Aller au contenu principal

Réinfection : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Prévention

Réinfection

La réinfection désigne la survenue d'une nouvelle infection par le même agent pathogène après guérison complète d'un premier épisode. Ce phénomène, longtemps considéré comme rare, est devenu une préoccupation majeure de santé publique depuis la pandémie de COVID-19. Comprendre les mécanismes de réinfection est essentiel pour adapter nos stratégies de prévention et de traitement.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Réinfection : Définition et Vue d'Ensemble

La réinfection correspond à une nouvelle infection causée par le même micro-organisme après une guérison documentée du premier épisode [18]. Contrairement à une rechute ou à une infection persistante, la réinfection implique une période de guérison complète entre les deux épisodes infectieux.

Pour qu'on puisse parler de réinfection, plusieurs critères doivent être réunis. D'abord, il faut une preuve de guérison de l'infection initiale, généralement confirmée par des tests négatifs. Ensuite, un délai suffisant doit s'écouler entre les deux épisodes - généralement au moins 90 jours pour le SARS-CoV-2 [2,3]. Enfin, la nouvelle infection doit être confirmée par des tests appropriés.

Les mécanismes immunologiques de la réinfection sont complexes. Votre système immunitaire développe normalement une mémoire après une première infection, mais cette protection peut s'affaiblir avec le temps. D'ailleurs, certains agents pathogènes évoluent rapidement, échappant ainsi à l'immunité acquise [10,11].

Il est important de distinguer la réinfection d'autres phénomènes. Une infection persistante correspond à la présence continue du pathogène sans guérison complète. Une rechute, elle, survient après une amélioration temporaire mais sans élimination complète de l'agent infectieux. Ces nuances sont cruciales pour comprendre votre parcours de soins.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques sur la réinfection varient considérablement selon l'agent pathogène concerné. Pour le SARS-CoV-2, Santé Publique France rapporte que le risque de réinfection a significativement augmenté avec l'émergence du variant Omicron [2,3]. En effet, les études montrent une multiplication par 2 à 3 du risque de réinfection depuis fin 2021.

Selon les dernières données de 2024-2025, environ 15 à 20% des personnes ayant eu une première infection COVID-19 développent une réinfection dans les 18 mois suivants [16]. Ce taux varie selon l'âge : il atteint 25% chez les plus de 65 ans contre 12% chez les 18-30 ans. Les données françaises sont cohérentes avec les observations internationales [17].

L'analyse des variants circulants révèle des différences importantes. Le variant Omicron présente un taux de réinfection 2,4 fois supérieur aux variants précédents [13]. Cette augmentation s'explique par sa capacité d'échappement immunitaire plus importante. D'ailleurs, les sous-variants d'Omicron continuent d'évoluer, maintenant un risque élevé de réinfection.

Pour d'autres pathogènes, les chiffres diffèrent. L'hépatite C présente un taux de réinfection de 2 à 5% par an chez les personnes à risque, notamment les usagers de drogues intraveineuses [4]. Concernant le mpox (variole du singe), les premiers cas de réinfection documentés restent exceptionnels, avec moins de 50 cas rapportés mondialement [14].

L'impact économique de la réinfection sur le système de santé français est considérable. Les hospitalisations liées aux réinfections COVID-19 représentent environ 8% des admissions totales pour cette pathologie en 2024. Cela correspond à un coût estimé de 150 millions d'euros annuels pour l'Assurance Maladie.

Les Causes et Facteurs de Risque

Plusieurs facteurs influencent votre risque de développer une réinfection. L'immunité déclinante constitue le mécanisme principal : vos anticorps et votre immunité cellulaire s'affaiblissent naturellement avec le temps [10]. Cette diminution varie selon les individus et peut être plus rapide chez les personnes âgées ou immunodéprimées.

L'évolution génétique des pathogènes représente un autre facteur clé. Les virus comme le SARS-CoV-2 mutent constamment, développant des variants capables d'échapper partiellement à l'immunité acquise [13]. C'est pourquoi vous pouvez être réinfecté même si vous avez développé une bonne immunité lors de la première infection.

Vos caractéristiques individuelles jouent également un rôle important. L'âge avancé, l'immunodépression, certaines maladies chroniques comme le diabète ou l'insuffisance rénale augmentent significativement le risque. Les personnes transplantées ou sous chimiothérapie présentent un risque particulièrement élevé [11,12].

Les facteurs comportementaux et environnementaux ne sont pas négligeables. Une exposition répétée à des environnements à haut risque, le non-respect des mesures préventives, ou encore un mode de vie affaiblissant le système immunitaire peuvent favoriser la réinfection. D'ailleurs, le stress chronique et le manque de sommeil altèrent vos défenses naturelles.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes d'une réinfection peuvent différer de ceux de l'infection initiale. Généralement, la sévérité est moindre lors du second épisode, grâce à l'immunité résiduelle développée [12]. Cependant, cette règle n'est pas absolue et certaines réinfections peuvent être plus sévères que l'épisode initial.

Pour le COVID-19, les réinfections se manifestent souvent par des symptômes plus légers : fatigue modérée, maux de tête, congestion nasale. Mais attention, vous pouvez aussi présenter des symptômes atypiques comme des troubles digestifs ou des douleurs musculaires isolées. La perte d'odorat, très fréquente lors des premières vagues, est devenue plus rare avec les variants récents [2,3].

Il est crucial de ne pas ignorer des symptômes même légers si vous avez été exposé récemment. En effet, même une réinfection asymptomatique ou paucisymptomatique peut être contagieuse. C'est pourquoi les autorités sanitaires recommandent de réaliser un test en cas de doute, même si vos symptômes semblent bénins [1].

Certains signaux d'alarme doivent vous amener à consulter rapidement : difficultés respiratoires, douleurs thoraciques persistantes, fièvre élevée prolongée, ou altération de l'état général. Ces symptômes peuvent indiquer une forme sévère nécessitant une prise en charge médicale urgente.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de réinfection nécessite une approche méthodique et rigoureuse. La première étape consiste à documenter la guérison de l'infection initiale. Votre médecin recherchera les preuves de cette guérison : tests négatifs antérieurs, disparition des symptômes, ou délai suffisant depuis le premier épisode [18].

Les tests diagnostiques utilisés dépendent du pathogène suspecté. Pour le SARS-CoV-2, les tests RT-PCR restent la référence, complétés parfois par des tests antigéniques rapides. L'interprétation peut être complexe car des fragments viraux peuvent persister plusieurs semaines après la guérison [2,3].

Votre médecin évaluera également le contexte clinique et épidémiologique. Il prendra en compte vos antécédents, vos facteurs de risque, l'exposition récente, et la circulation des variants dans votre région. Cette analyse globale est essentielle pour distinguer une réinfection d'une infection persistante ou d'une rechute.

Dans certains cas, des examens complémentaires peuvent être nécessaires. Le séquençage génétique du pathogène permet de confirmer qu'il s'agit bien d'une souche différente de celle de la première infection. Cependant, cet examen reste réservé à des situations particulières en raison de son coût et de sa complexité technique.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge d'une réinfection suit généralement les mêmes principes que celle de l'infection initiale, avec quelques adaptations. Le traitement symptomatique reste la base : repos, hydratation, antalgiques et antipyrétiques selon vos besoins. Rassurez-vous, la plupart des réinfections évoluent favorablement avec ces mesures simples.

Pour certaines pathologies, des traitements spécifiques peuvent être proposés. Dans le cas du COVID-19, les antiviraux comme le Paxlovid peuvent être prescrits chez les patients à haut risque de forme sévère, même en cas de réinfection [6]. L'efficacité semble maintenue, bien que les données spécifiques aux réinfections soient encore limitées.

L'approche thérapeutique doit tenir compte de vos antécédents. Si vous avez développé des complications lors de la première infection, votre médecin sera particulièrement vigilant et pourra adapter le traitement. Par exemple, si vous avez présenté des troubles de la coagulation, un traitement anticoagulant préventif pourra être discuté.

Il est important de noter que l'automédication n'est pas recommandée. Même si vous pensez reconnaître les symptômes de votre première infection, chaque épisode est unique et mérite une évaluation médicale. D'ailleurs, certains médicaments efficaces lors du premier épisode peuvent ne plus l'être en cas de réinfection par un variant résistant.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La recherche sur la réinfection connaît des avancées remarquables en 2024-2025. Les nouveaux vaccins développés montrent une efficacité prometteuse contre les réinfections. Les vaccins bivalents et multivalents, ciblant plusieurs variants simultanément, offrent une protection plus large et durable [7,9].

Une innovation majeure concerne les vaccins nasaux en cours de développement. Ces formulations stimulent l'immunité muqueuse locale, créant une première barrière de défense au niveau des voies respiratoires. Les premiers essais cliniques montrent une réduction de 60% du risque de réinfection par rapport aux vaccins intramusculaires traditionnels [8].

Les thérapies par anticorps monoclonaux de nouvelle génération ciblent des régions conservées des pathogènes, moins sujettes aux mutations. Ces traitements promettent une efficacité maintenue même face aux variants émergents. Plusieurs molécules sont actuellement en phase III d'essais cliniques [7].

L'intelligence artificielle révolutionne également la prédiction des réinfections. Des algorithmes analysent vos données cliniques, biologiques et génétiques pour estimer votre risque individuel de réinfection. Cette approche personnalisée permet d'adapter les stratégies préventives et thérapeutiques à votre profil spécifique [9].

Enfin, les recherches sur l'immunité entraînée ouvrent de nouvelles perspectives. Cette approche vise à stimuler durablement votre système immunitaire inné, créant une protection non spécifique mais efficace contre diverses infections et réinfections.

Vivre au Quotidien avec le Risque de Réinfection

Vivre avec le risque de réinfection nécessite d'adapter votre quotidien sans pour autant vous isoler complètement. L'objectif est de trouver un équilibre entre protection et qualité de vie. Concrètement, cela signifie maintenir certaines précautions tout en reprenant progressivement vos activités habituelles.

La gestion du stress joue un rôle crucial dans votre bien-être. L'anxiété liée à la peur d'une nouvelle infection peut être importante, surtout si la première a été sévère. Il est normal de ressentir cette appréhension. Parler avec votre médecin, rejoindre des groupes de soutien, ou consulter un psychologue peut vous aider à gérer ces émotions.

Au niveau professionnel, vous pourriez avoir besoin d'aménagements temporaires. Le télétravail, des horaires flexibles, ou la réduction des déplacements peuvent être des solutions à discuter avec votre employeur. Beaucoup d'entreprises ont développé des politiques spécifiques pour accompagner les salariés ayant des antécédents d'infection.

Votre entourage social peut parfois avoir du mal à comprendre vos précautions. Il est important de communiquer clairement sur vos besoins et limites. Expliquez que votre prudence n'est pas de la paranoïa mais une démarche médicalement justifiée. La plupart des proches comprennent et s'adaptent quand la situation leur est expliquée.

Les Complications Possibles

Bien que les réinfections soient généralement moins sévères, des complications peuvent survenir. Les complications respiratoires restent les plus fréquentes : pneumonie, exacerbation d'asthme, ou décompensation d'une BPCO préexistante. Ces risques sont particulièrement élevés chez les personnes âgées ou immunodéprimées [12].

Les complications cardiovasculaires méritent une attention particulière. Même lors d'une réinfection apparemment bénigne, des troubles du rythme, une myocardite, ou des événements thromboemboliques peuvent survenir. C'est pourquoi votre médecin pourra prescrire un bilan cardiologique si vous présentez des facteurs de risque [11,12].

Le COVID long peut également se développer après une réinfection, bien que ce risque semble moindre qu'après une primo-infection. Les symptômes prolongés - fatigue, troubles cognitifs, dyspnée - peuvent persister plusieurs mois. La prise en charge de ces formes longues s'améliore constamment grâce aux centres spécialisés [6].

Certaines populations présentent des risques spécifiques. Les femmes enceintes, les patients transplantés, ou ceux sous chimiothérapie nécessitent une surveillance renforcée. Dans ces situations, même une réinfection apparemment bénigne peut évoluer défavorablement et nécessiter une hospitalisation.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des réinfections est globalement favorable. Les études montrent que dans 80 à 90% des cas, la réinfection est moins sévère que l'infection initiale [12]. Cette amélioration s'explique par l'immunité résiduelle qui, même affaiblie, conserve une certaine efficacité protectrice.

Plusieurs facteurs influencent votre pronostic individuel. L'âge reste déterminant : les personnes de moins de 50 ans ont un excellent pronostic avec un risque de complications inférieur à 2%. Chez les plus de 70 ans, ce risque augmente mais reste inférieur à celui de la primo-infection [16,17].

Votre statut vaccinal améliore significativement le pronostic. Les personnes vaccinées présentent un risque d'hospitalisation réduit de 70% en cas de réinfection par rapport aux non-vaccinées. Cette protection persiste même face aux variants émergents, bien qu'elle puisse être partiellement diminuée [11,15].

À long terme, les données sont rassurantes. La majorité des patients récupèrent complètement de leur réinfection sans séquelles. Le risque de développer des formes chroniques ou des complications tardives est faible, particulièrement chez les sujets jeunes et en bonne santé. Cependant, un suivi médical reste recommandé, surtout si vous avez présenté des complications lors de la première infection.

Peut-on Prévenir la Réinfection ?

La prévention de la réinfection repose sur plusieurs stratégies complémentaires. La vaccination reste votre meilleur atout. Les vaccins actuels, même s'ils n'empêchent pas totalement la réinfection, réduisent considérablement sa sévérité et sa durée. Il est recommandé de maintenir votre vaccination à jour selon les recommandations officielles [1,5].

Les mesures barrières conservent leur efficacité. Le port du masque dans les lieux à risque, l'hygiène des mains, et la distanciation physique réduisent significativement le risque de réinfection. Ces gestes simples sont particulièrement importants si vous êtes immunodéprimé ou présentez des facteurs de risque [1].

Renforcer votre système immunitaire naturellement contribue à la prévention. Une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant, une activité physique régulière, et la gestion du stress optimisent vos défenses naturelles. Ces mesures, bien que non spécifiques, réduisent votre susceptibilité aux infections en général.

La surveillance épidémiologique vous aide à adapter vos précautions. Suivre l'évolution des variants circulants, les pics épidémiques dans votre région, et les recommandations des autorités sanitaires vous permet d'ajuster votre niveau de vigilance. En période de forte circulation virale, il est judicieux de renforcer temporairement vos mesures préventives.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations spécifiques concernant la gestion des réinfections. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche individualisée tenant compte de vos facteurs de risque et de votre historique infectieux [1,5]. Cette personnalisation de la prise en charge représente une évolution majeure par rapport aux recommandations initiales.

Concernant la vaccination, la HAS recommande un rappel annuel pour les personnes à risque, incluant celles ayant déjà présenté une réinfection. Pour la population générale, la fréquence peut être adaptée selon l'évolution épidémiologique et l'émergence de nouveaux variants [1]. Ces recommandations sont régulièrement mises à jour en fonction des données scientifiques disponibles.

Santé Publique France insiste sur l'importance du dépistage précoce en cas de symptômes, même légers, chez les personnes ayant des antécédents d'infection. Cette stratégie permet une prise en charge rapide et limite la transmission communautaire [2,3]. Les tests restent gratuits pour les personnes symptomatiques ou cas contacts.

Les recommandations incluent également des mesures spécifiques pour les professionnels de santé et les personnes travaillant en contact avec des populations vulnérables. Ces professionnels bénéficient d'un suivi renforcé et de protocoles adaptés pour prévenir la transmission nosocomiale [5].

Enfin, les autorités encouragent la participation aux études de surveillance épidémiologique. Ces données sont essentielles pour adapter les stratégies de santé publique et améliorer la compréhension des mécanismes de réinfection.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans la gestion du risque de réinfection. L'Assurance Maladie propose un service d'information téléphonique gratuit où des professionnels de santé répondent à vos questions. Ce service est particulièrement utile pour obtenir des conseils personnalisés selon votre situation [6].

Plusieurs associations de patients se sont spécialisées dans l'accompagnement des personnes ayant vécu des infections répétées. Ces groupes offrent un soutien psychologique, des informations actualisées, et permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant des situations similaires. L'entraide entre patients s'avère souvent très bénéfique.

Les centres de référence hospitaliers proposent des consultations spécialisées pour les cas complexes de réinfection. Ces structures multidisciplinaires regroupent infectiologues, immunologistes, et autres spécialistes. Elles sont particulièrement indiquées si vous présentez des réinfections répétées ou des complications.

Les plateformes numériques officielles fournissent des informations fiables et actualisées. Le site de Santé Publique France, celui de la HAS, ou encore le portail Ameli constituent des sources de référence pour suivre l'évolution des recommandations et des connaissances scientifiques.

N'hésitez pas à solliciter votre médecin traitant qui reste votre interlocuteur privilégié. Il peut vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation et coordonner votre prise en charge avec les différents spécialistes si nécessaire.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations concrètes pour gérer au mieux le risque de réinfection. Premièrement, tenez un carnet de santé détaillé incluant vos antécédents infectieux, vaccinations, et symptômes. Cette documentation sera précieuse pour votre médecin en cas de nouvelle infection. Notez les dates, la sévérité, les traitements reçus, et l'évolution.

Adaptez votre mode de vie sans tomber dans l'excès. Maintenez une activité physique régulière qui renforce votre immunité, mais évitez les sports intensifs en période de forte circulation virale. Privilégiez les activités en extérieur quand c'est possible, l'air libre réduisant les risques de transmission.

Côté alimentation, misez sur les aliments riches en vitamines C et D, zinc, et antioxydants. Ces nutriments soutiennent votre système immunitaire naturellement. Cependant, évitez l'automédication avec des compléments alimentaires sans avis médical. Une alimentation équilibrée suffit généralement à couvrir vos besoins.

Organisez votre environnement domestique pour limiter les risques. Aérez régulièrement votre logement, maintenez une hygiène rigoureuse, et créez si possible un espace d'isolement en cas de symptômes. Préparez une trousse de première nécessité avec thermomètre, tests de dépistage, et médicaments de base.

Enfin, restez informé sans devenir obsessionnel. Consultez les sources officielles une à deux fois par semaine maximum. L'excès d'information peut générer de l'anxiété contre-productive. Faites confiance à votre médecin et aux autorités sanitaires pour vous guider.

Quand Consulter un Médecin ?

Certaines situations nécessitent une consultation médicale rapide, même si vous pensez reconnaître les symptômes d'une réinfection. Consultez immédiatement en cas de difficultés respiratoires, douleurs thoraciques, fièvre supérieure à 39°C persistante, ou altération importante de votre état général. Ces signes peuvent indiquer une forme sévère nécessitant une prise en charge urgente.

Une consultation dans les 24-48 heures est recommandée si vous présentez des symptômes même légers et que vous appartenez à une population à risque : plus de 65 ans, immunodépression, grossesse, ou maladie chronique. Votre médecin évaluera l'opportunité d'un traitement précoce et adaptera la surveillance.

N'hésitez pas à consulter si vos symptômes diffèrent de ceux de votre première infection ou s'ils persistent au-delà de la durée habituelle. Chaque épisode infectieux est unique et mérite une évaluation médicale. D'ailleurs, l'évolution des variants peut modifier la présentation clinique habituelle.

La téléconsultation peut être une option pratique pour une première évaluation, surtout si vous présentez des symptômes légers. Votre médecin pourra ainsi vous conseiller sur la conduite à tenir, prescrire des examens si nécessaire, et décider de l'opportunité d'une consultation physique.

En cas de doute, le principe de précaution prévaut. Il vaut mieux consulter pour rien que passer à côté d'une complication. Votre médecin comprend vos inquiétudes et préfère être sollicité même pour des symptômes apparemment bénins.

Questions Fréquentes

Puis-je être réinfecté plusieurs fois par le même virus ?
Oui, les réinfections multiples sont possibles, particulièrement avec des virus qui mutent rapidement comme le SARS-CoV-2. Chaque variant peut potentiellement causer une nouvelle infection [13,17].

Combien de temps après une infection puis-je être réinfecté ?
Généralement, un délai minimum de 90 jours est observé entre deux infections. Cependant, avec certains variants, des réinfections plus précoces ont été documentées [10,16].

La vaccination empêche-t-elle complètement la réinfection ?
Non, mais elle réduit significativement le risque et la sévérité. L'efficacité vaccinale contre la réinfection varie selon les variants mais reste substantielle [11,15].

Les réinfections sont-elles toujours moins graves ?
Dans la majorité des cas oui, mais pas systématiquement. Certains facteurs comme l'âge, l'immunodépression, ou l'émergence de variants plus virulents peuvent influencer la sévérité [12].

Dois-je m'isoler en cas de réinfection ?
Oui, les mêmes règles d'isolement s'appliquent. Une réinfection peut être tout aussi contagieuse qu'une primo-infection [2,3].

Existe-t-il des traitements spécifiques pour les réinfections ?
Les traitements sont généralement les mêmes que pour une première infection, adaptés selon vos facteurs de risque et l'évolution clinique [6].

Questions Fréquentes

Puis-je être réinfecté plusieurs fois par le même virus ?

Oui, les réinfections multiples sont possibles, particulièrement avec des virus qui mutent rapidement comme le SARS-CoV-2. Chaque variant peut potentiellement causer une nouvelle infection.

Combien de temps après une infection puis-je être réinfecté ?

Généralement, un délai minimum de 90 jours est observé entre deux infections. Cependant, avec certains variants, des réinfections plus précoces ont été documentées.

La vaccination empêche-t-elle complètement la réinfection ?

Non, mais elle réduit significativement le risque et la sévérité. L'efficacité vaccinale contre la réinfection varie selon les variants mais reste substantielle.

Les réinfections sont-elles toujours moins graves ?

Dans la majorité des cas oui, mais pas systématiquement. Certains facteurs comme l'âge, l'immunodépression, ou l'émergence de variants plus virulents peuvent influencer la sévérité.

Dois-je m'isoler en cas de réinfection ?

Oui, les mêmes règles d'isolement s'appliquent. Une réinfection peut être tout aussi contagieuse qu'une primo-infection.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Vaccination. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Coronavirus : circulation des variants du SARS-CoV-2. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [3] Coronavirus : circulation des variants du SARS-CoV-2. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  4. [4] Traitement de l'hépatite C. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  5. [5] Stratégie vaccinale de prévention des infections par le VRS. HAS. 2024-2025.Lien
  6. [6] Covid long : quel diagnostic et prise en charge. Ameli.fr.Lien
  7. [7] Evaluating the Test-Negative Design for COVID-19 Vaccine. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] Pipeline Report 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  9. [9] Interim Estimates of 2024–2025 COVID-19 Vaccine. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  10. [10] EO Murchu, P Byrne. Quantifying the risk of SARS‐CoV‐2 reinfection over time. 2022.Lien
  11. [11] ME Flacco, C Acuti Martellucci. COVID-19 vaccines reduce the risk of SARS-CoV-2 reinfection and hospitalization: Meta-analysis. 2022.Lien
  12. [12] J Deng, Y Ma. Severity and outcomes of SARS-CoV-2 reinfection compared with primary infection: systematic review and meta-analysis. 2023.Lien
  13. [13] JRC Pulliam, C van Schalkwyk. Increased risk of SARS-CoV-2 reinfection associated with emergence of Omicron in South Africa. 2022.Lien
  14. [14] S Musumeci, I Najjar. A case of mpox reinfection. 2023.Lien
  15. [15] COVID Reinfection AIIMS Consortium. SARS-CoV-2 reinfection rate and estimated effectiveness of BBV152 vaccine. 2022.Lien
  16. [16] ME Flacco, G Soldato. Risk of SARS-CoV-2 reinfection 18 months after primary infection: population-level observational study. 2022.Lien
  17. [17] J Wei, N Stoesser. Risk of SARS-CoV-2 reinfection during multiple Omicron variant waves in the UK general population. 2024.Lien
  18. [18] Diagnostic d'une maladie infectieuse. MSD Manuals.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.