Pyométrie : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

La pyométrie est une pathologie infectieuse grave de l'utérus qui touche principalement les femelles non stérilisées. Cette accumulation de pus dans la cavité utérine constitue une urgence vétérinaire nécessitant une prise en charge rapide. Découvrez les symptômes, traitements et dernières innovations thérapeutiques.

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Pyométrie : Définition et Vue d'Ensemble
La pyométrie désigne une infection bactérienne sévère de l'utérus caractérisée par l'accumulation de pus dans la cavité utérine [1,2]. Cette pathologie touche exclusivement les femelles non stérilisées et représente l'une des urgences gynécologiques les plus fréquentes en médecine vétérinaire.
Concrètement, la pyométrie résulte d'une infection bactérienne qui se développe dans un utérus préparé par les hormones. L'important à retenir : cette maladie peut rapidement évoluer vers des complications mortelles si elle n'est pas traitée [3,4].
Mais qu'est-ce qui rend cette pathologie si dangereuse ? En fait, l'accumulation de pus crée une pression importante dans l'utérus. Cette pression peut provoquer une rupture utérine, libérant les bactéries et toxines dans la cavité abdominale [2,7]. D'ailleurs, les récentes études de 2024 montrent que la mortalité peut atteindre 15% en cas de prise en charge tardive [1].
Il existe deux formes principales de pyométrie : la forme ouverte où le col utérin permet l'évacuation partielle du pus, et la forme fermée plus grave où le pus s'accumule complètement [8,12]. Cette dernière forme présente un risque de complications beaucoup plus élevé.
Épidémiologie en France et dans le Monde
La pyométrie représente une pathologie majeure en médecine vétérinaire française. Selon les données récentes, cette maladie touche environ 25% des chiennes non stérilisées avant l'âge de 10 ans [4,6]. L'incidence annuelle en France est estimée à 15 cas pour 1000 femelles non stérilisées [5,6].
Les statistiques européennes révèlent des variations importantes selon les pays. En effet, la Scandinavie présente des taux plus faibles (8-12%) grâce à des politiques de stérilisation précoce plus répandues [1]. À l'inverse, les pays méditerranéens affichent des prévalences similaires à la France [3].
Bon à savoir : l'âge moyen de survenue se situe entre 6 et 8 ans, avec un pic d'incidence chez les femelles de race moyenne à grande [4,9]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de ces chiffres, malgré l'augmentation du nombre d'animaux de compagnie [1].
L'impact économique sur le système vétérinaire français est considérable. Les coûts de traitement varient entre 800 et 2500 euros par cas, représentant un budget annuel estimé à 45 millions d'euros [8,11]. Cette charge financière explique en partie l'intérêt croissant pour les traitements médicaux conservateurs développés récemment [1,3].
Les Causes et Facteurs de Risque
La pyométrie résulte d'une combinaison complexe de facteurs hormonaux et infectieux. Le déséquilibre hormonal constitue le facteur déclenchant principal [4,5]. Pendant la phase lutéale du cycle, la progestérone prépare l'utérus à une éventuelle gestation en stimulant les sécrétions glandulaires.
Mais que se passe-t-il exactement ? Ces sécrétions créent un environnement favorable au développement bactérien. Parallèlement, la progestérone diminue les défenses immunitaires locales et ferme le col utérin [5,8]. Cette combinaison crée les maladies parfaites pour l'installation d'une infection.
Les bactéries responsables sont principalement Escherichia coli (60-70% des cas), Staphylococcus spp. et Streptococcus spp. [5,6]. Ces germes remontent généralement par voie ascendante depuis le vagin. D'ailleurs, une étude récente de 2022 a identifié une résistance croissante aux antibiotiques chez ces souches [5].
Plusieurs facteurs augmentent le risque de développer une pyométrie. L'âge avancé (plus de 6 ans) multiplie le risque par 3 [4,9]. Les traitements hormonaux (contraceptifs) augmentent également significativement ce risque [8,12]. Enfin, certaines races semblent prédisposées, notamment les Golden Retrievers et les Rottweilers [4].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la pyométrie varient considérablement selon la forme de la maladie. Dans la pyométrie ouverte, l'écoulement vulvaire purulent constitue le signe le plus évocateur [12,13]. Cet écoulement peut être jaunâtre, verdâtre ou parfois sanguinolent avec une odeur caractéristique.
Vous pourriez également observer des signes généraux préoccupants. La léthargie et l'abattement sont fréquents, votre animal semble moins actif que d'habitude [8,12]. L'augmentation de la soif (polydipsie) et des urines (polyurie) constituent des symptômes classiques que 80% des propriétaires remarquent [13].
La pyométrie fermée présente un tableau plus insidieux mais plus grave. L'absence d'écoulement vulvaire retarde souvent le diagnostic [2,8]. Néanmoins, l'augmentation du volume abdominal peut être perceptible, surtout chez les animaux de petite taille. La palpation abdominale révèle souvent une sensibilité marquée.
Attention aux signes d'urgence ! La fièvre élevée (>39,5°C), les vomissements répétés et la déshydratation indiquent une évolution vers le choc septique [2,7]. Dans ce cas, chaque minute compte. Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais rassurez-vous : un diagnostic précoce permet généralement une prise en charge efficace.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de pyométrie repose sur une démarche clinique rigoureuse combinant examen physique et examens complémentaires. Votre vétérinaire commencera par un examen clinique approfondi, incluant la palpation abdominale et l'inspection de la vulve [8,12].
L'échographie abdominale constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic [1,8]. Elle permet de visualiser l'utérus distendu et d'évaluer la quantité de liquide accumulé. Cet examen non invasif offre une sensibilité de 95% pour détecter la pyométrie [12]. D'ailleurs, les nouvelles techniques d'échographie Doppler permettent désormais d'évaluer la vascularisation utérine [1].
Les analyses sanguines complètent le bilan diagnostique. La numération formule sanguine révèle généralement une leucocytose (augmentation des globules blancs) avec neutrophilie [5,8]. Le dosage des protéines inflammatoires (CRP) s'avère particulièrement utile pour évaluer la sévérité de l'infection [3].
Concrètement, votre vétérinaire peut également réaliser une radiographie abdominale. Bien que moins sensible que l'échographie, elle permet d'éliminer d'autres causes d'augmentation du volume abdominal [12,13]. En cas de doute diagnostique, une ponction échoguidée peut être envisagée, mais cette technique reste exceptionnelle en raison des risques [8].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la pyométrie a considérablement évolué ces dernières années. L'ovariohystérectomie (ablation des ovaires et de l'utérus) reste le traitement de référence, offrant une guérison définitive [8,11]. Cette intervention chirurgicale présente un taux de succès supérieur à 95% lorsqu'elle est réalisée précocement [12].
Mais tous les cas ne nécessitent pas forcément une chirurgie. Les traitements médicaux conservateurs se développent pour les femelles reproductrices de valeur [1,3]. Ces protocoles associent antibiotiques spécifiques et prostaglandines pour favoriser l'évacuation utérine. Cependant, le taux de récidive atteint 25-30% avec cette approche [3,6].
Le choix thérapeutique dépend de plusieurs facteurs. L'âge de l'animal, son état général et la volonté de préserver la fonction reproductrice orientent la décision [8,11]. Pour les animaux âgés ou en mauvais état général, une stabilisation médicale préopératoire s'avère souvent nécessaire [2,7].
L'important à retenir : le pronostic dépend largement de la précocité du traitement. Les complications post-opératoires restent rares (moins de 5%) lorsque l'intervention est réalisée par un chirurgien expérimenté [11,12]. Heureusement, les techniques chirurgicales mini-invasives se développent, réduisant encore les risques opératoires [1].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 révolutionnent la prise en charge de la pyométrie. Les nouvelles guidelines WSAVA 2024 recommandent une approche personnalisée basée sur des scores de risque prédictifs [1]. Ces outils permettent d'identifier précocement les cas à haut risque de complications.
Une avancée majeure concerne les biomarqueurs prédictifs de récidive. Les recherches récentes ont identifié des marqueurs génétiques permettant de prédire la réponse au traitement médical [1,3]. Cette approche de médecine personnalisée pourrait révolutionner la sélection des candidates au traitement conservateur.
D'ailleurs, les techniques chirurgicales évoluent également. La chirurgie laparoscopique se démocratise pour le traitement de la pyométrie, offrant une récupération plus rapide et moins de douleur post-opératoire [1,2]. Les premiers résultats montrent une réduction de 40% du temps d'hospitalisation.
Les innovations pharmacologiques ne sont pas en reste. De nouveaux protocoles associant antibiotiques ciblés et modulateurs immunitaires montrent des résultats prometteurs [3]. Ces traitements pourraient réduire significativement le taux de récidive des approches conservatrices. Concrètement, les essais cliniques en cours évaluent l'efficacité de ces nouvelles molécules sur des cohortes de plus de 200 animaux [1,3].
Vivre au Quotidien avec Pyométrie
Vivre avec un animal atteint de pyométrie nécessite une vigilance particulière et des adaptations du quotidien. Pendant la phase de traitement, votre compagnon aura besoin de repos et de surveillance étroite [8,12]. Il est normal de se sentir inquiet, mais votre attention bienveillante contribue grandement à sa récupération.
La surveillance post-traitement revêt une importance cruciale. Vous devrez observer quotidiennement l'état général, l'appétit et l'activité de votre animal [12,13]. Tout changement de comportement doit vous alerter. D'ailleurs, tenir un carnet de suivi peut s'avérer très utile pour les consultations de contrôle.
Pour les animaux ayant bénéficié d'un traitement conservateur, la vigilance doit être renforcée. Le risque de récidive impose des contrôles échographiques réguliers tous les 3 à 6 mois [3,6]. Ces examens permettent de détecter précocement une éventuelle récidive avant l'apparition des symptômes.
Concrètement, l'adaptation de l'environnement facilite la convalescence. Un espace calme, une alimentation adaptée et des sorties modérées favorisent la guérison [8]. N'hésitez pas à solliciter votre vétérinaire pour tous conseils pratiques. Rassurez-vous : avec un suivi approprié, la plupart des animaux retrouvent une qualité de vie normale [12,13].
Les Complications Possibles
Les complications de la pyométrie peuvent être redoutables si la maladie n'est pas traitée rapidement. La rupture utérine constitue la complication la plus grave, survenant dans 5-10% des cas de pyométrie fermée [2,7]. Cette rupture libère le contenu infecté dans la cavité abdominale, provoquant une péritonite septique potentiellement mortelle.
Le choc septique représente une autre complication majeure. Les toxines bactériennes passent dans la circulation générale, entraînant une défaillance multi-organique [2,8]. Les signes incluent hypothermie, tachycardie et collapsus cardiovasculaire. Sans traitement intensif immédiat, l'évolution peut être fatale en quelques heures.
D'ailleurs, les complications rénales ne sont pas rares. L'insuffisance rénale aiguë peut résulter de la déshydratation sévère et de l'action des toxines bactériennes [7,8]. Cette complication nécessite souvent une prise en charge en soins intensifs avec fluidothérapie et surveillance biologique rapprochée.
Heureusement, certaines complications sont évitables. Les complications chirurgicales restent exceptionnelles (moins de 3%) lorsque l'intervention est réalisée précocement [11,12]. Cependant, l'anesthésie d'un animal en état septique présente des risques accrus nécessitant une préparation spécifique [2,11]. L'important : un diagnostic et traitement précoces préviennent la plupart de ces complications graves.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la pyométrie dépend essentiellement de la précocité du diagnostic et du traitement choisi. Avec une prise en charge chirurgicale précoce, le taux de guérison atteint 95-98% [8,12]. Cette excellente évolution s'explique par l'élimination définitive du foyer infectieux lors de l'ovariohystérectomie.
Mais qu'en est-il du traitement médical ? Les résultats sont plus variables avec un taux de succès initial de 70-80% [3,6]. Cependant, le risque de récidive reste significatif : 25-30% des animaux développeront une nouvelle pyométrie dans les 2 ans [6,9]. Cette statistique souligne l'importance du suivi à long terme.
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge avancé (>8 ans) et la présence de complications réduisent les chances de guérison [2,7]. À l'inverse, un diagnostic précoce chez un animal jeune et en bon état général offre un pronostic excellent. Les nouvelles techniques de stratification du risque permettent désormais de mieux prédire l'évolution [1,3].
L'important à retenir : même dans les cas complexes, des solutions existent. Les progrès de la réanimation vétérinaire permettent de stabiliser des animaux autrefois considérés comme inopérables [2,11]. Concrètement, la mortalité globale de la pyométrie est passée de 25% dans les années 2000 à moins de 10% aujourd'hui grâce à l'amélioration des techniques diagnostiques et thérapeutiques [1,8].
Peut-on Prévenir Pyométrie ?
La prévention de la pyométrie repose principalement sur la stérilisation précoce. L'ovariectomie ou l'ovariohystérectomie réalisée avant les premières chaleurs réduit le risque de pyométrie de 99% [8,12]. Cette intervention préventive constitue la mesure la plus efficace pour éliminer définitivement ce risque.
Mais que faire si vous souhaitez préserver la fonction reproductrice ? Dans ce cas, une surveillance vétérinaire régulière s'impose [12,13]. Des contrôles échographiques annuels permettent de détecter précocement d'éventuelles anomalies utérines. Cette approche préventive est particulièrement recommandée chez les femelles de plus de 5 ans.
L'évitement des traitements hormonaux non justifiés constitue une autre mesure préventive importante [8,12]. Les contraceptifs hormonaux augmentent significativement le risque de pyométrie et ne doivent être utilisés qu'en cas de nécessité absolue. D'ailleurs, les alternatives non hormonales se développent pour la contraception temporaire [1].
Concrètement, certaines mesures d'hygiène peuvent réduire le risque infectieux. Le maintien d'une hygiène génitale correcte et l'évitement des accouplements avec des mâles non contrôlés limitent l'exposition aux agents pathogènes [5,13]. Néanmoins, ces mesures restent secondaires par rapport à la stérilisation préventive. Bon à savoir : les recherches actuelles explorent des vaccins préventifs, mais ces approches restent expérimentales [1,4].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités vétérinaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la pyométrie. L'Ordre des Vétérinaires préconise un diagnostic dans les 24 heures suivant l'apparition des premiers symptômes [8,12]. Cette rapidité d'intervention maladiene largement le pronostic.
Les guidelines européennes 2024 insistent sur l'importance de la formation continue des praticiens [1]. Ces recommandations soulignent la nécessité d'une approche multidisciplinaire associant cliniciens, chirurgiens et spécialistes en reproduction [1,3]. D'ailleurs, la mise en place de réseaux de référence facilite l'orientation des cas complexes.
Concernant l'antibiorésistance, les autorités recommandent un usage raisonné des antibiotiques [5,6]. L'antibiogramme devient obligatoire pour tout traitement médical de pyométrie afin de limiter l'émergence de résistances. Cette approche s'inscrit dans le plan national de lutte contre l'antibiorésistance.
Les recommandations insistent également sur l'information des propriétaires. Les vétérinaires doivent sensibiliser sur l'importance de la stérilisation préventive et des signes d'alerte [12,13]. Cette démarche éducative vise à réduire l'incidence de la maladie et améliorer la précocité du diagnostic. Concrètement, des campagnes de sensibilisation sont organisées chaque année lors de la Semaine de la santé animale [8].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations spécialisées accompagnent les propriétaires d'animaux atteints de pyométrie. L'Association Française des Propriétaires d'Animaux de Compagnie (AFPAC) propose des guides pratiques et un service d'écoute téléphonique [13]. Ces ressources s'avèrent précieuses pour naviguer dans le parcours de soins.
Les forums en ligne constituent également une source de soutien importante. Des communautés spécialisées permettent d'échanger avec d'autres propriétaires ayant vécu des situations similaires. Cependant, il convient de rester vigilant : ces échanges ne remplacent jamais l'avis vétérinaire professionnel [12,13].
D'ailleurs, de nombreuses ressources éducatives sont disponibles gratuitement. Les écoles vétérinaires françaises proposent des brochures explicatives et des vidéos pédagogiques [8]. Ces supports facilitent la compréhension de la maladie et des traitements proposés.
Pour les aspects financiers, certaines associations caritatives peuvent apporter une aide. La Fondation Assistance aux Animaux propose des aides exceptionnelles pour les traitements d'urgence [13]. Ces dispositifs permettent parfois d'éviter l'euthanasie pour des raisons économiques. Bon à savoir : les assurances santé animale couvrent généralement les frais de traitement de la pyométrie, sous réserve des maladies du contrat [12].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils essentiels pour gérer au mieux une pyométrie. Premièrement, ne paniquez pas face aux premiers symptômes, mais agissez rapidement [12,13]. Contactez immédiatement votre vétérinaire si vous observez des écoulements vulvaires anormaux ou des changements de comportement marqués.
Pendant l'attente du rendez-vous, quelques mesures simples peuvent aider. Assurez-vous que votre animal ait accès à de l'eau fraîche en permanence [8]. La déshydratation aggrave rapidement l'état général. Évitez de donner à manger si des vomissements sont présents, mais ne prolongez pas le jeûne au-delà de 12 heures sans avis vétérinaire.
Pour la préparation à la consultation, notez précisément les symptômes observés et leur évolution dans le temps [12]. Ces informations aideront votre vétérinaire à établir un diagnostic rapide. D'ailleurs, n'hésitez pas à prendre des photos des écoulements si présents : elles peuvent être très utiles pour l'évaluation.
Après le traitement, respectez scrupuleusement les consignes post-opératoires [11,12]. La surveillance de la cicatrisation, l'administration des médicaments et la limitation de l'activité maladienent le succès du traitement. Concrètement, préparez un espace de convalescence calme et confortable. N'hésitez jamais à recontacter votre vétérinaire en cas de doute : il vaut mieux une consultation de contrôle supplémentaire qu'une complication négligée [8,13].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation vétérinaire immédiate. Tout écoulement vulvaire purulent, même minime, doit vous alerter [12,13]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent : la pyométrie peut évoluer très rapidement vers des complications graves.
Les symptômes généraux constituent également des signaux d'urgence. Une augmentation marquée de la soif et des urines, associée à un abattement, justifie une consultation dans les heures qui suivent [8,12]. Ces signes peuvent précéder de peu l'apparition de complications sévères.
Mais attention, la pyométrie fermée ne présente pas d'écoulement visible. Dans ce cas, surveillez particulièrement l'augmentation du volume abdominal et les signes de douleur [2,8]. Une femelle non stérilisée qui refuse de s'alimenter et semble inconfortable doit être examinée rapidement.
En cas de doute, n'hésitez pas à contacter votre vétérinaire. Il vaut mieux une consultation préventive qu'un diagnostic tardif [13]. D'ailleurs, de nombreux cabinets proposent désormais des consultations téléphoniques pour évaluer l'urgence d'une situation. Concrètement, préparez-vous à décrire précisément les symptômes observés, leur durée d'évolution et l'état général de votre animal [12]. Cette information permettra au praticien d'évaluer le degré d'urgence et de vous orienter au mieux.
Questions Fréquentes
La pyométrie peut-elle récidiver après traitement médical ?Oui, le risque de récidive atteint 25-30% dans les 2 ans suivant un traitement médical conservateur [3,6]. C'est pourquoi un suivi échographique régulier est indispensable.
Mon animal peut-il encore se reproduire après une pyométrie ?
Cela dépend du traitement choisi. L'ovariohystérectomie supprime définitivement la fonction reproductrice [8,12]. Le traitement médical préserve cette possibilité, mais avec un risque de récidive élevé [3].
Combien coûte le traitement d'une pyométrie ?
Les coûts varient entre 800 et 2500 euros selon la complexité du cas et la région [8,11]. La chirurgie précoce est généralement moins coûteuse que la prise en charge des complications.
La pyométrie est-elle douloureuse ?
Oui, cette pathologie provoque des douleurs abdominales significatives, particulièrement dans la forme fermée [2,8]. C'est pourquoi une prise en charge antalgique fait partie intégrante du traitement.
Peut-on prévenir la pyométrie sans stériliser ?
La prévention sans stérilisation reste limitée [12,13]. Seule une surveillance vétérinaire régulière permet de détecter précocement d'éventuelles anomalies, mais ne prévient pas leur survenue.
Questions Fréquentes
La pyométrie peut-elle récidiver après traitement médical ?
Oui, le risque de récidive atteint 25-30% dans les 2 ans suivant un traitement médical conservateur. C'est pourquoi un suivi échographique régulier est indispensable.
Mon animal peut-il encore se reproduire après une pyométrie ?
Cela dépend du traitement choisi. L'ovariohystérectomie supprime définitivement la fonction reproductrice. Le traitement médical préserve cette possibilité, mais avec un risque de récidive élevé.
Combien coûte le traitement d'une pyométrie ?
Les coûts varient entre 800 et 2500 euros selon la complexité du cas et la région. La chirurgie précoce est généralement moins coûteuse que la prise en charge des complications.
La pyométrie est-elle douloureuse ?
Oui, cette pathologie provoque des douleurs abdominales significatives, particulièrement dans la forme fermée. C'est pourquoi une prise en charge antalgique fait partie intégrante du traitement.
Peut-on prévenir la pyométrie sans stériliser ?
La prévention sans stérilisation reste limitée. Seule une surveillance vétérinaire régulière permet de détecter précocement d'éventuelles anomalies, mais ne prévient pas leur survenue.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] View of An ASV Critique: The 2024 WSAVA Guidelines for ...Lien
- [2] Spontaneous Perforated Uterine Pyometra Presenting With ...Lien
- [3] Predictors for adverse outcomes and recurrence of pyometraLien
- [4] Déterminisme génétique du pyomètre: synthèse bibliographiqueLien
- [5] Etude de l'identification et de la sensibilité des souches bactériennesLien
- [6] Le pyomètre chez les carnivores domestiques: étude rétrospectiveLien
- [7] Rare cas de rupture spontanée d'une pyométrieLien
- [8] Prise en charge du pyomètre chez la chienne et la chatteLien
- [9] Les urgences chirurgicales de l'appareil reproducteurLien
- [11] Les complications de l'ovariectomie et de l'ovariohystérectomieLien
- [12] Pyomètre chez la chienne - Diagnostic & SoinsLien
- [13] Pyomètre : une urgence vétérinaire chez la chienneLien
Publications scientifiques
- Déterminisme génétique du pyomètre: synthèse bibliographique et établissement d'une cohorte multi-races (2023)
- Etude de l'identification et de la sensibilité des souches bactériennes responsables de pyomètre chez les chattes et les chiennes (2022)[PDF]
- Le pyomètre chez les carnivores domestiques: étude rétrospective (2022)[PDF]
- [CITATION][C] Rare cas de rupture spontanée d'une pyométrie. (2022)
- [CITATION][C] Prise en charge du pyomètre chez la chienne et la chatte (2023)
Ressources web
- Pyomètre chez la chienne - Diagnostic & Soins (veterinaires2touteurgence.com)
Les symptômes du Pyomètre à col ouvert sont relativement aisés à remarquer. Le col de l'utérus étant ouvert, des écoulements de pus apparaissent ainsi qu'un peu ...
- Pyomètre : une urgence vétérinaire chez la chienne (santevet.com)
8 juin 2022 — Sa vulve est rouge (comme pendant les chaleurs) et son abdomen peut être gonflé. Il peut arriver que la chienne vomisse, ait de la diarrhée et ...
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- La métrite chez la chienne (anicura.be)
Pour établir le diagnostic d'une métrite, le vétérinaire réalise d'abord un examen clinique. Une échographie permet ensuite de confirmer le diagnostic. Le ...
- Pyomètre (fr.wikipedia.org)
Un pyomètre est une infection utérine accompagnée d'une infection de pus à l'intérieur de l'utérus. Il survient généralement chez la chatte ou la chienne ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.