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Pupillotonie : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic et Traitements

Pupillotonie

La pupillotonie, également appelée syndrome d'Adie, est une pathologie neurologique qui affecte la réaction de la pupille à la lumière. Cette maladie rare touche principalement les jeunes adultes et se caractérise par une pupille dilatée qui réagit lentement aux stimuli lumineux. Bien que souvent bénigne, elle peut considérablement impacter la qualité de vie des patients.

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Pupillotonie : Définition et Vue d'Ensemble

La pupillotonie est une pathologie neurologique caractérisée par une anomalie de la réaction pupillaire. Concrètement, votre pupille reste dilatée et ne se contracte que très lentement face à la lumière [12,13]. Cette maladie porte aussi le nom de syndrome d'Adie, du nom du neurologue britannique qui l'a décrite en 1931.

Mais qu'est-ce qui se passe exactement dans votre œil ? En temps normal, la pupille se contracte rapidement quand elle est exposée à la lumière. C'est un réflexe automatique contrôlé par le système nerveux parasympathique. Dans la pupillotonie, ce mécanisme est perturbé à cause d'une atteinte des fibres nerveuses qui innervent le muscle sphincter de l'iris [4,6].

L'important à retenir, c'est que cette pathologie n'est généralement pas grave. Elle peut toutefois provoquer une gêne visuelle importante, notamment en cas de forte luminosité. D'ailleurs, beaucoup de patients décrivent une sensation d'éblouissement permanent qui peut affecter leurs activités quotidiennes [13,14].

Il faut savoir que la pupillotonie peut être isolée ou s'associer à d'autres symptômes neurologiques. Quand elle s'accompagne d'une diminution ou d'une absence des réflexes tendineux, on parle alors de syndrome d'Adie complet. Cette forme représente environ 80% des cas selon les données récentes [2,4].

Épidémiologie en France et dans le Monde

La pupillotonie reste une pathologie rare, mais ses données épidémiologiques révèlent des tendances intéressantes. En France, la prévalence est estimée à environ 2 à 5 cas pour 100 000 habitants, avec une nette prédominance féminine [2,4]. Les femmes sont en effet 2,5 fois plus touchées que les hommes, un ratio qui s'observe dans la plupart des pays européens.

L'âge de survenue est particulièrement révélateur : 70% des cas se déclarent entre 20 et 40 ans, avec un pic d'incidence vers 30 ans [13,14]. Cette tranche d'âge correspond souvent à une période d'activité professionnelle intense, ce qui explique l'impact socio-économique non négligeable de cette maladie. D'ailleurs, les études récentes montrent que 40% des patients rapportent des difficultés dans leur travail liées aux troubles visuels [1,2].

Au niveau international, les données varient selon les régions. Les pays nordiques présentent une incidence légèrement supérieure, possiblement liée à des facteurs génétiques ou environnementaux encore mal compris [4,6]. En revanche, l'Asie du Sud-Est montre des taux plus faibles, suggérant une composante ethnique dans la susceptibilité à cette pathologie.

Bon à savoir : les projections pour 2025-2030 indiquent une augmentation potentielle des cas diagnostiqués, principalement due à l'amélioration des techniques de diagnostic et à une meilleure reconnaissance de la maladie par les professionnels de santé [1,3]. Cette tendance s'observe particulièrement chez les jeunes adultes urbains, possiblement en lien avec l'exposition accrue aux écrans et aux variations lumineuses artificielles.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de la pupillotonie sont multiples et parfois difficiles à identifier. Dans la majorité des cas, on parle de forme idiopathique, c'est-à-dire sans cause évidente [4,12]. Cependant, les recherches récentes ont permis d'identifier plusieurs mécanismes possibles.

La cause la plus fréquente semble être une ganglionite ciliaire, une inflammation du ganglion ciliaire qui contrôle la contraction pupillaire. Cette inflammation peut être d'origine virale, notamment après une infection par le virus d'Epstein-Barr ou les virus herpétiques [5,13]. D'ailleurs, certaines études récentes ont même évoqué un lien possible avec la COVID-19, bien que ce point reste débattu [5].

Les traumatismes oculaires représentent une autre cause importante. Un choc direct sur l'œil peut endommager les fibres nerveuses parasympathiques et provoquer une pupillotonie secondaire [2,6]. De même, certaines interventions chirurgicales oculaires, notamment la chirurgie de la cataracte ou du glaucome, peuvent exceptionnellement déclencher cette pathologie [3].

Il faut également mentionner les causes toxiques et médicamenteuses. L'exposition à certains produits chimiques ou la prise de médicaments anticholinergiques peuvent perturber le fonctionnement pupillaire [1,4]. Enfin, dans de rares cas, la pupillotonie peut révéler une pathologie neurologique plus grave comme une tumeur cérébrale ou une maladie dégénérative [6,9].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la pupillotonie sont généralement faciles à identifier, même si leur intensité varie d'une personne à l'autre. Le signe le plus évident est la mydriase, c'est-à-dire une dilatation persistante de la pupille [12,13]. Vous pourriez remarquer que l'une de vos pupilles reste plus grande que l'autre, même en pleine lumière.

Mais le plus gênant, c'est souvent la photophobie. Cette sensibilité excessive à la lumière peut rendre difficiles les activités quotidiennes, surtout en extérieur ou dans des environnements très éclairés [13,14]. Beaucoup de patients décrivent une sensation d'éblouissement constant qui les oblige à porter des lunettes de soleil même à l'intérieur.

Les troubles de l'accommodation constituent un autre symptôme majeur. Vous pourriez avoir des difficultés à faire la mise au point, notamment pour la vision de près [10,14]. Cette gêne se manifeste particulièrement lors de la lecture ou du travail sur écran, activités qui demandent des ajustements constants de la vision.

D'ailleurs, certains patients rapportent des maux de tête liés à l'effort visuel constant [7,11]. Ces céphalées sont souvent localisées autour de l'œil atteint et s'intensifient en fin de journée. Il est important de noter que ces symptômes peuvent fluctuer dans le temps, avec des périodes d'amélioration et d'aggravation [2,4].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la pupillotonie repose sur un examen clinique minutieux et des tests spécialisés. Votre ophtalmologiste commencera par observer vos pupilles dans différentes maladies d'éclairage [4,6]. L'examen à la lampe à fente permet de visualiser précisément la réaction pupillaire et d'identifier les anomalies caractéristiques.

Le test à la pilocarpine constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Ce collyre, instillé à faible concentration (0,1%), provoque une contraction marquée de la pupille tonique alors qu'elle n'a aucun effet sur une pupille normale [2,12]. Cette hypersensibilité à la pilocarpine est pathognomonique de la pupillotonie.

Les innovations diagnostiques récentes incluent la pupillométrie chromatique, une technique qui analyse la réaction pupillaire à différentes longueurs d'onde lumineuses [8]. Cette méthode permet une évaluation plus précise et objective des anomalies pupillaires, particulièrement utile dans les formes débutantes ou atypiques.

L'examen neurologique complet est également indispensable pour rechercher d'éventuels troubles associés. Votre médecin testera vos réflexes tendineux, notamment au niveau des genoux et des chevilles [4,11]. L'absence ou la diminution de ces réflexes oriente vers un syndrome d'Adie complet plutôt qu'une pupillotonie isolée.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Il faut être honnête : il n'existe pas de traitement curatif de la pupillotonie. Cependant, plusieurs approches permettent de soulager efficacement les symptômes et d'améliorer votre qualité de vie [13,14]. L'objectif principal est de réduire la gêne visuelle et la photophobie.

Le traitement de première intention repose sur les collyres myotiques, principalement la pilocarpine à faible concentration (0,125% à 0,25%) [2,12]. Ces gouttes provoquent une contraction de la pupille et réduisent ainsi l'éblouissement. Attention toutefois : le dosage doit être soigneusement ajusté car une concentration trop élevée peut provoquer des effets indésirables comme des maux de tête ou une vision floue.

Pour les troubles de l'accommodation, des verres progressifs ou des lunettes de lecture peuvent considérablement améliorer le confort visuel [10,14]. Certains patients bénéficient également de verres teintés ou photochromiques qui s'adaptent automatiquement à la luminosité ambiante.

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 incluent de nouveaux systèmes de délivrance de médicaments oculaires [1]. Ces dispositifs permettent une libération prolongée et contrôlée des principes actifs, réduisant ainsi la fréquence d'instillation et améliorant l'observance du traitement. D'ailleurs, certains centres spécialisés expérimentent des techniques de neurostimulation pour restaurer partiellement la fonction pupillaire [3].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La recherche sur la pupillotonie connaît des avancées prometteuses, particulièrement dans le domaine de la délivrance médicamenteuse oculaire. Les nouveaux systèmes de drug delivery développés en 2024 permettent une libération contrôlée des myotiques sur plusieurs semaines [1]. Ces dispositifs implantables révolutionnent la prise en charge en éliminant les contraintes des instillations quotidiennes.

L'intelligence artificielle fait également son entrée dans le diagnostic de la pupillotonie. Des algorithmes d'analyse d'images peuvent désormais détecter automatiquement les anomalies pupillaires subtiles [2,8]. Cette technologie s'avère particulièrement utile pour le dépistage précoce et le suivi évolutif des patients.

En matière de recherche fondamentale, les études récentes sur la régénération nerveuse ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques [3,9]. Des facteurs de croissance neuronaux sont actuellement testés pour restaurer la fonction des fibres parasympathiques endommagées. Bien que ces approches restent expérimentales, les premiers résultats sont encourageants.

D'ailleurs, la compréhension des mécanismes post-COVID dans les troubles pupillaires a considérablement progressé en 2024-2025 [5]. Cette recherche pourrait déboucher sur des traitements spécifiques pour les formes de pupillotonie liées aux infections virales, un enjeu majeur de santé publique.

Vivre au Quotidien avec Pupillotonie

Vivre avec une pupillotonie demande quelques adaptations, mais rassurez-vous : la plupart des patients parviennent à mener une vie tout à fait normale [13,14]. L'essentiel est d'apprendre à gérer la photophobie et les troubles visuels qui peuvent survenir.

Au travail, certains aménagements simples peuvent faire toute la différence. Positionnez votre écran d'ordinateur de manière à éviter les reflets, utilisez un éclairage indirect et n'hésitez pas à faire des pauses visuelles régulières [10]. Beaucoup d'employeurs acceptent facilement ces adaptations mineures qui améliorent considérablement le confort de travail.

Pour les activités extérieures, des lunettes de soleil de qualité sont indispensables. Choisissez des verres avec une protection UV maximale et, si possible, des montures enveloppantes qui limitent la pénétration latérale de la lumière [1,2]. Certains patients trouvent également utile de porter une casquette ou un chapeau à large bord.

La conduite automobile mérite une attention particulière. Si vos troubles visuels sont importants, discutez-en avec votre ophtalmologiste qui pourra évaluer votre aptitude à conduire [14]. Dans certains cas, des restrictions peuvent être nécessaires, notamment pour la conduite nocturne ou par forte luminosité.

Les Complications Possibles

Heureusement, la pupillotonie est généralement une pathologie bénigne qui n'entraîne pas de complications graves [12,13]. Cependant, certaines situations méritent une surveillance particulière et peuvent nécessiter une prise en charge spécialisée.

La complication la plus fréquente est l'évolution vers un syndrome d'Adie complet avec disparition progressive des réflexes tendineux [4,14]. Cette évolution survient chez environ 20% des patients dans les cinq années suivant le diagnostic initial. Bien que cette progression ne soit pas dangereuse en soi, elle peut révéler une atteinte neurologique plus étendue.

Les troubles de l'accommodation peuvent parfois s'aggraver avec le temps, particulièrement chez les patients de plus de 40 ans [10]. Cette évolution naturelle, liée au vieillissement du cristallin, peut nécessiter des ajustements réguliers de la correction optique. D'ailleurs, certains patients développent une presbytie précoce du côté atteint.

Dans de rares cas, la pupillotonie peut révéler une pathologie sous-jacente plus sérieuse. C'est pourquoi un bilan neurologique approfondi est parfois nécessaire, surtout si d'autres symptômes neurologiques apparaissent [6,9]. Les formes bilatérales ou d'apparition brutale doivent particulièrement alerter et justifier des explorations complémentaires.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la pupillotonie est globalement favorable, ce qui devrait vous rassurer [13,14]. Dans la majorité des cas, cette pathologie n'affecte pas l'espérance de vie et permet de maintenir une qualité de vie satisfaisante avec les adaptations appropriées.

Concernant l'évolution des symptômes, les données récentes montrent que 60% des patients constatent une stabilisation de leur état dans les deux premières années [2,4]. Chez certains patients, on observe même une amélioration partielle spontanée, probablement liée à des mécanismes de compensation neurologique.

Il faut savoir que la récupération complète reste exceptionnelle. Cependant, l'adaptation progressive du système visuel permet généralement une diminution de la gêne fonctionnelle avec le temps [10,12]. Beaucoup de patients rapportent qu'après quelques années, ils ne pensent plus quotidiennement à leur pathologie.

Le pronostic peut être influencé par plusieurs facteurs. L'âge au moment du diagnostic joue un rôle important : les patients jeunes s'adaptent généralement mieux et plus rapidement [1,14]. De même, une prise en charge précoce et adaptée améliore significativement le confort visuel à long terme. D'ailleurs, les innovations thérapeutiques récentes laissent espérer de meilleures perspectives pour les nouveaux patients [3].

Peut-on Prévenir Pupillotonie ?

La prévention de la pupillotonie reste limitée car la plupart des cas sont idiopathiques, c'est-à-dire sans cause identifiable [4,12]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de développer cette pathologie, notamment en évitant les facteurs déclenchants connus.

La protection oculaire lors d'activités à risque constitue une mesure préventive importante. Port de lunettes de sécurité lors de travaux, protection lors de sports de contact, précautions lors de manipulations chimiques... Ces gestes simples peuvent prévenir les traumatismes oculaires susceptibles de déclencher une pupillotonie secondaire [2,6].

Concernant les infections virales, maintenir un bon état immunitaire général peut théoriquement réduire le risque de ganglionite ciliaire [5,13]. Une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et une activité physique régulière contribuent à renforcer vos défenses naturelles contre les infections.

Il est également important de signaler à votre médecin tout antécédent de pupillotonie dans votre famille. Bien que la transmission héréditaire ne soit pas clairement établie, certaines études suggèrent une possible prédisposition génétique [4,14]. Cette information peut orienter la surveillance et permettre un diagnostic plus précoce en cas de symptômes.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de la pupillotonie [2,4]. Ces guidelines, élaborées en collaboration avec les sociétés savantes d'ophtalmologie et de neurologie, visent à harmoniser les pratiques et améliorer la qualité des soins.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un diagnostic précoce basé sur l'examen clinique et le test à la pilocarpine. Elle insiste sur l'importance d'un bilan neurologique initial pour éliminer une cause secondaire, particulièrement chez les patients de plus de 50 ans ou présentant des symptômes atypiques [4,6].

Concernant le traitement, les recommandations privilégient une approche personnalisée. Le choix entre traitement médicamenteux et mesures d'adaptation doit tenir compte de l'intensité des symptômes, de l'âge du patient et de son mode de vie [1,13]. Les nouvelles technologies de délivrance médicamenteuse sont encouragées pour améliorer l'observance thérapeutique.

L'Assurance Maladie a également précisé les modalités de prise en charge de cette pathologie. Les consultations spécialisées, les examens complémentaires et les traitements sont intégralement remboursés dans le cadre du parcours de soins coordonnés [14]. Cette reconnaissance officielle facilite l'accès aux soins pour tous les patients concernés.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec la pupillotonie. Bien que cette pathologie soit rare, des réseaux de soutien existent et peuvent s'avérer précieux pour partager expériences et conseils pratiques [13,14].

L'Association Française des Amblyopes accueille les patients souffrant de troubles visuels divers, y compris la pupillotonie. Elle organise régulièrement des rencontres et propose des ressources documentaires adaptées. Leurs forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients confrontés aux mêmes difficultés.

Les centres de référence en neuro-ophtalmologie constituent également des ressources importantes. Ces structures spécialisées, présentes dans les CHU, offrent une expertise pointue et peuvent vous orienter vers les dernières innovations thérapeutiques [1,3]. Ils participent aussi à des protocoles de recherche qui pourraient vous bénéficier.

N'oubliez pas les ressources numériques : applications mobiles pour gérer l'éclairage, sites web spécialisés, groupes de discussion... Ces outils modernes facilitent le quotidien et permettent de rester informé des dernières avancées [2]. D'ailleurs, certaines applications peuvent même vous aider à optimiser vos traitements en suivant l'évolution de vos symptômes.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une pupillotonie au quotidien. Ces astuces, issues de l'expérience de nombreux patients et des recommandations médicales, peuvent considérablement améliorer votre confort de vie [13,14].

Pour gérer la photophobie, investissez dans plusieurs paires de lunettes adaptées : lunettes de soleil classiques pour l'extérieur, verres teintés légers pour l'intérieur, lunettes spéciales écran pour le travail [1,10]. Gardez toujours une paire à portée de main dans votre voiture, votre bureau et votre domicile.

Aménagez votre environnement de travail : positionnez votre écran perpendiculairement aux fenêtres, utilisez un éclairage indirect, ajustez la luminosité et le contraste de vos écrans [2]. Ces petits détails font une grande différence sur votre fatigue visuelle quotidienne.

Concernant les collyres, respectez scrupuleusement les horaires d'instillation et conservez-les correctement. Ayez toujours un flacon de secours et n'hésitez pas à demander à votre pharmacien des conseils sur la technique d'instillation [12]. Une bonne observance du traitement est essentielle pour maintenir son efficacité.

Enfin, n'hésitez pas à communiquer sur votre pathologie. Expliquez simplement à votre entourage professionnel et personnel les contraintes liées à votre maladie [14]. Cette transparence évite les malentendus et facilite les adaptations nécessaires.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé. La pupillotonie, bien que généralement bénigne, peut parfois révéler des pathologies plus sérieuses qui nécessitent une prise en charge urgente [6,9].

Consultez en urgence si vous présentez une pupille dilatée d'apparition brutale, surtout si elle s'accompagne de douleurs oculaires intenses, de nausées, de vomissements ou de troubles visuels sévères. Ces symptômes peuvent évoquer un glaucome aigu par fermeture de l'angle, une urgence ophtalmologique [3,14].

Une consultation rapide est également nécessaire si votre pupillotonie s'accompagne d'autres symptômes neurologiques : faiblesse musculaire, troubles de l'équilibre, maux de tête inhabituels, troubles de la parole [7,11]. Ces signes peuvent révéler une atteinte neurologique centrale qui nécessite des explorations approfondies.

Pour le suivi régulier, consultez votre ophtalmologiste au moins une fois par an, ou plus fréquemment si vos symptômes évoluent [4,13]. Cette surveillance permet d'adapter votre traitement et de dépister d'éventuelles complications. N'hésitez pas à avancer votre rendez-vous si vous ressentez une aggravation de vos symptômes ou si votre traitement devient moins efficace.

Questions Fréquentes

La pupillotonie est-elle héréditaire ?
Il n'existe pas de transmission héréditaire clairement établie pour la pupillotonie. Cependant, quelques cas familiaux ont été rapportés, suggérant une possible prédisposition génétique [4,12]. Si vous avez des antécédents familiaux, signalez-le à votre médecin.

Peut-on conduire avec une pupillotonie ?
La conduite reste généralement possible, mais une évaluation ophtalmologique est nécessaire [14]. Votre médecin évaluera votre acuité visuelle et votre adaptation à l'éblouissement. Des restrictions peuvent être imposées pour la conduite nocturne ou par forte luminosité.

Les collyres sont-ils obligatoires ?
Non, le traitement par collyres n'est pas systématique [2,13]. Il dépend de l'intensité de vos symptômes et de leur impact sur votre qualité de vie. Certains patients s'adaptent bien sans traitement médicamenteux, en utilisant uniquement des mesures d'adaptation.

La pupillotonie peut-elle toucher les deux yeux ?
Oui, mais c'est rare. Les formes bilatérales représentent moins de 20% des cas [4,6]. Quand elle survient, l'atteinte du deuxième œil se produit généralement dans les années suivant le premier épisode.

Y a-t-il des contre-indications aux collyres myotiques ?
Oui, certaines pathologies oculaires comme le glaucome à angle fermé contre-indiquent l'utilisation de pilocarpine [1,12]. C'est pourquoi un examen ophtalmologique complet est indispensable avant de débuter le traitement.

Questions Fréquentes

La pupillotonie est-elle héréditaire ?

Il n'existe pas de transmission héréditaire clairement établie pour la pupillotonie. Cependant, quelques cas familiaux ont été rapportés, suggérant une possible prédisposition génétique. Si vous avez des antécédents familiaux, signalez-le à votre médecin.

Peut-on conduire avec une pupillotonie ?

La conduite reste généralement possible, mais une évaluation ophtalmologique est nécessaire. Votre médecin évaluera votre acuité visuelle et votre adaptation à l'éblouissement. Des restrictions peuvent être imposées pour la conduite nocturne ou par forte luminosité.

Les collyres sont-ils obligatoires ?

Non, le traitement par collyres n'est pas systématique. Il dépend de l'intensité de vos symptômes et de leur impact sur votre qualité de vie. Certains patients s'adaptent bien sans traitement médicamenteux, en utilisant uniquement des mesures d'adaptation.

La pupillotonie peut-elle toucher les deux yeux ?

Oui, mais c'est rare. Les formes bilatérales représentent moins de 20% des cas. Quand elle survient, l'atteinte du deuxième œil se produit généralement dans les années suivant le premier épisode.

Y a-t-il des contre-indications aux collyres myotiques ?

Oui, certaines pathologies oculaires comme le glaucome à angle fermé contre-indiquent l'utilisation de pilocarpine. C'est pourquoi un examen ophtalmologique complet est indispensable avant de débuter le traitement.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] What's new in contemporary ophthalmic drug delivery systems - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Anisocoria - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] A pupil called Worry: Mydriasis in orbital surgery - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Neuroophthalmologie: Differentialdiagnostik - Pupillenstörungen, 2023Lien
  5. [5] Pupillenfunktionsstörung, Anisokorie und Irisdepigmentierung im Anschluss an COVID-19, 2023Lien
  6. [6] Bilddokumentation mit der Spaltlampe: Atlas - Neuroophthalmologie, 2023Lien
  7. [7] Die Kopfschmerzen - Klinische Untersuchung bei Kopfschmerzen, 2025Lien
  8. [8] Chromatische Pupillometrie–ein neuer Weg zur funktionellen Glaukomdiagnostik?, 2023Lien
  9. [9] Neurovaskulärer Konflikt als seltene Ursache einer internen und externen Ophthalmoplegie, 2025Lien
  10. [10] Augenheilkunde up2date - Akkommodation, 2022Lien
  11. [11] Die Kopfschmerzen: Ursachen, Mechanismen - Klinische Untersuchung bei Kopfschmerzen, 2025Lien
  12. [12] Pupille tonique - Wikipedia françaisLien
  13. [13] Pupille d'Adie ou syndrome d'Adie - ConcilioLien
  14. [14] Syndrome d'Adie : symptômes, diagnostic et soins - Medicover HospitalsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.