Sarcome du Stroma Endométrial : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le sarcome du stroma endométrial représente une tumeur rare de l'utérus qui touche principalement les femmes en période de périménopause. Cette pathologie, bien que peu fréquente, nécessite une prise en charge spécialisée et adaptée. Grâce aux avancées récentes de la recherche médicale, de nouveaux traitements prometteurs voient le jour en 2024-2025, offrant de l'espoir aux patientes concernées.

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Sarcome du Stroma Endométrial : Définition et Vue d'Ensemble
Le sarcome du stroma endométrial est une tumeur maligne rare qui se développe à partir des cellules du stroma endométrial, c'est-à-dire le tissu de soutien qui entoure les glandes de l'endomètre [5,8]. Cette pathologie représente moins de 1% de toutes les tumeurs malignes utérines, mais constitue environ 10 à 15% des sarcomes utérins [13].
Il existe deux types principaux de cette maladie. D'abord, le sarcome du stroma endométrial de bas grade, qui évolue généralement lentement et présente un meilleur pronostic [5]. Ensuite, le sarcome du stroma endométrial de haut grade, plus agressif et nécessitant une prise en charge plus intensive [6].
Contrairement aux idées reçues, cette tumeur peut survenir à tout âge. Cependant, elle touche principalement les femmes entre 40 et 55 ans, avec un pic d'incidence autour de la ménopause [9]. L'important à retenir, c'est que chaque cas est unique et nécessite une approche personnalisée.
Les cellules tumorales conservent souvent certaines caractéristiques des cellules normales du stroma endométrial. Cette particularité explique pourquoi ces tumeurs peuvent parfois répondre aux traitements hormonaux, notamment aux anti-œstrogènes [5,9].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence du sarcome du stroma endométrial est estimée à environ 0,2 à 0,5 cas pour 100 000 femmes par an [7,11]. Cette rareté explique pourquoi de nombreux professionnels de santé n'en rencontrent que quelques cas au cours de leur carrière.
Les données épidémiologiques récentes montrent une légère augmentation de l'incidence depuis 2020, probablement liée à l'amélioration des techniques diagnostiques et à une meilleure reconnaissance de cette pathologie [8]. En effet, les progrès de l'imagerie médicale et de l'anatomopathologie permettent aujourd'hui de mieux identifier ces tumeurs.
Au niveau européen, les chiffres restent comparables à ceux de la France. L'Allemagne et l'Italie rapportent des incidences similaires, oscillant entre 0,3 et 0,6 cas pour 100 000 femmes [9]. Ces données suggèrent une répartition homogène de la maladie dans les pays développés.
L'âge médian au diagnostic se situe autour de 50 ans, avec une répartition bimodale : un premier pic vers 45 ans et un second vers 60 ans [5,7]. Cette distribution particulière pourrait s'expliquer par les variations hormonales liées aux différentes phases de la vie reproductive féminine.
Concernant les projections futures, les experts estiment que l'incidence pourrait légèrement augmenter dans les prochaines années. Cette tendance s'explique par le vieillissement de la population et l'amélioration continue des méthodes diagnostiques [1,8].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes du sarcome du stroma endométrial restent largement méconnues. Contrairement à d'autres cancers gynécologiques, cette pathologie ne présente pas de facteurs de risque clairement établis [13,15].
Cependant, certaines observations suggèrent un rôle des hormones œstrogènes. En effet, ces tumeurs expriment souvent des récepteurs hormonaux, ce qui explique leur sensibilité aux traitements anti-hormonaux [5,9]. Mais attention, cela ne signifie pas que les œstrogènes causent directement la maladie.
L'exposition prolongée aux œstrogènes, qu'elle soit endogène ou exogène, pourrait constituer un facteur favorisant. Cela inclut la ménopause tardive, l'absence de grossesse, ou encore certains traitements hormonaux substitutifs [13]. Néanmoins, la plupart des femmes exposées à ces facteurs ne développeront jamais cette tumeur.
Contrairement aux carcinomes de l'endomètre, l'obésité et le diabète ne semblent pas augmenter significativement le risque de sarcome du stroma endométrial [15]. Cette différence souligne la spécificité de cette pathologie par rapport aux autres cancers utérins.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du sarcome du stroma endométrial sont souvent discrets au début, ce qui peut retarder le diagnostic. Le signe le plus fréquent reste les saignements utérins anormaux, présents chez environ 80% des patientes [7,13].
Ces saignements peuvent prendre différentes formes. Chez les femmes encore réglées, il s'agit souvent de règles plus abondantes ou prolongées que d'habitude. Chez les femmes ménopausées, tout saignement vaginal doit alerter et conduire à une consultation rapide [13,15].
D'autres symptômes peuvent accompagner ces saignements. Les douleurs pelviennes, souvent décrites comme des crampes ou une sensation de pesanteur, touchent environ 40% des patientes [7]. Ces douleurs peuvent s'intensifier progressivement et devenir gênantes au quotidien.
L'augmentation du volume abdominal constitue un autre signe d'alerte. Cette distension peut résulter de la croissance de la tumeur elle-même ou de l'accumulation de liquide dans l'abdomen [11,13]. Certaines femmes remarquent que leurs vêtements deviennent serrés au niveau de la taille.
Il faut savoir que ces symptômes ne sont pas spécifiques au sarcome du stroma endométrial. Ils peuvent évoquer de nombreuses autres pathologies gynécologiques, bénignes ou malignes. C'est pourquoi seul un examen médical approfondi permettra d'établir le bon diagnostic [15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du sarcome du stroma endométrial nécessite une approche méthodique et spécialisée. La première étape consiste en un examen gynécologique complet, souvent complété par une échographie pelvienne [8,13].
L'échographie permet d'évaluer l'épaisseur de l'endomètre et de détecter d'éventuelles anomalies. Cependant, cet examen ne suffit pas à lui seul pour poser le diagnostic. En cas d'anomalie, votre médecin vous orientera vers des examens plus poussés [13,15].
L'IRM pelvienne constitue l'examen de référence pour caractériser la tumeur. Elle permet d'évaluer précisément la taille, la localisation et l'extension de la lésion [8]. Cette imagerie aide également à planifier la stratégie thérapeutique la plus adaptée.
Le diagnostic de certitude repose sur l'analyse anatomopathologique d'un échantillon de tissu. Cette biopsie peut être réalisée par hystéroscopie ou directement lors de l'intervention chirurgicale [5,8]. L'examen microscopique permet de confirmer le diagnostic et de déterminer le grade de la tumeur.
Des examens complémentaires peuvent être nécessaires pour évaluer l'extension de la maladie. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien recherche d'éventuelles métastases, bien que celles-ci soient rares au moment du diagnostic initial [9,13].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du sarcome du stroma endométrial repose principalement sur la chirurgie, qui constitue le pilier thérapeutique [5,9]. L'intervention de référence est l'hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale, c'est-à-dire l'ablation de l'utérus et des ovaires.
Cette chirurgie peut être réalisée par différentes voies selon les cas. La voie cœlioscopique, moins invasive, est privilégiée quand c'est techniquement possible [6,9]. Elle permet une récupération plus rapide et des cicatrices moins importantes.
Pour les tumeurs de bas grade, la chirurgie seule peut suffire si l'exérèse est complète [5]. En revanche, les sarcomes de haut grade nécessitent souvent un traitement complémentaire par chimiothérapie [6]. Les protocoles les plus utilisés associent généralement doxorubicine et ifosfamide.
L'hormonothérapie occupe une place particulière dans cette pathologie. Les anti-œstrogènes comme le létrozole ou l'anastrozole peuvent être efficaces, notamment en cas de récidive [5,9]. Cette approche est particulièrement intéressante car elle présente moins d'effets secondaires que la chimiothérapie classique.
La radiothérapie reste réservée à des situations particulières. Elle peut être proposée en cas de résection incomplète ou de récidive locale [6,13]. Les techniques modernes permettent de mieux cibler la zone à traiter tout en préservant les organes sains environnants.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche sur le sarcome du stroma endométrial connaît des avancées prometteuses en 2024-2025. Les projets de recherche actuels explorent de nouvelles approches thérapeutiques, notamment dans le domaine de l'immunothérapie et des thérapies ciblées [1].
Une innovation majeure concerne l'utilisation de la lurbinectedin en association avec d'autres molécules. Cette approche combinée montre des résultats encourageants dans les essais cliniques récents, avec une amélioration de la survie sans progression [2]. Cette molécule agit en bloquant la transcription de l'ADN tumoral.
Les recherches récentes s'intéressent également aux facteurs prédictifs de réponse au traitement. Une étude de 2025 a mis en évidence l'importance du ratio graisse viscérale/sous-cutanée comme marqueur pronostique [3]. Cette découverte pourrait permettre de personnaliser davantage les traitements.
L'équipe du Dr Masoud Azodi à Yale développe actuellement de nouvelles stratégies thérapeutiques basées sur la biologie moléculaire de ces tumeurs [4]. Ces travaux pourraient déboucher sur des traitements plus ciblés et moins toxiques dans les années à venir.
Les thérapies ciblées représentent un axe de recherche particulièrement prometteur. En ciblant spécifiquement les voies de signalisation altérées dans ces tumeurs, ces nouveaux médicaments pourraient offrir une efficacité supérieure avec moins d'effets secondaires [1,2].
Vivre au Quotidien avec un Sarcome du Stroma Endométrial
Vivre avec un sarcome du stroma endométrial implique des adaptations au quotidien, mais beaucoup de femmes parviennent à maintenir une qualité de vie satisfaisante. L'important est de bien s'entourer et de ne pas hésiter à demander de l'aide quand c'est nécessaire.
Les effets secondaires des traitements peuvent impacter temporairement votre quotidien. La fatigue, fréquente après la chirurgie ou pendant la chimiothérapie, nécessite d'adapter votre rythme de vie [15]. Accordez-vous des temps de repos et n'hésitez pas à déléguer certaines tâches.
Sur le plan professionnel, la plupart des femmes peuvent reprendre leur activité après la période de convalescence. Cependant, certains aménagements peuvent être nécessaires, comme un temps partiel thérapeutique ou des horaires adaptés [15]. Votre médecin du travail pourra vous accompagner dans ces démarches.
La vie intime peut également être affectée, notamment après une hystérectomie. Il est normal de ressentir des appréhensions ou des changements. N'hésitez pas à en parler avec votre partenaire et votre équipe médicale, qui pourront vous proposer des solutions adaptées.
Le soutien psychologique joue un rôle essentiel dans cette épreuve. Beaucoup de femmes trouvent bénéfique de rejoindre des groupes de parole ou de consulter un psychologue spécialisé en oncologie [15]. Ces professionnels vous aideront à traverser les moments difficiles et à retrouver confiance en vous.
Les Complications Possibles
Bien que le sarcome du stroma endométrial de bas grade ait généralement un pronostic favorable, certaines complications peuvent survenir. La plus redoutée reste la récidive, qui peut apparaître plusieurs années après le traitement initial [5,9].
Les récidives peuvent être locales, au niveau du pelvis, ou à distance sous forme de métastases. Les sites les plus fréquents de métastases incluent les poumons, le foie et les os [13]. Heureusement, ces récidives restent relativement rares, surtout pour les tumeurs de bas grade.
Les complications liées aux traitements doivent également être prises en compte. La chirurgie peut entraîner des risques habituels de toute intervention : infection, saignement, ou complications anesthésiques [15]. Ces risques restent faibles avec les techniques modernes.
La chimiothérapie, quand elle est nécessaire, peut provoquer des effets secondaires plus ou moins marqués. Nausées, fatigue, chute de cheveux et baisse des défenses immunitaires font partie des effets les plus fréquents [6,13]. Votre équipe médicale vous accompagnera pour gérer au mieux ces désagréments.
Sur le long terme, l'ablation des ovaires chez les femmes jeunes entraîne une ménopause précoce. Cette situation peut nécessiter un traitement hormonal substitutif, après évaluation du rapport bénéfice-risque [15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du sarcome du stroma endométrial dépend essentiellement du grade de la tumeur et du stade au moment du diagnostic. Pour les tumeurs de bas grade diagnostiquées précocement, le pronostic est généralement excellent [5,9].
Les statistiques montrent que la survie à 5 ans dépasse 90% pour les sarcomes de bas grade limités à l'utérus [5]. Cette excellente survie s'explique par la croissance lente de ces tumeurs et leur bonne réponse aux traitements hormonaux.
En revanche, les sarcomes de haut grade présentent un pronostic plus réservé. La survie à 5 ans se situe autour de 50-60% selon les séries [6]. Ces tumeurs ont tendance à récidiver plus fréquemment et à métastaser plus rapidement.
L'âge au diagnostic influence également le pronostic. Les femmes jeunes ont généralement de meilleurs résultats, probablement en raison d'un meilleur état général et d'une meilleure tolérance aux traitements [9,13].
Il est important de rappeler que ces chiffres sont des moyennes statistiques. Chaque cas est unique, et votre médecin pourra vous donner des informations plus précises en fonction de votre situation particulière [15]. Les progrès thérapeutiques récents permettent d'espérer une amélioration continue de ces résultats.
Peut-on Prévenir le Sarcome du Stroma Endométrial ?
Actuellement, il n'existe pas de méthode de prévention spécifique pour le sarcome du stroma endométrial. Cette situation s'explique par le fait que les causes exactes de cette pathologie restent largement inconnues [13,15].
Cependant, certaines mesures générales de prévention des cancers gynécologiques peuvent être bénéfiques. Maintenir un poids santé, pratiquer une activité physique régulière et adopter une alimentation équilibrée contribuent à réduire le risque global de cancer [15].
Le suivi gynécologique régulier reste la meilleure arme de détection précoce. Un examen annuel permet de dépister rapidement toute anomalie et d'orienter vers des examens complémentaires si nécessaire [13,15]. N'hésitez pas à consulter en cas de symptômes inhabituels.
Pour les femmes présentant des facteurs de risque particuliers, un suivi renforcé peut être proposé. Cela concerne notamment celles ayant des antécédents familiaux de cancers gynécologiques ou ayant été exposées à certains traitements [15].
La recherche continue pour identifier de nouveaux facteurs de risque et développer des stratégies de prévention. Les études génétiques actuelles pourraient permettre, à terme, d'identifier les femmes à risque et de proposer une surveillance adaptée [1].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du sarcome du stroma endométrial. Le Groupe Sarcome Français (GSF) et le groupe NETSARC+ ont publié en 2023 des référentiels actualisés [5,6].
Ces recommandations insistent sur l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire. Chaque dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) associant gynécologues, oncologues, radiologues et anatomopathologistes [5,9].
Pour les tumeurs de bas grade, les experts recommandent une chirurgie conservatrice quand c'est possible, notamment chez les femmes jeunes désirant préserver leur fertilité [5]. Cette approche nécessite cependant un suivi très rapproché et une information claire de la patiente sur les risques.
Concernant les traitements adjuvants, les recommandations varient selon le grade. Pour les tumeurs de haut grade, une chimiothérapie adjuvante est généralement proposée [6]. L'hormonothérapie peut être discutée en cas de récepteurs hormonaux positifs.
Les référentiels insistent également sur l'importance du suivi à long terme. Des consultations régulières avec imagerie sont recommandées pendant au moins 10 ans, compte tenu du risque de récidive tardive [5,9]. Ce suivi prolongé permet de détecter précocement toute récidive et d'adapter le traitement.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec un sarcome du stroma endométrial. Ces structures offrent soutien, information et entraide entre patients confrontés à des situations similaires.
L'association Ensemble contre le GIST propose des ressources spécifiques aux sarcomes, même si elle se concentre principalement sur les tumeurs digestives. Leur site internet contient de nombreuses informations pratiques sur la vie avec un sarcome [15].
La Ligue contre le Cancer dispose d'antennes dans chaque département et propose un accompagnement personnalisé. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, peuvent vous aider dans vos démarches administratives et vous orienter vers les bonnes ressources [15].
Les centres de lutte contre le cancer (CLCC) organisent régulièrement des groupes de parole et des ateliers thématiques. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres patients et de bénéficier de conseils pratiques pour mieux vivre la maladie.
N'oubliez pas les ressources en ligne. De nombreux forums et sites spécialisés permettent de poser des questions et de partager son expérience. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations et à toujours valider avec votre équipe médicale [15].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un sarcome du stroma endométrial nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer votre qualité de vie. Voici nos conseils basés sur l'expérience de nombreuses patientes.
Organisez-vous un carnet de suivi médical. Notez-y vos rendez-vous, vos examens, vos traitements et vos questions pour les consultations. Cette organisation vous aidera à ne rien oublier et facilitera la communication avec vos médecins [15].
Préparez vos consultations en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche qui pourra vous aider à retenir les informations importantes. Quatre oreilles valent mieux que deux, surtout quand on est stressé.
Maintenez une activité physique adaptée à vos capacités. La marche, la natation ou le yoga peuvent vous aider à garder la forme et à gérer le stress. Demandez conseil à votre médecin pour choisir les activités les plus appropriées [15].
Ne négligez pas votre alimentation. Une alimentation équilibrée vous aidera à mieux supporter les traitements et à récupérer plus rapidement. En cas de difficultés, n'hésitez pas à consulter une diététicienne spécialisée en oncologie.
Enfin, accordez-vous du temps pour vous. Que ce soit pour lire, écouter de la musique, jardiner ou toute autre activité qui vous fait plaisir, ces moments de détente sont essentiels pour votre moral [15].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin, que vous ayez déjà été traitée pour un sarcome du stroma endométrial ou non. La vigilance est de mise, mais sans tomber dans l'anxiété excessive.
Tout saignement vaginal anormal nécessite une consultation, surtout après la ménopause. Même si la cause est souvent bénigne, seul un examen médical permettra de l'établir avec certitude [13,15]. Ne remettez pas cette consultation à plus tard.
Les douleurs pelviennes persistantes ou qui s'intensifient doivent également vous alerter. Bien sûr, toutes les douleurs pelviennes ne sont pas liées à un cancer, mais il vaut mieux consulter pour être rassurée [15].
Si vous avez déjà été traitée, respectez scrupuleusement le calendrier de suivi. En cas de symptômes nouveaux entre deux consultations programmées, n'attendez pas le prochain rendez-vous pour en parler à votre médecin [9,15].
L'augmentation rapide du volume abdominal, surtout si elle s'accompagne d'autres symptômes, justifie une consultation en urgence. De même, toute altération importante de l'état général doit vous amener à consulter rapidement [13].
En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter une fois de trop qu'une fois de moins. Votre médecin comprendra vos inquiétudes et saura vous rassurer si nécessaire [15].
Questions Fréquentes
Le sarcome du stroma endométrial est-il héréditaire ?Non, cette pathologie n'est pas considérée comme héréditaire. Contrairement à certains cancers, il n'existe pas de forme familiale connue du sarcome du stroma endométrial [13,15].
Peut-on avoir des enfants après le traitement ?
Cela dépend du type de chirurgie réalisée. Si l'utérus a été conservé (rare), une grossesse reste théoriquement possible sous surveillance étroite. Après hystérectomie, la grossesse n'est plus possible naturellement [5,15].
Les traitements hormonaux de la ménopause augmentent-ils le risque ?
Les données actuelles ne permettent pas d'établir un lien formel. Cependant, par précaution, ces traitements sont généralement évités chez les femmes ayant eu un sarcome du stroma endométrial [13,15].
Combien de temps dure le suivi médical ?
Le suivi est recommandé pendant au moins 10 ans, car des récidives tardives sont possibles. La fréquence des consultations diminue progressivement avec le temps [5,9].
Peut-on reprendre une activité sportive normale ?
Oui, dans la plupart des cas. Après la période de convalescence post-chirurgicale, la reprise progressive d'une activité physique est même encouragée. Demandez conseil à votre médecin [15].
Questions Fréquentes
Le sarcome du stroma endométrial est-il héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est pas considérée comme héréditaire. Contrairement à certains cancers, il n'existe pas de forme familiale connue du sarcome du stroma endométrial.
Peut-on avoir des enfants après le traitement ?
Cela dépend du type de chirurgie réalisée. Si l'utérus a été conservé (rare), une grossesse reste théoriquement possible sous surveillance étroite. Après hystérectomie, la grossesse n'est plus possible naturellement.
Les traitements hormonaux de la ménopause augmentent-ils le risque ?
Les données actuelles ne permettent pas d'établir un lien formel. Cependant, par précaution, ces traitements sont généralement évités chez les femmes ayant eu un sarcome du stroma endométrial.
Combien de temps dure le suivi médical ?
Le suivi est recommandé pendant au moins 10 ans, car des récidives tardives sont possibles. La fréquence des consultations diminue progressivement avec le temps.
Peut-on reprendre une activité sportive normale ?
Oui, dans la plupart des cas. Après la période de convalescence post-chirurgicale, la reprise progressive d'une activité physique est même encouragée.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] NOS PROJETS DE RECHERCHE. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Safety and Efficacy of the Combination Lurbinectedin plus .... Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] High visceral-to-subcutaneous fat area ratio is an .... Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Masoud Azodi, MD - Yale School of Medicine. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] C Lebreton, P Meeus. Sarcomes du stroma endométrial de bas grade: référentiels de prise en charge du GSF-GETO/NETSARC+ et du groupe TMRG. 2023Lien
- [6] C Roussel-Simonin, S Croce. Sarcomes utérins du stroma de haut grade et sarcomes indifférenciés–Référentiels de prise en charge du Groupe Sarcome Français. 2023Lien
- [7] CHUN Hammoud. Sarcomes utérins: A propos d'une série homogène de 17casLien
- [8] S Croce, M Devouassoux-Shisheboran. Diagnostic des sarcomes utérins et tumeurs mésenchymateuses utérines rares à potentiel de malignité. 2024Lien
- [9] C Lebreton, P Meeus. Endometrial stromal sarcoma: French Guidelines from the French Sarcoma Group. 2023Lien
- [11] AI Touré, A Mihimit. Management of a malignant tumor of the endometrium in a subject over 80 years oldLien
- [13] Sarcomes utérins - Gynécologie et obstétrique. MSD ManualsLien
- [15] Sarcomes utérins. Deuxième AvisLien
Publications scientifiques
- Sarcomes du stroma endométrial de bas grade: référentiels de prise en charge du GSF-GETO/NETSARC+ et du groupe TMRG (2023)
- Sarcomes utérins du stroma de haut grade et sarcomes indifférenciés–Référentiels de prise en charge du Groupe Sarcome Français et du Groupe des Tumeurs … (2023)1 citations
- [PDF][PDF] Sarcomes utérins: A propos d'une série homogène de 17cas [PDF]
- Diagnostic des sarcomes utérins et tumeurs mésenchymateuses utérines rares à potentiel de malignité. Référentiels du Groupe Sarcome Français et des Tumeurs … (2024)
- Endometrial stromal sarcoma: French Guidelines from the French Sarcoma Group and the Rare Malignant Gynecologic Tumors Group (2023)3 citations
Ressources web
- Sarcomes utérins - Gynécologie et obstétrique (msdmanuals.com)
4 juil. 2022 — Les symptômes en faveur d'un sarcome utérin conduisent habituellement à pratiquer une échographie transvaginale et des biopsies d'endomètre ou ...
- Sarcomes du stroma endométrial de bas grade (sciencedirect.com)
de C Lebreton · 2023 — Le diagnostic est histologique et une relecture en centre expert est indispensable (Réseau de référence en pathologie des sarcomes [RRePS]).
- Sarcomes utérins (deuxiemeavis.fr)
17 avr. 2025 — Quels sont les symptômes des sarcomes utérins ? · des saignements utérins anormaux · une masse pelvienne · une douleur pelvienne · une irritation de ...
- Sarcome stromal endométrial de bas grade (onconormandie.fr)
Facteurs de risques: - L'obésité, le diabète et le jeune âge à la ménarche ont été associés à un risque accru de ESS-BG, les mécanismes moléculaires ...
- Sarcome utérin (cancerologiegynecologique.com)
Les sarcomes utérins peuvent aussi occasionner des douleurs pelviennes ou une pesanteur abdominale ainsi qu'une irritation de la vessie et une constipation ...

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- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.