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Rétention d'Urine : Causes, Symptômes et Traitements 2025 | Guide Complet

Rétention d'urine

La rétention d'urine touche des milliers de personnes en France chaque année. Cette pathologie, caractérisée par l'incapacité totale ou partielle à vider sa vessie, peut survenir brutalement ou s'installer progressivement. Bien que souvent angoissante, elle se traite efficacement grâce aux avancées médicales récentes. Découvrez dans ce guide complet tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie urologique.

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Rétention d'urine : Définition et Vue d'Ensemble

La rétention d'urine correspond à l'impossibilité d'évacuer complètement ou partiellement l'urine contenue dans la vessie [14]. Cette pathologie urologique se manifeste sous deux formes principales : la rétention aiguë, qui survient brutalement, et la rétention chronique, qui s'installe progressivement.

Concrètement, votre vessie se remplit normalement mais ne parvient plus à se vider correctement. L'urine s'accumule alors, créant une distension vésicale parfois très douloureuse. Dans les cas aigus, le volume résiduel peut atteindre plusieurs centaines de millilitres [11].

Il faut distinguer cette pathologie de l'incontinence urinaire, qui correspond au contraire à une perte involontaire d'urine. Ici, le problème est inverse : vous ressentez le besoin d'uriner mais n'y parvenez pas ou seulement partiellement.

La rétention complète constitue une urgence médicale nécessitant un drainage immédiat par sondage vésical [13]. La rétention incomplète, plus insidieuse, peut passer inaperçue pendant des mois avant d'être diagnostiquée lors d'un bilan urologique.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la rétention d'urine représente un motif fréquent de consultation aux urgences, avec environ 15 000 à 20 000 cas de rétention aiguë pris en charge annuellement dans les services d'urgence [10,13]. Cette pathologie touche principalement les hommes après 50 ans, avec une prévalence qui augmente significativement avec l'âge.

Les données épidémiologiques récentes montrent que l'incidence de la rétention aiguë d'urine chez l'homme passe de 2,2 pour 1000 entre 40 et 49 ans à 34,7 pour 1000 après 80 ans [11]. Chez la femme, cette pathologie reste plus rare mais peut survenir dans des contextes spécifiques comme le post-partum [9].

D'ailleurs, les études internationales confirment cette tendance démographique. En Europe, on estime que 10% des hommes de plus de 70 ans présenteront au moins un épisode de rétention d'urine au cours de leur vie [14]. Cette proportion atteint même 30% après 80 ans.

L'impact économique sur le système de santé français est considérable. Chaque épisode de rétention aiguë génère en moyenne 800 à 1200 euros de coûts directs, incluant la prise en charge aux urgences, l'hospitalisation éventuelle et le suivi urologique [13]. Avec le vieillissement de la population, ces chiffres sont appelés à augmenter dans les prochaines années.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de rétention d'urine sont multiples et varient selon l'âge et le sexe. Chez l'homme, l'hypertrophie bénigne de la prostate représente la cause la plus fréquente, concernant plus de 80% des cas après 60 ans [14,15]. Cette glande, en grossissant, comprime l'urètre et gêne l'évacuation urinaire.

Mais d'autres causes peuvent être en jeu. Les infections urinaires, particulièrement la prostatite aiguë, peuvent provoquer une rétention brutale par inflammation et œdème [11]. Les calculs urinaires, lorsqu'ils obstruent l'urètre ou le col vésical, constituent également une cause fréquente.

Chez la femme, les causes diffèrent sensiblement. La rétention du post-partum, bien que rare, peut survenir après un accouchement difficile ou une péridurale [9]. Les prolapsus génitaux avancés, les masses pelviennes ou encore certaines interventions chirurgicales gynécologiques peuvent également être responsables.

Il faut aussi mentionner les causes neurologiques, qui touchent indifféremment hommes et femmes. La sclérose en plaques, les lésions médullaires, la maladie de Parkinson ou encore le diabète avancé peuvent altérer l'innervation vésicale [14]. Enfin, de nombreux médicaments peuvent favoriser la rétention : anticholinergiques, antispasmodiques, certains antidépresseurs ou encore les morphiniques [15].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la rétention d'urine varient selon qu'elle soit aiguë ou chronique. Dans la forme aiguë, vous ressentez une douleur pelvienne intense, une envie pressante d'uriner sans y parvenir, et souvent une sensation de vessie pleine et tendue [14]. Cette situation constitue une véritable urgence médicale.

La rétention chronique, plus sournoise, se manifeste différemment. Vous pourriez remarquer un jet urinaire faible, des mictions fréquentes mais de faible volume, ou encore une sensation de vidange incomplète [15]. Certains patients décrivent également des gouttes retardataires ou un besoin de pousser pour uriner.

D'autres signes peuvent vous alerter : des infections urinaires à répétition, des fuites urinaires paradoxales (la vessie trop pleine déborde), ou encore des douleurs lombaires liées à la dilatation des voies urinaires supérieures [11]. Ces symptômes ne doivent jamais être négligés.

Bon à savoir : la rétention peut parfois être asymptomatique, particulièrement chez les personnes âgées ou diabétiques dont la sensibilité vésicale est altérée. C'est pourquoi un bilan urologique régulier est recommandé après 50 ans chez l'homme [13].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de rétention d'urine commence par un examen clinique minutieux. Votre médecin recherchera d'abord un globe vésical, cette masse palpable au-dessus du pubis qui signe la distension de la vessie [14]. Cet examen, bien que simple, reste très informatif.

L'échographie vésicale constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic et quantifier le volume résiduel post-mictionnel [11]. Un résidu supérieur à 100 ml est généralement considéré comme pathologique, mais ce seuil peut varier selon l'âge et les circonstances.

En cas de rétention aiguë, le diagnostic est souvent évident et le traitement urgent prime sur les explorations complémentaires. Cependant, une fois la situation stabilisée, des examens plus poussés seront nécessaires pour identifier la cause [13].

Le bilan étiologique peut inclure : un dosage du PSA chez l'homme pour dépister une pathologie prostatique, une cytobactériologie urinaire pour éliminer une infection, ou encore une fibroscopie urétro-vésicale si une cause obstructive est suspectée [10]. Dans certains cas, une IRM pelvienne ou un bilan urodynamique peuvent être nécessaires pour préciser le mécanisme en cause.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la rétention d'urine dépend de sa cause et de sa sévérité. En urgence, le sondage vésical permet un drainage immédiat et soulage rapidement les symptômes [13]. Cette technique, bien que parfois inconfortable, reste le geste de première intention dans la rétention aiguë.

Pour les causes prostatiques, plusieurs options thérapeutiques existent. Les alpha-bloquants (tamsulosine, alfuzosine) détendent les fibres musculaires lisses de la prostate et améliorent le flux urinaire [15]. Les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase (finastéride, dutastéride) réduisent quant à eux le volume prostatique sur le long terme.

Lorsque le traitement médical s'avère insuffisant, la chirurgie devient nécessaire. La résection transurétrale de prostate (RTUP) reste la technique de référence, mais de nouvelles approches moins invasives se développent : laser, vapoenucléation, ou encore les techniques par ultrasons focalisés [11].

Pour les autres causes, le traitement est spécifique : antibiotiques pour les infections, extraction des calculs, correction chirurgicale des prolapsus, ou encore prise en charge neurologique adaptée [14]. L'important est d'identifier précisément la cause pour proposer le traitement le plus approprié.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2025 marque une révolution dans la prise en charge de la rétention d'urine avec l'arrivée de nouvelles technologies. Le système OPTILUME, récemment évalué par la HAS, représente une innovation majeure pour le traitement des sténoses uréthrales, cause fréquente de rétention [1]. Cette technique combine dilatation et administration locale de médicament anti-prolifératif.

Dans le domaine de l'incontinence et des troubles mictionnels, de nouveaux traitements pharmacologiques voient le jour. Les recherches sur le vibegron, présentées lors du congrès de l'Association Américaine d'Urologie 2025, montrent des résultats prometteurs pour améliorer la fonction vésicale [4].

Les innovations ne se limitent pas aux médicaments. Les techniques de neuromodulation sacrée évoluent avec des dispositifs plus miniaturisés et des protocoles de stimulation personnalisés. Ces approches ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients souffrant de troubles neurologiques de la miction [2].

La recherche fondamentale progresse également. Les études sur la régénération tissulaire vésicale et les thérapies géniques laissent entrevoir des traitements révolutionnaires pour les prochaines décennies. Bien que ces approches restent expérimentales, elles suscitent beaucoup d'espoir dans la communauté urologique [3].

Vivre au Quotidien avec Rétention d'urine

Vivre avec une rétention d'urine chronique nécessite certains ajustements dans votre quotidien. L'apprentissage de techniques de vidange vésicale peut considérablement améliorer votre qualité de vie. La manœuvre de Credé, qui consiste à exercer une pression douce sur la vessie, peut parfois aider à l'évacuation [15].

L'adaptation de votre environnement est également importante. Prévoir des toilettes facilement accessibles, éviter les situations où vous ne pourriez pas uriner rapidement, et toujours avoir un plan B en cas de problème. Certains patients trouvent utile de tenir un calendrier mictionnel pour mieux comprendre leur rythme.

Sur le plan psychologique, cette pathologie peut générer de l'anxiété et un sentiment de perte de contrôle. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin ou à rejoindre des groupes de soutien. L'échange avec d'autres patients peut être très bénéfique.

Côté professionnel, des aménagements peuvent être nécessaires selon votre activité. Le droit du travail prévoit des dispositions pour les personnes souffrant de troubles urologiques chroniques. Votre médecin du travail peut vous accompagner dans ces démarches.

Les Complications Possibles

La rétention d'urine, si elle n'est pas prise en charge rapidement, peut entraîner des complications graves. L'infection urinaire représente le risque le plus fréquent, favorisée par la stagnation de l'urine dans la vessie [14]. Ces infections peuvent remonter vers les reins et provoquer une pyélonéphrite, potentiellement dangereuse.

La dilatation des voies urinaires supérieures constitue une autre complication redoutable. Lorsque la vessie ne se vide pas, la pression remonte vers les uretères et les reins, pouvant provoquer une hydronéphrose [11]. À long terme, cette situation peut altérer définitivement la fonction rénale.

Plus rarement, la rétention chronique peut entraîner une décompensation vésicale. La vessie, constamment distendue, perd progressivement sa capacité contractile et peut devenir définitivement atone [13]. Cette situation nécessite alors un drainage permanent ou des techniques de vidange complexes.

Enfin, les complications liées au sondage lui-même ne sont pas négligeables : traumatisme urétral, infection nosocomiale, ou encore sténose urétrale secondaire [10]. C'est pourquoi il est essentiel de traiter rapidement la cause de la rétention pour éviter les sondages répétés.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la rétention d'urine dépend largement de sa cause et de la rapidité de prise en charge. Dans les formes aiguës traitées précocement, la récupération est généralement excellente [13]. La plupart des patients retrouvent une miction normale une fois la cause traitée.

Pour les rétentions liées à l'hypertrophie prostatique, le pronostic est globalement favorable. Les traitements médicaux permettent de contrôler les symptômes chez 70 à 80% des patients [15]. En cas d'échec, la chirurgie offre d'excellents résultats avec un taux de succès supérieur à 90%.

Les formes neurologiques présentent un pronostic plus réservé, dépendant de l'évolution de la maladie sous-jacente. Cependant, les techniques de neuromodulation et les programmes de rééducation vésicale permettent souvent d'améliorer significativement la qualité de vie [14].

L'important à retenir : plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic. Les complications graves surviennent principalement en cas de retard diagnostique ou de négligence thérapeutique. Avec un suivi médical adapté, la grande majorité des patients peut espérer une amélioration durable de leurs symptômes [11].

Peut-on Prévenir Rétention d'urine ?

La prévention de la rétention d'urine repose sur plusieurs mesures simples mais efficaces. Chez l'homme, un dépistage régulier de l'hypertrophie prostatique après 50 ans permet de détecter précocement les troubles et d'éviter les complications [15]. Un simple toucher rectal et un dosage de PSA suffisent souvent.

L'hygiène de vie joue également un rôle important. Maintenir une activité physique régulière, éviter la sédentarité prolongée, et adopter une alimentation équilibrée contribuent à préserver la santé prostatique. Certaines études suggèrent que la consommation modérée de tomates (riches en lycopène) pourrait être bénéfique [14].

La gestion des facteurs de risque médicamenteux est cruciale. Si vous prenez des anticholinergiques, des antispasmodiques ou d'autres médicaments favorisant la rétention, discutez avec votre médecin des alternatives possibles [11]. Parfois, un simple ajustement posologique suffit.

Pour les femmes, la prévention passe par une bonne prise en charge obstétricale lors des accouchements et un traitement précoce des prolapsus génitaux [9]. La rééducation périnéale, souvent négligée, peut prévenir de nombreuses complications urologiques.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la rétention d'urine. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un parcours de soins structuré débutant par le médecin généraliste, puis orientant vers l'urologue selon la complexité du cas [13].

Concernant la rétention aiguë, les recommandations sont claires : sondage vésical en urgence, puis recherche étiologique dans les 48 heures [11]. Le maintien d'une sonde à demeure ne doit être que temporaire, avec réévaluation régulière de la possibilité de sevrage.

Pour les traitements innovants, la HAS a récemment évalué plusieurs dispositifs médicaux. L'avis favorable rendu sur OPTILUME en 2025 ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques pour les sténoses uréthrales [1]. Cette évaluation s'inscrit dans une démarche d'innovation thérapeutique encadrée.

Les sociétés savantes, notamment l'Association Française d'Urologie (AFU), publient régulièrement des recommandations actualisées. Ces guidelines, basées sur les dernières données scientifiques, guident les praticiens dans leurs décisions thérapeutiques et garantissent une prise en charge optimale des patients [13].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec la rétention d'urine. L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des ressources éducatives et des informations actualisées sur les pathologies urologiques. Leur site internet regorge de conseils pratiques et de témoignages [15].

L'Association pour la Recherche sur les Tumeurs de la Prostate (ARTP) organise régulièrement des conférences et des groupes de parole. Bien que centrée sur le cancer prostatique, elle accueille tous les hommes concernés par les pathologies prostatiques, y compris l'hypertrophie bénigne.

Pour les aspects sociaux et professionnels, la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) peut vous renseigner sur vos droits et les aides disponibles. Certaines formes de rétention chronique peuvent ouvrir droit à une reconnaissance de handicap.

N'oublions pas les ressources en ligne : forums de patients, groupes Facebook dédiés, ou encore les consultations de télémédecine qui se développent. Ces outils modernes facilitent l'échange d'expériences et l'accès à l'information médicale fiable [14].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une rétention d'urine. Premièrement, apprenez à reconnaître les signes d'alerte : diminution du jet urinaire, sensation de vidange incomplète, ou besoin de pousser pour uriner [15]. Ces symptômes doivent vous inciter à consulter rapidement.

Adoptez de bonnes habitudes mictionnelles : prenez votre temps aux toilettes, ne vous retenez pas quand l'envie se fait sentir, et videz complètement votre vessie. La position assise pour uriner, même chez l'homme, peut parfois faciliter la vidange vésicale.

Surveillez votre consommation de liquides : buvez suffisamment (1,5 à 2 litres par jour) mais évitez les excès le soir pour limiter les réveils nocturnes. Certaines boissons comme l'alcool ou la caféine peuvent aggraver les troubles mictionnels [14].

Enfin, maintenez une activité physique régulière. La marche, la natation ou le vélo favorisent une bonne circulation pelvienne et peuvent améliorer les symptômes urinaires. Évitez cependant les sports traumatisants pour le périnée comme l'équitation ou certains sports de combat [11].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence. Une impossibilité totale d'uriner avec douleurs pelviennes intenses constitue une urgence absolue nécessitant un passage aux urgences [13]. N'attendez pas : chaque heure compte pour éviter les complications.

D'autres symptômes justifient une consultation rapide mais non urgente : diminution progressive du jet urinaire, mictions fréquentes de faible volume, sensation persistante de vessie pleine, ou infections urinaires récidivantes [14]. Ces signes peuvent révéler une rétention chronique débutante.

Chez la femme enceinte ou en post-partum, toute difficulté mictionnelle doit être signalée rapidement à la sage-femme ou au gynécologue. La rétention du post-partum, bien que rare, nécessite une prise en charge spécialisée [9].

Enfin, si vous prenez des médicaments pouvant favoriser la rétention (anticholinergiques, morphiniques, certains antidépresseurs), surveillez attentivement vos mictions et n'hésitez pas à contacter votre médecin en cas de doute [15]. Une adaptation thérapeutique est souvent possible.

Questions Fréquentes

La rétention d'urine est-elle douloureuse ?

La rétention aiguë provoque généralement des douleurs pelviennes intenses et une sensation de vessie très tendue. La rétention chronique peut être moins douloureuse mais génère souvent un inconfort persistant.

Combien de temps peut-on garder une sonde urinaire ?

La durée dépend de la cause. En urgence, quelques jours suffisent souvent. Pour certaines pathologies chroniques, un sondage intermittent ou permanent peut être nécessaire.

La rétention d'urine peut-elle guérir spontanément ?

Rarement. La rétention aiguë nécessite toujours une intervention médicale. La rétention chronique peut parfois s'améliorer avec un traitement adapté de la cause sous-jacente.

Quels médicaments peuvent provoquer une rétention ?

Les anticholinergiques, certains antidépresseurs, les morphiniques, les antispasmodiques et certains antihistaminiques peuvent favoriser la rétention d'urine.

La rétention d'urine touche-t-elle aussi les femmes ?

Oui, mais moins fréquemment que les hommes. Elle peut survenir après un accouchement, en cas de prolapsus génital ou de masses pelviennes.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] OPTILUME. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  2. [2] Comment soigner l'incontinence urinaire. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Cancer de la vessie : l'ère des grandes espérances. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Sumitomo Pharma America Presents New Data on Vibegron at the 2025 American Urological Association Annual MeetingLien
  5. [9] DIARRA S, URO-OGON G. Rétention vésicale du post partum au CHU du Point-G: à propos d'un cas d'observation, associée à une revue de la littérature.Lien
  6. [10] Nonoa B, Sikpa KH. Rétention aiguë d'urine chez l'adulte au CHU-Kara: prise en charge initiale et diagnostic étiologique. 2023.Lien
  7. [11] Depaquit TL, Lechevallier E. Prise en charge actuelle de la rétention aiguë d'urines. 2022.Lien
  8. [13] Baboudjian M, Boissier R. Parcours de soin de la rétention aiguë d'urines. Progrès en Urologie. 2022.Lien
  9. [14] Rétention urinaire - Troubles rénaux et des voies urinaires. MSD Manuals.Lien
  10. [15] Causes et symptômes de la rétention urinaire. Medtronic.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.