Épilepsie Bénigne Néonatale : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

L'épilepsie bénigne néonatale touche environ 1 nouveau-né sur 100 000 en France. Cette pathologie neurologique, bien que préoccupante pour les parents, présente généralement un pronostic favorable. Découvrez les symptômes, les traitements actuels et les innovations thérapeutiques 2024-2025 qui transforment la prise en charge de cette maladie rare.

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Épilepsie Bénigne Néonatale : Définition et Vue d'Ensemble
L'épilepsie bénigne néonatale représente une forme particulière d'épilepsie qui survient chez le nouveau-né, généralement dans les premiers jours de vie [1]. Cette pathologie neurologique se caractérise par des crises convulsives transitoires qui, malgré leur aspect inquiétant, évoluent favorablement dans la plupart des cas.
Contrairement à d'autres formes d'épilepsie néonatale, cette maladie porte bien son nom de "bénigne". En effet, elle ne laisse habituellement aucune séquelle neurologique et disparaît spontanément avant l'âge de 6 mois [8,16]. Les crises épileptiques se manifestent par des mouvements anormaux, des contractions musculaires ou des troubles de la conscience chez le bébé.
Il est important de distinguer cette pathologie des autres formes d'épilepsie néonatale plus sévères. D'ailleurs, le diagnostic différentiel reste crucial pour rassurer les parents et adapter la prise en charge [1,8]. La classification internationale des épilepsies a d'ailleurs été récemment mise à jour pour mieux définir ces troubles néonataux.
Bon à savoir : cette maladie peut être familiale ou sporadique. Dans sa forme familiale, elle se transmet selon un mode autosomique dominant, ce qui signifie qu'un parent porteur a 50% de risque de transmettre la pathologie à chaque enfant [16].
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'incidence de l'épilepsie bénigne néonatale varie selon les études et les régions. En France, les données récentes indiquent une prévalence d'environ 1 cas pour 100 000 naissances vivantes [1,5]. Cette fréquence relativement faible en fait une pathologie rare, mais non exceptionnelle dans les services de néonatologie.
Les statistiques internationales montrent des variations géographiques intéressantes. L'étude globale publiée dans The Lancet en 2024 révèle que l'incidence mondiale oscille entre 0,8 et 1,5 pour 100 000 naissances [5]. Ces différences s'expliquent en partie par les critères diagnostiques utilisés et la qualité des systèmes de surveillance épidémiologique.
En Europe, la France se situe dans la moyenne avec des chiffres comparables à ceux de l'Allemagne et de l'Autriche [10,11,12]. Cependant, certains pays nordiques rapportent des incidences légèrement supérieures, possiblement liées à un meilleur dépistage systématique [5].
L'analyse par sexe ne montre pas de différence significative entre garçons et filles [1,16]. En revanche, l'âge de survenue des premières crises présente une distribution caractéristique : 80% des cas débutent entre le 2ème et le 7ème jour de vie [8,14]. Cette fenêtre temporelle précise aide les néonatologistes à orienter leur diagnostic.
Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence, mais une amélioration du diagnostic précoce grâce aux nouvelles techniques d'électroencéphalographie néonatale [3,4]. L'impact économique sur le système de santé français reste modéré, estimé à environ 2 millions d'euros annuels pour la prise en charge globale de cette pathologie [3].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes génétiques dominent l'étiologie de l'épilepsie bénigne néonatale. Dans sa forme familiale, des mutations dans les gènes KCNQ2 et KCNQ3 sont responsables de la majorité des cas [16]. Ces gènes codent pour des canaux potassiques essentiels au fonctionnement neuronal normal.
Mais tous les cas ne sont pas héréditaires. En fait, environ 40% des épilepsies bénignes néonatales surviennent de façon sporadique, sans antécédent familial [1,16]. Dans ces situations, on évoque des mutations de novo ou des facteurs environnementaux encore mal identifiés.
Les facteurs de risque périnataux restent débattus. Contrairement à d'autres formes d'épilepsie néonatale, l'asphyxie périnatale, les infections ou les traumatismes obstétricaux ne semblent pas jouer un rôle majeur [8,14]. Cette particularité renforce le caractère "idiopathique" de cette pathologie.
L'âge maternel avancé pourrait constituer un facteur de risque modéré, mais les données restent contradictoires [14]. De même, certains médicaments pris pendant la grossesse font l'objet d'investigations, sans preuve formelle à ce jour.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les manifestations cliniques de l'épilepsie bénigne néonatale peuvent être subtiles et facilement confondues avec des comportements normaux du nouveau-né. Les crises se présentent généralement sous forme de clonies focales ou de mouvements tonico-cloniques généralisés [1,8].
Concrètement, vous pourriez observer chez votre bébé des mouvements saccadés d'un bras ou d'une jambe, des contractions rythmiques des muscles du visage, ou encore des épisodes de raideur corporelle [14]. Ces manifestations durent habituellement entre 1 et 3 minutes, mais peuvent parfois se prolonger davantage.
D'autres signes plus discrets doivent alerter : des troubles de la succion, des apnées brèves, ou des modifications du tonus musculaire [8,14]. Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais rassurez-vous, ils ne compromettent pas le développement neurologique de votre enfant.
Les crises surviennent typiquement en série, avec plusieurs épisodes rapprochés sur quelques heures ou jours [1,16]. Entre les crises, l'état neurologique du bébé reste normal, ce qui constitue un élément rassurant et diagnostique important.
Attention cependant : certains mouvements normaux du nouveau-né peuvent être confondus avec des crises épileptiques. Les sursauts physiologiques pendant le sommeil ou les mouvements réflexes ne doivent pas inquiéter outre mesure [12].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'épilepsie bénigne néonatale repose avant tout sur l'électroencéphalographie (EEG). Cet examen, totalement indolore pour votre bébé, permet d'enregistrer l'activité électrique cérébrale et de détecter les anomalies caractéristiques [1,8].
L'EEG montre typiquement des pointes-ondes ou des décharges épileptiques focales ou généralisées. Mais attention, l'interprétation de l'EEG néonatal demande une expertise particulière, car l'activité cérébrale du nouveau-né diffère considérablement de celle de l'adulte [8,14].
Parallèlement, votre médecin procédera à un examen clinique complet pour éliminer d'autres causes de convulsions néonatales. Les analyses sanguines rechercheront des troubles métaboliques (hypoglycémie, hypocalcémie), des infections ou des déséquilibres électrolytiques [14].
L'imagerie cérébrale par échographie transfontanellaire ou IRM peut être réalisée pour écarter des lésions structurelles. Heureusement, ces examens sont normaux dans l'épilepsie bénigne néonatale, ce qui contribue au diagnostic [1,16].
Le diagnostic génétique prend une importance croissante. Les tests moléculaires recherchant les mutations des gènes KCNQ2 et KCNQ3 sont désormais accessibles et permettent de confirmer le diagnostic, surtout dans les formes familiales [16]. Ces analyses, remboursées par l'Assurance Maladie, nécessitent quelques semaines pour obtenir les résultats.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de l'épilepsie bénigne néonatale a considérablement évolué ces dernières années. Le phénobarbital reste le traitement de première intention, administré par voie intraveineuse à la dose de 15-20 mg/kg [1,8]. Ce médicament, utilisé depuis des décennies, présente un profil de sécurité bien établi chez le nouveau-né.
En cas d'inefficacité du phénobarbital, d'autres antiépileptiques peuvent être proposés. La phénytoïne, le lévétiracétam ou le midazolam constituent des alternatives thérapeutiques [8,14]. Le choix dépend de la réponse clinique et de la tolérance de chaque bébé.
Mais voici une particularité importante : contrairement à d'autres formes d'épilepsie, le traitement peut souvent être arrêté progressivement après quelques semaines ou mois [1,16]. Cette possibilité de sevrage thérapeutique constitue un avantage majeur de cette pathologie bénigne.
La surveillance hospitalière reste indispensable pendant la phase aiguë. L'équipe médicale surveille l'efficacité du traitement, les éventuels effets secondaires et l'évolution neurologique de votre enfant [14]. Cette période d'hospitalisation, bien qu'anxiogène, permet d'optimiser la prise en charge.
L'important à retenir : chaque cas est unique. Certains bébés répondent rapidement au traitement, d'autres nécessitent des ajustements thérapeutiques. La patience et la confiance en l'équipe médicale sont essentielles durant cette période délicate [1,8].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives pour l'épilepsie bénigne néonatale. Le programme Breizh CoCoA 2024-2025 développe des approches innovantes de monitoring continu de l'activité cérébrale néonatale [3]. Ces technologies permettent une détection plus précoce et plus précise des crises épileptiques.
Les recherches sur les thérapies géniques progressent rapidement. Bien que l'épilepsie bénigne néonatale ait un pronostic favorable, ces innovations pourraient réduire encore davantage la durée des crises et optimiser le développement neurologique [2,6]. Les laboratoires Sun Pharmaceutical Industries investissent massivement dans ce domaine [6].
L'intelligence artificielle révolutionne l'interprétation des EEG néonataux. Les algorithmes développés en 2024 permettent une analyse automatisée des tracés, réduisant les délais diagnostiques et améliorant la précision [4]. Cette technologie sera progressivement déployée dans les centres hospitaliers français.
Les biomarqueurs sanguins constituent une autre piste prometteuse. Des études récentes identifient des protéines spécifiques qui pourraient prédire l'évolution de la maladie et guider les décisions thérapeutiques [5]. Ces tests, encore expérimentaux, pourraient être disponibles d'ici 2026.
Enfin, les approches de neuroprotection font l'objet d'essais cliniques encourageants. Ces traitements visent à protéger le cerveau en développement pendant les crises, optimisant ainsi le pronostic neurologique à long terme [2,3].
Vivre au Quotidien avec l'Épilepsie Bénigne Néonatale
Vivre avec un nouveau-né atteint d'épilepsie bénigne néonatale génère naturellement beaucoup d'anxiété chez les parents. Il est normal de se sentir démunis face aux premières crises de votre bébé. Rassurez-vous, cette période difficile est temporaire et n'affectera pas le développement futur de votre enfant [1,16].
L'organisation du quotidien nécessite quelques adaptations. Pendant la phase active de la maladie, une surveillance rapprochée s'impose. Apprenez à reconnaître les signes précurseurs des crises et les gestes à adopter : placer le bébé en position latérale de sécurité, chronométrer la durée de la crise, rester calme [8,14].
La vie familiale peut être perturbée par les hospitalisations et les inquiétudes. N'hésitez pas à solliciter l'aide de vos proches et à exprimer vos craintes aux équipes soignantes. Le soutien psychologique fait partie intégrante de la prise en charge [1].
Concernant l'allaitement maternel, il peut généralement être poursuivi même sous traitement antiépileptique. Discutez-en avec votre pédiatre pour adapter les modalités selon les médicaments prescrits [14]. Cette continuité dans les soins apporte réconfort et bénéfices nutritionnels à votre bébé.
Bon à savoir : la plupart des activités normales du nouveau-né peuvent être maintenues. Les bains, les sorties, les interactions sociales restent possibles en adaptant la surveillance. Cette normalisation progressive aide toute la famille à retrouver un équilibre [16].
Les Complications Possibles
Bien que l'épilepsie bénigne néonatale porte bien son nom, certaines complications peuvent survenir, même si elles restent exceptionnelles. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les reconnaître [1,8].
Les crises prolongées ou état de mal épileptique constituent la complication la plus redoutée. Heureusement, cette situation reste très rare dans cette forme d'épilepsie [8,14]. Lorsqu'elle survient, elle nécessite une prise en charge urgente en réanimation néonatale.
Les effets secondaires médicamenteux peuvent parfois poser problème. Le phénobarbital, bien que généralement bien toléré, peut occasionner une somnolence excessive, des troubles de la succion ou des difficultés respiratoires [14]. Ces effets sont habituellement réversibles à l'arrêt du traitement.
Certains bébés peuvent présenter des troubles transitoires du développement pendant la période active de la maladie. Ces retards, généralement mineurs, se rattrapent spontanément après la guérison [1,16]. Il est crucial de ne pas s'alarmer outre mesure face à ces difficultés temporaires.
Dans de très rares cas, l'épilepsie initialement considérée comme bénigne peut révéler une forme plus complexe nécessitant un traitement prolongé [8]. Cette évolution, imprévisible, justifie un suivi neurologique régulier même après la guérison apparente.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'épilepsie bénigne néonatale est remarquablement favorable, ce qui justifie pleinement son appellation de "bénigne" [1,16]. Dans plus de 95% des cas, les crises disparaissent spontanément avant l'âge de 6 mois, sans laisser de séquelles neurologiques.
Le développement neurologique des enfants atteints suit une courbe parfaitement normale. Les acquisitions motrices, cognitives et langagières ne sont pas retardées par rapport aux enfants non atteints [16]. Cette normalité développementale constitue l'élément le plus rassurant pour les familles.
Cependant, il existe une particularité à connaître : environ 10-15% des enfants peuvent développer une épilepsie infantile bénigne vers l'âge de 8-12 mois [1,8]. Cette récidive, bien que préoccupante, reste également de bon pronostic et répond bien aux traitements classiques.
Les études de suivi à long terme sont rassurantes. À l'âge adulte, les personnes ayant présenté une épilepsie bénigne néonatale ne montrent aucune différence en termes de performances intellectuelles, de réussite scolaire ou d'insertion professionnelle [16].
L'important à retenir : ce diagnostic, bien qu'initialement effrayant, ne compromet en rien l'avenir de votre enfant. La grande majorité des familles oublient rapidement cet épisode néonatal face à un développement parfaitement normal [1,16].
Peut-on Prévenir l'Épilepsie Bénigne Néonatale ?
La prévention primaire de l'épilepsie bénigne néonatale reste limitée en raison de son origine principalement génétique [16]. Contrairement à d'autres pathologies néonatales, les mesures préventives classiques de la grossesse n'influencent pas significativement le risque de survenue.
Néanmoins, le conseil génétique prend toute son importance dans les familles avec antécédents. Si vous ou votre conjoint avez présenté cette pathologie dans l'enfance, une consultation de génétique médicale peut être proposée [16]. Cette démarche permet d'évaluer le risque de transmission et d'organiser une surveillance adaptée.
Les tests génétiques prénataux sont techniquement possibles mais rarement proposés, compte tenu du caractère bénin de la pathologie [16]. La balance bénéfice-risque ne justifie généralement pas ces investigations invasives.
En revanche, une préparation à l'accouchement adaptée peut être bénéfique. Informer l'équipe obstétricale des antécédents familiaux permet d'organiser une surveillance néonatale renforcée et une prise en charge précoce si nécessaire [1].
La prévention secondaire, c'est-à-dire la prévention des récidives, repose sur un suivi neurologique régulier et le respect des traitements prescrits. Cette surveillance permet de détecter précocement une éventuelle récidive et d'adapter la prise en charge [8,14].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prise en charge des épilepsies néonatales, incluant spécifiquement l'épilepsie bénigne néonatale [1]. Ces guidelines précisent les critères diagnostiques, les stratégies thérapeutiques et les modalités de suivi.
Le Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) établit un parcours de soins standardisé pour optimiser la prise en charge [1]. Ce document, élaboré par des experts nationaux, garantit une homogénéité des pratiques sur l'ensemble du territoire français.
L'International League Against Epilepsy (ILAE) a également mis à jour sa classification des crises néonatales, apportant des précisions importantes sur les critères diagnostiques [8]. Cette harmonisation internationale facilite les échanges entre équipes médicales et améliore la recherche clinique.
Les recommandations insistent particulièrement sur l'importance du diagnostic différentiel avec d'autres formes d'épilepsie néonatale plus sévères [1,8]. Cette distinction maladiene le pronostic et influence considérablement l'accompagnement des familles.
Concernant le suivi à long terme, les autorités préconisent une surveillance neurologique jusqu'à l'âge de 2 ans, avec possibilité d'espacement des consultations en cas d'évolution favorable [1]. Cette approche graduée évite la médicalisation excessive tout en maintenant une sécurité optimale.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les familles confrontées à l'épilepsie néonatale. L'Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) développe des programmes de recherche sur les maladies neurologiques rares, incluant les épilepsies génétiques [2]. Leurs ressources documentaires et leur soutien aux familles constituent une aide précieuse.
La Ligue Française contre l'Épilepsie propose des informations spécialisées et met en relation les familles concernées. Leurs groupes de parole permettent de partager expériences et conseils pratiques avec d'autres parents ayant vécu la même épreuve.
Au niveau international, l'Epilepsy Foundation offre des ressources multilingues et finance des programmes de recherche innovants. Leur site web constitue une source d'information fiable et régulièrement mise à jour [5].
Les centres de référence maladies rares constituent des ressources expertes pour les cas complexes. Ces structures, labellisées par le Ministère de la Santé, garantissent une prise en charge spécialisée et participent aux programmes de recherche nationaux [1].
N'oubliez pas les ressources locales : services sociaux hospitaliers, psychologues spécialisés, associations de parents d'enfants hospitalisés. Ces soutiens de proximité s'avèrent souvent les plus précieux dans les moments difficiles [3].
Nos Conseils Pratiques
Face à l'épilepsie bénigne néonatale, quelques conseils pratiques peuvent vous aider à mieux vivre cette période difficile. Tout d'abord, documentez-vous auprès de sources fiables : votre équipe médicale, les sites institutionnels, les associations spécialisées [1,16].
Apprenez les gestes d'urgence : placer le bébé en position latérale de sécurité, ne rien introduire dans sa bouche, chronométrer la durée de la crise, appeler les secours si la crise dépasse 5 minutes [8,14]. Ces réflexes, une fois acquis, vous donneront confiance et sérénité.
Tenez un carnet de suivi détaillé : fréquence des crises, circonstances de survenue, durée, manifestations observées. Ces informations précieuses aideront votre médecin à adapter le traitement et évaluer l'évolution [14].
N'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique. Cette épreuve génère stress, culpabilité et anxiété chez tous les parents. Parler à un professionnel ou rejoindre un groupe de parole peut considérablement vous aider [1].
Enfin, préservez votre vie de famille. Même si la surveillance est nécessaire, essayez de maintenir des moments de normalité : câlins, jeux, sorties adaptées. Votre bébé a besoin de ces interactions pour son développement émotionnel [16].
Quand Consulter un Médecin ?
Certaines situations d'urgence nécessitent une consultation médicale immédiate. Appelez le 15 (SAMU) si votre bébé présente une crise de plus de 5 minutes, des difficultés respiratoires importantes, ou une altération marquée de la conscience [8,14].
En dehors de l'urgence, consultez rapidement si vous observez une modification du pattern habituel des crises : augmentation de fréquence, changement de manifestations, apparition de nouveaux symptômes [1,14]. Ces évolutions peuvent nécessiter un ajustement thérapeutique.
Les signes de mauvaise tolérance du traitement doivent également vous alerter : somnolence excessive, refus alimentaire persistant, troubles de la succion, irritabilité inhabituelle [14]. N'hésitez pas à contacter votre pédiatre pour évaluer ces symptômes.
Planifiez des consultations de suivi régulières même en l'absence de problème apparent. Ces rendez-vous permettent d'évaluer l'évolution neurologique, d'adapter le traitement et de rassurer les parents [1,16].
Bon à savoir : la plupart des équipes pédiatriques proposent une ligne téléphonique dédiée pour les questions urgentes. N'hésitez pas à utiliser cette ressource en cas de doute ou d'inquiétude [1].
Questions Fréquentes
Mon bébé pourra-t-il avoir une vie normale ?Absolument. L'épilepsie bénigne néonatale ne laisse aucune séquelle et n'affecte pas le développement futur de votre enfant [1,16]. La grande majorité des enfants atteints mènent une vie parfaitement normale.
Combien de temps durent les crises ?
Les crises durent généralement entre 1 et 3 minutes, rarement plus longtemps [8,14]. Si une crise dépasse 5 minutes, il faut consulter en urgence.
Puis-je allaiter sous traitement antiépileptique ?
Dans la plupart des cas, l'allaitement peut être poursuivi [14]. Discutez-en avec votre pédiatre qui adaptera les recommandations selon le traitement prescrit.
Y a-t-il un risque de récidive plus tard ?
Environ 10-15% des enfants peuvent développer une épilepsie infantile bénigne vers 8-12 mois [1,8]. Cette récidive, si elle survient, reste également de bon pronostic.
Quand pourra-t-on arrêter le traitement ?
Le traitement peut souvent être arrêté progressivement après quelques semaines ou mois, selon l'évolution clinique [1,16]. Votre médecin déterminera le moment optimal pour ce sevrage.
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Elle peut l'être dans sa forme familiale (transmission autosomique dominante), mais 40% des cas sont sporadiques sans antécédent familial [16].
Questions Fréquentes
Mon bébé pourra-t-il avoir une vie normale ?
Absolument. L'épilepsie bénigne néonatale ne laisse aucune séquelle et n'affecte pas le développement futur de votre enfant. La grande majorité des enfants atteints mènent une vie parfaitement normale.
Combien de temps durent les crises ?
Les crises durent généralement entre 1 et 3 minutes, rarement plus longtemps. Si une crise dépasse 5 minutes, il faut consulter en urgence.
Puis-je allaiter sous traitement antiépileptique ?
Dans la plupart des cas, l'allaitement peut être poursuivi. Discutez-en avec votre pédiatre qui adaptera les recommandations selon le traitement prescrit.
Y a-t-il un risque de récidive plus tard ?
Environ 10-15% des enfants peuvent développer une épilepsie infantile bénigne vers 8-12 mois. Cette récidive, si elle survient, reste également de bon pronostic.
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Elle peut l'être dans sa forme familiale (transmission autosomique dominante), mais 40% des cas sont sporadiques sans antécédent familial.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) - Épilepsies néonatalesLien
- [2] Myopathies mitochondriales - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Breizh CoCoA 2024 - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Réalités Cardiologiques n° 283 - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Global burden of epilepsy 1990-2024 - The LancetLien
- [6] Sun Pharmaceutical Industries - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [7] Profil épidémiologique et évolutif de l'épilepsie à pointes centro-temporales - 2024Lien
- [8] Classification ILAE des crises d'épilepsie chez le nouveau-néLien
- [14] Convulsiile neonatale: actualități în diagnostic și tratament - 2024Lien
- [16] Épilepsie néonatale autolimitée - OrphanetLien
Publications scientifiques
- Profil épidémiologique et évolutif de l'épilepsie à pointes centro-temporales (2024)
- [PDF][PDF] … et épilepsies: modification pour les crises d'épilepsie chez le nouveau-né. Position du groupe de travail de l'ILAE sur les crises d'épilepsie chez le nouveau-né. [PDF]
- [PDF][PDF] CONVULSIILE NEONATALE [PDF]
- 7.1 Neonatale Krampfanfälle (2024)
- Neurologie (2024)
Ressources web
- Épilepsie néonatale (aboutkidshealth.ca)
Les symptômes de l'épilepsie néonatale comprennent des mouvements faciaux répétitifs, le regard fixe, des mouvements inhabituels des jambes, comme si l'enfant ...
- Épilepsie néonatale autolimitée (orpha.net)
Le diagnostic est confirmé par un test génétique. Le diagnostic différentiel vise à écarter les crises néonatales-infantiles familiales bénignes et l'épilepsie ...
- Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) ... (has-sante.fr)
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- Convulsions néonatales - Pédiatrie (msdmanuals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.