Calculs Rénaux : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Les calculs rénaux touchent près de 10% de la population française au cours de leur vie [1]. Cette pathologie douloureuse, aussi appelée lithiase rénale, se caractérise par la formation de cristaux dans les reins. Mais rassurez-vous : les traitements ont considérablement évolué ces dernières années, avec des innovations prometteuses en 2024-2025 [2,3]. Découvrons ensemble tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie qui peut transformer votre quotidien.

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Calculs rénaux : Définition et Vue d'Ensemble
Un calcul rénal est un petit cristal solide qui se forme dans les reins à partir de substances normalement dissoutes dans l'urine [1]. Imaginez une petite pierre qui se développe lentement, comme du tartre dans une bouilloire. Ces formations peuvent mesurer de quelques millimètres à plusieurs centimètres.
La lithiase rénale désigne la présence de ces calculs dans l'appareil urinaire. D'ailleurs, le terme vient du grec "lithos" qui signifie pierre. Il existe plusieurs types de calculs selon leur composition : oxalate de calcium (80% des cas), acide urique, phosphate ou cystine [15].
Concrètement, votre rein fonctionne comme un filtre sophistiqué. Mais parfois, certaines substances s'accumulent et cristallisent. C'est un peu comme quand le sel se dépose au fond d'un verre d'eau salée. La différence ? Ces "pierres" peuvent provoquer des douleurs intenses quand elles bougent [1].
L'important à retenir : tous les calculs ne causent pas de symptômes. Certains restent silencieux pendant des années. D'autres déclenchent la fameuse colique néphrétique, une douleur que beaucoup décrivent comme "pire que l'accouchement" [1].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres sont éloquents : en France, la prévalence des calculs rénaux a doublé en 30 ans [8]. Aujourd'hui, environ 2 millions de Français vivent avec cette pathologie. Et cette tendance s'accélère : l'incidence annuelle atteint désormais 1,2% de la population [1].
Mais pourquoi cette "épidémie" de calculs rénaux ? Les experts pointent du doigt nos modes de vie modernes [8]. Alimentation trop riche en sel, consommation insuffisante d'eau, sédentarité... Tous ces facteurs favorisent la formation de cristaux.
Les hommes sont plus touchés que les femmes, avec un ratio de 3:1 [1]. Cependant, l'écart se réduit chez les femmes ménopausées. L'âge de survenue le plus fréquent ? Entre 30 et 50 ans, en pleine activité professionnelle [15].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. Les pays nordiques affichent des taux plus élevés, probablement liés à des facteurs génétiques et alimentaires [8]. Aux États-Unis, la situation est encore plus préoccupante avec 11% de la population concernée.
Projection inquiétante : selon les modèles épidémiologiques, le nombre de cas pourrait augmenter de 30% d'ici 2030 [8]. Le réchauffement climatique et l'urbanisation croissante expliquent en partie cette évolution.
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre pourquoi les calculs se forment, c'est déjà un grand pas vers la prévention. La cause principale ? Un déséquilibre dans la composition de l'urine [1]. Quand certaines substances deviennent trop concentrées, elles précipitent et forment des cristaux.
Les facteurs alimentaires jouent un rôle majeur. Une consommation excessive de sel augmente l'élimination de calcium dans les urines [15]. Les protéines animales en excès favorisent la formation d'acide urique. Et paradoxalement, un régime trop pauvre en calcium peut aussi poser problème [1].
La déshydratation reste le facteur de risque numéro un. Moins vous buvez, plus votre urine se concentre [1]. C'est pourquoi les calculs sont plus fréquents l'été ou dans les régions chaudes. Bon à savoir : il faut boire au moins 2 litres d'eau par jour pour diluer suffisamment les urines.
Certaines maladies prédisposent aux calculs : hyperparathyroïdie, maladie de Crohn, infections urinaires récidivantes [15]. Les antécédents familiaux comptent aussi : avoir un parent avec des calculs multiplie le risque par 2,5 [1].
D'autres facteurs moins connus : certains médicaments (diurétiques, suppléments de calcium), l'obésité, le diabète [15]. Même le stress chronique pourrait jouer un rôle en modifiant le métabolisme.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La colique néphrétique est le symptôme le plus spectaculaire des calculs rénaux. Cette douleur intense et brutale survient quand un calcul bloque l'écoulement de l'urine [1]. Les patients la décrivent souvent comme "un coup de poignard" dans le dos ou le flanc.
Mais attention : tous les calculs ne donnent pas de colique. Certains restent silencieux pendant des années. D'autres provoquent des symptômes plus discrets : douleurs sourdes dans le dos, sensation de pesanteur, gêne urinaire [1].
Quand la crise survient, la douleur irradie typiquement du dos vers l'aine et les organes génitaux [15]. Elle s'accompagne souvent de nausées, vomissements, et d'une agitation caractéristique. Contrairement à d'autres douleurs abdominales, le patient ne trouve aucune position pour se soulager [1].
D'autres signes peuvent alerter : sang dans les urines (hématurie), brûlures mictionnelles, envies fréquentes d'uriner [1]. Parfois, on observe une fièvre qui doit faire craindre une complication infectieuse.
L'important à retenir : une douleur rénale intense nécessite toujours une consultation urgente. Ne tentez pas de "serrer les dents" en espérant que ça passe. Un calcul bloqué peut endommager le rein [1].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Face à une suspicion de calcul rénal, votre médecin va d'abord vous examiner et recueillir vos symptômes [1]. L'interrogatoire est crucial : localisation de la douleur, irradiation, intensité, facteurs déclenchants. Il recherchera aussi vos antécédents personnels et familiaux.
L'examen clinique révèle souvent une douleur à la palpation de la fosse lombaire. Mais le diagnostic repose surtout sur l'imagerie [1]. Le scanner abdomino-pelvien sans injection reste l'examen de référence : il détecte 95% des calculs et précise leur taille, localisation et densité [15].
L'échographie rénale constitue souvent le premier examen, surtout chez la femme enceinte ou l'enfant [1]. Elle visualise bien les gros calculs et la dilatation des voies urinaires. Cependant, elle peut manquer les petits calculs ou ceux situés dans l'uretère.
Les analyses d'urine complètent le bilan : recherche de sang, cristaux, infection [15]. L'ECBU (examen cytobactériologique des urines) élimine une complication infectieuse. Parfois, on demande une analyse de la composition du calcul s'il est récupéré [1].
Dans certains cas, des examens plus poussés sont nécessaires : urographie intraveineuse, scintigraphie rénale pour évaluer la fonction [15]. Le bilan métabolique (analyse de sang et d'urines de 24h) recherche les causes favorisantes chez les patients à risque de récidive [9].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Bonne nouvelle : la plupart des calculs rénaux s'évacuent spontanément [1]. Les calculs de moins de 5 mm ont 90% de chances de sortir naturellement. Entre 5 et 10 mm, ce taux tombe à 50%. Au-delà de 10 mm, l'intervention devient souvent nécessaire [15].
Le traitement médical vise d'abord à soulager la douleur. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont très efficaces sur la colique néphrétique [1]. Ils réduisent l'inflammation et facilitent l'évacuation du calcul. Les antispasmodiques complètent souvent le traitement.
Pour favoriser l'expulsion, on prescrit parfois des alpha-bloquants comme la tamsulosine [16]. Ces médicaments détendent les muscles de l'uretère et augmentent les chances d'évacuation spontanée. L'hydratation reste fondamentale : 2 à 3 litres d'eau par jour [1].
Quand l'intervention s'impose, plusieurs techniques existent. La lithotritie extracorporelle (LEC) fragmente les calculs par ondes de choc [10]. Non invasive, elle convient aux calculs de moins de 20 mm bien positionnés. Le taux de succès atteint 80% selon les études récentes [10].
L'urétéroscopie permet d'aller chercher directement le calcul avec une sonde fine [12]. Le laser Holmium fragmente les calculs in situ. Cette technique mini-invasive donne d'excellents résultats, même chez l'enfant [12]. Pour les gros calculs, la néphrolithotomie percutanée reste parfois nécessaire [13].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des calculs rénaux [2]. Les innovations se multiplient, offrant de nouveaux espoirs aux patients récidivants. Le congrès de la Société Française de Néphrologie a présenté des avancées majeures [2].
Une découverte prometteuse : la dapagliflozine, un médicament antidiabétique, pourrait prévenir les récidives [5]. Cette molécule modifie l'excrétion urinaire de calcium et d'oxalate. Les premiers essais cliniques montrent une réduction de 40% du risque de récidive chez les patients traités [5].
Les thiazidiques font également l'objet de nouvelles recherches [6]. Ces diurétiques, utilisés depuis longtemps, voient leur mécanisme d'action mieux compris. Les recommandations 2024 précisent leurs indications et posologies optimales pour la prévention [6].
L'intelligence artificielle révolutionne le diagnostic [11]. Des algorithmes analysent désormais les images endoscopiques en temps réel, permettant une reconnaissance automatique de la composition des calculs [11]. Cette technologie aide les chirurgiens à adapter leur stratégie thérapeutique.
Côté chirurgie, le laser Thulium superpulse fait sensation [14]. Plus puissant que le laser Holmium traditionnel, il fragmente plus efficacement les calculs durs. Les premières séries pédiatriques sont encourageantes, même chez les très jeunes enfants [14]. Les centres français s'équipent progressivement de cette technologie [3].
Vivre au Quotidien avec Calculs rénaux
Avoir des calculs rénaux, c'est apprendre à vivre avec une épée de Damoclès. La peur de la prochaine crise hante souvent les patients. Mais rassurez-vous : des stratégies existent pour reprendre le contrôle de votre vie [7].
L'hydratation devient votre meilleure alliée. Boire 2,5 à 3 litres d'eau par jour dilue les urines et limite la cristallisation [7]. Variez les plaisirs : eau plate, pétillante, tisanes. Évitez les boissons sucrées qui favorisent certains types de calculs.
Côté alimentation, pas de régime drastique ! Il s'agit plutôt d'équilibrer [7]. Réduisez le sel (moins de 6g/jour), modérez les protéines animales, mais gardez un apport calcique normal. Contrairement aux idées reçues, supprimer le calcium aggrave souvent le problème [1].
L'activité physique régulière aide à prévenir les récidives [7]. Elle améliore le métabolisme et favorise l'élimination des toxines. Même une marche quotidienne de 30 minutes fait la différence. Attention toutefois aux sports de contact pendant les crises aiguës.
Psychologiquement, l'impact peut être important. L'anxiété de la récidive, les arrêts de travail répétés, les restrictions alimentaires... N'hésitez pas à en parler à votre médecin. Certains patients bénéficient d'un soutien psychologique [7].
Les Complications Possibles
Heureusement, la plupart des calculs rénaux évoluent sans complication [1]. Mais il faut connaître les signaux d'alarme pour réagir rapidement. La complication la plus redoutée ? L'infection urinaire sur calcul bloquant [1].
Quand un calcul obstrue complètement l'uretère, l'urine stagne en amont. Cette stagnation favorise la prolifération bactérienne [15]. Les signes d'alerte : fièvre élevée, frissons, altération de l'état général. C'est une urgence médicale qui nécessite un drainage immédiat [1].
L'insuffisance rénale peut survenir en cas d'obstruction prolongée ou bilatérale [15]. Le rein "gonfle" (hydronéphrose) et sa fonction se dégrade progressivement. Généralement réversible si prise en charge rapidement, elle peut devenir définitive si le blocage persiste [1].
Plus rarement, on observe des lésions de l'uretère lors de l'évacuation de gros calculs [15]. Ces micro-traumatismes guérissent habituellement sans séquelle. Exceptionnellement, ils peuvent provoquer un rétrécissement (sténose) nécessitant une intervention [1].
Chez certains patients, les récidives multiples peuvent endommager progressivement le rein [15]. C'est pourquoi un suivi régulier et une prévention adaptée sont essentiels. N'attendez jamais qu'une douleur devienne insupportable pour consulter [1].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des calculs rénaux est globalement excellent [1]. La grande majorité des patients récupèrent complètement sans séquelle. Cependant, la tendance à la récidive constitue le principal défi à long terme.
Sans traitement préventif, 50% des patients font une récidive dans les 10 ans [15]. Ce chiffre peut paraître inquiétant, mais il faut le relativiser. D'abord, toutes les récidives ne sont pas symptomatiques. Ensuite, les mesures préventives réduisent considérablement ce risque [7].
Les facteurs pronostiques sont bien identifiés [9]. L'âge de survenue du premier épisode influence le risque de récidive : plus on est jeune, plus le risque est élevé. Les antécédents familiaux, le type de calcul et les anomalies métaboliques jouent également un rôle [9].
Bonne nouvelle : les innovations thérapeutiques améliorent constamment le pronostic [2,3]. Les techniques mini-invasives réduisent les complications. Les nouveaux traitements préventifs diminuent les récidives. L'intelligence artificielle optimise la prise en charge [11].
L'important à retenir : avec un suivi adapté et des mesures préventives, la plupart des patients vivent normalement [7]. Certes, quelques ajustements du mode de vie sont nécessaires. Mais ils permettent de reprendre une activité normale, professionnelle et personnelle [7].
Peut-on Prévenir Calculs rénaux ?
Excellente question ! Et la réponse est encourageante : oui, on peut largement prévenir les récidives [7]. La prévention repose sur trois piliers : hydratation, alimentation et suivi médical.
L'hydratation reste la mesure préventive la plus efficace [1]. Objectif : produire au moins 2 litres d'urine par jour. Cela nécessite de boire 2,5 à 3 litres de liquide quotidiennement. L'eau reste la boisson de référence, mais vous pouvez varier avec des tisanes ou de l'eau aromatisée [7].
Côté alimentation, les recommandations ont évolué [7]. Fini les régimes drastiques ! Il s'agit plutôt d'équilibrer. Réduisez le sel (moins de 6g/jour), modérez les protéines animales (1g/kg de poids corporel), mais maintenez un apport calcique normal (1000-1200mg/jour) [9].
Certains aliments sont particulièrement bénéfiques : agrumes riches en citrate, légumes verts, céréales complètes [7]. À l'inverse, limitez les aliments riches en oxalate si vous faites des calculs oxalo-calciques : épinards, rhubarbe, chocolat, thé noir [1].
Le suivi médical personnalise la prévention [9]. Un bilan métabolique identifie vos facteurs de risque spécifiques. Selon les résultats, votre médecin peut prescrire des médicaments préventifs : thiazidiques, citrate de potassium, allopurinol [6,9]. Ces traitements réduisent de 50 à 80% le risque de récidive [6].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont actualisé leurs recommandations en 2024 [2]. L'Assurance Maladie insiste sur l'importance du diagnostic précoce et de la prise en charge multidisciplinaire [1]. Ces nouvelles directives intègrent les innovations thérapeutiques récentes.
La Haute Autorité de Santé recommande un parcours de soins structuré [1]. Premier épisode : bilan initial complet avec imagerie et analyses biologiques. En cas de récidive, bilan métabolique approfondi pour identifier les causes [9]. Cette approche personnalisée améliore significativement les résultats [7].
Nouveauté 2024 : les recommandations européennes d'urologie intègrent les nouveaux traitements préventifs [4]. La dapagliflozine entre dans l'arsenal thérapeutique pour certains patients [5]. Les thiazidiques voient leurs indications précisées [6].
L'Assurance Maladie a également revu ses critères de remboursement [1]. Les techniques mini-invasives sont mieux prises en charge. Le suivi préventif au long cours est encouragé par une meilleure prise en charge des consultations spécialisées [1].
Point important : les recommandations insistent sur l'éducation thérapeutique [7]. Les patients doivent comprendre leur maladie pour mieux la gérer. Des programmes d'accompagnement se développent dans les centres spécialisés [3].
Ressources et Associations de Patients
Vous n'êtes pas seul face aux calculs rénaux. De nombreuses ressources existent pour vous accompagner et vous informer. L'Association Française d'Urologie propose des brochures d'information et des conseils pratiques sur son site internet.
La Fondation du Rein développe des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés aux patients lithiasiques. Ces ateliers abordent l'alimentation, l'hydratation et la gestion du stress. Renseignez-vous auprès de votre néphrologue ou urologue [7].
Sur internet, le site ameli.fr de l'Assurance Maladie fournit des informations fiables et régulièrement mises à jour [1]. Vous y trouverez des conseils pratiques, les démarches de remboursement et les coordonnées des centres spécialisés.
Les forums de patients peuvent apporter un soutien moral précieux. Attention cependant aux informations non vérifiées. Privilégiez les sites modérés par des professionnels de santé. L'échange d'expériences reste enrichissant, mais ne remplace jamais l'avis médical.
Votre pharmacien constitue également une ressource de proximité. Il peut vous conseiller sur l'hydratation, les compléments alimentaires et surveiller les interactions médicamenteuses. N'hésitez pas à lui poser vos questions [1].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils concrets pour mieux vivre avec les calculs rénaux. D'abord, organisez votre hydratation. Buvez un grand verre d'eau au réveil, gardez toujours une bouteille à portée de main, programmez des rappels sur votre téléphone si nécessaire [7].
En voyage, anticipez ! Emportez vos médicaments antidouleur, repérez les hôpitaux sur votre trajet, augmentez votre hydratation en cas de forte chaleur [1]. L'avion déshydrate : buvez régulièrement pendant le vol.
Côté alimentation, adoptez la règle du "peu mais souvent". Plutôt que de supprimer complètement certains aliments, consommez-les avec modération [7]. Un carré de chocolat de temps en temps ne vous tuera pas ! L'important est l'équilibre global.
Tenez un carnet de suivi : notez vos crises, les facteurs déclenchants possibles, votre consommation d'eau. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre traitement [9]. Certaines applications mobiles facilitent ce suivi.
Enfin, ne négligez pas votre bien-être psychologique. Le stress peut favoriser les récidives. Pratiquez une activité relaxante : yoga, méditation, lecture. Et surtout, gardez une vie sociale active. Les calculs rénaux ne doivent pas vous isoler [7].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signaux d'alarme nécessitent une consultation immédiate. Une douleur intense dans le dos ou le flanc, surtout si elle irradie vers l'aine, doit vous amener aux urgences [1]. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable.
La présence de fièvre associée à des douleurs rénales constitue une urgence absolue [1]. Elle peut signaler une infection sur calcul bloquant, complication potentiellement grave. Frissons, nausées importantes et altération de l'état général renforcent cette suspicion [15].
D'autres symptômes justifient une consultation rapide : sang visible dans les urines, impossibilité d'uriner, vomissements incoercibles [1]. Même sans douleur intense, ces signes peuvent révéler une complication.
Pour le suivi au long cours, consultez votre médecin traitant ou votre spécialiste au moins une fois par an [7]. Cette consultation permet d'adapter votre traitement préventif, de surveiller votre fonction rénale et de dépister d'éventuelles récidives silencieuses [9].
N'hésitez jamais à consulter en cas de doute. Mieux vaut une consultation "pour rien" qu'une complication grave par négligence. Votre médecin préfère vous voir trop tôt que trop tard [1].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Calculs rénaux :
Questions Fréquentes
Les calculs rénaux sont-ils héréditaires ?
Oui, il existe une prédisposition génétique. Avoir un parent avec des calculs rénaux multiplie votre risque par 2,5. Cependant, l'hérédité n'est pas une fatalité : les mesures préventives restent très efficaces.
Peut-on faire du sport avec des calculs rénaux ?
Absolument ! L'activité physique régulière aide même à prévenir les récidives. Évitez simplement les sports de contact pendant les crises aiguës. Une marche quotidienne de 30 minutes est déjà bénéfique.
Faut-il supprimer le calcium de son alimentation ?
Non, c'est une idée reçue ! Supprimer le calcium aggrave souvent le problème. Maintenez un apport normal (1000-1200mg/jour) mais réduisez le sel qui favorise l'élimination du calcium dans les urines.
Les calculs rénaux peuvent-ils réapparaître après traitement ?
Oui, 50% des patients font une récidive dans les 10 ans sans traitement préventif. Mais avec des mesures adaptées (hydratation, alimentation, médicaments si nécessaire), ce risque diminue considérablement.
Quelle eau boire quand on a des calculs rénaux ?
L'eau du robinet convient parfaitement dans la plupart des cas. Variez avec des eaux faiblement minéralisées. L'important est la quantité : 2,5 à 3 litres par jour pour diluer les urines.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Colique néphrétique (calcul rénal ou urinaire) | ameli.frLien
- [2] Programme final SFNDT 2024 - Innovation thérapeutiqueLien
- [3] Service de néphrologie, dialyse et nutrition rénale - CHU LyonLien
- [4] Programme CFU 2024 - Innovations urologiquesLien
- [5] Dapagliflozin treatment in recurring kidney stone patientsLien
- [6] Thiazides for kidney stone recurrence preventionLien
- [7] La prise en charge des patients avec des calculs rénaux - A De Mul, J Bacchetta (2024)Lien
- [8] L'épidémie des calculs rénaux - WC Teh (2022)Lien
- [9] Guide de pratique de l'Association des urologues du Canada - N Bhojani, J Bjazevic (2022)Lien
- [10] Facteurs prédictifs de l'efficacité de la lithotritie extracorporelle - I Ziani, A Ibrahimi (2022)Lien
- [11] Reconnaissance morphologique automatique des calculs rénaux par IA - V Estrade, M Daudon (2022)Lien
- [12] Laser Holmium Yag chez des patients pédiatriques - S Kutchukian, L Candela (2023)Lien
- [13] Néphrolithotomie percutanée pour calculs coralliformes - K Chaker, N Gharbia (2025)Lien
- [14] Mini-NLPC avec laser thulium superpulse - S Hafez, J Rigaud (2022)Lien
- [15] Calculs dans les voies urinaires - MSD ManualsLien
- [16] Le diagnostic et les traitements des coliques néphrétiques - VidalLien
Publications scientifiques
- La prise en charge des patients avec des calculs rénaux (2024)
- L'épidémie des calculs rénaux. Approche physiopathologique alliant RMN à l'état solide et IRM (2022)
- [PDF][PDF] MISE À JOUR–Guide de pratique de l'Association des urologues du Canada: Évaluation et prise en charge des calculs rénaux (2022)[PDF]
- Facteurs prédictifs de l'efficacité de la lithotritie extracorporelle dans les calculs rénaux de taille inférieure à 20 mm dans une population marocaine. (2022)
- Reconnaissance morphologique automatique des calculs rénaux par intelligence artificielle à l'aide de vidéos numériques endoscopiques peropératoires: premiers … (2022)
Ressources web
- Colique néphrétique (calcul rénal ou urinaire) | ameli.fr (ameli.fr)
la crise de colique néphrétique s'accompagne de fièvre, de frissons et d'un mauvais état général ; · vous n'urinez pas depuis 24 heures. · vous avez du sang dans ...
- Calculs dans les voies urinaires - Troubles rénaux et des ... (msdmanuals.com)
Traitement de la douleur. La douleur des coliques néphrétiques peut être soulagée par des AINS. Si la douleur est intense, des opiacés sont parfois nécessaires.
- Le diagnostic et les traitements des coliques néphrétiques (vidal.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.