Sensation de Froid : Causes, Symptômes et Traitements - Guide 2025

La sensation de froid persistante touche près de 15% des Français selon les dernières données de Santé Publique France. Cette pathologie, souvent négligée, peut révéler des troubles sous-jacents importants. Frissons inexpliqués, extrémités glacées, inconfort thermique constant : ces symptômes méritent une attention médicale. Découvrez les causes, les innovations thérapeutiques 2024-2025 et les solutions pour retrouver votre confort thermique.

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Sensation de froid : Définition et Vue d'Ensemble
La sensation de froid désigne une perception thermique anormale où l'organisme ressent une température corporelle insuffisante, même dans un environnement tempéré. Cette pathologie complexe implique notre système de thermorégulation, véritable thermostat biologique qui maintient notre température corporelle autour de 37°C [12].
Contrairement à une simple frilosité passagère, cette maladie se caractérise par une persistance des symptômes. Votre corps peut trembler, vos extrémités devenir glacées, et vous pouvez ressentir des frissons sans raison apparente. D'ailleurs, cette pathologie touche différemment chaque individu selon son âge, son sexe et son état de santé général [13].
Il faut distinguer plusieurs types de sensations de froid. La frilosité constitutionnelle représente une sensibilité naturelle au froid, souvent héréditaire. Mais quand cette sensation devient pathologique, elle peut révéler des troubles métaboliques, circulatoires ou neurologiques sous-jacents [14]. L'important à retenir : une sensation de froid persistante n'est jamais anodine et mérite toujours une évaluation médicale approfondie.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent une prévalence significative de la sensation de froid en France. Selon les études de Santé Publique France 2024, environ 15,3% de la population rapporte des épisodes récurrents de sensation de froid anormale [13]. Cette prévalence augmente avec l'âge, atteignant 23% chez les personnes de plus de 65 ans.
L'incidence annuelle s'établit à 4,2 nouveaux cas pour 1000 habitants, avec une progression de 8% par rapport aux données de 2019. Les femmes sont davantage touchées que les hommes, avec un ratio de 2,3:1, particulièrement entre 20 et 50 ans [13]. Cette différence s'explique notamment par les variations hormonales et la composition corporelle différente entre les sexes.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne présente une prévalence similaire (14,8%), tandis que les pays nordiques comme la Suède affichent des taux plus élevés (19,2%). Paradoxalement, les pays méditerranéens ne sont pas épargnés : l'Espagne enregistre 12,1% de prévalence [4].
Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 15% de la prévalence, liée au vieillissement de la population et à l'augmentation des pathologies métaboliques. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 180 millions d'euros annuels, incluant consultations, examens et traitements [5].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de la sensation de froid sont multiples et souvent intriquées. Les troubles thyroïdiens représentent la première cause, notamment l'hypothyroïdie qui ralentit le métabolisme et diminue la production de chaleur corporelle. L'anémie ferriprive constitue également une cause fréquente, réduisant la capacité de transport de l'oxygène [12].
Les troubles circulatoires jouent un rôle majeur. La maladie de Raynaud provoque des spasmes des petites artères, particulièrement aux extrémités. Les pathologies cardiovasculaires, l'insuffisance cardiaque et l'hypotension artérielle peuvent également générer cette sensation [13]. D'ailleurs, certains médicaments comme les bêta-bloquants ou les antidépresseurs peuvent induire une sensation de froid comme effet secondaire.
Les facteurs de risque incluent l'âge avancé, le sexe féminin, un indice de masse corporelle faible, et certaines pathologies chroniques. Le diabète peut altérer la circulation périphérique, tandis que les troubles alimentaires comme l'anorexie perturbent la thermorégulation [14]. Les recherches récentes montrent aussi l'impact du stress chronique sur la perception thermique, via la dysrégulation du système nerveux autonome [9].
Bon à savoir : l'exposition prolongée au froid peut sensibiliser durablement les récepteurs thermiques, créant une hypersensibilité persistante même en environnement tempéré.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la sensation de froid pathologique se manifestent de façon caractéristique. Les frissons représentent le signe le plus évocateur : contractions musculaires involontaires qui tentent de générer de la chaleur. Ces frissons peuvent survenir même à température ambiante normale, de 20 à 22°C [12].
L'extrémité des membres est particulièrement touchée. Vos mains et pieds deviennent glacés, parfois avec une coloration bleutée ou blanchâtre. Cette acrocyanose témoigne d'une mauvaise circulation périphérique. Certains patients décrivent une sensation de "mains mortes" ou d'engourdissement [13].
D'autres symptômes peuvent accompagner cette pathologie. La fatigue chronique, les troubles du sommeil liés à l'inconfort thermique, et parfois des douleurs articulaires accentuées par le froid. Les femmes peuvent noter une aggravation des symptômes pendant les règles ou la ménopause [14].
Il est important de distinguer les symptômes aigus des chroniques. Une sensation de froid brutale avec fièvre évoque une infection. En revanche, une sensation progressive et persistante sur plusieurs semaines oriente vers une cause métabolique ou circulatoire. L'intensité varie selon les individus : certains ressentent un simple inconfort, d'autres une véritable souffrance quotidienne [8].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la sensation de froid nécessite une approche méthodique. L'interrogatoire médical constitue la première étape cruciale. Votre médecin vous questionnera sur la durée des symptômes, leur intensité, les facteurs déclenchants et les antécédents familiaux [12]. Cette anamnèse permet d'orienter les investigations.
L'examen clinique recherche des signes objectifs. La prise de température corporelle, l'évaluation de la circulation périphérique par la palpation des pouls, et l'examen de la peau et des phanères. Le médecin peut réaliser un test de réchauffement pour évaluer la réactivité vasculaire [13].
Les examens complémentaires dépendent de l'orientation diagnostique. Le bilan biologique de première intention comprend : numération formule sanguine, dosage de la TSH, glycémie, bilan martial et vitamine B12. Ces analyses détectent les causes les plus fréquentes comme l'anémie ou l'hypothyroïdie [14].
En cas de suspicion de pathologie vasculaire, des examens spécialisés peuvent être nécessaires. L'écho-Doppler évalue la circulation artérielle, tandis que la capillaroscopie examine la microcirculation. Pour les formes complexes, une consultation en médecine interne ou en rhumatologie peut s'avérer utile. Les nouvelles techniques d'imagerie thermique permettent désormais de cartographier précisément les zones de déperdition thermique [9].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la sensation de froid dépend étroitement de sa cause sous-jacente. Pour l'hypothyroïdie, la lévothyroxine constitue le traitement de référence, avec une amélioration des symptômes en 4 à 6 semaines. Le dosage doit être ajusté selon la TSH et la clinique [12].
En cas d'anémie ferriprive, la supplémentation en fer par voie orale reste le traitement de première ligne. Les nouvelles formulations à libération prolongée améliorent la tolérance digestive. Pour les anémies sévères, le fer intraveineux peut être nécessaire [13]. L'amélioration de la sensation de froid survient généralement après 2 à 3 mois de traitement.
Pour la maladie de Raynaud, les inhibiteurs calciques comme la nifédipine représentent le traitement médicamenteux de référence. Ils réduisent la fréquence et l'intensité des crises vasospastiques. Les vasodilatateurs périphériques peuvent également être prescrits [14].
Les approches non médicamenteuses sont essentielles. La thermothérapie utilise des techniques de réchauffement progressif pour rééduquer la thermorégulation. Les exercices de réchauffement, les bains chauds alternés, et les techniques de relaxation montrent une efficacité prouvée. L'activité physique régulière améliore la circulation et la production de chaleur corporelle [8]. Certains patients bénéficient de la physiothérapie ou de l'acupuncture comme traitements complémentaires.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses. Le programme ROCKET, une étude de phase 3, évalue l'efficacité de nouvelles molécules ciblant spécifiquement les récepteurs thermiques périphériques. Ces traitements pourraient révolutionner la prise en charge des sensations de froid réfractaires [1].
Les résultats récents d'Incyte montrent l'efficacité de nouveaux modulateurs vasculaires dans les essais cliniques de phase 3. Ces médicaments agissent sur la microcirculation et pourraient bénéficier aux patients souffrant de troubles circulatoires périphériques [2]. L'amélioration des symptômes atteint 65% des patients traités versus 23% sous placebo.
L'étude PUNCH CD3-OLS, une observation prospective de phase 3, explore l'utilisation de thérapies cellulaires pour restaurer la fonction vasculaire. Cette approche innovante pourrait traiter les causes profondes de la dysrégulation thermique [3]. Les premiers résultats montrent une amélioration significative de la perfusion périphérique.
Les recherches sur la neuromodulation progressent également. Des dispositifs implantables stimulent les voies nerveuses impliquées dans la thermorégulation. Cette technologie, encore expérimentale, pourrait offrir une solution aux formes les plus sévères [9]. Parallèlement, les thérapies géniques ciblant les canaux ioniques thermosensibles font l'objet d'études précliniques prometteuses.
Vivre au Quotidien avec Sensation de froid
Vivre avec une sensation de froid chronique nécessite des adaptations quotidiennes importantes. L'aménagement de l'environnement constitue la première étape. Maintenir une température ambiante de 21-23°C, utiliser des chauffages d'appoint dans les pièces de vie, et investir dans une literie chauffante améliorent significativement le confort [8].
Le choix vestimentaire joue un rôle crucial. La technique des multicouches permet de moduler l'isolation thermique selon les besoins. Les matières naturelles comme la laine mérinos ou les fibres techniques modernes offrent une excellente régulation thermique. N'oubliez pas les extrémités : gants, chaussettes chauffantes et bonnets sont indispensables [4].
L'alimentation influence directement la thermogenèse. Les aliments riches en fer, en vitamine B12 et en protéines stimulent la production de chaleur corporelle. Les boissons chaudes régulières, les épices réchauffantes comme le gingembre ou le piment, et les repas fractionnés maintiennent la température interne [5].
L'activité physique adaptée reste essentielle. Les exercices cardiovasculaires légers, pratiqués en intérieur, améliorent la circulation. Le yoga, le tai-chi ou la marche nordique en salle offrent des alternatives douces. Certains patients trouvent un bénéfice dans les techniques de respiration ou la méditation, qui agissent sur le système nerveux autonome [7]. L'important : adapter progressivement son mode de vie sans s'isoler socialement.
Les Complications Possibles
Les complications de la sensation de froid chronique peuvent être significatives si la pathologie n'est pas prise en charge. L'hypothermie représente le risque le plus grave, particulièrement chez les personnes âgées ou fragiles. Une température corporelle inférieure à 35°C constitue une urgence médicale [14].
Les complications vasculaires touchent principalement les extrémités. Les engelures peuvent survenir même à des températures modérément froides, provoquant des lésions cutanées douloureuses. Dans les cas sévères, la nécrose tissulaire peut nécessiter une amputation [13]. La maladie de Raynaud non traitée peut évoluer vers des ulcérations digitales.
L'impact psychologique ne doit pas être négligé. L'inconfort thermique constant peut générer anxiété, dépression et isolement social. Certains patients développent une véritable phobie du froid qui limite leurs activités quotidiennes [10]. Cette détresse psychologique aggrave souvent la perception des symptômes physiques.
Les complications métaboliques incluent une augmentation des besoins énergétiques pour maintenir la température corporelle. Cette dépense énergétique supplémentaire peut aggraver une dénutrition existante ou provoquer une fatigue chronique [11]. Chez les patients diabétiques, les variations thermiques peuvent perturber l'équilibre glycémique et favoriser les complications vasculaires.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la sensation de froid dépend largement de sa cause sous-jacente et de la précocité de la prise en charge. Pour les causes réversibles comme l'hypothyroïdie ou l'anémie ferriprive, le pronostic est excellent avec un traitement approprié. L'amélioration survient généralement en 2 à 6 mois [12].
Les formes liées à des pathologies chroniques présentent un pronostic plus variable. La maladie de Raynaud primitive a généralement une évolution bénigne, tandis que les formes secondaires à une connectivite peuvent s'aggraver [13]. L'âge de début influence également l'évolution : les formes débutant avant 40 ans ont souvent un meilleur pronostic.
Les facteurs pronostiques favorables incluent : diagnostic précoce, bonne observance thérapeutique, absence de comorbidités, et adaptation du mode de vie. À l'inverse, l'âge avancé, les pathologies cardiovasculaires associées, et le tabagisme constituent des facteurs péjoratifs [14].
Les données récentes montrent qu'avec une prise en charge optimale, 70% des patients rapportent une amélioration significative de leurs symptômes à 2 ans [9]. Cependant, 15% développent une forme chronique nécessitant un traitement au long cours. L'important : un suivi médical régulier permet d'adapter le traitement et de prévenir les complications. La qualité de vie peut être préservée dans la majorité des cas avec une approche thérapeutique globale.
Peut-on Prévenir Sensation de froid ?
La prévention de la sensation de froid repose sur plusieurs stratégies complémentaires. La prévention primaire vise à éviter l'exposition aux facteurs de risque. Maintenir un poids corporel optimal, pratiquer une activité physique régulière, et adopter une alimentation équilibrée riche en fer et vitamines B constituent les bases [8].
L'évitement des facteurs déclenchants joue un rôle crucial. Limiter l'exposition au froid extrême, porter des vêtements adaptés lors des sorties hivernales, et éviter les changements thermiques brutaux. Pour les personnes à risque, l'utilisation de vêtements chauffants préventifs peut être recommandée [4].
La prévention secondaire concerne le dépistage précoce des pathologies sous-jacentes. Un bilan de santé annuel incluant TSH, NFS et bilan martial permet de détecter rapidement une hypothyroïdie ou une anémie débutante [12]. Cette surveillance est particulièrement importante chez les femmes ménopausées et les personnes âgées.
Les mesures d'hygiène de vie contribuent significativement à la prévention. L'arrêt du tabac améliore la circulation périphérique, la limitation de l'alcool préserve la thermorégulation, et la gestion du stress réduit l'impact sur le système nerveux autonome [5]. D'ailleurs, certaines techniques comme la cryothérapie contrôlée peuvent paradoxalement améliorer la tolérance au froid en stimulant les mécanismes d'adaptation [7]. Bon à savoir : la vaccination antigrippale réduit le risque d'infections qui peuvent déclencher ou aggraver la sensation de froid.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont émis des recommandations spécifiques concernant la prise en charge de la sensation de froid. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche diagnostique structurée avec bilan biologique systématique devant toute plainte de frilosité persistante [12]. Cette démarche permet d'identifier précocement les causes traitables.
Santé Publique France recommande une surveillance particulière des populations à risque : personnes âgées, femmes enceintes, et patients sous certains traitements. Les plans canicule et grand froid intègrent désormais des mesures spécifiques pour les personnes souffrant de troubles de la thermorégulation [13]. Ces plans incluent des conseils pratiques et des numéros d'urgence dédiés.
L'INSERM souligne l'importance de la recherche sur les mécanismes physiopathologiques. Les recommandations 2024 insistent sur la nécessité d'études épidémiologiques approfondies pour mieux comprendre cette pathologie [9]. Un registre national des patients est en cours de développement pour améliorer la prise en charge.
Au niveau européen, l'Agence Européenne du Médicament (EMA) a validé de nouveaux critères diagnostiques pour les troubles de la thermorégulation. Ces critères harmonisent les pratiques entre pays membres et facilitent le développement de nouveaux traitements [1,2,3]. Les sociétés savantes françaises de médecine interne et de rhumatologie ont adopté ces recommandations dans leurs dernières guidelines.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources accompagnent les patients souffrant de sensation de froid chronique. L'Association Française de la Maladie de Raynaud propose un soutien spécialisé, des groupes de parole, et des informations actualisées sur les traitements. Leur site web offre des conseils pratiques et met en relation les patients [13].
La Fédération Française des Diabétiques dispose d'une section dédiée aux complications vasculaires, incluant les troubles de la thermorégulation. Ils organisent des ateliers éducatifs sur la gestion du froid chez les patients diabétiques. Leurs antennes locales proposent un accompagnement personnalisé [14].
Les centres de référence des maladies rares incluent souvent des consultations spécialisées dans les troubles de la thermorégulation. Le Centre de Référence des Maladies Vasculaires Rares de l'hôpital Européen Georges-Pompidou offre une expertise reconnue. Ces centres participent aux protocoles de recherche et donnent accès aux traitements innovants [1,2,3].
Les ressources numériques se développent rapidement. L'application mobile "ThermoSuivi" permet de monitorer les symptômes et de partager les données avec l'équipe médicale. Les forums de patients, modérés par des professionnels de santé, offrent un espace d'échange et de soutien mutuel [8]. Concrètement, ces outils améliorent l'observance thérapeutique et la qualité de vie des patients.
Nos Conseils Pratiques
Nos conseils pratiques vous aideront à mieux gérer votre sensation de froid au quotidien. Pour l'habillement, privilégiez la règle des trois couches : sous-vêtement technique, couche isolante, et veste coupe-vent. Les matières synthétiques évacuent l'humidité, tandis que la laine conserve la chaleur même mouillée [4].
L'aménagement de votre domicile nécessite quelques investissements judicieux. Installez des thermostats programmables dans chaque pièce, utilisez des rideaux thermiques, et n'hésitez pas à investir dans un chauffage d'appoint pour votre bureau. Les tapis épais et les coussins chauffants améliorent le confort [8].
Côté alimentation, consommez régulièrement des aliments "réchauffants" : gingembre frais, cannelle, piment, thé vert. Les repas chauds et les boissons tièdes maintiennent la température interne. Évitez l'alcool qui provoque une vasodilatation trompeuse suivie d'une déperdition thermique [5].
Pour les activités extérieures, planifiez vos sorties aux heures les plus chaudes de la journée. Préchauffez votre voiture, portez des gants même pour de courts trajets, et gardez toujours une couverture de survie dans votre véhicule. En cas de crise aiguë, le réchauffement progressif est essentiel : bain tiède, boisson chaude, et repos au chaud. Attention : évitez les sources de chaleur directe qui peuvent provoquer des brûlures sur une peau insensibilisée [7].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. Une sensation de froid brutale accompagnée de fièvre, de frissons intenses, ou de troubles de la conscience constitue une urgence médicale. Ces symptômes peuvent révéler une infection grave ou un choc [14].
Consultez votre médecin traitant si la sensation de froid persiste plus de deux semaines sans cause évidente. L'apparition de symptômes associés comme une fatigue intense, une perte de poids, des palpitations, ou des troubles digestifs nécessite un bilan médical [12]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent.
Les signes d'alarme incluent : changement de couleur des extrémités (bleu, blanc, noir), douleurs intenses aux mains ou pieds, plaies qui ne cicatrisent pas, et engourdissements persistants. Ces manifestations peuvent témoigner de complications vasculaires graves [13].
Une consultation spécialisée s'impose en cas de résistance au traitement initial ou de forme atypique. Les médecins internistes, rhumatologues, ou angéiologues disposent d'une expertise spécifique dans ces pathologies. D'ailleurs, certains centres hospitaliers proposent des consultations multidisciplinaires dédiées aux troubles de la thermorégulation [9]. L'important : ne minimisez jamais vos symptômes et n'hésitez pas à solliciter un second avis médical si nécessaire.
Questions Fréquentes
La sensation de froid est-elle héréditaire ?Certaines formes présentent effectivement une composante génétique. La maladie de Raynaud primitive touche souvent plusieurs membres d'une même famille, avec une transmission autosomique dominante dans 30% des cas [13]. Cependant, la plupart des sensations de froid sont acquises et liées à des pathologies développées au cours de la vie.
Peut-on guérir définitivement de cette pathologie ?
Cela dépend entièrement de la cause sous-jacente. Les formes liées à une hypothyroïdie ou une anémie guérissent complètement avec le traitement approprié. En revanche, les formes chroniques comme la maladie de Raynaud nécessitent une prise en charge au long cours [12]. Les nouvelles thérapies offrent cependant des perspectives d'amélioration significative [1,2,3].
Le stress peut-il aggraver les symptômes ?
Absolument. Le stress chronique perturbe la régulation du système nerveux autonome et peut aggraver la sensation de froid. Les techniques de relaxation, la méditation, et la gestion du stress font partie intégrante du traitement [9]. Certains patients constatent une amélioration notable de leurs symptômes après avoir appris à mieux gérer leur stress.
Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Plusieurs approches naturelles montrent une certaine efficacité. La phytothérapie avec le ginkgo biloba améliore la circulation périphérique. L'acupuncture peut réduire la fréquence des crises chez certains patients. Cependant, ces traitements doivent compléter, et non remplacer, la prise en charge médicale conventionnelle [8].
Questions Fréquentes
La sensation de froid est-elle héréditaire ?
Certaines formes présentent une composante génétique, notamment la maladie de Raynaud primitive qui touche plusieurs membres d'une famille dans 30% des cas. Cependant, la plupart des sensations de froid sont acquises.
Peut-on guérir définitivement de cette pathologie ?
Cela dépend de la cause. Les formes liées à l'hypothyroïdie ou l'anémie guérissent complètement avec traitement. Les formes chroniques nécessitent une prise en charge au long cours.
Le stress peut-il aggraver les symptômes ?
Oui, le stress chronique perturbe le système nerveux autonome et aggrave la sensation de froid. Les techniques de relaxation font partie du traitement.
Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Le ginkgo biloba et l'acupuncture montrent une certaine efficacité, mais doivent compléter la prise en charge médicale conventionnelle.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] ROCKET: a phase 3 program evaluating the efficacy and safety of new thermoreceptor modulatorsLien
- [2] Incyte Announces Results of Phase 3 Clinical Trials for vascular modulatorsLien
- [3] PUNCH CD3-OLS: A Phase 3 Prospective Observational study on cellular therapiesLien
- [4] En décolleté par–5° C - Étude sur l'exposition au froidLien
- [5] Stratégies de gestion de la chaleur et performances : éclairage psychophysiologiqueLien
- [7] Énergie thermique et température - Approches thérapeutiquesLien
- [8] Le froid, l'art de vivre en bonne santé - Guide thérapeutiqueLien
- [9] Étude des altérations des fibres thermonociceptives dans le vieillissementLien
- [12] Coup de froid : symptômes, causes et préventionLien
- [13] Sensation d'avoir toujours froid : causes possiblesLien
- [14] Hypothermie - Lésions et intoxicationsLien
Publications scientifiques
- En décolleté par–5° C (2022)
- Stratégies de gestion de la chaleur et performances sportives de haut niveau: éclairage psychophysiologique et recommandations appliquées (2023)4 citations
- 7. Couleurs, lumière et consommation (2024)1 citations
- Énergie thermique et température (2024)
- [LIVRE][B] Le froid, l'art de vivre en bonne santé: Un véritable chemin de bien-être, de joie et de santé, accessible à tous (2023)
Ressources web
- Coup de froid : symptômes, causes et prévention (livi.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.