Douleur : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

La douleur touche plus de 12 millions de Français selon Santé Publique France [6]. Cette pathologie complexe, qu'elle soit aiguë ou chronique, impacte profondément la qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives [7,8]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie et les solutions disponibles aujourd'hui.

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Douleur : Définition et Vue d'Ensemble
La douleur représente bien plus qu'une simple sensation désagréable. En fait, il s'agit d'un mécanisme complexe impliquant votre système nerveux, vos émotions et votre vécu personnel [6]. Mais qu'est-ce qui définit vraiment cette pathologie ?
D'un point de vue médical, la douleur se caractérise par une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle [20]. Concrètement, votre corps utilise la douleur comme un système d'alarme pour vous protéger. Cependant, parfois ce système se dérègle.
On distingue principalement deux types de douleur : la douleur aiguë et la douleur chronique. La première dure généralement moins de trois mois et disparaît avec la guérison. La seconde persiste au-delà de cette période et devient une maladie à part entière [21]. Cette distinction est cruciale car les approches thérapeutiques diffèrent considérablement.
L'important à retenir, c'est que chaque personne ressent la douleur différemment. Votre seuil de tolérance, votre histoire personnelle et même votre état psychologique influencent votre perception [12]. Cette variabilité explique pourquoi deux patients avec la même pathologie peuvent décrire des expériences totalement différentes.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres de la douleur en France sont impressionnants. Selon les dernières données de Santé Publique France, plus de 12 millions de personnes souffrent de douleur chronique dans notre pays [6]. Cela représente environ 18% de la population adulte, un pourcentage en constante augmentation depuis dix ans.
L'analyse épidémiologique révèle des disparités importantes selon l'âge et le sexe [3]. Les femmes sont davantage touchées, avec une prévalence de 22% contre 14% chez les hommes. Cette différence s'explique par des facteurs hormonaux, génétiques et socioculturels complexes. D'ailleurs, l'âge constitue un facteur déterminant : après 65 ans, près de 35% des personnes vivent avec une douleur chronique [16].
Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne affiche des taux similaires (19%), tandis que les pays nordiques présentent des prévalences légèrement inférieures (15-16%) [1]. Ces variations s'expliquent par les différences de systèmes de santé et d'approches thérapeutiques.
Les projections pour 2030 sont préoccupantes. Avec le vieillissement de la population et l'augmentation des pathologies chroniques, on estime que 15 millions de Français pourraient être concernés [2]. L'impact économique est considérable : la douleur chronique coûte environ 20 milliards d'euros par an au système de santé français, incluant les soins directs et l'absentéisme professionnel [4].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes de la douleur, c'est comme démêler un écheveau complexe. En effet, cette pathologie peut résulter de multiples mécanismes qui s'entremêlent souvent [20]. Voyons ensemble les principales origines.
Les causes inflammatoires représentent une part importante des douleurs chroniques. L'arthrose, la polyarthrite rhumatoïde ou encore les maladies inflammatoires de l'intestin génèrent des douleurs persistantes par activation du système immunitaire [8]. Ces pathologies touchent particulièrement les articulations et les tissus mous.
Les douleurs neuropathiques constituent un autre mécanisme majeur. Elles résultent d'une lésion ou d'un dysfonctionnement du système nerveux lui-même [17]. Le diabète, les infections virales comme la Covid-19, ou encore certains traitements de chimiothérapie peuvent endommager les nerfs et provoquer ces douleurs particulières.
Mais il ne faut pas oublier les facteurs psychosociaux. Le stress chronique, l'anxiété, la dépression ou les traumatismes psychiques peuvent amplifier ou même déclencher des douleurs [13]. Cette dimension psychologique explique pourquoi certaines personnes développent une douleur chronique après un événement apparemment mineur.
Certains facteurs de risque augmentent vos chances de développer une douleur chronique : l'âge avancé, le sexe féminin, les antécédents familiaux, l'obésité, le tabagisme et la sédentarité [19]. Heureusement, plusieurs de ces facteurs sont modifiables par des changements de mode de vie.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes de la douleur peut sembler évident, mais c'est en réalité plus subtil qu'il n'y paraît. La douleur ne se limite pas à la sensation désagréable que vous ressentez [14]. Elle s'accompagne souvent d'un cortège de manifestations qui peuvent vous surprendre.
Les symptômes sensoriels varient énormément d'une personne à l'autre. Vous pourriez ressentir des brûlures, des picotements, des décharges électriques, ou encore une sensation de broiement [21]. Certains patients décrivent leur douleur comme "un étau qui serre" ou "des coups de poignard". Cette diversité de descriptions reflète la complexité des mécanismes en jeu.
D'ailleurs, la douleur s'accompagne souvent de symptômes associés qui peuvent être très handicapants. La fatigue chronique touche 80% des patients souffrant de douleur persistante [5]. Les troubles du sommeil, l'irritabilité, les difficultés de concentration sont également fréquents. Ces symptômes créent un véritable cercle vicieux.
Il est important de noter que certains signes doivent vous alerter immédiatement. Une douleur soudaine et intense, accompagnée de fièvre, de troubles neurologiques ou de difficultés respiratoires nécessite une consultation urgente [20]. De même, toute douleur qui s'aggrave progressivement malgré les traitements mérite une réévaluation médicale.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la douleur chronique suit un parcours structuré que la HAS a récemment actualisé [2]. Cette démarche méthodique permet d'identifier précisément les mécanismes en cause et d'adapter le traitement. Voyons ensemble comment cela se déroule concrètement.
La première étape consiste en un interrogatoire approfondi avec votre médecin. Il vous demandera de décrire précisément votre douleur : son intensité sur une échelle de 0 à 10, sa localisation, son caractère (brûlure, piqûre, serrement), ses facteurs déclenchants et calmants [2]. Cette description détaillée oriente déjà vers certains mécanismes.
L'examen clinique complète cette première approche. Votre médecin recherchera des signes objectifs : zones sensibles, réflexes, mobilité articulaire, signes inflammatoires. Parfois, des tests spécifiques permettent d'évaluer la sensibilité nerveuse ou de reproduire la douleur dans certaines maladies.
Les examens complémentaires ne sont pas systématiques mais peuvent s'avérer nécessaires. Une prise de sang recherchera des marqueurs inflammatoires ou des carences. L'imagerie (radiographie, IRM, scanner) visualise les structures anatomiques. Dans certains cas, des examens plus spécialisés comme l'électromyographie explorent le fonctionnement nerveux [20].
Bon à savoir : le diagnostic de douleur chronique repose avant tout sur la durée. Si votre douleur persiste au-delà de trois mois malgré un traitement adapté, elle devient chronique par définition [21]. Cette chronologie est cruciale pour orienter la prise en charge.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
L'arsenal thérapeutique contre la douleur s'est considérablement enrichi ces dernières années. Aujourd'hui, nous disposons d'approches multiples qui peuvent se combiner pour optimiser votre soulagement [20]. L'important, c'est de personnaliser le traitement selon votre situation particulière.
Les médicaments antalgiques restent la base du traitement. Le paracétamol demeure le premier choix pour les douleurs légères à modérées. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène sont efficaces sur les douleurs inflammatoires. Pour les douleurs plus intenses, les opioïdes peuvent être prescrits, mais leur usage nécessite une surveillance stricte [21].
Les traitements non médicamenteux gagnent en reconnaissance. La kinésithérapie améliore la mobilité et renforce les muscles de soutien. L'acupuncture, la relaxation, la méditation de pleine conscience montrent des bénéfices prouvés scientifiquement. Ces approches présentent l'avantage d'avoir peu d'effets secondaires [2].
Pour les douleurs neuropathiques, des médicaments spécifiques sont disponibles. Les antiépileptiques comme la gabapentine ou la prégabaline, ainsi que certains antidépresseurs, agissent sur les mécanismes nerveux de la douleur [17]. Ces traitements nécessitent souvent plusieurs semaines pour être pleinement efficaces.
Les techniques interventionnelles offrent des solutions pour les cas résistants. Les infiltrations, la neurostimulation électrique transcutanée (TENS), ou encore les blocs nerveux peuvent apporter un soulagement significatif [2]. Ces approches sont généralement réservées aux centres spécialisés dans la douleur.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de la douleur avec l'émergence de thérapies révolutionnaires. Ces innovations ouvrent des perspectives inédites pour les millions de patients qui souffrent [7,8]. Découvrons ensemble ces avancées prometteuses.
La suzetrigine représente l'innovation la plus attendue de 2025. Ce médicament non-opioïde cible spécifiquement les canaux sodium NaV1.8, impliqués dans la transmission de la douleur [10,11]. Les essais de phase 3 montrent une efficacité remarquable sur les douleurs aiguës post-opératoires, avec un profil de sécurité excellent. Cette molécule pourrait révolutionner la gestion de la douleur aiguë.
En rhumatologie, les innovations 2024 pour la gonarthrose sont particulièrement prometteuses [7]. Les thérapies cellulaires utilisant des cellules souches mésenchymateuses montrent des résultats encourageants. Ces traitements visent à régénérer le cartilage articulaire plutôt qu'à simplement masquer la douleur.
L'immunothérapie ouvre également de nouvelles voies thérapeutiques [8]. Les chercheurs développent des anticorps monoclonaux ciblant des médiateurs spécifiques de l'inflammation et de la douleur. Ces approches ultra-ciblées promettent une efficacité supérieure avec moins d'effets secondaires.
Les thérapies digitales connaissent un essor remarquable. Les applications de réalité virtuelle pour la gestion de la douleur, les programmes de rééducation assistée par intelligence artificielle, et les dispositifs de neurostimulation connectés transforment la prise en charge [9]. Ces outils permettent un suivi personnalisé et une adaptation en temps réel des traitements.
Vivre au Quotidien avec Douleur
Vivre avec une douleur chronique transforme profondément votre quotidien, mais il est possible de retrouver une qualité de vie satisfaisante [13]. L'adaptation nécessite du temps, de la patience et surtout des stratégies concrètes que nous allons explorer ensemble.
L'organisation de votre journée devient cruciale. Planifiez vos activités en tenant compte de vos pics de douleur habituels. Beaucoup de patients constatent que leurs douleurs sont plus intenses le matin ou en fin de journée. Adaptez votre rythme en conséquence : réservez les tâches importantes aux moments où vous vous sentez mieux.
La gestion de l'effort demande un apprentissage particulier. Le principe du "pacing" consiste à fractionner vos activités plutôt qu'à tout faire d'un coup. Par exemple, plutôt que de nettoyer toute la maison en une fois, répartissez les tâches sur plusieurs jours. Cette approche évite l'épuisement et les poussées douloureuses [2].
Votre environnement social joue un rôle déterminant. N'hésitez pas à expliquer votre situation à vos proches. La douleur chronique est invisible, ce qui peut créer des incompréhensions. Certains jours, vous pourrez sembler en forme alors que vous souffrez énormément. Cette variabilité est normale et fait partie de la maladie [12].
L'important à retenir, c'est que vous restez maître de votre vie malgré la douleur. Certes, certains ajustements sont nécessaires, mais vous pouvez continuer à avoir des projets, des loisirs, des relations épanouissantes. De nombreux patients témoignent qu'ils ont appris à mieux se connaître et à apprécier les petits bonheurs du quotidien [14].
Les Complications Possibles
La douleur chronique peut entraîner diverses complications qui dépassent largement la sensation douloureuse elle-même [21]. Comprendre ces risques vous permet de mieux les prévenir et de réagir rapidement si nécessaire.
Les complications psychologiques sont fréquentes et souvent sous-estimées. La dépression touche environ 40% des patients souffrant de douleur chronique [13]. Cette association n'est pas fortuite : la douleur persistante modifie les circuits cérébraux impliqués dans la régulation de l'humeur. L'anxiété, les troubles du sommeil et l'irritabilité complètent souvent ce tableau.
Sur le plan physique, l'inactivité progressive constitue un piège redoutable. Par peur de déclencher la douleur, vous pourriez réduire vos activités. Cette diminution entraîne un démaladienement musculaire, une perte de souplesse articulaire et paradoxalement une aggravation des douleurs [2]. C'est le cercle vicieux du démaladienement.
Les complications sociales ne doivent pas être négligées. L'isolement social, les difficultés professionnelles, les tensions familiales sont malheureusement fréquents. La douleur invisible est difficile à comprendre pour l'entourage, ce qui peut créer des incompréhensions et des conflits [12].
Certaines complications nécessitent une attention particulière. La dépendance aux médicaments antalgiques, bien que rare avec un suivi médical approprié, reste possible. Les troubles cognitifs (difficultés de concentration, problèmes de mémoire) peuvent également survenir, particulièrement chez les personnes âgées [16].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la douleur chronique varie considérablement selon de nombreux facteurs, mais les perspectives se sont nettement améliorées ces dernières années [2]. Il est important de garder espoir tout en restant réaliste sur les défis à relever.
Pour la douleur aiguë, le pronostic est généralement favorable. Dans 80% des cas, elle se résout spontanément ou avec un traitement approprié dans les premières semaines [20]. Cependant, environ 10 à 15% des douleurs aiguës évoluent vers la chronicité, particulièrement en cas de facteurs de risque associés.
Concernant la douleur chronique, le pronostic dépend largement de votre implication dans la prise en charge. Les patients qui adoptent une approche active, participent à des programmes multidisciplinaires et maintiennent une activité physique adaptée ont de meilleures perspectives [21]. Environ 60% d'entre eux rapportent une amélioration significative de leur qualité de vie.
Les facteurs pronostiques favorables incluent : un diagnostic précoce, une prise en charge multidisciplinaire, le maintien d'une activité professionnelle même adaptée, un bon soutien familial et l'absence de troubles psychologiques sévères [13]. À l'inverse, l'isolement social, la dépression non traitée et l'inactivité physique assombrissent le pronostic.
Rassurez-vous : même dans les cas les plus difficiles, des améliorations restent possibles. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [7,8]. De plus, beaucoup de patients apprennent à vivre avec leur douleur de manière épanouissante, développant une résilience remarquable face à l'adversité [19].
Peut-on Prévenir Douleur ?
La prévention de la douleur chronique constitue un enjeu majeur de santé publique [6]. Bien qu'on ne puisse pas toujours éviter la survenue d'une douleur, certaines stratégies permettent de réduire significativement les risques de chronicisation.
La prévention primaire vise à éviter l'apparition de la douleur. Maintenir une activité physique régulière renforce vos muscles, améliore votre souplesse et stimule la production d'endorphines naturelles [2]. Une alimentation équilibrée, riche en oméga-3 et antioxydants, possède des propriétés anti-inflammatoires. L'arrêt du tabac et la limitation de l'alcool réduisent également les risques.
La prévention secondaire intervient dès l'apparition d'une douleur aiguë pour éviter sa chronicisation. Une prise en charge précoce et adaptée est cruciale [20]. Ne laissez jamais une douleur s'installer sans consulter. Plus le traitement débute tôt, meilleures sont les chances d'éviter l'évolution chronique.
La gestion du stress joue un rôle préventif essentiel. Le stress chronique sensibilise votre système nerveux et favorise l'inflammation [19]. Les techniques de relaxation, la méditation, le yoga ou simplement des activités plaisantes contribuent à maintenir un équilibre psychologique protecteur.
Au niveau professionnel, l'ergonomie et la prévention des troubles musculo-squelettiques sont fondamentales. Adaptez votre poste de travail, variez les positions, prenez des pauses régulières. Ces mesures simples préviennent de nombreuses douleurs liées à l'activité professionnelle [4].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de la douleur [2,6]. Ces guidelines reflètent les dernières avancées scientifiques et visent à harmoniser les pratiques sur tout le territoire.
La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance d'une approche multidisciplinaire dès le diagnostic [2]. Le parcours de soins doit associer médecins, kinésithérapeutes, psychologues et autres professionnels selon les besoins. Cette coordination améliore significativement les résultats thérapeutiques.
Concernant les traitements médicamenteux, les recommandations privilégient une approche progressive. Le paracétamol reste le traitement de première intention pour les douleurs légères à modérées. Les opioïdes ne doivent être prescrits qu'en cas d'échec des autres traitements et avec un suivi strict [20]. Cette prudence vise à éviter les risques de dépendance.
Le Ministère de la Santé met l'accent sur l'éducation thérapeutique du patient [6]. Vous devez comprendre votre pathologie, connaître les traitements disponibles et être acteur de votre prise en charge. Cette approche participative améliore l'observance et les résultats.
Les recommandations soulignent également l'importance des thérapies non médicamenteuses. L'activité physique adaptée, les techniques de relaxation, l'acupuncture font désormais partie intégrante de l'arsenal thérapeutique [2]. Ces approches présentent l'avantage d'avoir peu d'effets secondaires tout en étant efficaces.
Enfin, les autorités insistent sur la nécessité d'un suivi régulier et d'une réévaluation périodique des traitements [3]. La douleur chronique évolue dans le temps, et votre prise en charge doit s'adapter en conséquence.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours avec la douleur chronique. Ces structures offrent soutien, information et entraide, éléments essentiels pour mieux vivre avec cette pathologie [2].
L'Association Française pour l'Étude de la Douleur (AFED) constitue la référence scientifique française. Elle propose des formations, organise des congrès et diffuse les dernières avancées thérapeutiques. Son site internet regorge d'informations fiables et actualisées pour les patients et les professionnels.
La Société Française d'Étude et de Traitement de la Douleur (SFETD) fédère les professionnels spécialisés. Elle maintient un annuaire des centres de la douleur et des consultations spécialisées sur tout le territoire. Cette ressource vous aide à trouver les structures adaptées près de chez vous.
Les associations de patients par pathologie offrent un soutien spécifique. L'Association Française des Polyarthritiques, France Fibromyalgie, l'Association Française contre les Myopathies proposent informations, groupes de parole et activités adaptées. Ces structures comprennent vos difficultés car elles les vivent au quotidien.
Les plateformes numériques se développent rapidement. Des applications mobiles proposent des exercices de relaxation, des journaux de douleur, des programmes d'activité physique adaptée. Les forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients, de partager expériences et conseils pratiques [14].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec la douleur au quotidien nécessite des stratégies concrètes que nous avons rassemblées pour vous. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients et professionnels, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [13].
Tenez un journal de douleur pendant quelques semaines. Notez l'intensité, les circonstances déclenchantes, les traitements pris et leur efficacité. Cette démarche vous aide à identifier vos patterns personnels et facilite le dialogue avec votre médecin [14]. Beaucoup de patients découvrent ainsi des liens insoupçonnés entre leurs douleurs et certaines activités.
Apprenez les techniques de respiration et de relaxation. La respiration abdominale profonde active votre système nerveux parasympathique et diminue naturellement la perception douloureuse. Cinq minutes de respiration consciente peuvent suffire à calmer une poussée douloureuse [2].
Adaptez votre environnement pour limiter les contraintes. Un matelas de qualité, un siège ergonomique, des outils adaptés pour les tâches ménagères peuvent faire une différence notable. N'hésitez pas à investir dans votre confort : c'est un investissement santé [4].
Maintenez une activité physique même modeste. La marche, la natation, le tai-chi sont particulièrement bénéfiques. L'important n'est pas l'intensité mais la régularité. Commencez doucement et augmentez progressivement selon votre tolérance [21].
Cultivez vos relations sociales. L'isolement aggrave la perception douloureuse. Maintenez le contact avec vos proches, rejoignez des groupes d'activités, participez à des associations. Le soutien social constitue un antalgique naturel puissant [12].
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter pour une douleur peut parfois sembler évident, mais certaines situations nécessitent une attention médicale urgente [20]. D'autres, plus subtiles, méritent également une évaluation professionnelle.
Consultez immédiatement si votre douleur s'accompagne de fièvre élevée, de troubles neurologiques (paralysie, perte de sensibilité), de difficultés respiratoires ou de signes cardiovasculaires. Ces symptômes peuvent signaler une urgence médicale nécessitant une prise en charge rapide [20].
Une douleur intense et soudaine, différente de vos douleurs habituelles, justifie également une consultation urgente. De même, toute douleur qui s'aggrave rapidement malgré vos traitements habituels doit vous alerter. N'attendez pas que la situation se dégrade davantage.
Pour les douleurs chroniques, consultez si vous observez un changement dans le pattern habituel : modification de l'intensité, de la localisation, apparition de nouveaux symptômes associés [21]. Ces évolutions peuvent nécessiter un ajustement thérapeutique ou des examens complémentaires.
N'hésitez pas à consulter si votre douleur impacte significativement votre qualité de vie : troubles du sommeil persistants, difficultés professionnelles, isolement social, symptômes dépressifs [13]. Ces retentissements justifient une réévaluation de votre prise en charge.
Enfin, consultez régulièrement même si votre douleur semble stable. Un suivi médical régulier permet d'optimiser vos traitements, de prévenir les complications et de bénéficier des dernières innovations thérapeutiques [2].
Questions Fréquentes
La douleur chronique peut-elle guérir complètement ?La guérison complète dépend de la cause sous-jacente. Certaines douleurs chroniques peuvent effectivement disparaître avec un traitement approprié, tandis que d'autres nécessitent une gestion à long terme [21]. L'objectif principal reste l'amélioration de votre qualité de vie et la réduction de l'impact fonctionnel.
Les médicaments contre la douleur créent-ils une dépendance ?
Le risque de dépendance existe principalement avec les opioïdes, mais il reste faible avec un suivi médical approprié [20]. Les autres antalgiques (paracétamol, anti-inflammatoires) ne créent pas de dépendance physique. L'important est de respecter les prescriptions et de communiquer avec votre médecin.
L'activité physique peut-elle aggraver ma douleur ?
Au contraire, l'activité physique adaptée constitue l'un des meilleurs traitements de la douleur chronique [2]. Elle peut initialement augmenter temporairement les douleurs, mais les bénéfices à long terme sont considérables. Commencez progressivement et adaptez l'intensité à votre tolérance.
Dois-je éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est recommandé pour la douleur en général. Cependant, une alimentation anti-inflammatoire riche en oméga-3, fruits et légumes peut être bénéfique [19]. Certaines pathologies spécifiques peuvent nécessiter des adaptations alimentaires particulières.
Les thérapies alternatives sont-elles efficaces ?
Certaines thérapies complémentaires comme l'acupuncture, la méditation ou l'ostéopathie montrent des bénéfices scientifiquement prouvés [2]. Elles peuvent utilement compléter les traitements conventionnels, mais ne doivent pas les remplacer sans avis médical.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Douleur :
Questions Fréquentes
La douleur chronique peut-elle guérir complètement ?
La guérison complète dépend de la cause sous-jacente. Certaines douleurs chroniques peuvent effectivement disparaître avec un traitement approprié, tandis que d'autres nécessitent une gestion à long terme. L'objectif principal reste l'amélioration de votre qualité de vie.
Les médicaments contre la douleur créent-ils une dépendance ?
Le risque de dépendance existe principalement avec les opioïdes, mais il reste faible avec un suivi médical approprié. Les autres antalgiques ne créent pas de dépendance physique.
L'activité physique peut-elle aggraver ma douleur ?
Au contraire, l'activité physique adaptée constitue l'un des meilleurs traitements de la douleur chronique. Elle peut initialement augmenter temporairement les douleurs, mais les bénéfices à long terme sont considérables.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Parcours de santé d'une personne présentant une douleur chronique. HAS. 2024-2025.Lien
- [6] La douleur : de quoi parle-t-on - Ministère de la santé. 2024-2025.Lien
- [7] SFR 2024 – Gonarthrose : l'innovation est en marche. 2024-2025.Lien
- [8] Immunologie : à la source de nouveaux traitements. 2024-2025.Lien
- [10] Nonopioid Therapy For Acute Pain Shows Positive Results. 2024-2025.Lien
- [11] Suzetrigine, a Non-Opioid NaV1.8 Inhibitor. 2024-2025.Lien
- [12] Les voies identificatoires: entre douleur et satisfaction. 2024.Lien
- [13] Douleur chronique et répétition. 2025.Lien
- [20] Douleur chez l'adulte - symptômes, causes, traitements. Vidal.Lien
- [21] Douleur chronique - Troubles du cerveau. MSD Manuals.Lien
Publications scientifiques
- Les voies identificatoires: entre douleur et satisfaction (2024)13 citations
- Douleur chronique et répétition (2025)7 citations
- La projection graphique de la douleur: une expression originale et originelle de la plainte du patient (2025)9 citations
- [LIVRE][B] Capitale de la douleur (2024)182 citations[PDF]
- Spécificités de la prise en charge de la douleur chez la personne âgée (2023)3 citations
Ressources web
- Douleur chez l'adulte - symptômes, causes, traitements et ... (vidal.fr)
15 oct. 2021 — Les symptômes de la douleur de l'adulte sont variés. On parle de douleur vive, déchirante, diffuse, fulgurante, irradiante, lancinante, ...
- Douleur chronique - Troubles du cerveau, de la moelle ... (msdmanuals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.