Rétinoschisis : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025 | Guide Complet

Le rétinoschisis est une pathologie oculaire qui touche la rétine, cette membrane essentielle à la vision. Cette maladie se caractérise par un dédoublement des couches rétiniennes, créant des espaces anormaux qui peuvent affecter votre vision. Bien que moins connue que d'autres troubles oculaires, cette pathologie mérite toute votre attention car elle peut évoluer silencieusement.

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Rétinoschisis : Définition et Vue d'Ensemble
Le rétinoschisis désigne littéralement une "fissure de la rétine". Mais concrètement, qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Imaginez la rétine comme un mille-feuille délicat : normalement, ses dix couches restent parfaitement collées. Dans le rétinoschisis, certaines de ces couches se séparent, créant des cavités remplies de liquide [5,8].
Cette pathologie se présente sous deux formes principales. D'une part, le rétinoschisis juvénile lié à l'X, une maladie génétique héréditaire qui touche principalement les hommes. D'autre part, le rétinoschisis sénile ou dégénératif, qui survient avec l'âge [7,9]. La différence est cruciale car les mécanismes et les traitements diffèrent considérablement.
L'important à retenir : cette maladie n'est pas un décollement de rétine classique. Dans le rétinoschisis, la séparation se fait entre les couches internes de la rétine, tandis que le décollement implique la séparation complète de la rétine de sa base [6]. Cette distinction influence directement votre prise en charge médicale.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres du rétinoschisis révèlent une réalité méconnue. En France, le rétinoschisis juvénile lié à l'X touche environ 1 homme sur 15 000 à 25 000, selon les données les plus récentes [9,15]. Cette prévalence peut sembler faible, mais elle représente plusieurs milliers de personnes dans notre pays.
Concernant le rétinoschisis sénile, les statistiques sont plus impressionnantes. Cette forme dégénérative affecte jusqu'à 7% des personnes de plus de 40 ans, avec une nette prédominance masculine [7,11]. L'incidence augmente significativement avec l'âge : elle passe de 1% chez les 40-50 ans à plus de 15% après 70 ans.
Au niveau international, les études récentes montrent des variations géographiques intéressantes [8,9]. Les populations asiatiques présentent des taux légèrement supérieurs de rétinoschisis myopique, tandis que les populations caucasiennes sont plus touchées par les formes dégénératives classiques. Ces différences s'expliquent en partie par les variations génétiques et les habitudes de vie.
D'ailleurs, l'évolution épidémiologique sur les dix dernières années montre une augmentation de 20% des diagnostics [12]. Cette hausse s'explique principalement par l'amélioration des techniques de diagnostic, notamment l'OCT (tomographie par cohérence optique), qui permet de détecter des formes précoces auparavant méconnues.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du rétinoschisis varient selon sa forme. Pour le rétinoschisis juvénile, la génétique est en cause : une mutation du gène RS1 situé sur le chromosome X [5,6]. Ce gène code pour la rétinoschisine, une protéine essentielle à la cohésion des couches rétiniennes. Quand cette protéine dysfonctionne, les couches se séparent progressivement.
Mais qu'en est-il du rétinoschisis sénile ? Ici, plusieurs facteurs entrent en jeu. L'âge reste le principal coupable : avec le temps, les structures rétiniennes perdent leur élasticité et leur capacité d'adhésion [7]. La myopie forte constitue également un facteur de risque majeur, multipliant par 5 le risque de développer cette pathologie [11].
D'autres éléments peuvent favoriser son apparition. Les traumatismes oculaires, même anciens, fragilisent la rétine. L'hypertension artérielle et le diabète, en altérant la microcirculation rétinienne, créent un terrain propice [7,12]. Certaines professions exposant à des vibrations répétées ou à des variations de pression pourraient également jouer un rôle, bien que les preuves restent limitées.
Il est important de noter que dans 30% des cas de rétinoschisis juvénile, aucun antécédent familial n'est retrouvé [9]. Cela s'explique par des mutations spontanées ou par la transmission par des femmes porteuses asymptomatiques.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du rétinoschisis peuvent être trompeurs car ils évoluent souvent lentement. Le premier signe que vous pourriez remarquer est une baisse progressive de l'acuité visuelle. Cette diminution touche généralement la vision centrale, rendant difficile la lecture ou la reconnaissance des visages [8,12].
Certains patients décrivent des métamorphopsies : les lignes droites apparaissent déformées, ondulées. Vous pourriez aussi percevoir des zones floues ou grises dans votre champ de vision, particulièrement en vision centrale [9]. Ces symptômes peuvent être intermittents au début, ce qui retarde souvent le diagnostic.
Dans les formes avancées, d'autres signes peuvent apparaître. Les scotomes (zones aveugles) deviennent plus marqués et permanents. Certaines personnes rapportent une sensibilité accrue à la lumière ou des difficultés d'adaptation à l'obscurité [12]. La vision des couleurs peut également être altérée, avec une perception moins vive des nuances.
Bon à savoir : contrairement au décollement de rétine, le rétinoschisis ne provoque généralement pas de "rideau noir" soudain ni d'éclairs lumineux. Les symptômes sont plus insidieux, ce qui explique pourquoi beaucoup de patients consultent tardivement [7,8].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du rétinoschisis nécessite plusieurs examens complémentaires. Votre ophtalmologiste commencera par un examen du fond d'œil après dilatation pupillaire. Cette première étape permet de visualiser directement les anomalies rétiniennes et d'orienter le diagnostic [8,9].
L'examen clé reste l'OCT (tomographie par cohérence optique). Cette technique d'imagerie révolutionnaire permet de voir en coupe les différentes couches de la rétine avec une précision micrométrique [11,12]. L'OCT montre clairement la séparation des couches et permet de différencier le rétinoschisis d'autres pathologies similaires.
Dans certains cas, des examens complémentaires s'avèrent nécessaires. L'angiographie à la fluorescéine peut être réalisée pour évaluer la vascularisation rétinienne. L'électrorétinogramme (ERG) mesure l'activité électrique de la rétine et s'avère particulièrement utile dans les formes juvéniles [5,6].
Pour le rétinoschisis juvénile, un conseil génétique est recommandé. Des tests génétiques peuvent identifier la mutation du gène RS1 et permettre un conseil familial approprié [9,15]. Cette démarche est cruciale pour informer les autres membres de la famille sur les risques de transmission.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, les options thérapeutiques pour le rétinoschisis restent limitées mais évoluent rapidement. Pour les formes stables et peu symptomatiques, la surveillance régulière constitue souvent la meilleure approche [7,12]. Votre ophtalmologiste programmera des contrôles tous les 6 à 12 mois pour surveiller l'évolution.
Quand des complications surviennent, notamment un décollement de rétine associé, la chirurgie vitréo-rétinienne devient nécessaire. Cette intervention délicate vise à réappliquer la rétine et à traiter les zones de traction [7]. Les résultats sont généralement satisfaisants, avec une amélioration ou une stabilisation de la vision dans 70 à 80% des cas.
Les injections intravitréennes représentent une option émergente. Certains médicaments anti-VEGF ou corticoïdes peuvent réduire l'œdème maculaire associé au rétinoschisis [12]. Cependant, leur efficacité reste variable et nécessite une évaluation au cas par cas.
Il faut être honnête : aucun traitement ne peut actuellement "guérir" le rétinoschisis au sens strict. L'objectif principal reste de préserver la vision existante et de prévenir les complications [8,9]. C'est pourquoi le diagnostic précoce et le suivi régulier sont si importants.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la recherche sur le rétinoschisis. Les thérapies géniques représentent l'espoir le plus prometteur, particulièrement pour les formes juvéniles [1,3,4]. Atsena Therapeutics mène actuellement des essais cliniques avec ATSN-201, une thérapie génique ciblant spécifiquement le gène RS1 défaillant.
Les premiers résultats des essais de phase I/II sont encourageants [3,4]. Cette approche consiste à injecter dans l'œil un vecteur viral porteur du gène RS1 fonctionnel. L'objectif : restaurer la production de rétinoschisine et stabiliser l'architecture rétinienne. Les patients traités montrent une amélioration de la fonction rétinienne mesurée par électrorétinogramme.
Parallèlement, les innovations en imagerie révolutionnent le diagnostic et le suivi [2,11]. L'OCT ultra-grand champ permet désormais d'analyser la périphérie rétinienne avec une précision inégalée. Cette technologie aide à mieux comprendre l'évolution de la maladie et à adapter les traitements.
D'autres pistes thérapeutiques émergent également [1,4]. Les facteurs neuroprotecteurs, les modulateurs de l'inflammation rétinienne et les approches de médecine régénérative font l'objet de recherches intensives. Le 10ème Sommet annuel sur l'innovation en thérapie rétinienne a présenté plusieurs molécules prometteuses en développement préclinique.
Vivre au Quotidien avec Rétinoschisis
Vivre avec un rétinoschisis nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie normale. L'éclairage joue un rôle crucial dans votre confort visuel. Privilégiez un éclairage indirect et uniforme pour réduire les contrastes trop marqués qui peuvent accentuer les symptômes [12].
Pour la lecture et les activités de près, n'hésitez pas à utiliser des aides visuelles. Les loupes éclairantes, les systèmes de grossissement ou même les applications smartphone dédiées peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie. Beaucoup de patients découvrent que ces outils leur redonnent une autonomie qu'ils pensaient perdue.
Au niveau professionnel, certains aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Si votre travail implique une vision fine ou prolongée sur écran, discutez avec votre médecin du travail des adaptations possibles [8]. L'important est de ne pas forcer votre vision et de faire des pauses régulières.
Côté activités physiques, la plupart restent autorisées. Évitez simplement les sports de contact ou ceux exposant à des chocs oculaires directs. La natation, la marche, le vélo sont généralement bien tolérés et même recommandés pour maintenir une bonne santé générale [7,12].
Les Complications Possibles
Bien que le rétinoschisis évolue généralement lentement, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une prise en charge urgente. Le décollement de rétine représente la complication la plus redoutée, touchant environ 10 à 15% des patients [7,9]. Cette évolution se manifeste par une baisse brutale de la vision et nécessite une intervention chirurgicale rapide.
L'hémorragie vitréenne constitue une autre complication possible, particulièrement dans les formes juvéniles [8,12]. Elle résulte de la rupture de vaisseaux fragilisés par les tractions rétiniennes. Les patients décrivent alors l'apparition soudaine de "mouches volantes" nombreuses ou d'un voile sombre dans le champ visuel.
Plus rarement, un œdème maculaire peut se développer, aggravant la baisse de vision centrale [11]. Cette complication répond parfois aux injections intravitréennes de corticoïdes ou d'anti-VEGF, mais son traitement reste délicat.
Il est crucial de connaître les signes d'alarme : baisse brutale de la vision, apparition soudaine de nombreux corps flottants, sensation de rideau dans le champ visuel [7,8]. Dans ces situations, une consultation ophtalmologique en urgence s'impose. Heureusement, avec un suivi régulier, ces complications peuvent souvent être anticipées et prises en charge précocement.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du rétinoschisis varie considérablement selon sa forme et sa sévérité. Pour le rétinoschisis sénile périphérique, l'évolution est souvent favorable avec une stabilité sur de nombreuses années [7,12]. La plupart des patients conservent une vision fonctionnelle satisfaisante, particulièrement si la macula n'est pas touchée.
Concernant le rétinoschisis juvénile, le pronostic dépend largement de l'âge de début et de l'atteinte maculaire [9,12]. Les formes précoces avec atteinte centrale ont un pronostic plus réservé. Cependant, les études récentes montrent que 60 à 70% des patients maintiennent une acuité visuelle utilisable à long terme.
L'évolution fonctionnelle sur 10 ans révèle des données encourageantes [12]. Contrairement aux craintes initiales, la majorité des patients ne développent pas de cécité complète. La vision périphérique est souvent préservée, permettant le maintien de l'autonomie dans les activités quotidiennes.
Les innovations thérapeutiques récentes, notamment les thérapies géniques, laissent espérer une amélioration significative du pronostic [3,4]. Les premiers essais cliniques suggèrent une possible stabilisation, voire une amélioration de la fonction rétinienne. Bien sûr, il faudra attendre les résultats à long terme pour confirmer ces espoirs.
Peut-on Prévenir Rétinoschisis ?
La prévention du rétinoschisis dépend de sa forme. Pour le rétinoschisis juvénile, étant donné son origine génétique, aucune prévention primaire n'est possible [5,6]. Cependant, le conseil génétique permet d'informer les familles à risque et d'organiser un dépistage précoce chez les garçons porteurs de la mutation.
Pour les formes dégénératives, certaines mesures préventives peuvent réduire les risques. Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension, diabète) contribue à préserver la santé rétinienne [7]. Une alimentation riche en antioxydants et en oméga-3 pourrait également avoir un effet protecteur, bien que les preuves restent limitées.
La protection contre les traumatismes oculaires revêt une importance particulière. Port de lunettes de protection lors d'activités à risque, évitement des sports de combat sans protection... Ces mesures simples peuvent prévenir les lésions rétiniennes favorisant le rétinoschisis [7,11].
Enfin, la surveillance ophtalmologique régulière reste la meilleure "prévention" des complications. Un examen annuel après 40 ans, surtout en cas de myopie forte ou d'antécédents familiaux, permet un diagnostic précoce et une prise en charge optimale [8,9]. Comme le dit l'adage médical : "mieux vaut prévenir que guérir".
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du rétinoschisis. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un suivi ophtalmologique spécialisé avec réalisation d'une OCT au minimum tous les 6 mois pour les formes évolutives [15]. Cette surveillance permet de détecter précocement les complications et d'adapter la prise en charge.
Concernant le rétinoschisis juvénile, les recommandations insistent sur l'importance du conseil génétique [15]. Tout diagnostic doit s'accompagner d'une consultation de génétique médicale pour évaluer les risques familiaux et proposer un dépistage aux apparentés. Cette démarche s'inscrit dans une approche de médecine préventive.
Les sociétés savantes d'ophtalmologie recommandent également une approche multidisciplinaire. L'intervention d'orthoptistes pour la rééducation visuelle, de psychologues pour l'accompagnement et d'ergothérapeutes pour les adaptations du quotidien peut s'avérer bénéfique [8,12].
Au niveau européen, les guidelines récentes soulignent l'importance de la recherche clinique [1,4]. Les patients éligibles doivent être informés des essais thérapeutiques en cours, notamment les thérapies géniques qui représentent l'avenir du traitement. Cette approche permet d'accéder aux innovations tout en contribuant au progrès médical.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le rétinoschisis. L'Association pour la Recherche sur les Maladies Dégénératives de la rétine (ARMD) propose des informations actualisées et organise régulièrement des congrès médicaux ouverts aux patients [1]. Leurs ressources en ligne constituent une mine d'informations fiables.
La Fédération des Aveugles et Amblyopes de France offre un soutien pratique pour l'adaptation au quotidien. Leurs conseillers peuvent vous orienter vers des aides techniques, des formations à la locomotion ou des dispositifs d'aide à l'emploi. N'hésitez pas à les contacter même si votre vision n'est que partiellement affectée.
Au niveau international, la Foundation Fighting Blindness finance de nombreuses recherches sur le rétinoschisis [4]. Leur site web propose des mises à jour régulières sur les avancées thérapeutiques et les essais cliniques en cours. C'est une ressource précieuse pour rester informé des dernières innovations.
Les centres de référence maladies rares constituent également des ressources importantes, particulièrement pour les formes juvéniles. Ces centres spécialisés offrent une expertise pointue et peuvent vous mettre en relation avec d'autres patients ou familles confrontés à la même pathologie [15].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec un rétinoschisis. Premièrement, organisez votre environnement : éliminez les obstacles, améliorez l'éclairage, utilisez des contrastes marqués pour faciliter la navigation. Ces petits aménagements font une grande différence au quotidien.
Pour la lecture et le travail sur écran, adoptez la règle du 20-20-20 : toutes les 20 minutes, regardez un objet à 20 pieds (6 mètres) pendant 20 secondes. Cette pause permet de reposer vos yeux et de réduire la fatigue visuelle. Ajustez également la taille des caractères et le contraste de vos écrans.
Côté alimentation, privilégiez les aliments riches en antioxydants : légumes verts à feuilles, poissons gras, fruits colorés. Bien que leur effet sur le rétinoschisis ne soit pas prouvé, ils contribuent à la santé oculaire générale. Les compléments alimentaires spécifiques peuvent être discutés avec votre ophtalmologiste.
Enfin, maintenez une activité physique régulière adaptée à vos capacités. La marche, la natation ou le yoga améliorent la circulation sanguine, y compris au niveau oculaire. Évitez simplement les activités à risque de traumatisme oculaire [7,12].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre ophtalmologiste. Une baisse brutale de la vision, même partielle, nécessite un examen urgent. De même, l'apparition soudaine de nombreux corps flottants ou d'éclairs lumineux peut signaler une complication [7,8].
La perception d'un "rideau" ou d'une "ombre" dans le champ visuel constitue également un signe d'alarme. Ces symptômes peuvent indiquer un décollement de rétine associé, complication qui nécessite une prise en charge chirurgicale rapide [9]. Dans ce cas, chaque heure compte pour préserver votre vision.
Même sans urgence, respectez le rythme de surveillance recommandé par votre médecin. Les contrôles réguliers permettent de détecter une évolution avant l'apparition de symptômes [12]. N'hésitez pas à avancer un rendez-vous si vous ressentez des changements dans votre vision.
Pour les formes familiales, la surveillance des autres membres de la famille est cruciale. Les frères, fils ou neveux d'un patient atteint de rétinoschisis juvénile doivent bénéficier d'un dépistage ophtalmologique et génétique [15]. Cette démarche préventive peut permettre une prise en charge précoce.
Questions Fréquentes
Le rétinoschisis peut-il rendre aveugle ?La cécité complète est rare dans le rétinoschisis. La plupart des patients conservent une vision périphérique fonctionnelle, même si la vision centrale peut être affectée [9,12].
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Cela dépend de la forme. Le rétinoschisis juvénile est héréditaire (lié au chromosome X), tandis que la forme sénile est généralement acquise avec l'âge [5,6].
Peut-on conduire avec un rétinoschisis ?
La conduite reste possible si l'acuité visuelle et le champ visuel respectent les normes légales. Un contrôle ophtalmologique régulier est nécessaire pour évaluer cette capacité [8].
Les écrans sont-ils dangereux ?
Les écrans ne causent pas le rétinoschisis mais peuvent accentuer la fatigue visuelle. Utilisez des pauses régulières et adaptez la luminosité [12].
Existe-t-il des traitements naturels ?
Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité sur le rétinoschisis. Cependant, une alimentation équilibrée riche en antioxydants contribue à la santé oculaire générale [7].
Questions Fréquentes
Le rétinoschisis peut-il rendre aveugle ?
La cécité complète est rare dans le rétinoschisis. La plupart des patients conservent une vision périphérique fonctionnelle, même si la vision centrale peut être affectée.
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Cela dépend de la forme. Le rétinoschisis juvénile est héréditaire (lié au chromosome X), tandis que la forme sénile est généralement acquise avec l'âge.
Peut-on conduire avec un rétinoschisis ?
La conduite reste possible si l'acuité visuelle et le champ visuel respectent les normes légales. Un contrôle ophtalmologique régulier est nécessaire pour évaluer cette capacité.
Les écrans sont-ils dangereux ?
Les écrans ne causent pas le rétinoschisis mais peuvent accentuer la fatigue visuelle. Utilisez des pauses régulières et adaptez la luminosité.
Existe-t-il des traitements naturels ?
Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité sur le rétinoschisis. Cependant, une alimentation équilibrée riche en antioxydants contribue à la santé oculaire générale.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Congrès ARMD 2024 - Les présentations en résumé. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] EyeWorld Weekly Update, May 23, 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Atsena Therapeutics' Makes Progress With X-Linked Retinoschisis Gene Therapy TrialLien
- [4] Presentation Summaries from the 10th Annual Retinal Therapy Innovation SummitLien
- [5] CA Ku, LW Wei. X-linked retinoschisis. 2023Lien
- [6] C Vijayasarathy, SPBS Pasha. Of men and mice: Human X-linked retinoschisis and fidelity in mouse modeling. 2022Lien
- [7] S Ness, ML Subramanian. Diagnosis and management of degenerative retinoschisis and related complications. 2022Lien
- [8] M Georgiou, L Finocchio. X-linked retinoschisis: deep phenotyping and genetic characterization. 2022Lien
- [9] LC Hahn, MJ van Schooneveld. X-linked retinoschisis: novel clinical observations and genetic spectrum in 340 patients. 2022Lien
- [10] A Feo, A Govetto. Stellate nonhereditary idiopathic foveomacular retinoschisis and Central Anomalous Retinoschisis with mid-PEripheral Traction (CARPET). 2025Lien
- [11] Q Zhao, X Zhao. Ultra-wide-field optical coherence tomography and Gaussian curvature to assess macular and paravascular retinoschisis in high myopia. 2024Lien
- [12] BJ Fenner, JF Russell. Long-term functional and structural outcomes in X-linked retinoschisis: implications for clinical trials. 2023Lien
- [15] Rétinoschisis juvénile lié à l'X (RSJ). Fondation Ophtalmologique RothschildLien
Publications scientifiques
- X-linked retinoschisis (2023)16 citations
- Of men and mice: Human X-linked retinoschisis and fidelity in mouse modeling (2022)24 citations
- Diagnosis and management of degenerative retinoschisis and related complications (2022)15 citations
- [HTML][HTML] X-linked retinoschisis: deep phenotyping and genetic characterization (2022)32 citations
- [HTML][HTML] X-linked retinoschisis: novel clinical observations and genetic spectrum in 340 patients (2022)51 citations
Ressources web
- Qu'est-ce que le rétinoschisis ? (allaboutvision.com)
29 févr. 2024 — une baisse de la vision centrale ou de l'acuité visuelle. une baisse de la vision périphérique. Ces symptômes sont le résultat de nombreuses ...
- Rétinoschisis : symptômes, causes et traitement (medicoverhospitals.in)
Le diagnostic implique généralement un examen oculaire complet, comprenant des techniques d'imagerie rétinienne telles que la tomographie par cohérence optique ...
- Rétinoschisis juvénile lié à l'X (RSJ) (fo-rothschild.fr)
Le diagnostic est suspecté sur l'aspect du fond d'œil et la visualisation du clivage sur l'OCT, imagerie permettant de réaliser des coupes quasi histologiques ...
- Orphanet: Rétinoschisis lié à l'X - Maladies rares (orpha.net)
Elle se manifeste par des troubles visuels et des difficultés de lecture. Dans les cas sévères, on peut également observer un nystagmus. Les cas graves ...
- Rétinoschisis maculaire bilatéral associé à un ... (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)
de H Oummad · 2017 · Cité 1 fois — Le diagnostic se fait souvent à l´âge scolaire devant une baisse de l´acuité visuelle. Le rétinoschisis maculaire est le signe pathognomique [1]. Le ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.