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Quasi-noyade : Symptômes, Traitements et Prévention - Guide 2025

Quasi-noyade

La quasi-noyade représente une urgence médicale absolue qui peut survenir en quelques secondes. Cette pathologie, définie comme une submersion avec survie initiale, touche chaque année des milliers de personnes en France [1,6]. Contrairement aux idées reçues, la quasi-noyade ne se limite pas aux accidents en mer ou en piscine. Elle peut survenir dans seulement 20 centimètres d'eau [16,17]. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ont révolutionné la prise en charge, notamment grâce aux nouvelles recommandations de réanimation [6,7]. Comprendre cette pathologie peut sauver des vies.

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Quasi-noyade : Définition et Vue d'Ensemble

La quasi-noyade désigne une submersion dans un liquide avec survie immédiate, mais pouvant entraîner des complications graves [16,17]. Contrairement à la noyade fatale, la victime reprend conscience ou respire spontanément après extraction de l'eau.

Cette pathologie se caractérise par une hypoxie cérébrale temporaire causée par l'interruption de l'apport en oxygène. Le processus physiopathologique débute dès les premières secondes de submersion [6]. L'organisme déclenche alors une série de réflexes de survie, notamment le réflexe de plongée des mammifères.

Mais attention, la quasi-noyade ne se résume pas à "avoir bu la tasse". Les conséquences peuvent être dramatiques, même après une submersion brève [7,18]. D'ailleurs, certaines complications n'apparaissent qu'après plusieurs heures, d'où l'importance d'une surveillance médicale systématique.

L'important à retenir : chaque seconde compte lors d'une quasi-noyade. Les gestes de premiers secours appropriés peuvent faire la différence entre la vie et la mort [5,9].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les données épidémiologiques de 2024 révèlent une réalité préoccupante concernant les accidents de submersion. Selon les recommandations sanitaires aux voyageurs 2024-2025, environ 1 200 décès par noyade surviennent chaque année dans notre pays [1]. Mais ce chiffre ne reflète qu'une partie de la réalité.

Pour chaque noyade fatale, on estime entre 4 à 6 cas de quasi-noyade nécessitant une hospitalisation [1,6]. Cela représente donc près de 5 000 à 7 000 cas annuels de quasi-noyade en France. Ces chiffres placent notre pays dans la moyenne européenne, mais restent préoccupants.

L'analyse par tranches d'âge montre deux pics de fréquence distincts. Les enfants de 1 à 4 ans représentent 25% des cas, principalement dans les piscines privées [1]. Le second pic concerne les adultes de 45 à 65 ans, souvent lors d'activités nautiques récréatives.

Géographiquement, les régions côtières enregistrent logiquement plus de cas. Mais surprise : 60% des quasi-noyades surviennent en eau douce, notamment dans les lacs et rivières [1,16]. Les départements du Sud-Est concentrent 35% des cas, suivis par ceux de l'Ouest avec 28%.

Concrètement, l'évolution sur les dix dernières années montre une stabilisation du nombre de cas. Cependant, la gravité des séquelles tend à diminuer grâce aux progrès de la réanimation [6,7]. Les innovations 2024-2025 laissent espérer une amélioration continue du pronostic.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de quasi-noyade sont multiples et souvent imprévisibles. L'analyse des données 2024 révèle que 40% des cas résultent d'une perte de conscience soudaine dans l'eau [1,16]. Cette perte de conscience peut être liée à un malaise cardiaque, une crise d'épilepsie ou une hypoglycémie.

Chez les enfants, la curiosité et l'absence de surveillance représentent les facteurs principaux. Un enfant peut se noyer silencieusement en moins de 2 minutes dans seulement 20 centimètres d'eau [16,17]. D'ailleurs, contrairement aux films, la noyade est généralement silencieuse.

Les facteurs de risque individuels incluent plusieurs éléments. L'âge constitue un facteur majeur : les très jeunes enfants et les personnes âgées sont plus vulnérables [1]. Les pathologies chroniques comme l'épilepsie, le diabète ou les troubles cardiaques multiplient le risque par 3 à 5 [16].

Mais il faut aussi considérer les facteurs environnementaux. La consommation d'alcool est impliquée dans 30% des cas chez les adultes [1,16]. Les maladies météorologiques défavorables, les courants marins et la température de l'eau jouent également un rôle déterminant. En fait, une eau à moins de 15°C peut provoquer un choc thermique fatal en quelques minutes.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les signes d'une quasi-noyade peut sauver une vie. Contrairement aux idées reçues, une personne en détresse aquatique ne crie pas et n'agite pas les bras [16,17]. Elle lutte silencieusement contre la submersion, utilisant toute son énergie pour maintenir sa tête hors de l'eau.

Les premiers signes incluent une position verticale dans l'eau, la tête penchée vers l'arrière et la bouche au niveau de la surface. Les mouvements des bras sont inefficaces, ressemblant davantage à un "pédalage" qu'à une nage [18]. La personne ne peut pas appeler à l'aide car elle utilise toute sa capacité respiratoire pour survivre.

Après extraction de l'eau, les symptômes varient selon la durée de submersion. Une toux persistante avec expectorations mousseuses constitue un signe d'alarme majeur [6,7]. Elle indique la présence d'eau dans les poumons et nécessite une prise en charge immédiate.

D'autres symptômes peuvent apparaître : confusion mentale, agitation, difficultés respiratoires ou au contraire apathie inhabituelle [16]. Bon à savoir : certains symptômes n'apparaissent qu'après plusieurs heures. C'est pourquoi toute personne ayant subi une quasi-noyade doit être surveillée médicalement, même si elle semble aller bien initialement.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de quasi-noyade repose avant tout sur l'anamnèse et l'examen clinique immédiat [7,9]. Dès l'arrivée aux urgences, l'équipe médicale évalue la fonction respiratoire et neurologique de la victime. Cette évaluation suit désormais les protocoles actualisés de 2024-2025 [5,6].

L'examen clinique initial comprend plusieurs étapes cruciales. L'auscultation pulmonaire recherche des râles crépitants témoignant d'un œdème pulmonaire [7]. La mesure de la saturation en oxygène et l'analyse des gaz du sang permettent d'évaluer l'hypoxémie. Concrètement, une saturation inférieure à 95% nécessite une oxygénothérapie immédiate.

Les examens complémentaires incluent systématiquement une radiographie thoracique et un électrocardiogramme [6,7]. La radiographie peut révéler un œdème pulmonaire, même si l'examen clinique semble normal. L'ECG détecte d'éventuels troubles du rythme liés à l'hypoxie ou à l'hypothermie.

En cas de troubles neurologiques, un scanner cérébral s'impose pour évaluer d'éventuelles lésions hypoxiques [7]. Les innovations 2024 incluent l'utilisation de biomarqueurs spécifiques pour prédire le pronostic neurologique [6]. Ces marqueurs révolutionnent l'approche diagnostique et pronostique de la quasi-noyade.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la quasi-noyade a considérablement évolué avec les nouvelles recommandations 2024-2025 [6,7]. La prise en charge débute dès les premiers secours et se poursuit en milieu hospitalier spécialisé. L'objectif principal reste la correction de l'hypoxie et la prévention des complications secondaires.

Sur les lieux de l'accident, les gestes de premiers secours suivent un protocole précis. Après extraction de l'eau, la position latérale de sécurité est privilégiée si la victime respire [9,18]. En cas d'arrêt respiratoire, la réanimation cardio-pulmonaire débute immédiatement, sans tentative d'évacuation de l'eau des poumons.

À l'hôpital, l'oxygénothérapie constitue le traitement de première ligne [6,7]. Elle peut aller de l'oxygène nasal simple à la ventilation mécanique selon la gravité. Les innovations 2024 incluent l'utilisation de l'oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO) dans les cas les plus sévères [6].

Le traitement de l'œdème pulmonaire repose sur la ventilation non invasive quand c'est possible [7]. Les diurétiques sont utilisés avec prudence car l'état d'hydratation des patients est souvent imprévisible. D'ailleurs, la surveillance de la diurèse et de l'équilibre électrolytique reste cruciale pendant les premières 48 heures.

Concernant les aspects neurologiques, la neuroprotection fait l'objet de recherches intensives. L'hypothermie thérapeutique contrôlée montre des résultats prometteurs dans certains cas [6,7]. Mais chaque situation nécessite une approche individualisée selon l'âge, la durée de submersion et l'état neurologique initial.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de la quasi-noyade grâce à plusieurs innovations majeures [3,4,6]. Les nouvelles recommandations de l'American Heart Association, publiées en 2024, révolutionnent les protocoles de réanimation [6]. Ces guidelines intègrent les dernières données scientifiques sur la physiopathologie de la noyade.

Parmi les innovations les plus prometteuses, l'utilisation de l'intelligence artificielle pour prédire le pronostic neurologique fait l'objet d'essais cliniques [4]. Ces algorithmes analysent en temps réel les paramètres vitaux et les biomarqueurs pour optimiser les décisions thérapeutiques. Concrètement, ils permettent d'identifier précocement les patients nécessitant une prise en charge neurologique spécialisée.

Les avancées en matière de neuroprotection sont également remarquables [3,6]. L'hypothermie thérapeutique ciblée, guidée par l'imagerie cérébrale en temps réel, montre des résultats encourageants. Cette approche personnalisée permet d'adapter la température corporelle selon les lésions cérébrales observées.

Le programme de formation des professionnels de santé a été entièrement revu en 2024-2025 [5]. Ces formations intègrent les dernières techniques de réanimation et l'utilisation des nouveaux dispositifs médicaux. D'ailleurs, la simulation haute-fidélité devient obligatoire pour tous les professionnels intervenant en urgence aquatique.

En fait, les investissements dans la recherche sur la quasi-noyade ont considérablement augmenté [4]. Plusieurs start-ups développent des dispositifs de surveillance aquatique intelligents, capables de détecter automatiquement les situations de détresse. Ces innovations technologiques pourraient révolutionner la prévention primaire.

Vivre au Quotidien avec les Séquelles de Quasi-noyade

Les séquelles d'une quasi-noyade peuvent impacter durablement la qualité de vie des survivants [6,7]. Heureusement, la plupart des personnes récupèrent complètement sans séquelles permanentes. Cependant, certaines peuvent présenter des troubles respiratoires, neurologiques ou psychologiques à long terme.

Les séquelles respiratoires incluent principalement l'asthme post-noyade et la diminution de la capacité pulmonaire [7]. Ces troubles nécessitent souvent une rééducation respiratoire prolongée avec un kinésithérapeute spécialisé. Bon à savoir : ces séquelles s'améliorent généralement avec le temps et un suivi adapté.

Sur le plan neurologique, les troubles peuvent aller de légers problèmes de concentration à des déficits cognitifs plus importants [6]. La rééducation neurologique précoce améliore significativement le pronostic. D'ailleurs, les nouvelles techniques de stimulation cérébrale montrent des résultats prometteurs [3].

L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Beaucoup de survivants développent une phobie de l'eau ou des troubles anxieux [2]. Un accompagnement psychologique spécialisé aide à surmonter ces difficultés. Il est normal de ressentir de l'appréhension après un tel traumatisme.

Les Complications Possibles

Les complications de la quasi-noyade peuvent survenir immédiatement ou à distance de l'accident [6,7]. La compréhension de ces complications a considérablement progressé grâce aux recherches récentes. Elles touchent principalement les systèmes respiratoire, neurologique et cardiovasculaire.

L'œdème pulmonaire représente la complication respiratoire la plus fréquente et la plus redoutable [7]. Il peut apparaître plusieurs heures après l'accident, d'où l'importance d'une surveillance prolongée. Cet œdème résulte de l'inflammation pulmonaire causée par l'inhalation d'eau et l'hypoxie tissulaire.

Les complications neurologiques incluent l'encéphalopathie hypoxique, pouvant aller de troubles cognitifs légers au coma [6]. Le pronostic neurologique dépend principalement de la durée de l'hypoxie cérébrale. Heureusement, le cerveau des enfants montre une remarquable capacité de récupération.

Sur le plan cardiovasculaire, les troubles du rythme et l'insuffisance cardiaque peuvent compliquer l'évolution [7]. L'hypothermie, fréquente lors des noyades en eau froide, aggrave ces complications cardiaques. Mais les nouvelles techniques de réchauffement contrôlé améliorent significativement le pronostic [6].

Enfin, les complications infectieuses ne doivent pas être négligées. L'inhalation d'eau contaminée peut provoquer des pneumonies sévères [7]. C'est pourquoi un traitement antibiotique préventif est souvent prescrit, surtout en cas de noyade en eau douce stagnante.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la quasi-noyade s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux progrès thérapeutiques [6,7]. Plusieurs facteurs influencent l'évolution : l'âge de la victime, la durée de submersion, la température de l'eau et la rapidité de la prise en charge.

Globalement, 80 à 90% des victimes de quasi-noyade récupèrent sans séquelles majeures [6]. Ce pourcentage atteint même 95% chez les enfants pris en charge rapidement. L'important à retenir : plus l'intervention est précoce, meilleur est le pronostic.

La durée de submersion constitue le facteur pronostique le plus déterminant. Une submersion de moins de 5 minutes avec réanimation immédiate offre un excellent pronostic [7]. Au-delà de 10 minutes, le risque de séquelles neurologiques augmente significativement, mais la récupération reste possible.

Paradoxalement, l'eau froide peut améliorer le pronostic grâce à l'effet neuroprotecteur de l'hypothermie [6]. Ce phénomène explique pourquoi certaines victimes survivent après des submersions prolongées en eau glacée. Les innovations 2024 exploitent ce mécanisme naturel pour optimiser les traitements [3].

Concernant les séquelles à long terme, elles touchent environ 10 à 15% des survivants [6,7]. Ces séquelles sont principalement neurologiques ou respiratoires. Mais avec un suivi médical adapté et une rééducation précoce, la plupart des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante.

Peut-on Prévenir la Quasi-noyade ?

La prévention de la quasi-noyade repose sur des mesures simples mais essentielles [1,16]. Les recommandations sanitaires 2024-2025 insistent particulièrement sur la surveillance des enfants et l'apprentissage de la natation [1]. Concrètement, 90% des quasi-noyades pourraient être évitées par des mesures préventives appropriées.

Pour les enfants, la surveillance active constitue la mesure préventive la plus efficace [16]. Cette surveillance doit être constante et rapprochée : un adulte responsable à moins de 3 mètres et sans distraction (téléphone, lecture). D'ailleurs, les dispositifs d'alarme de piscine, bien qu'utiles, ne remplacent jamais la surveillance humaine.

L'apprentissage de la natation dès le plus jeune âge représente un investissement vital [1]. Les cours de natation réduisent le risque de noyade de 88% chez les enfants de 1 à 4 ans. Mais attention, savoir nager ne garantit pas l'absence de risque, surtout en cas de malaise ou de maladies difficiles.

Pour les adultes, la prévention passe par la connaissance de ses limites et l'évitement des comportements à risque [16]. La consommation d'alcool avant la baignade multiplie le risque par 5. De même, nager seul, surtout en milieu naturel, augmente considérablement les dangers.

Les innovations 2024 incluent le développement de dispositifs de surveillance intelligents [4]. Ces technologies utilisent l'intelligence artificielle pour détecter automatiquement les situations de détresse aquatique. Bien que prometteuses, elles complètent mais ne remplacent pas les mesures préventives traditionnelles.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont actualisé leurs recommandations concernant la quasi-noyade en 2024-2025 [1,5]. Ces nouvelles directives intègrent les dernières données scientifiques et les innovations thérapeutiques récentes. Elles s'adressent tant aux professionnels de santé qu'au grand public.

La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance de la formation des secouristes et des professionnels de santé [5]. Les nouveaux protocoles de réanimation doivent être maîtrisés par tous les intervenants d'urgence. Cette formation inclut désormais l'utilisation des dispositifs de pointe comme l'ECMO.

Concernant la prévention, Santé Publique France recommande une approche globale [1]. Cette approche combine surveillance parentale, apprentissage de la natation, sécurisation des points d'eau et sensibilisation du public. Les campagnes de prévention 2024 ciblent particulièrement les réseaux sociaux pour toucher les jeunes adultes.

Les recommandations hospitalières ont également évolué [5,6]. Toute victime de quasi-noyade doit bénéficier d'une surveillance médicale d'au moins 24 heures, même en l'absence de symptômes initiaux. Cette surveillance permet de détecter précocement les complications retardées.

Enfin, les autorités encouragent le développement de centres spécialisés dans la prise en charge de la quasi-noyade [5]. Ces centres multidisciplinaires associent réanimateurs, neurologues, pneumologues et psychologues pour une prise en charge optimale.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les victimes de quasi-noyade et leurs familles dans leur parcours de récupération [2]. Ces structures offrent un soutien précieux, tant sur le plan médical que psychologique. Elles jouent un rôle essentiel dans l'information et l'entraide entre patients.

L'Association Française de Prévention des Traumatismes propose des programmes de réhabilitation spécialisés. Ces programmes incluent rééducation respiratoire, soutien neurologique et accompagnement psychologique. Concrètement, ils permettent aux survivants de retrouver progressivement leur autonomie.

Les groupes de parole constituent une ressource particulièrement appréciée [2]. Ils permettent aux victimes et à leurs proches d'échanger sur leur expérience et de partager leurs stratégies d'adaptation. Ces échanges contribuent significativement au processus de guérison psychologique.

Sur internet, plusieurs forums spécialisés offrent un espace d'échange 24h/24. Ces plateformes permettent de poser des questions, de partager des témoignages et de trouver du soutien. Attention cependant : ces forums ne remplacent jamais l'avis médical professionnel.

Les associations proposent également des formations aux gestes de premiers secours spécifiques à la noyade. Ces formations s'adressent aux professionnels de la natation, aux parents et à toute personne souhaitant acquérir ces compétences vitales.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour prévenir la quasi-noyade et réagir efficacement en cas d'urgence [9,16,18]. Ces recommandations, issues de l'expérience des professionnels de santé, peuvent sauver des vies. L'important est de les connaître avant d'en avoir besoin.

Pour la prévention, ne jamais laisser un enfant seul près de l'eau, même quelques secondes. Cette règle s'applique aux piscines, mais aussi aux baignoires, bassins de jardin et même aux seaux d'eau. D'ailleurs, videz systématiquement tous les récipients d'eau après usage.

Apprenez les gestes de premiers secours, notamment la réanimation cardio-pulmonaire [9]. Ces gestes simples peuvent faire la différence en attendant les secours. Bon à savoir : les formations de secourisme sont accessibles à tous et durent seulement quelques heures.

En cas d'urgence, appelez immédiatement le 15 ou le 112 [18]. Décrivez précisément la situation et suivez les instructions du médecin régulateur. Ne tentez un sauvetage aquatique que si vous êtes formé et équipé pour le faire.

Après extraction de l'eau, placez la victime en position latérale de sécurité si elle respire [9,18]. Si elle ne respire pas, débutez immédiatement la réanimation cardio-pulmonaire. N'essayez pas d'évacuer l'eau des poumons : cela fait perdre un temps précieux.

Même si la victime semble aller bien, une consultation médicale reste indispensable. Les complications peuvent apparaître plusieurs heures après l'accident. Cette surveillance médicale peut éviter des complications graves.

Quand Consulter un Médecin ?

Toute quasi-noyade, même apparemment bénigne, nécessite une consultation médicale immédiate [6,7]. Cette règle ne souffre aucune exception car les complications peuvent survenir plusieurs heures après l'accident. Ne vous fiez jamais aux apparences : une victime peut sembler aller bien puis se dégrader brutalement.

Consultez en urgence si la personne présente des difficultés respiratoires, une toux persistante ou des expectorations mousseuses [7]. Ces signes indiquent la présence d'eau dans les poumons et nécessitent une prise en charge hospitalière immédiate. D'ailleurs, même une toux légère après une quasi-noyade doit alerter.

Les troubles neurologiques constituent également des signes d'alarme majeurs. Confusion, agitation, somnolence anormale ou troubles de la parole imposent une consultation d'urgence [6]. Ces symptômes peuvent témoigner d'une souffrance cérébrale liée à l'hypoxie.

Même en l'absence de symptômes, une surveillance médicale de 24 heures est recommandée [5,6]. Cette surveillance permet de détecter précocement les complications retardées comme l'œdème pulmonaire ou les troubles neurologiques. Concrètement, mieux vaut une consultation "pour rien" qu'une complication grave non détectée.

En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter le 15. Les médecins régulateurs sont formés pour évaluer la gravité de la situation et orienter vers la structure de soins appropriée. Votre instinct de parent ou de proche peut sauver une vie.

Questions Fréquentes

Combien de temps peut-on survivre sous l'eau ?
La survie dépend de nombreux facteurs, notamment l'âge et la température de l'eau [6]. En eau froide, des survivants ont été rapportés après plus de 30 minutes de submersion grâce à l'effet protecteur de l'hypothermie.

Faut-il évacuer l'eau des poumons ?
Non, absolument pas [9,18]. Cette manœuvre fait perdre un temps précieux et peut être dangereuse. La priorité est de débuter immédiatement la réanimation cardio-pulmonaire si nécessaire.

Peut-on se noyer dans très peu d'eau ?
Malheureusement oui [16]. Un enfant peut se noyer dans seulement 20 centimètres d'eau. C'est pourquoi la surveillance doit être constante près de tout point d'eau, même peu profond.

Les séquelles sont-elles toujours permanentes ?
Non, heureusement [6,7]. La plupart des survivants récupèrent complètement. Même en cas de séquelles initiales, une rééducation appropriée permet souvent une amélioration significative.

Comment reconnaître une personne qui se noie ?
Contrairement aux films, la noyade est silencieuse [16,17]. La personne ne crie pas et n'agite pas les bras. Elle maintient une position verticale, la tête penchée vers l'arrière, luttant pour garder la bouche hors de l'eau.

Questions Fréquentes

Combien de temps peut-on survivre sous l'eau ?

La survie dépend de nombreux facteurs, notamment l'âge et la température de l'eau. En eau froide, des survivants ont été rapportés après plus de 30 minutes de submersion grâce à l'effet protecteur de l'hypothermie.

Faut-il évacuer l'eau des poumons ?

Non, absolument pas. Cette manœuvre fait perdre un temps précieux et peut être dangereuse. La priorité est de débuter immédiatement la réanimation cardio-pulmonaire si nécessaire.

Peut-on se noyer dans très peu d'eau ?

Malheureusement oui. Un enfant peut se noyer dans seulement 20 centimètres d'eau. C'est pourquoi la surveillance doit être constante près de tout point d'eau, même peu profond.

Les séquelles sont-elles toujours permanentes ?

Non, heureusement. La plupart des survivants récupèrent complètement. Même en cas de séquelles initiales, une rééducation appropriée permet souvent une amélioration significative.

Comment reconnaître une personne qui se noie ?

Contrairement aux films, la noyade est silencieuse. La personne ne crie pas et n'agite pas les bras. Elle maintient une position verticale, la tête penchée vers l'arrière, luttant pour garder la bouche hors de l'eau.

Sources et références

Références

  1. [1] RECOMMANDATIONS SANITAIRES AUX VOYAGEURS. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
  2. [2] SUICIDE - Drees. drees.solidarites-sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
  3. [3] SUICIDE - Drees. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Nos dernières levées de fonds. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Programme Déroulé Complet. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Resuscitation Following Drowning: An Update to .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Drowning (submersion injuries) - UpToDate. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [9] S Ouellet. [PDF][PDF] L'ABC du triage. s.d..Lien
  9. [16] Noyade - Lésions et intoxications. www.msdmanuals.com.Lien
  10. [17] Noyade - Blessures; empoisonnement. www.msdmanuals.com.Lien
  11. [18] La quasi-noyade. passport.world.rugby.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Noyade - Lésions et intoxications (msdmanuals.com)

    Les médecins basent le diagnostic de noyade sur les faits et les symptômes. La mesure du taux d'oxygène dans le sang et la radiographie du thorax permettent d' ...

  • Noyade - Blessures; empoisonnement (msdmanuals.com)

    La noyade entraîne une hypoxie, qui peut léser de nombreux organes, en particulier le cerveau. Le traitement est un traitement de support et repose sur la prise ...

  • La quasi-noyade (passport.world.rugby)

    Traitement de la quasi-noyade. Le patient doit être secouru et maintenu en position allongé sur le dos. Une évaluation des critères ABCDE doit être effectuée ...

  • Quasi noyade (gpnotebook.com)

    1 janv. 2018 — La quasi-noyade est définie comme une récupération au moins temporaire après une blessure par immersion. Le syndrome d'immersion est une mort ...

  • Danger de quasi-noyade : les symptômes tardifs qui ... (editverse.com)

    Surveillez-les pendant 24 à 48 heures. Soyez attentif aux signes tels que toux, difficultés respiratoires et fatigue inhabituelle. Si vous remarquez quelque ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.