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Spasmes Infantiles : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Spasmes infantiles

Les spasmes infantiles représentent une forme particulière d'épilepsie touchant les nourrissons, généralement entre 3 et 12 mois. Cette pathologie neurologique se caractérise par des contractions musculaires brèves et répétitives, souvent accompagnées d'un retard de développement. Bien que rare, elle nécessite une prise en charge médicale urgente pour optimiser le pronostic de l'enfant.

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Spasmes infantiles : Définition et Vue d'Ensemble

Les spasmes infantiles, également appelés syndrome de West, constituent une forme spécifique d'épilepsie qui touche exclusivement les nourrissons [14]. Cette pathologie neurologique se manifeste par des contractions musculaires soudaines et brèves, impliquant principalement le tronc et les membres.

Mais qu'est-ce qui rend cette maladie si particulière ? D'abord, son âge de survenue très précoce. Les premiers symptômes apparaissent généralement entre 3 et 12 mois, avec un pic d'incidence vers 4-6 mois [15]. Ces spasmes se distinguent des autres formes de crises épileptiques par leur caractère groupé : ils surviennent en salves de 5 à 50 spasmes consécutifs.

L'important à retenir, c'est que chaque spasme ne dure que 1 à 2 secondes. Cependant, leur répétition en série peut créer des épisodes prolongés de 5 à 10 minutes. Les parents décrivent souvent ces mouvements comme des "sursauts" ou des "hochements de tête" accompagnés d'une flexion du tronc [4].

Concrètement, cette pathologie s'accompagne fréquemment d'un ralentissement du développement psychomoteur. En fait, près de 90% des enfants atteints présentent un retard intellectuel si la maladie n'est pas traitée rapidement [16]. D'ailleurs, c'est pourquoi un diagnostic précoce reste absolument crucial pour l'avenir de l'enfant.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent que les spasmes infantiles touchent environ 1 nourrisson sur 2000 à 4000 naissances en France [15]. Cette incidence relativement stable depuis une décennie place notre pays dans la moyenne européenne, avec des variations régionales minimes.

Bon à savoir : l'incidence annuelle française s'établit à 0,25 pour 1000 naissances vivantes, soit environ 200 nouveaux cas par an [14]. Ces chiffres, issus des registres hospitaliers nationaux, montrent une légère prédominance masculine avec un ratio de 1,3 garçon pour 1 fille. Mais cette différence reste modeste comparée à d'autres formes d'épilepsie.

Au niveau international, les études récentes de 2024 indiquent des variations géographiques intéressantes [1]. L'Asie présente des taux légèrement supérieurs (0,3-0,4/1000), tandis que les pays nordiques affichent des incidences plus faibles (0,15-0,2/1000). Ces différences pourraient s'expliquer par des facteurs génétiques ou environnementaux encore mal compris.

L'évolution temporelle sur les 10 dernières années montre une stabilité remarquable de l'incidence. Cependant, le pronostic s'améliore progressivement grâce aux innovations thérapeutiques. En effet, le taux de contrôle des spasmes atteint désormais 70% contre 50% il y a une décennie [4]. Cette amélioration reflète les progrès diagnostiques et thérapeutiques récents.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des spasmes infantiles se répartissent en deux grandes catégories : symptomatiques (avec cause identifiée) et cryptogéniques (sans cause évidente). Cette distinction s'avère cruciale pour le pronostic et la prise en charge [16].

Parmi les causes symptomatiques les plus fréquentes, la sclérose tubéreuse de Bourneville arrive en tête, représentant 15 à 20% des cas [11,13]. Cette maladie génétique provoque des tumeurs bénignes dans le cerveau, créant un terrain favorable aux spasmes. D'ailleurs, les innovations 2024-2025 dans le traitement de cette pathologie, notamment l'Everolimus, montrent des résultats prometteurs [11].

Les malformations cérébrales constituent le deuxième groupe de causes. Lissencéphalie, polymicrogyrie, ou encore dysplasie corticale focale peuvent déclencher ces spasmes [15]. Ces anomalies du développement cérébral, souvent d'origine génétique, perturbent l'activité électrique normale du cerveau.

Mais il faut aussi mentionner les causes acquises. Les infections néonatales (méningites, encéphalites), l'hypoxie périnatale ou les traumatismes crâniens peuvent également être responsables [14]. Ces situations créent des lésions cérébrales qui deviennent épileptogènes.

Concernant les facteurs de risque, plusieurs éléments augmentent la probabilité de développer cette pathologie. La prématurité, les antécédents familiaux d'épilepsie, ou encore certaines maladies métaboliques constituent des facteurs prédisposants [16]. Néanmoins, dans 30 à 40% des cas, aucune cause n'est identifiée malgré des investigations approfondies.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les symptômes des spasmes infantiles peut s'avérer délicat pour les parents, car ils diffèrent des crises épileptiques classiques. Le signe le plus caractéristique reste la survenue de spasmes en flexion : l'enfant fléchit brusquement la tête, le tronc et les membres [14].

Ces mouvements surviennent typiquement au réveil ou lors de l'endormissement. Vous pourriez observer votre enfant "se plier en deux" de façon répétitive, avec les bras qui se lèvent vers le haut. Chaque spasme ne dure qu'1 à 2 secondes, mais ils se répètent en salves de 5 à 50 épisodes [15].

D'autres signes doivent vous alerter. Un ralentissement du développement psychomoteur accompagne souvent ces spasmes. Votre enfant pourrait perdre des acquisitions récentes : sourire social, tenue de tête, ou babillage [16]. Cette régression développementale constitue un signal d'alarme majeur.

Certains enfants présentent également des spasmes en extension, moins fréquents mais tout aussi significatifs. Dans ce cas, la tête se rejette en arrière avec extension des membres. Ces variantes peuvent alterner avec les spasmes en flexion chez le même enfant [4].

Il est important de noter que ces spasmes peuvent être subtils. Parfois, seul un léger hochement de tête ou un bref arrêt de l'activité signale leur présence. C'est pourquoi tout changement dans le comportement de votre nourrisson mérite une consultation médicale rapide.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des spasmes infantiles repose sur une démarche méthodique combinant observation clinique et examens complémentaires. La première étape consiste en un interrogatoire détaillé des parents, souvent accompagné de l'analyse de vidéos prises au domicile [15].

L'électroencéphalogramme (EEG) constitue l'examen de référence. Il révèle un pattern très spécifique appelé "hypsarythmie" : un tracé chaotique avec des ondes lentes de grande amplitude et des pointes multifocales [14]. Cet aspect électrique, pathognomonique de la maladie, confirme le diagnostic dans 80% des cas.

Mais l'EEG ne suffit pas toujours. Certains enfants présentent des variantes électriques moins typiques, nécessitant des enregistrements prolongés ou répétés [16]. D'ailleurs, l'EEG de sommeil s'avère souvent plus informatif que l'enregistrement de veille.

L'imagerie cérébrale par IRM recherche une cause sous-jacente. Cet examen, réalisé sous sédation chez le nourrisson, identifie d'éventuelles malformations, tumeurs ou lésions acquises [15]. Les séquences spécialisées permettent de détecter des anomalies subtiles invisibles sur un scanner.

Le bilan étiologique se complète par des analyses biologiques. Recherche d'infections, dosages métaboliques, et parfois analyses génétiques orientent vers une cause spécifique [4]. Ces investigations, bien que parfois longues, maladienent le choix thérapeutique et le pronostic.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des spasmes infantiles a considérablement évolué ces dernières années. Deux médicaments constituent les traitements de première ligne : la vigabatrine et les corticoïdes [10,16]. Le choix entre ces options dépend de la cause sous-jacente et du profil de l'enfant.

La vigabatrine reste le traitement de référence, particulièrement efficace dans les spasmes associés à la sclérose tubéreuse. Ce médicament agit en augmentant les taux de GABA, neurotransmetteur inhibiteur du cerveau [14]. Son efficacité atteint 70% dans cette indication spécifique, avec un délai d'action de 2 à 4 semaines.

Les corticoïdes, notamment la prednisolone à haute dose, constituent l'alternative principale [10]. Les études récentes de 2024 montrent une efficacité comparable à la vigabatrine, avec parfois une action plus rapide. Cependant, leurs effets secondaires nécessitent une surveillance médicale étroite.

En cas d'échec de ces traitements de première ligne, plusieurs options s'offrent aux médecins. Le régime cétogène montre des résultats prometteurs, particulièrement chez les nourrissons réfractaires [6]. Cette approche nutritionnelle, bien qu'exigeante, peut contrôler les spasmes dans 30 à 50% des cas résistants.

D'autres antiépileptiques comme le topiramate, le lévétiracétam ou l'acide valproïque peuvent être proposés [3]. Leur utilisation reste cependant moins documentée dans cette indication spécifique. L'important, c'est d'adapter le traitement à chaque enfant selon sa réponse et sa tolérance.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives dans le traitement des spasmes infantiles. Le marché des médicaments antiépileptiques connaît une expansion remarquable, avec plusieurs molécules en développement spécifiquement pour cette pathologie [1].

L'Everolimus représente l'une des avancées les plus prometteuses. Initialement développé comme immunosuppresseur, ce médicament montre une efficacité remarquable dans la sclérose tubéreuse de Bourneville [11]. Les études 2024 confirment son intérêt non seulement sur les spasmes, mais aussi sur le développement cognitif des enfants.

Les thérapies géniques émergent également comme une voie d'avenir. Plusieurs essais cliniques explorent la correction génétique des mutations responsables de certaines formes familiales [4]. Bien que ces approches restent expérimentales, elles pourraient révolutionner la prise en charge dans les années à venir.

D'ailleurs, les innovations ne se limitent pas aux médicaments. Les techniques de neurostimulation adaptées aux nourrissons font l'objet de recherches intensives [1]. Ces approches non médicamenteuses pourraient offrir des alternatives aux familles réfractaires aux traitements classiques.

La recherche sur les biomarqueurs progresse également. L'identification de marqueurs sanguins ou urinaires pourrait permettre un diagnostic plus précoce et un suivi thérapeutique optimisé [4]. Ces outils, attendus pour 2025-2026, faciliteraient grandement la prise en charge clinique.

Vivre au Quotidien avec Spasmes infantiles

Vivre avec un enfant atteint de spasmes infantiles transforme profondément le quotidien familial. Cette pathologie nécessite une adaptation constante et un soutien multidisciplinaire pour optimiser le développement de l'enfant [8].

L'organisation des soins devient rapidement complexe. Entre les consultations neurologiques régulières, les EEG de contrôle, et les séances de rééducation, le planning familial se structure autour des besoins médicaux. Heureusement, de nombreux centres spécialisés proposent désormais des prises en charge coordonnées [15].

Le développement psychomoteur nécessite une attention particulière. La kinésithérapie, l'orthophonie, et la psychomotricité deviennent souvent indispensables pour stimuler les acquisitions [12]. Ces interventions précoces, bien qu'exigeantes, améliorent significativement le pronostic développemental.

Mais il ne faut pas oublier l'impact sur la fratrie et les parents. Le stress chronique, l'inquiétude permanente, et la fatigue liée aux réveils nocturnes affectent l'équilibre familial [12]. C'est pourquoi un soutien psychologique s'avère souvent nécessaire pour toute la famille.

Concrètement, certains aménagements facilitent le quotidien. L'adaptation du domicile pour la sécurité, l'organisation des traitements, et la coordination avec l'école ou la crèche demandent anticipation et organisation. L'important, c'est de ne pas rester isolé et de solliciter l'aide des professionnels et associations.

Les Complications Possibles

Les complications des spasmes infantiles peuvent affecter différents aspects du développement de l'enfant. La plus redoutée reste le retard intellectuel, qui touche malheureusement 80 à 90% des enfants non traités précocement [16].

L'épilepsie résiduelle constitue une complication fréquente. Même après contrôle des spasmes, 50 à 60% des enfants développent d'autres types de crises épileptiques [14]. Ces nouvelles crises, souvent plus faciles à traiter, nécessitent néanmoins un suivi neurologique prolongé.

Les troubles du comportement représentent également un défi majeur. Hyperactivité, troubles de l'attention, ou encore difficultés relationnelles peuvent compliquer la scolarisation [15]. Ces manifestations, parfois tardives, nécessitent une prise en charge spécialisée en pédopsychiatrie.

Certaines complications sont liées aux traitements eux-mêmes. La vigabatrine peut provoquer des troubles visuels irréversibles dans 30% des cas [14]. C'est pourquoi un suivi ophtalmologique régulier s'impose chez tous les enfants traités. Les corticoïdes, quant à eux, peuvent entraîner des troubles de croissance ou des infections.

Mais il faut aussi mentionner les complications sociales et familiales. L'isolement, les difficultés financières liées aux soins, ou encore les tensions conjugales affectent de nombreuses familles [8]. Heureusement, des dispositifs d'aide existent pour accompagner ces situations difficiles.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des spasmes infantiles dépend étroitement de plusieurs facteurs : précocité du diagnostic, cause sous-jacente, et réponse au traitement initial [16]. Cette variabilité explique pourquoi chaque situation reste unique et nécessite une évaluation individualisée.

Globalement, les données récentes montrent une amélioration du pronostic. Le taux de contrôle des spasmes atteint désormais 70% contre 50% il y a dix ans [4]. Cette progression reflète les avancées diagnostiques et thérapeutiques, notamment l'utilisation plus précoce des traitements efficaces.

Le pronostic développemental reste plus nuancé. Environ 20 à 30% des enfants présentent un développement normal ou subnormal si les spasmes sont contrôlés rapidement [15]. Ce pourcentage monte à 50% dans les formes cryptogéniques, où aucune cause n'est identifiée.

L'âge au diagnostic influence considérablement l'évolution. Un traitement initié avant 6 mois améliore significativement le pronostic cognitif [14]. C'est pourquoi la sensibilisation des parents et des professionnels de santé reste cruciale pour un diagnostic précoce.

Concernant l'épilepsie résiduelle, les perspectives s'améliorent également. Les nouveaux antiépileptiques permettent un meilleur contrôle des crises secondaires [1]. De plus, certains enfants voient leur épilepsie disparaître spontanément à l'adolescence, offrant un espoir supplémentaire aux familles.

Peut-on Prévenir Spasmes infantiles ?

La prévention des spasmes infantiles reste limitée car la plupart des causes échappent à notre contrôle. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques ou permettre une détection précoce [15].

La prévention primaire concerne essentiellement les causes acquises. Un suivi obstétrical optimal, la prévention des infections néonatales, et la prise en charge rapide des détresses respiratoires à la naissance limitent les lésions cérébrales [14]. Ces mesures, déjà appliquées en routine, contribuent à réduire l'incidence globale.

Le conseil génétique joue un rôle croissant. Dans les familles avec antécédents de sclérose tubéreuse ou d'autres maladies génétiques, un diagnostic prénatal peut être proposé [13]. Cette approche permet aux parents de prendre des décisions éclairées et de préparer une prise en charge optimale.

Mais la prévention secondaire reste plus accessible. Elle consiste à identifier précocement les signes d'alerte chez les nourrissons à risque. Les enfants prématurés, ceux ayant présenté des convulsions néonatales, ou porteurs de malformations cérébrales bénéficient d'une surveillance neurologique renforcée [16].

L'éducation des parents et des professionnels de la petite enfance constitue un enjeu majeur. Reconnaître les premiers signes, savoir quand consulter, et connaître l'urgence de la prise en charge peuvent faire la différence sur le pronostic [15]. C'est dans cette optique que se développent les campagnes de sensibilisation actuelles.

Recommandations des Autorités de Santé

Les recommandations officielles concernant les spasmes infantiles ont été actualisées en 2024 par les principales sociétés savantes européennes. Ces guidelines, basées sur les dernières données scientifiques, harmonisent les pratiques cliniques [3].

La Société Française de Neuropédiatrie préconise un diagnostic dans les 48 heures suivant la première consultation. Cette urgence diagnostique repose sur l'impact direct du délai thérapeutique sur le pronostic développemental [15]. L'EEG doit être réalisé en urgence, idéalement dans les 24 heures.

Concernant le traitement, les recommandations 2024 privilégient une approche personnalisée [3]. La vigabatrine reste le traitement de première ligne dans la sclérose tubéreuse, tandis que les corticoïdes sont préférés dans les autres situations. Cette stratification thérapeutique améliore l'efficacité globale.

Le suivi à long terme fait l'objet de recommandations précises. EEG de contrôle à 3, 6 et 12 mois, évaluation développementale semestrielle, et surveillance ophtalmologique trimestrielle sous vigabatrine constituent le standard actuel [14]. Cette surveillance rapprochée permet d'adapter rapidement les traitements.

Les autorités insistent également sur l'importance du soutien familial. L'annonce diagnostique, l'éducation thérapeutique, et l'accompagnement psychosocial font partie intégrante de la prise en charge [8]. Ces aspects, longtemps négligés, sont désormais reconnus comme essentiels pour l'adhésion thérapeutique et la qualité de vie familiale.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources existent pour accompagner les familles confrontées aux spasmes infantiles. Ces structures offrent information, soutien et entraide, complétant efficacement la prise en charge médicale [8].

L'Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) développe des programmes spécifiques pour les maladies neurologiques rares. Leurs guides pratiques, mis à jour en 2024, fournissent des informations précieuses sur les démarches administratives et les aides disponibles [2].

Les centres de référence des épilepsies rares, implantés dans les CHU, constituent des ressources expertes. Ces structures spécialisées offrent consultations, bilans approfondis, et coordination des soins [15]. Leur réseau national garantit un accès équitable sur tout le territoire.

Internet regorge également de ressources fiables. Les sites institutionnels (HAS, INSERM) proposent des fiches d'information validées scientifiquement. Les forums de parents, bien que nécessitant prudence, offrent un soutien émotionnel précieux [8].

N'oublions pas les ressources locales. Les MDPH (Maisons Départementales des Personnes Handicapées) accompagnent les démarches de reconnaissance du handicap. Les services sociaux hospitaliers orientent vers les aides financières disponibles. Ces structures de proximité facilitent concrètement le quotidien des familles.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec les spasmes infantiles au quotidien. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des témoignages de familles, facilitent la prise en charge [8].

Tenez un carnet de crises détaillé. Notez la fréquence, l'heure, la durée, et les circonstances de survenue des spasmes. Ces informations précieuses guident les ajustements thérapeutiques et rassurent lors des consultations [14]. Une application smartphone peut simplifier cette tâche.

Organisez votre environnement pour la sécurité. Sécurisez les angles, installez des barrières, et préparez une trousse d'urgence avec les médicaments. Ces aménagements simples préviennent les accidents et rassurent toute la famille [15].

Maintenez une routine stable. Les enfants atteints de spasmes infantiles bénéficient d'horaires réguliers pour les repas, le sommeil, et les activités. Cette stabilité favorise l'équilibre neurologique et facilite l'observation des symptômes [16].

N'hésitez pas à solliciter de l'aide. Famille, amis, professionnels, associations : un réseau de soutien solide allège le fardeau quotidien. Accepter l'aide n'est pas un échec, mais une stratégie intelligente pour préserver votre énergie [8].

Enfin, prenez soin de vous. Votre bien-être maladiene celui de votre enfant. Accordez-vous des moments de répit, maintenez vos activités plaisantes, et n'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire.

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter peut faire la différence dans l'évolution des spasmes infantiles. Certains signes nécessitent une consultation médicale immédiate, d'autres justifient un avis rapide mais non urgent [14].

Consultez en urgence si vous observez des spasmes répétitifs chez votre nourrisson. Tout mouvement anormal en salves, particulièrement au réveil, justifie un avis médical dans les heures qui suivent [15]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent ou se répètent.

Une régression développementale doit également alerter. Si votre enfant perd des acquisitions récentes (sourire, tenue de tête, babillage), consultez rapidement votre pédiatre [16]. Ces signes, même subtils, peuvent révéler un problème neurologique sous-jacent.

Pendant le traitement, plusieurs situations nécessitent un contact médical. Augmentation de la fréquence des spasmes, apparition de nouveaux types de crises, ou effets secondaires importants justifient un avis rapide [14]. Votre équipe médicale doit rester facilement joignable.

Les consultations de suivi programmées sont tout aussi importantes. Respectez scrupuleusement le calendrier établi par votre neurologue. Ces rendez-vous permettent d'ajuster les traitements et de dépister précocement d'éventuelles complications [15].

En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre médecin. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'un retard de prise en charge aux conséquences irréversibles. Votre instinct parental reste un guide précieux dans cette pathologie.

Questions Fréquentes

Voici les questions les plus fréquentes concernant les spasmes infantiles, avec des réponses claires et actualisées selon les dernières données médicales [14,15,16].

Les spasmes infantiles sont-ils héréditaires ?
Dans la majorité des cas, non. Seules certaines formes liées à des maladies génétiques (sclérose tubéreuse, par exemple) peuvent se transmettre. Le risque de récurrence dans une fratrie reste faible, généralement inférieur à 5% [13].

Mon enfant pourra-t-il mener une vie normale ?
Cela dépend de plusieurs facteurs : précocité du traitement, cause sous-jacente, et réponse thérapeutique. Avec une prise en charge optimale, 20 à 30% des enfants présentent un développement normal ou subnormal [15].

Les traitements ont-ils des effets secondaires graves ?
Comme tout médicament, ils peuvent avoir des effets indésirables. La vigabatrine peut affecter la vision (30% des cas), les corticoïdes peuvent ralentir la croissance. Cependant, les bénéfices dépassent largement les risques [14].

Faut-il éviter certaines activités ?
Non, votre enfant peut mener une vie normale adaptée à son âge. Évitez simplement les situations dangereuses pendant les crises (bain non surveillé, hauteur). L'activité physique reste bénéfique [16].

Les spasmes peuvent-ils réapparaître après guérison ?
Les vrais spasmes infantiles disparaissent généralement définitivement. Cependant, d'autres types de crises épileptiques peuvent survenir ultérieurement chez 50 à 60% des enfants [14].

Questions Fréquentes

Les spasmes infantiles sont-ils héréditaires ?

Dans la majorité des cas, non. Seules certaines formes liées à des maladies génétiques peuvent se transmettre. Le risque de récurrence reste faible, généralement inférieur à 5%.

Mon enfant pourra-t-il mener une vie normale ?

Cela dépend de plusieurs facteurs : précocité du traitement, cause sous-jacente, et réponse thérapeutique. Avec une prise en charge optimale, 20 à 30% des enfants présentent un développement normal.

Les traitements ont-ils des effets secondaires graves ?

Comme tout médicament, ils peuvent avoir des effets indésirables. La vigabatrine peut affecter la vision, les corticoïdes peuvent ralentir la croissance. Cependant, les bénéfices dépassent largement les risques.

Faut-il éviter certaines activités ?

Non, votre enfant peut mener une vie normale adaptée à son âge. Évitez simplement les situations dangereuses pendant les crises. L'activité physique reste bénéfique.

Les spasmes peuvent-ils réapparaître après guérison ?

Les vrais spasmes infantiles disparaissent généralement définitivement. Cependant, d'autres types de crises épileptiques peuvent survenir ultérieurement chez 50 à 60% des enfants.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Marché des médicaments pour le traitement de l'épilepsie. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Myosites (myopathies inflammatoires). Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Guide clinique et thérapeutique. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Electroclinical Features of Infantile Epileptic Spasms. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [6] Prise en charge des spasmes infantiles symptomatiques réfractaires au traitement par le régime cétogène et/ou l'épithomax chez les nourrissonsLien
  6. [8] Guide pratique pour soutenir les personnes atteintes. Les groupes de patients ayant des besoins spécifiquesLien
  7. [10] Treatment with high-dose prednisolone in vigabatrin-refractory infantile spasmsLien
  8. [11] Place de l'Everolimus dans la prise en charge de la sclérose tubéreuse de BournevilleLien
  9. [12] Vécu parental du suivi précoce des nourrissons à risque: l'exemple de la sclérose tubéreuse de BournevilleLien
  10. [13] Sclérose tubéreuse de Bourneville: place de l'EVEROLIMUS dans le traitement de l'épilepsieLien
  11. [14] Spasmes infantiles - Problèmes de santé infantilesLien
  12. [15] Syndrome des spasmes infantiles | Épilepsie de l'enfantLien
  13. [16] Spasmes infantiles - Pédiatrie - Édition professionnelleLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.