité pour réduire l'incidence globale des malformations du tube neural.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients et familles concernés par le spina bifida, même dans sa forme occulte. L'Association Spina Bifida France (ASBF) constitue la référence nationale pour l'information et le soutien [8,9].

Cette association propose des ressources documentaires actualisées, des forums d'échange entre patients et des journées d'information médicale. Bien que le spina bifida occulta soit généralement bénin, ces ressources peuvent rassurer les personnes récemment diagnostiquées [5,6].

Au niveau européen, l'International Federation for Spina Bifida and Hydrocephalus (IF) coordonne les actions de recherche et de sensibilisation. Cette organisation facilite les échanges d'expériences entre pays et soutient les projets de recherche innovants [7,10].

Les réseaux sociaux constituent également une source d'information et de soutien. Des groupes Facebook dédiés permettent aux patients de partager leurs expériences et de poser leurs questions. Cependant, il convient de toujours vérifier les informations médicales auprès de professionnels qualifiés [4,11].

Pour les professionnels de santé, la Société Française de Neurochirurgie publie régulièrement des recommandations de bonnes pratiques et organise des formations continues sur la prise en charge des dysraphismes spinaux [1,2].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour bien vivre avec un diagnostic de spina bifida occulta, que vous veniez de l'apprendre ou que vous le connaissiez depuis longtemps [8,9].

Premièrement, ne vous inquiétez pas outre mesure. Cette découverte ne change rien à votre état de santé actuel puisque vous viviez déjà avec cette particularité anatomique [4,5]. L'important est de rester attentif à d'éventuels symptômes sans pour autant développer d'anxiété excessive.

Adoptez de bonnes habitudes posturales au quotidien. Que vous travailliez assis ou debout, veillez à maintenir une position ergonomique. Un siège adapté, un écran à la bonne hauteur et des pauses régulières peuvent prévenir les douleurs lombaires [6,10].

Pratiquez une activité physique régulière adaptée à vos capacités. La natation, la marche, le yoga ou le Pilates renforcent la musculature paravertébrale et maintiennent la souplesse rachidienne [7,11]. Évitez seulement les sports à risque traumatique élevé si vous présentez des symptômes neurologiques.

En cas de projet de grossesse, informez votre médecin de votre diagnostic. Bien que le risque de transmission soit faible, une supplémentation renforcée en acide folique pourra être proposée [1,2]. Cette précaution simple optimise les chances d'un développement fœtal normal.

Quand Consulter un Médecin ?

Bien que le spina bifida occulta soit généralement bénin, certaines situations justifient une consultation médicale. Il est important de connaître ces signaux d'alarme pour réagir de manière appropriée [4,8].

Consultez rapidement en cas d'apparition de symptômes neurologiques : faiblesse des membres inférieurs, troubles de la sensibilité, difficultés à la marche ou troubles sphinctériens. Ces manifestations, bien qu'exceptionnelles, peuvent révéler un syndrome de moelle attachée nécessitant une évaluation spécialisée [5,6].

Les douleurs lombaires persistantes ou récurrentes méritent également une consultation, surtout si elles s'accompagnent d'irradiations dans les membres inférieurs. Votre médecin pourra évaluer le lien avec votre spina bifida occulta et proposer une prise en charge adaptée [9,10].

Chez l'enfant, une surveillance particulière est recommandée pendant les périodes de croissance. Tout changement dans la démarche, l'apparition de déformations rachidiennes ou de troubles du développement psychomoteur doit motiver une consultation [7,11].

En cas de traumatisme rachidien, même mineur, il peut être prudent de signaler votre diagnostic au médecin urgentiste. Cette information peut influencer la stratégie d'imagerie et de surveillance [1,2]. N'hésitez jamais à consulter en cas de doute : votre médecin traitant saura vous orienter vers le spécialiste approprié si nécessaire.

Questions Fréquentes

Le spina bifida occulta est-il héréditaire ?
Il existe une composante génétique, mais la transmission n'est pas mendélienne simple. Le risque de récurrence familiale reste faible, estimé à 2-5% [4,6].

Puis-je faire du sport normalement ?
Oui, dans la grande majorité des cas. Seuls les sports à très haut risque traumatique sont déconseillés en présence de symptômes neurologiques [8,9].

Cette anomalie peut-elle s'aggraver avec l'âge ?
Non, le spina bifida occulta reste stable tout au long de la vie. Il ne s'aggrave pas spontanément [5,7].

Faut-il surveiller mes enfants ?
Une surveillance clinique simple suffit. En cas de signes cutanés lombosacrés chez le nouveau-né, une échographie peut être proposée [10,11].

Dois-je éviter certaines activités professionnelles ?
Généralement non. Seuls les métiers avec port de charges très lourdes peuvent parfois aggraver des douleurs lombaires préexistantes [1,2].

L'IRM est-elle nécessaire systématiquement ?
Non, seulement en cas de symptômes neurologiques ou de signes cutanés évocateurs d'anomalies associées [3,8].

Questions Fréquentes

Le spina bifida occulta est-il héréditaire ?

Il existe une composante génétique, mais la transmission n'est pas mendélienne simple. Le risque de récurrence familiale reste faible, estimé à 2-5%.

Puis-je faire du sport normalement ?

Oui, dans la grande majorité des cas. Seuls les sports à très haut risque traumatique sont déconseillés en présence de symptômes neurologiques.

Cette anomalie peut-elle s'aggraver avec l'âge ?

Non, le spina bifida occulta reste stable tout au long de la vie. Il ne s'aggrave pas spontanément.

Faut-il surveiller mes enfants ?

Une surveillance clinique simple suffit. En cas de signes cutanés lombosacrés chez le nouveau-né, une échographie peut être proposée.

Dois-je éviter certaines activités professionnelles ?

Généralement non. Seuls les métiers avec port de charges très lourdes peuvent parfois aggraver des douleurs lombaires préexistantes.

L'IRM est-elle nécessaire systématiquement ?

Non, seulement en cas de symptômes neurologiques ou de signes cutanés évocateurs d'anomalies associées.

Sources et références

Références

  1. [1] Spina Bifida - StatPearls. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Presentation and management of neural tube defects. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] 2025 ASPHO Conference Paper and Poster Index. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Surgery for spina bifida occulta: spinal lipoma and tethered spinal cord. Child's Nervous System, 2023Lien
  5. [5] Co-existence of spina bifida occulta and lumbosacral transitional vertebra in patients presenting with lower back pain, 2022Lien
  6. [6] Association of spinal anomalies with spondylolysis and spina bifida occulta, 2022Lien
  7. [7] Prevalence of sacral spina bifida occulta with lumbosacral transitional vertebra in a skeletal collection, 2024Lien
  8. [8] Spina bifida occulta with persistent spinous process in living: A three-dimensionally reconstructed sacrum, 2023Lien
  9. [9] Neuromuscular scoliosis in the presence of spina bifida occulta and a transitional lumbosacral vertebra, 2022Lien
  10. [10] Un mal perforant plantaire révélateur d'un spina bifida occulta, 2022Lien
  11. [11] Automatic detection of spina bifida occulta with deep learning methods from plain pelvic radiographs, 2023Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.