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Carcinome épithélial de l'ovaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Carcinome épithélial de l'ovaire

Le carcinome épithélial de l'ovaire représente 90% des cancers ovariens et touche environ 5 200 femmes chaque année en France [1]. Cette pathologie complexe nécessite une prise en charge spécialisée. Découvrez les symptômes, les innovations thérapeutiques 2025 et les témoignages de patients pour mieux comprendre cette maladie.

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* Lorsque le parcours de soins est respecté

Carcinome épithélial de l'ovaire : Définition et Vue d'Ensemble

Le carcinome épithélial de l'ovaire est une tumeur maligne qui se développe à partir des cellules épithéliales recouvrant la surface des ovaires [6,7]. Cette pathologie représente la forme la plus fréquente de cancer ovarien, touchant principalement les femmes après la ménopause.

Contrairement aux idées reçues, cette maladie ne se limite pas aux ovaires. En effet, elle peut également prendre naissance dans les trompes de Fallope ou le péritoine, d'où l'appellation plus complète de "carcinome épithélial ovarien, tubaire et péritonéal primaire" [6]. Cette distinction est importante car elle influence directement la stratégie thérapeutique.

Il existe plusieurs sous-types histologiques de cette pathologie [7]. Le carcinome séreux de haut grade est le plus agressif et représente environ 70% des cas. D'autres formes incluent les carcinomes endométrioïdes, à cellules claires, mucineux et séreux de bas grade [8]. Chaque sous-type présente des caractéristiques génétiques et un comportement clinique spécifiques.

L'important à retenir, c'est que cette maladie évolue souvent silencieusement. Les symptômes apparaissent généralement à un stade avancé, ce qui explique pourquoi le diagnostic est souvent tardif. Heureusement, les avancées récentes en matière de traitement offrent de nouveaux espoirs aux patientes [2,3].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le carcinome épithélial de l'ovaire touche environ 5 200 nouvelles femmes chaque année, selon les dernières données de Santé publique France [1]. Cette incidence place cette pathologie au 7ème rang des cancers féminins dans notre pays. L'âge médian au diagnostic est de 65 ans, avec un pic d'incidence entre 55 et 75 ans.

Les données épidémiologiques révèlent des disparités géographiques intéressantes. Les régions du Nord et de l'Est de la France présentent des taux d'incidence légèrement supérieurs à la moyenne nationale. Cette variation pourrait s'expliquer par des facteurs environnementaux et génétiques encore à l'étude [1].

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec un taux d'incidence standardisé de 11,5 pour 100 000 femmes. Les pays nordiques affichent des taux plus élevés (13-15/100 000), tandis que les pays méditerranéens présentent des incidences plus faibles [1]. Ces différences soulignent l'importance des facteurs génétiques et environnementaux.

Concernant la mortalité, cette pathologie est responsable d'environ 3 500 décès annuels en France [1]. Cependant, les projections pour 2025-2030 sont encourageantes grâce aux nouvelles thérapies ciblées et à l'amélioration de la prise en charge [2,4]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 180 millions d'euros par an, incluant les coûts de diagnostic, traitement et suivi.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes exactes du carcinome épithélial de l'ovaire restent partiellement mystérieuses. Mais la recherche a identifié plusieurs facteurs de risque importants qui méritent votre attention [15,16]. L'âge constitue le premier facteur : le risque augmente significativement après 50 ans et atteint son pic vers 65 ans.

Les facteurs génétiques jouent un rôle crucial dans 10 à 15% des cas [13]. Les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 multiplient le risque par 10 à 40. D'autres gènes comme PALB2, RAD51C ou BRIP1 sont également impliqués. Si vous avez des antécédents familiaux de cancer ovarien ou mammaire, une consultation en oncogénétique peut être recommandée [13].

Paradoxalement, certains facteurs hormonaux influencent le risque. Une ménarche précoce (avant 12 ans) ou une ménopause tardive (après 55 ans) augmentent légèrement le risque. À l'inverse, les grossesses multiples et l'allaitement exercent un effet protecteur [15]. L'utilisation prolongée de contraceptifs oraux réduit aussi le risque de 30 à 50%.

D'autres facteurs méritent d'être mentionnés : l'endométriose, l'obésité, le tabagisme et l'exposition à l'amiante [16]. Cependant, il est important de souligner que la présence d'un ou plusieurs facteurs de risque ne signifie pas que vous développerez forcément cette maladie. Beaucoup de femmes avec des facteurs de risque ne développent jamais de cancer ovarien.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les symptômes du carcinome épithélial de l'ovaire représente un véritable défi. Cette pathologie est surnommée "le tueur silencieux" car elle évolue longtemps sans signes évidents [15]. Néanmoins, certains symptômes persistants doivent vous alerter, surtout s'ils apparaissent récemment et durent plus de quelques semaines.

Les troubles digestifs constituent souvent les premiers signaux d'alarme. Vous pourriez ressentir des ballonnements abdominaux persistants, une sensation de satiété précoce lors des repas, ou des douleurs pelviennes sourdes [15,16]. Ces symptômes sont malheureusement souvent attribués à des troubles digestifs bénins, retardant le diagnostic.

D'autres manifestations peuvent inclure des modifications du transit intestinal, des envies fréquentes d'uriner, ou une augmentation du volume abdominal [16]. Certaines femmes rapportent également une fatigue inhabituelle, une perte d'appétit ou des saignements vaginaux anormaux après la ménopause.

Il est crucial de comprendre que ces symptômes ne sont pas spécifiques au cancer ovarien. Ils peuvent avoir de nombreuses autres causes bénignes. Cependant, si vous présentez plusieurs de ces signes de façon persistante, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Un diagnostic précoce, même s'il reste rare, améliore considérablement le pronostic [15].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du carcinome épithélial de l'ovaire suit un parcours médical bien codifié [16,7]. Tout commence généralement par une consultation chez votre médecin traitant ou gynécologue, qui procédera à un examen clinique approfondi incluant un toucher vaginal et une palpation abdominale.

L'échographie pelvienne constitue l'examen de première intention [16]. Elle permet de visualiser les ovaires, d'évaluer leur taille, leur structure et de détecter d'éventuelles masses suspectes. Si l'échographie révèle des anomalies, votre médecin prescrira des examens complémentaires plus poussés.

Le scanner thoraco-abdomino-pelvien ou l'IRM pelvienne apportent des informations cruciales sur l'extension de la maladie [16]. Ces examens permettent d'évaluer la taille des masses, leur localisation précise et la présence éventuelle de métastases. Parallèlement, des analyses sanguines recherchent des marqueurs tumoraux comme le CA-125, dont l'élévation peut orienter le diagnostic.

Cependant, seule l'analyse anatomopathologique permet de confirmer définitivement le diagnostic [7]. Cette analyse peut être réalisée sur un prélèvement biopsique ou, plus souvent, sur la pièce opératoire après chirurgie. L'anatomopathologiste détermine le type histologique exact, le grade tumoral et recherche des marqueurs pronostiques importants comme les mutations BRCA [7].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du carcinome épithélial de l'ovaire repose sur une approche multidisciplinaire associant chirurgie, chimiothérapie et thérapies ciblées [12,17]. La stratégie thérapeutique dépend du stade de la maladie, de l'âge de la patiente et de son état général.

La chirurgie constitue le pilier du traitement initial [12]. L'objectif est de réaliser une cytoréduction complète, c'est-à-dire retirer toutes les lésions tumorales visibles. Cette intervention peut inclure l'ablation des ovaires, de l'utérus, de l'épiploon et parfois d'autres organes atteints. Dans certains centres spécialisés, la chirurgie peut être associée à une chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) [12].

La chimiothérapie reste un traitement de référence, généralement administrée après la chirurgie [17]. Les protocoles standard associent des sels de platine (carboplatine) à un taxane (paclitaxel). Cette combinaison a fait ses preuves depuis de nombreuses années et reste efficace dans la majorité des cas.

Les thérapies ciblées représentent une révolution récente dans la prise en charge [2]. Les inhibiteurs de PARP (olaparib, niraparib, rucaparib) ont transformé le pronostic des patientes porteuses de mutations BRCA [2]. D'autres molécules comme le bévacizumab (anti-angiogénique) complètent l'arsenal thérapeutique disponible [17].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du carcinome épithélial de l'ovaire avec l'arrivée de nouvelles thérapies prometteuses [1,2,3]. La HAS a récemment évalué de nouveaux traitements qui révolutionnent la prise en charge de cette pathologie [1].

Les inhibiteurs de PARP de nouvelle génération montrent des résultats exceptionnels [2]. Ces molécules exploitent les défauts de réparation de l'ADN présents dans les cellules tumorales pour les détruire sélectivement. Les études récentes démontrent une amélioration significative de la survie sans progression, particulièrement chez les patientes avec mutations BRCA [2].

La thérapie photodynamique ciblant FRα représente une approche innovante pour traiter les métastases microscopiques [14]. Cette technique utilise un agent photosensibilisant activé par la lumière pour détruire spécifiquement les cellules cancéreuses exprimant le récepteur folate alpha. Les résultats précliniques sont très encourageants [14].

L'immunothérapie fait également son entrée dans l'arsenal thérapeutique [5]. Les essais cliniques de phase III évaluent actuellement l'efficacité de nouvelles molécules immunomodulatrices. Ces traitements visent à stimuler le système immunitaire pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules tumorales [5]. Les premiers résultats suggèrent un bénéfice particulier chez certaines sous-populations de patientes.

Enfin, la recherche sur les biomarqueurs pronostiques progresse rapidement [4]. L'évaluation de la dynamique tumorale par des marqueurs sanguins pourrait permettre d'adapter les traitements en temps réel et d'améliorer la personnalisation des soins [4].

Vivre au Quotidien avec un Carcinome épithélial de l'ovaire

Vivre avec un carcinome épithélial de l'ovaire transforme inévitablement votre quotidien, mais cela ne signifie pas que la vie s'arrête [11]. De nombreuses femmes parviennent à maintenir une qualité de vie satisfaisante en adaptant leurs habitudes et en bénéficiant d'un accompagnement approprié.

La gestion de la fatigue constitue souvent le défi principal. Cette fatigue liée au cancer diffère de la fatigue habituelle : elle persiste malgré le repos et peut être accentuée par les traitements. Il est important d'apprendre à économiser votre énergie en planifiant vos activités et en acceptant l'aide de vos proches.

L'alimentation joue un rôle crucial dans votre bien-être. Les troubles digestifs liés à la maladie ou aux traitements peuvent compliquer les repas. Privilégiez des repas légers et fréquents, riches en protéines et en vitamines. N'hésitez pas à consulter une diététicienne spécialisée en oncologie pour adapter votre alimentation.

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Cette maladie génère naturellement de l'anxiété et parfois des épisodes dépressifs. Les consultations avec un psycho-oncologue, la participation à des groupes de parole ou le contact avec des associations de patients peuvent vous aider à traverser les moments difficiles. Votre entourage a également besoin d'être accompagné dans cette épreuve.

Les Complications Possibles

Le carcinome épithélial de l'ovaire peut entraîner diverses complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir ou les gérer [11,17]. Ces complications peuvent être liées à la maladie elle-même ou aux traitements administrés.

L'ascite représente l'une des complications les plus fréquentes [11]. Cette accumulation de liquide dans la cavité abdominale provoque un gonflement du ventre, des difficultés respiratoires et un inconfort important. Les cellules mésothéliales et l'ascite influencent directement la biologie tumorale, créant un environnement favorable à la progression de la maladie [11].

Les occlusions intestinales constituent une complication redoutable, particulièrement dans les stades avancés [17]. Elles résultent de l'envahissement du péritoine par les cellules tumorales, créant des adhérences qui bloquent le transit. Cette situation nécessite souvent une prise en charge chirurgicale d'urgence.

Les traitements eux-mêmes peuvent générer des complications. La chimiothérapie peut provoquer une neuropathie périphérique, des troubles hématologiques ou une insuffisance rénale [17]. Les thérapies ciblées, bien que mieux tolérées, peuvent entraîner des effets secondaires spécifiques comme l'hypertension artérielle ou des troubles digestifs. Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement avec un suivi médical approprié.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du carcinome épithélial de l'ovaire dépend de nombreux facteurs, et il est important d'aborder ce sujet avec nuance [4,12]. Le stade au diagnostic reste l'élément pronostique le plus déterminant. Malheureusement, environ 75% des cas sont diagnostiqués à un stade avancé (stades III-IV).

Pour les stades précoces (I-II), le pronostic est excellent avec des taux de survie à 5 ans dépassant 90% [17]. À l'inverse, les stades avancés présentent des taux de survie à 5 ans d'environ 30-40%. Cependant, ces chiffres évoluent favorablement grâce aux nouvelles thérapies [2,4].

D'autres facteurs influencent le pronostic : l'âge de la patiente, son état général, le sous-type histologique et la qualité de la cytoréduction chirurgicale [12]. Les patientes chez qui une résection complète a pu être réalisée ont un pronostic significativement meilleur. C'est pourquoi la chirurgie dans des centres spécialisés est cruciale.

Les biomarqueurs moléculaires prennent une importance croissante dans l'évaluation pronostique [4]. La présence de mutations BRCA, paradoxalement, est associée à un meilleur pronostic car ces tumeurs répondent mieux aux traitements par inhibiteurs de PARP [2]. L'évaluation de la dynamique tumorale par des marqueurs sanguins permet également d'affiner le pronostic [4].

Il est essentiel de retenir que le pronostic est individuel et que les statistiques ne prédisent pas l'évolution pour une personne donnée. Les progrès thérapeutiques récents offrent de nouveaux espoirs, et de nombreuses patientes vivent aujourd'hui plusieurs années avec une bonne qualité de vie.

Peut-on Prévenir le Carcinome épithélial de l'ovaire ?

La prévention du carcinome épithélial de l'ovaire reste un défi complexe, mais certaines stratégies peuvent réduire significativement le risque [13,15]. Pour les femmes à haut risque génétique, des mesures préventives spécifiques existent et peuvent être discutées avec un onco-généticien.

L'annexectomie bilatérale de réduction de risque constitue la mesure préventive la plus efficace pour les femmes porteuses de mutations BRCA [13]. Cette intervention chirurgicale réduit le risque de cancer ovarien de 85 à 95%. Cependant, elle doit être soigneusement pesée car elle entraîne une ménopause précoce avec ses conséquences sur la qualité de vie [13].

Pour la population générale, certains facteurs de mode de vie peuvent influencer le risque [15]. L'utilisation de contraceptifs oraux pendant plusieurs années réduit le risque de 30 à 50%. Les grossesses multiples et l'allaitement exercent également un effet protecteur. Maintenir un poids santé et éviter le tabagisme contribuent aussi à la prévention.

Malheureusement, il n'existe pas de dépistage systématique efficace pour cette pathologie [15]. Les examens comme l'échographie pelvienne ou le dosage du CA-125 ne sont pas suffisamment fiables pour détecter précocement la maladie chez les femmes asymptomatiques. C'est pourquoi la recherche se concentre sur l'identification de nouveaux biomarqueurs plus performants.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge du carcinome épithélial de l'ovaire [1,12]. La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2025 de nouvelles directives qui intègrent les innovations thérapeutiques récentes [1].

La HAS recommande une prise en charge multidisciplinaire dans des centres spécialisés en oncologie gynécologique [1]. Cette approche garantit une expertise optimale et l'accès aux traitements les plus récents. Les réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) sont obligatoires pour définir la stratégie thérapeutique de chaque patiente.

Concernant les thérapies ciblées, la HAS a validé l'utilisation des inhibiteurs de PARP en traitement d'entretien chez les patientes avec mutations BRCA [1]. Cette recommandation s'appuie sur des données robustes démontrant un bénéfice significatif en termes de survie sans progression [2].

L'Institut National du Cancer (INCa) insiste sur l'importance de la chirurgie de qualité réalisée par des équipes expérimentées [12]. Les recommandations précisent les critères de résécabilité et les indications de la chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) [12]. Cette technique, encore en évaluation, montre des résultats prometteurs dans certaines situations spécifiques.

Enfin, les autorités soulignent l'importance du suivi à long terme et de l'accompagnement psychosocial des patientes. Des consultations de suivi spécialisées sont recommandées pendant au moins 5 ans après le traitement initial.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations accompagnent les femmes touchées par le carcinome épithélial de l'ovaire et leurs proches. Ces organisations proposent un soutien précieux, des informations fiables et facilitent les échanges entre patientes.

L'Association IMAGYN se consacre spécifiquement aux cancers gynécologiques. Elle organise des groupes de parole, des conférences d'information et finance la recherche. Leur site internet propose des ressources documentaires actualisées et un forum d'échanges entre patientes.

La Ligue contre le Cancer offre un accompagnement global avec des services d'aide sociale, psychologique et financière. Leurs comités départementaux proposent des activités de bien-être comme la socio-esthétique, la sophrologie ou l'art-thérapie. Le numéro vert 0 800 940 939 permet d'obtenir des informations et un soutien 24h/24.

L'Institut Curie développe des programmes de recherche innovants et propose des consultations spécialisées [3]. Leur plateforme de recherche clinique donne accès aux essais thérapeutiques les plus récents. Ils publient régulièrement des guides d'information destinés aux patientes et à leurs familles.

N'oubliez pas les ressources locales : assistantes sociales hospitalières, psycho-oncologues, associations régionales. Votre équipe soignante peut vous orienter vers les structures les plus adaptées à votre situation géographique et personnelle.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un carcinome épithélial de l'ovaire nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent considérablement améliorer votre quotidien. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreuses patientes et de l'expertise médicale, vous aideront à mieux traverser cette épreuve.

Organisez votre suivi médical : tenez un carnet de santé détaillé avec vos rendez-vous, résultats d'examens et traitements. Préparez vos questions avant chaque consultation et n'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair. Votre médecin est là pour vous accompagner.

Concernant l'alimentation, privilégiez des repas légers et fréquents si vous souffrez de troubles digestifs. Les aliments riches en protéines (poisson, œufs, légumineuses) aident à maintenir votre force. Hydratez-vous régulièrement, surtout pendant les traitements. Évitez les aliments trop gras ou épicés qui peuvent aggraver les nausées.

Pour gérer la fatigue, planifiez vos activités aux moments où vous vous sentez le mieux, généralement le matin. Accordez-vous des siestes courtes (20-30 minutes) sans culpabiliser. L'activité physique adaptée, même une simple marche quotidienne, peut paradoxalement réduire la fatigue.

Maintenez vos liens sociaux : isolement et maladie ne font pas bon ménage. Acceptez l'aide de vos proches pour les tâches quotidiennes. Rejoignez des groupes de parole ou des associations de patientes. Parfois, échanger avec quelqu'un qui vit la même situation apporte un réconfort unique.

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter peut faire la différence dans la prise en charge du carcinome épithélial de l'ovaire. Certains signaux d'alarme nécessitent une consultation rapide, que vous soyez en cours de traitement ou en surveillance [15,16].

Consultez rapidement si vous présentez des ballonnements abdominaux persistants depuis plus de 3 semaines, accompagnés d'une sensation de satiété précoce [15]. Ces symptômes, surtout s'ils sont nouveaux et inhabituels pour vous, méritent une évaluation médicale même s'ils semblent bénins.

D'autres symptômes justifient une consultation urgente : douleurs abdominales intenses et soudaines, vomissements répétés, arrêt complet des gaz et des selles (signes d'occlusion), difficultés respiratoires importantes ou gonflement rapide du ventre [16,17].

Pendant les traitements, surveillez l'apparition de fièvre (température > 38°C), de saignements anormaux, de douleurs inhabituelles ou d'effets secondaires qui vous inquiètent [17]. N'attendez pas le prochain rendez-vous programmé : contactez immédiatement votre équipe soignante.

En période de surveillance, toute réapparition de symptômes digestifs persistants, fatigue inhabituelle, perte de poids inexpliquée ou douleurs pelviennes doit vous amener à consulter [15]. Votre médecin préférera toujours une consultation "pour rien" plutôt qu'un retard de diagnostic. Faites confiance à votre ressenti : vous connaissez votre corps mieux que quiconque.

Questions Fréquentes

Le carcinome épithélial de l'ovaire est-il héréditaire ?
Environ 10 à 15% des cas sont liés à des mutations génétiques héréditaires, principalement BRCA1 et BRCA2 [13]. Si vous avez des antécédents familiaux de cancers ovarien ou mammaire, une consultation en oncogénétique peut être recommandée.

Peut-on avoir des enfants après un traitement ?
Cela dépend du type de chirurgie réalisée et de votre âge. Dans certains cas, une préservation de la fertilité peut être envisagée avant le traitement. Discutez-en avec votre équipe médicale dès le diagnostic [17].

Les inhibiteurs de PARP sont-ils efficaces chez toutes les patientes ?
Ces traitements sont particulièrement efficaces chez les patientes porteuses de mutations BRCA, mais peuvent aussi bénéficier à d'autres patientes [2]. Votre oncologue évaluera si vous êtes candidate à ce type de traitement.

Combien de temps durent les traitements ?
La durée varie selon le stade et le type de traitement. La chimiothérapie initiale dure généralement 6 cycles (environ 4-6 mois), suivie éventuellement d'un traitement d'entretien [17]. Votre médecin vous expliquera le planning prévu.

Peut-on voyager pendant les traitements ?
Les voyages sont possibles mais nécessitent une organisation particulière. Évitez les destinations exotiques pendant la chimiothérapie et assurez-vous d'avoir accès à des soins médicaux. Discutez de vos projets avec votre équipe soignante.

Questions Fréquentes

Le carcinome épithélial de l'ovaire est-il héréditaire ?

Environ 10 à 15% des cas sont liés à des mutations génétiques héréditaires, principalement BRCA1 et BRCA2. Si vous avez des antécédents familiaux de cancers ovarien ou mammaire, une consultation en oncogénétique peut être recommandée.

Peut-on avoir des enfants après un traitement ?

Cela dépend du type de chirurgie réalisée et de votre âge. Dans certains cas, une préservation de la fertilité peut être envisagée avant le traitement. Discutez-en avec votre équipe médicale dès le diagnostic.

Les inhibiteurs de PARP sont-ils efficaces chez toutes les patientes ?

Ces traitements sont particulièrement efficaces chez les patientes porteuses de mutations BRCA, mais peuvent aussi bénéficier à d'autres patientes. Votre oncologue évaluera si vous êtes candidate à ce type de traitement.

Combien de temps durent les traitements ?

La durée varie selon le stade et le type de traitement. La chimiothérapie initiale dure généralement 6 cycles (environ 4-6 mois), suivie éventuellement d'un traitement d'entretien.

Peut-on voyager pendant les traitements ?

Les voyages sont possibles mais nécessitent une organisation particulière. Évitez les destinations exotiques pendant la chimiothérapie et assurez-vous d'avoir accès à des soins médicaux.

Sources et références

Références

  1. [1] Décision n° 2025.0060/DC/SEM du 20 février 2025 - Données épidémiologiques françaises récentesLien
  2. [2] La place des inhibiteurs de PARP dans la stratégie thérapeutique - Innovation 2024-2025Lien
  3. [3] Projets de recherche Institut Curie - Innovations thérapeutiques 2024-2025Lien
  4. [4] Évaluation de la valeur pronostique de la dynamique tumorale - Recherche 2024Lien
  5. [5] Étude de phase III randomisée - Immunothérapie 2024-2025Lien
  6. [6] Carcinomes épithéliaux ovariens, tubaires et péritonéaux - Guidelines 2024Lien
  7. [7] Diagnostic anatomopathologique des tumeurs épithéliales de l'ovaire - 2024Lien
  8. [8] Cystadénocarcinome mucineux de l'ovaire - Cas clinique récentLien
  9. [11] Cellules mésothéliales et ascite dans le cancer épithélial de l'ovaire - 2022Lien
  10. [12] CHIP en primo-traitement et récidive - État des lieux 2024Lien
  11. [13] Annexectomie bilatérale de réduction de risque - Recommandations 2025Lien
  12. [14] Thérapie photodynamique ciblant FRα - Évaluation préclinique 2024Lien
  13. [15] Cancers de l'ovaire : symptômes et diagnostic - Fondation ARCLien
  14. [16] Diagnostic du cancer de l'ovaire - Société canadienne du cancerLien
  15. [17] Cancer de l'ovaire : symptôme, dépistage et traitement - Guide médicalLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Cancers de l'ovaire : les symptômes et le diagnostic (fondation-arc.org)

    10 févr. 2025 — Les symptômes du cancer de l'ovaire se manifestent le plus souvent à un stade avancé de la maladie, notamment par : • des troubles digestifs : ...

  • Diagnostic du cancer de l'ovaire (cancer.ca)

    Lors de l'examen physique, votre médecin peut : faire un examen pelvien et un examen rectal pour vérifier l'utérus, le vagin, les ovaires, les trompes de ...

  • Cancer de l'ovaire : symptôme, dépistage et traitement (docteur-eric-sebban.fr)

    Le cancer de l'ovaire résulte souvent d'une dégénérescence maligne des cellules épithéliales qui tapissent l'ovaire. Il se développe généralement de manière ...

  • Cancer des ovaires, des trompes de Fallope et du péritoine (msdmanuals.com)

    Le diagnostic repose sur l'analyse histologique d'un prélèvement tumoral. La définition du stade est chirurgicale. Le traitement nécessite une hystérectomie ...

  • Cancer de l'ovaire (gustaveroussy.fr)

    Néanmoins, certains symptômes peuvent être révélateurs comme par exemple une sensation de gêne abdominale, une augmentation du volume de l'abdomen, des troubles ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.