Cystite Interstitielle : Symptômes, Traitements et Innovations 2025

La cystite interstitielle, aussi appelée syndrome de la vessie douloureuse, touche environ 300 000 personnes en France [12,13]. Cette pathologie chronique provoque des douleurs vésicales persistantes et des envies urgentes d'uriner. Contrairement aux cystites classiques, aucune infection n'est détectable. Les femmes sont 9 fois plus touchées que les hommes [13]. Heureusement, de nouveaux traitements émergent en 2024-2025, offrant de l'espoir aux patients.

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Cystite interstitielle : Définition et Vue d'Ensemble
La cystite interstitielle représente une maladie chronique de la vessie qui se caractérise par des douleurs pelviennes persistantes et une fréquence urinaire anormalement élevée [13]. Contrairement à son nom, cette pathologie n'implique pas d'inflammation classique ni d'infection bactérienne détectable.
Mais alors, qu'est-ce qui distingue vraiment cette maladie ? En fait, la paroi vésicale devient hypersensible et peut présenter des ulcérations microscopiques appelées lésions de Hunner [11]. Ces lésions, présentes chez environ 10% des patients, constituent une forme particulièrement sévère de la maladie.
D'ailleurs, le terme "syndrome de la vessie douloureuse" est souvent préféré par les médecins car il décrit mieux la réalité clinique [12]. Cette pathologie affecte profondément la qualité de vie, avec des patients qui peuvent uriner jusqu'à 60 fois par jour dans les cas sévères.
Concrètement, imaginez votre vessie comme un ballon qui ne peut plus se détendre normalement. Chaque goutte d'urine provoque une sensation de brûlure ou de pression intense. L'important à retenir : cette maladie est réelle, diagnostiquable et traitable, même si le parcours peut être long.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la prévalence de la cystite interstitielle est estimée entre 0,3% et 0,5% de la population générale, soit environ 300 000 personnes touchées [12]. Ces chiffres, issus des dernières données épidémiologiques, montrent une augmentation de 15% par rapport aux estimations de 2019.
Les femmes représentent 90% des cas diagnostiqués, avec un pic d'incidence entre 40 et 60 ans [13]. Mais attention, cette pathologie peut survenir à tout âge, y compris chez l'enfant. L'incidence annuelle est d'environ 2,7 nouveaux cas pour 100 000 habitants chez les femmes.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec des taux similaires à l'Allemagne et aux Pays-Bas. Les pays nordiques rapportent des prévalences légèrement supérieures, possiblement liées à de meilleurs systèmes de diagnostic [5].
D'un point de vue économique, le coût annuel moyen par patient est estimé à 3 500 euros, incluant consultations, examens et traitements. Cela représente un impact de plus de 1 milliard d'euros sur le système de santé français.
Bon à savoir : les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 20% des cas diagnostiqués, principalement due à l'amélioration des techniques diagnostiques et à une meilleure reconnaissance de la maladie par les professionnels de santé.
Les Causes et Facteurs de Risque
Franchement, on ne connaît pas encore toutes les causes de la cystite interstitielle. Cette pathologie reste en partie mystérieuse, mais plusieurs pistes sérieuses émergent de la recherche récente [3,6].
Le microbiote vésical joue probablement un rôle clé. Des études de 2024 montrent que les patients présentent souvent un déséquilibre de leur flore urinaire, avec une diminution des bactéries protectrices [6]. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques.
Par ailleurs, les facteurs génétiques semblent importants. Environ 30% des patients ont des antécédents familiaux de troubles urinaires chroniques. Certaines variations génétiques affectant la perméabilité de la paroi vésicale ont été identifiées [3].
Les traumatismes psychologiques constituent un facteur de risque significatif. Les études récentes confirment un lien entre abus sexuels dans l'enfance et développement ultérieur de cystite interstitielle [7,9]. Cette association, longtemps controversée, est maintenant reconnue par la communauté médicale.
D'autres facteurs incluent les maladies auto-immunes, certaines infections virales, et l'exposition à des toxiques comme la kétamine [8]. L'important : comprendre ces facteurs aide à personnaliser les traitements.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la cystite interstitielle peuvent être trompeurs au début. Beaucoup de patients consultent d'abord pour ce qu'ils pensent être des cystites à répétition [12].
La douleur pelvienne représente le symptôme cardinal. Elle peut être sourde, lancinante, ou ressembler à une brûlure intense. Cette douleur s'aggrave typiquement quand la vessie se remplit et diminue après la miction. Mais attention, chez certains patients, uriner peut au contraire intensifier la douleur.
L'urgence mictionnelle constitue l'autre symptôme majeur. Vous ressentez un besoin impérieux d'uriner, même avec une vessie peu remplie. La fréquence peut atteindre 40 à 60 mictions par jour dans les formes sévères [13].
D'autres signes incluent la nycturie (se lever plusieurs fois la nuit), les douleurs pendant les rapports sexuels, et une sensation de pression dans le bas-ventre. Certains patients décrivent aussi des douleurs irradiant vers le dos ou les cuisses.
Concrètement, ces symptômes évoluent souvent par poussées. Vous pouvez avoir des périodes relativement calmes suivies de crises intenses. Les facteurs déclenchants varient : stress, certains aliments, règles chez la femme, ou changements météorologiques.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de cystite interstitielle reste un défi médical. Il n'existe pas de test unique permettant de confirmer la maladie [13]. C'est pourquoi on parle souvent de "diagnostic d'élimination".
Première étape : votre médecin réalisera un interrogatoire détaillé et un examen clinique. Il recherchera les symptômes typiques et éliminera d'autres causes possibles. Un calendrier mictionnel sur 3 jours s'avère très utile pour objectiver la fréquence urinaire.
Les examens complémentaires incluent systématiquement un ECBU (examen cytobactériologique des urines) pour éliminer une infection. Une échographie vésicale peut révéler un épaississement de la paroi ou une capacité réduite.
L'examen de référence reste la cystoscopie sous anesthésie générale. Elle permet de visualiser directement la muqueuse vésicale et d'identifier d'éventuelles lésions de Hunner [11]. Pendant cet examen, le médecin peut aussi réaliser une distension vésicale à visée diagnostique et thérapeutique.
Certains centres spécialisés utilisent des questionnaires validés comme l'O'Leary-Sant ou le PUF (Pelvic Pain and Urgency/Frequency). Ces outils aident à quantifier les symptômes et suivre l'évolution.
Bon à savoir : le délai moyen entre les premiers symptômes et le diagnostic correct est encore de 4 à 7 ans en France. Cette situation s'améliore progressivement grâce à une meilleure formation des médecins.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Rassurez-vous, plusieurs options thérapeutiques existent pour traiter la cystite interstitielle. L'approche est généralement progressive, commençant par les traitements les moins invasifs [1,12].
Les modifications du mode de vie constituent la première ligne de traitement. Éviter certains aliments irritants (agrumes, épices, café, alcool) peut réduire significativement les symptômes chez 60% des patients. La gestion du stress par relaxation ou méditation s'avère également bénéfique.
Côté médicaments, plusieurs molécules ont fait leurs preuves. Le pentosan polysulfate (Elmiron®) reste le seul traitement oral spécifiquement approuvé. Les antidépresseurs tricycliques à faible dose et certains antiépileptiques comme la gabapentine peuvent aussi aider [13].
Les instillations vésicales représentent une option intéressante. Des solutions contenant de l'acide hyaluronique, du DMSO ou des anesthésiques locaux sont introduites directement dans la vessie. Cette approche permet d'agir localement tout en limitant les effets systémiques.
Pour les cas réfractaires, la chirurgie reste possible. L'entérocystoplastie d'agrandissement, maintenant réalisable par voie robot-assistée, peut considérablement améliorer la qualité de vie [4]. Cependant, ces interventions lourdes ne sont envisagées qu'en dernier recours.
L'important à retenir : chaque patient répond différemment aux traitements. Il faut souvent plusieurs essais pour trouver la combinaison optimale.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement de la cystite interstitielle. Plusieurs innovations prometteuses émergent de la recherche internationale [1,2,3].
La toxine botulique intravésicale fait l'objet d'études approfondies. Les résultats de 2024 montrent une efficacité remarquable avec 70% d'amélioration des symptômes à 6 mois [2]. Cette approche, moins invasive que la chirurgie, pourrait révolutionner la prise en charge des formes sévères.
Une découverte majeure concerne la purine nucléoside phosphorylase comme nouvelle cible thérapeutique [3]. Cette enzyme, impliquée dans le métabolisme cellulaire de la vessie, ouvre des perspectives inédites. Les premiers essais cliniques débuteront en 2025.
Les thérapies basées sur le microbiote représentent une autre voie d'avenir. Des probiotiques spécifiquement sélectionnés pour restaurer l'équilibre de la flore vésicale sont en cours de développement [6]. Cette approche personnalisée pourrait traiter les causes plutôt que les symptômes.
D'ailleurs, l'intelligence artificielle commence à transformer le diagnostic. Des algorithmes analysent les patterns symptomatiques pour prédire la réponse aux différents traitements. Cette médecine de précision permettra d'optimiser les choix thérapeutiques dès la première consultation.
Bon à savoir : plusieurs de ces innovations devraient être disponibles en France d'ici 2026, après validation par les autorités sanitaires.
Vivre au Quotidien avec la Cystite Interstitielle
Vivre avec une cystite interstitielle demande des adaptations, mais une vie normale reste tout à fait possible. L'expérience montre que les patients qui s'impliquent activement dans leur prise en charge obtiennent de meilleurs résultats [5].
L'alimentation joue un rôle central. Tenir un journal alimentaire aide à identifier vos déclencheurs personnels. Généralement, il faut éviter les aliments acides, épicés, et riches en potassium. Mais attention, chaque personne réagit différemment. Ce qui déclenche une crise chez votre voisin peut vous convenir parfaitement.
Au travail, n'hésitez pas à discuter avec votre employeur. Un aménagement de poste (proximité des toilettes, pauses supplémentaires) peut considérablement améliorer votre confort. La reconnaissance en maladie professionnelle reste rare, mais certains patients obtiennent un mi-temps thérapeutique.
La vie intime peut être affectée, mais des solutions existent. Utiliser des lubrifiants, adapter les positions, ou programmer les rapports après la prise d'antalgiques peut aider. La communication avec votre partenaire reste essentielle.
Côté activité physique, privilégiez les sports doux comme la natation ou le yoga. Évitez les activités qui compriment le périnée (vélo, équitation). Certains patients trouvent un soulagement dans les techniques de relaxation ou la méditation pleine conscience.
Les Complications Possibles
Heureusement, la cystite interstitielle n'engage pas le pronostic vital. Cependant, certaines complications peuvent survenir si la maladie n'est pas correctement prise en charge [13].
La réduction de la capacité vésicale représente la complication la plus fréquente. La vessie, constamment irritée, peut se rétracter et perdre son élasticité. Dans les cas extrêmes, la capacité peut chuter sous 100 ml (normale : 400-500 ml).
Les troubles psychologiques constituent un risque majeur. Dépression, anxiété, et troubles du sommeil touchent plus de 60% des patients [5]. La douleur chronique et l'impact sur la qualité de vie expliquent cette forte prévalence. Un suivi psychologique s'avère souvent nécessaire.
Certains patients développent une hypersensibilité généralisée. D'autres organes peuvent devenir douloureux : intestin (syndrome de l'intestin irritable), muscles (fibromyalgie), ou articulations. Cette sensibilisation centrale complique la prise en charge.
Les complications iatrogènes existent aussi. L'usage prolongé de certains antalgiques peut provoquer des effets secondaires. Les instillations répétées peuvent parfois irriter davantage la vessie.
Mais rassurez-vous : avec un suivi médical approprié, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la cystite interstitielle varie considérablement d'un patient à l'autre. Cette variabilité rend les prédictions difficiles, mais certaines tendances se dessinent [1,5].
Environ 30% des patients connaissent une amélioration spontanée ou une rémission complète dans les 5 ans suivant le diagnostic. Ces cas favorables concernent souvent les formes débutantes sans lésions de Hunner [11].
Pour 50% des patients, la maladie évolue de façon chronique avec des périodes de poussées et de rémissions. Avec un traitement adapté, la qualité de vie peut être préservée. Les symptômes restent gérables et n'empêchent pas une vie sociale et professionnelle normale.
Les 20% restants présentent des formes sévères, souvent associées aux lésions de Hunner. Ces patients nécessitent des traitements plus agressifs et peuvent développer des complications. Cependant, même dans ces cas difficiles, les nouvelles thérapies de 2024-2025 apportent de l'espoir [2].
Plusieurs facteurs influencent le pronostic : âge au diagnostic (meilleur si jeune), présence de lésions de Hunner (moins favorable), réponse aux premiers traitements, et soutien psychosocial.
L'important à retenir : un diagnostic précoce et une prise en charge multidisciplinaire améliorent significativement le pronostic. La recherche avance rapidement, et de nouveaux traitements arrivent régulièrement.
Peut-on Prévenir la Cystite Interstitielle ?
Malheureusement, il n'existe pas de prévention primaire établie pour la cystite interstitielle. Les causes étant multiples et partiellement inconnues, les mesures préventives restent limitées [3,6].
Cependant, certaines habitudes de vie peuvent réduire les risques. Maintenir une bonne hygiène intime sans excès, éviter les irritants chimiques (savons parfumés, douches vaginales), et traiter rapidement les infections urinaires constituent des mesures de bon sens.
La gestion du stress semble importante. Les techniques de relaxation, l'exercice physique régulier, et un sommeil de qualité peuvent avoir un effet protecteur. Certaines études suggèrent que les personnes pratiquant la méditation développent moins de troubles urinaires chroniques.
Chez les personnes à risque (antécédents familiaux, maladies auto-immunes), une surveillance accrue peut permettre un diagnostic plus précoce. Consultez rapidement si vous développez des symptômes urinaires persistants inexpliqués.
La prévention secondaire reste plus accessible. Une fois le diagnostic posé, éviter les facteurs déclenchants identifiés peut prévenir les poussées. Tenir un journal des symptômes aide à repérer ces déclencheurs personnels.
Bon à savoir : les recherches sur le microbiote ouvrent des perspectives de prévention. Dans quelques années, des probiotiques spécifiques pourraient protéger les personnes à risque [6].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la cystite interstitielle. Ces guidelines, élaborées en collaboration avec les sociétés savantes, visent à harmoniser les pratiques [12,13].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche diagnostique structurée. Le diagnostic doit être évoqué devant des douleurs pelviennes chroniques associées à des troubles mictionnels, en l'absence d'infection prouvée. La cystoscopie n'est plus systématique au diagnostic initial.
Concernant les traitements, les recommandations privilégient une approche progressive. Les modifications du mode de vie constituent la première étape, suivies des traitements médicamenteux oraux, puis des thérapies locales. La chirurgie reste réservée aux échecs thérapeutiques.
L'Assurance Maladie a élargi la prise en charge de certains traitements. Les instillations vésicales d'acide hyaluronique sont maintenant remboursées sous maladies. Cette évolution facilite l'accès aux soins pour de nombreux patients.
Les recommandations insistent sur l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire. Urologue, médecin traitant, psychologue, et parfois nutritionniste doivent collaborer. Cette approche globale améliore significativement les résultats.
Une nouveauté 2024 : la création de centres de référence régionaux pour les douleurs pelviennes chroniques. Ces structures spécialisées garantissent un diagnostic plus rapide et des traitements optimisés.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec la cystite interstitielle. Ces structures offrent soutien, information, et parfois aide financière.
L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des brochures d'information et une liste de spécialistes formés. Leur site internet contient des ressources actualisées sur les dernières avancées thérapeutiques.
Les groupes de patients sur les réseaux sociaux constituent une source précieuse d'entraide. Attention cependant aux informations non vérifiées. Privilégiez les groupes modérés par des professionnels de santé.
Certaines mutuelles proposent des programmes d'accompagnement spécifiques pour les maladies chroniques. Ces services incluent souvent un suivi téléphonique, des conseils nutritionnels, et parfois une prise en charge psychologique.
Les centres de la douleur hospitaliers peuvent être d'une aide précieuse. Ils proposent une approche multidisciplinaire et des techniques de gestion de la douleur chronique adaptées.
Pour les aspects administratifs, les assistantes sociales hospitalières peuvent vous aider dans vos démarches. Reconnaissance en affection longue durée, aménagements de poste, ou demandes d'allocation adulte handicapé sont parfois possibles.
Bon à savoir : certaines associations organisent des journées d'information avec des médecins spécialistes. Ces événements permettent de poser vos questions et de rencontrer d'autres patients.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques, issus de l'expérience de nombreux patients et des recommandations médicales récentes.
Alimentation : Commencez par éliminer les aliments les plus irritants (agrumes, tomates, épices, café, alcool) pendant 2 semaines. Réintroduisez-les un par un pour identifier vos déclencheurs personnels. Buvez suffisamment d'eau, mais évitez les excès qui augmentent la fréquence mictionnelle.Pour les douleurs aiguës, la chaleur locale (bouillotte, bain chaud) apporte souvent un soulagement immédiat. Certains patients trouvent aussi un bénéfice dans l'application de froid. Testez les deux approches.
Gestion du stress : Apprenez des techniques de relaxation simples. La respiration profonde, pratiquée 5 minutes plusieurs fois par jour, peut réduire l'intensité des symptômes. Les applications de méditation guidée sont souvent utiles.Au niveau vestimentaire, privilégiez les vêtements amples qui ne compriment pas le bassin. Évitez les jeans serrés et les sous-vêtements synthétiques. Le coton reste le meilleur choix.
Pour les voyages, repérez toujours les toilettes à votre arrivée. Emportez une trousse de secours avec vos médicaments habituels et des protections si nécessaire. N'hésitez pas à demander une place côté couloir dans l'avion.
Enfin, tenez un journal de vos symptômes. Notez l'intensité de la douleur, la fréquence mictionnelle, les aliments consommés, et votre niveau de stress. Ces informations aideront votre médecin à ajuster votre traitement.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, que vous soyez déjà diagnostiqué ou non.
Consultation urgente si vous présentez : fièvre élevée avec frissons, sang dans les urines en grande quantité, impossibilité totale d'uriner, ou douleurs insupportables malgré les antalgiques habituels. Ces symptômes peuvent signaler une complication ou une autre pathologie.Pour un premier diagnostic, consultez votre médecin traitant si vous avez des douleurs pelviennes persistantes depuis plus de 6 semaines, associées à une fréquence urinaire anormale, sans infection prouvée. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent.
Si vous êtes déjà suivi, une consultation s'impose en cas d'aggravation brutale des symptômes, d'inefficacité d'un traitement habituellement efficace, ou d'apparition de nouveaux symptômes (troubles digestifs, douleurs articulaires).
Les signes psychologiques nécessitent aussi une attention particulière. Consultez si vous ressentez une tristesse persistante, une perte d'intérêt pour vos activités habituelles, ou des idées noires. La douleur chronique peut affecter profondément le moral.
N'hésitez jamais à solliciter un deuxième avis médical si vous n'êtes pas satisfait de votre prise en charge. Votre ressenti est important, et vous avez le droit d'être écouté et pris au sérieux.
Bon à savoir : en cas de doute, les lignes d'écoute médicale (15 ou services de téléconsultation) peuvent vous orienter vers la conduite à tenir.
Questions Fréquentes
La cystite interstitielle est-elle contagieuse ?Non, absolument pas. Cette pathologie n'est pas infectieuse et ne peut pas se transmettre d'une personne à l'autre, y compris lors des rapports sexuels. Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Environ 30% des patients connaissent une rémission complète. Pour les autres, les traitements permettent de contrôler efficacement les symptômes et de maintenir une bonne qualité de vie. La grossesse est-elle possible avec une cystite interstitielle ?
Oui, de nombreuses femmes mènent des grossesses normales. Paradoxalement, certaines voient même leurs symptômes s'améliorer pendant la grossesse. Un suivi spécialisé est recommandé. Les enfants peuvent-ils développer cette maladie ?
C'est rare mais possible. Les symptômes chez l'enfant sont souvent atypiques, ce qui complique le diagnostic. Une prise en charge pédiatrique spécialisée est nécessaire. Faut-il éviter tous les rapports sexuels ?
Non, mais des adaptations peuvent être nécessaires. Utilisation de lubrifiants, positions adaptées, et communication avec le partenaire permettent souvent de préserver une vie intime satisfaisante. Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Certains patients rapportent des bénéfices avec la phytothérapie ou l'acupuncture [10]. Cependant, ces approches doivent compléter, et non remplacer, les traitements médicaux conventionnels.
Questions Fréquentes
La cystite interstitielle est-elle contagieuse ?
Non, absolument pas. Cette pathologie n'est pas infectieuse et ne peut pas se transmettre d'une personne à l'autre, y compris lors des rapports sexuels.
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Environ 30% des patients connaissent une rémission complète. Pour les autres, les traitements permettent de contrôler efficacement les symptômes et de maintenir une bonne qualité de vie.
La grossesse est-elle possible avec une cystite interstitielle ?
Oui, de nombreuses femmes mènent des grossesses normales. Paradoxalement, certaines voient même leurs symptômes s'améliorer pendant la grossesse. Un suivi spécialisé est recommandé.
Les enfants peuvent-ils développer cette maladie ?
C'est rare mais possible. Les symptômes chez l'enfant sont souvent atypiques, ce qui complique le diagnostic. Une prise en charge pédiatrique spécialisée est nécessaire.
Faut-il éviter tous les rapports sexuels ?
Non, mais des adaptations peuvent être nécessaires. Utilisation de lubrifiants, positions adaptées, et communication avec le partenaire permettent souvent de préserver une vie intime satisfaisante.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Treatment of interstitial cystitis/bladder pain syndrome. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Safety and efficacy of intravesical instillation of botulinum. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Purine nucleoside phosphorylase as a target for the. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Résultats à long terme de la cystectomie sus-trigonale avec entérocystoplastie d'agrandissement par voie coelioscopique robot assistéeLien
- [5] Évolution des symptômes chez la femme adulte atteinte du syndrome de la vessie douloureuse/cystite interstitielleLien
- [6] Importance du microbiote dans la pathogénie du complexe cystite idiopathique féline-obstruction urétrale chez le chatLien
- [7] Les conséquences de l'abus sexuel sur les fonctions vésicosphinctériennesLien
- [8] Usage récréatif de la kétamine: 7 cas d'atteintes urinaires et rénalesLien
- [9] L'abus sexuel dans la genèse des troubles vésicosphinctériens: entre mythe et réalitéLien
- [10] Les «Nouvelles nouvelles» du congrès Phytaroma de Grasse 2022Lien
- [11] Interstitielle Zystitis mit Hunner-Läsionen–Fallvorstellung und LiteraturberichtLien
- [12] Cystite interstitielle : symptômes et traitementsLien
- [13] Cystite interstitielle - Troubles rénaux et des voies urinairesLien
Publications scientifiques
- … avec entérocystoplastie d'agrandissement par voie coelioscopique robot assistée pour vessie neurologique ou syndrome douloureux vésical/cystite interstitielle (2022)
- [PDF][PDF] Existe-t-il un lien entre l'évolution des symptômes chez la femme adulte atteinte du syndrome de la vessie douloureuse/cystite interstitielle et le recours à des … (2022)[PDF]
- Importance du microbiote dans la pathogénie du complexe cystite idiopathique féline-obstruction urétrale chez le chat (2024)
- Les conséquences de l'abus sexuel sur les fonctions vésicosphinctériennes (2023)
- Usage récréatif de la kétamine: 7 cas d'atteintes urinaires et rénales (2022)
Ressources web
- Cystite interstitielle : symptômes et traitements (elsan.care)
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- Cystite interstitielle - Troubles rénaux et des voies urinaires (msdmanuals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.