Anisocorie : Guide Complet 2025 - Symptômes, Causes et Traitements

L'anisocorie désigne une différence de taille entre les deux pupilles. Cette pathologie oculaire, qui touche environ 20% de la population française selon les dernières données de 2024, peut être bénigne ou révéler une maladie sous-jacente. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette anomalie pupillaire, ses causes multiples et les innovations thérapeutiques récentes.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Anisocorie : Définition et Vue d'Ensemble
L'anisocorie se caractérise par une inégalité du diamètre des pupilles. En temps normal, vos deux pupilles ont exactement la même taille et réagissent de manière identique à la lumière [14]. Mais parfois, cette symétrie parfaite se rompt.
Cette différence peut être subtile - moins d'un millimètre - ou très visible. D'ailleurs, une anisocorie légère de 0,4 mm est considérée comme physiologique chez 10 à 20% de la population [15]. Concrètement, cela signifie qu'une petite différence n'est pas forcément inquiétante.
L'important à retenir : l'anisocorie n'est pas une maladie en soi, mais plutôt un signe clinique. Elle peut révéler diverses pathologies, allant de troubles neurologiques bénins à des urgences médicales [4,14]. Les innovations diagnostiques de 2024-2025 permettent aujourd'hui une évaluation plus précise de cette anomalie pupillaire [1,2].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises de 2024 révèlent des chiffres surprenants sur l'anisocorie. Environ 20% de la population présente une anisocorie physiologique, généralement inférieure à 1 mm [10,15]. Cette prévalence reste stable depuis une décennie.
En France, l'incidence de l'anisocorie pathologique est estimée à 2,3 cas pour 1000 habitants par an selon les dernières données du Système National des Données de Santé. Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,2:1 [6,8].
Comparativement aux pays européens, la France se situe dans la moyenne. L'Allemagne rapporte une prévalence similaire de 19%, tandis que l'Italie affiche 22% [10]. Ces variations s'expliquent probablement par les différences de critères diagnostiques.
L'âge joue un rôle déterminant. Chez les enfants de moins de 5 ans, l'anisocorie pathologique reste rare - moins de 0,5% - mais nécessite une attention particulière [8]. Après 65 ans, la prévalence augmente significativement pour atteindre 8% de la population senior.
Les projections pour 2030 suggèrent une stabilité de ces chiffres, avec une possible légère augmentation liée au vieillissement démographique. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 15 millions d'euros annuels, principalement en consultations spécialisées et examens complémentaires.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l'anisocorie sont multiples et variées. On distingue principalement les causes neurologiques, ophtalmologiques et pharmacologiques [4,14]. Chaque mécanisme implique des structures différentes du système nerveux ou de l'œil.
Le syndrome de Horner représente l'une des causes neurologiques les plus fréquentes. Cette pathologie résulte d'une interruption de l'innervation sympathique de l'œil [11,12]. Elle peut survenir à la suite d'un traumatisme cervical, d'une tumeur ou d'un accident vasculaire cérébral.
D'un autre côté, les causes ophtalmologiques incluent les traumatismes oculaires, le glaucome aigu ou les inflammations intraoculaires [9,12]. Un kyste ciliaire primitif peut également provoquer une anisocorie, comme le rapportent les cas récents de 2024 [9].
Mais attention aux causes iatrogènes ! L'utilisation de certains médicaments peut induire une anisocorie. Les patchs de scopolamine, utilisés contre le mal des transports, en sont un exemple frappant [7,13]. Cette cause, souvent méconnue, souligne l'importance d'un interrogatoire médical minutieux.
Les facteurs de risque incluent l'âge avancé, les antécédents de traumatisme crânien, la migraine chronique et certaines pathologies systémiques comme la sclérose en plaques [6]. Il est intéressant de noter que l'anisocorie peut parfois être le premier signe révélateur de cette maladie neurologique.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître une anisocorie n'est pas toujours évident. Le symptôme principal reste la différence visible de taille entre les pupilles [16]. Mais d'autres signes peuvent l'accompagner et orienter vers la cause sous-jacente.
Vous pourriez remarquer que l'une de vos pupilles ne réagit pas normalement à la lumière. En effet, dans certains cas, la pupille affectée reste dilatée même en pleine lumière, ou au contraire, reste contractée dans l'obscurité [14,15]. Cette anomalie de réaction pupillaire constitue un signe d'alarme important.
Les symptômes associés varient selon la cause. Dans le syndrome de Horner, vous observerez souvent un ptosis (chute de la paupière) du même côté que la petite pupille [11]. L'anisocorie douloureuse, particulièrement chez l'enfant, doit faire suspecter une cause inflammatoire grave [8].
Certains patients rapportent des troubles visuels : vision floue, sensibilité à la lumière ou diplopie (vision double). Ces symptômes, bien que non spécifiques, peuvent accompagner l'anisocorie et nécessitent une évaluation médicale [16]. Il faut savoir que l'anisocorie intermittente, qui apparaît et disparaît, peut révéler une sclérose en plaques débutante [6].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'anisocorie suit une démarche méthodique et rigoureuse. Votre médecin commencera par un examen clinique approfondi, analysant la taille des pupilles dans différentes maladies d'éclairage [14,15].
L'étape cruciale consiste à déterminer quelle pupille est anormale. Pour cela, l'examen se déroule dans l'obscurité puis en pleine lumière. Si la différence s'accentue dans l'obscurité, c'est la petite pupille qui pose problème (syndrome de Horner probable). Si elle s'accentue à la lumière, c'est la grande pupille qui est pathologique [5,14].
Les tests pharmacologiques représentent une innovation diagnostique majeure de 2024-2025. L'instillation de collyres spécifiques permet de différencier les causes neurologiques [1,5]. Le test à la cocaïne confirme un syndrome de Horner, tandis que l'hydroxyamphétamine localise la lésion.
Concrètement, des examens complémentaires peuvent être nécessaires. L'IRM cérébrale et cervicale recherche une cause neurologique centrale [6,11]. L'examen ophtalmologique complet évalue les structures intraoculaires [9]. Dans certains cas, une ponction lombaire peut être indiquée pour éliminer une méningite.
Les nouvelles techniques d'imagerie de 2025 permettent une analyse plus fine des voies pupillaires [2]. Cette approche diagnostique moderne améliore significativement la précision du diagnostic étiologique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'anisocorie dépend entièrement de sa cause sous-jacente. Il n'existe pas de traitement spécifique de l'anisocorie elle-même, mais plutôt de la pathologie qui la provoque [14,16].
Pour l'anisocorie physiologique, aucun traitement n'est nécessaire. Rassurez-vous, cette forme bénigne ne nécessite qu'une surveillance occasionnelle [15]. Votre médecin vous expliquera simplement les signes d'alarme à surveiller.
Dans le syndrome de Horner, le traitement vise la cause originelle. Si une tumeur est responsable, son traitement chirurgical ou médical peut parfois améliorer l'anisocorie [11,12]. Cependant, il faut savoir que la récupération complète n'est pas toujours possible.
Les causes iatrogènes, comme l'anisocorie liée aux patchs de scopolamine, se résolvent généralement spontanément après arrêt du médicament [7,13]. Cette récupération peut prendre plusieurs semaines, nécessitant parfois de la patience.
Pour les causes inflammatoires, les corticoïdes peuvent être prescrits sous surveillance médicale stricte [8,9]. Le traitement précoce améliore significativement le pronostic, particulièrement chez l'enfant où l'anisocorie douloureuse constitue une urgence relative.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 révolutionnent la prise en charge de l'anisocorie. Les nouvelles approches diagnostiques permettent une identification plus rapide et précise des causes [1,2,3].
L'intelligence artificielle fait son entrée dans l'analyse pupillaire. Des algorithmes sophistiqués analysent désormais les variations pupillaires en temps réel, détectant des anomalies subtiles invisibles à l'œil nu [2]. Cette technologie, testée dans plusieurs centres français, améliore la sensibilité diagnostique de 30%.
En matière de traitement, les thérapies géniques ouvrent de nouvelles perspectives pour certaines formes héréditaires d'anisocorie [1,3]. Bien que encore expérimentales, ces approches montrent des résultats prometteurs dans les essais cliniques de phase II.
Les collyres de nouvelle génération, développés spécifiquement pour les tests diagnostiques, offrent une meilleure spécificité et moins d'effets secondaires [1]. Ces innovations pharmacologiques facilitent grandement le diagnostic différentiel entre les différentes causes d'anisocorie.
La télémédecine joue également un rôle croissant. Des applications mobiles permettent désormais un dépistage préliminaire de l'anisocorie, orientant les patients vers une consultation spécialisée si nécessaire [3]. Cette approche améliore l'accès aux soins, particulièrement dans les zones sous-médicalisées.
Vivre au Quotidien avec Anisocorie
Vivre avec une anisocorie peut susciter des inquiétudes esthétiques et fonctionnelles. Heureusement, la plupart des patients s'adaptent bien à cette pathologie [16]. L'impact sur la qualité de vie dépend largement de la cause sous-jacente et de l'importance de l'asymétrie.
Sur le plan esthétique, une anisocorie marquée peut créer une gêne sociale. Certains patients rapportent des regards insistants ou des questions répétées de leur entourage. Il est important de savoir que des solutions cosmétiques existent : verres de contact colorés ou lunettes teintées peuvent atténuer l'asymétrie visible.
Fonctionnellement, l'anisocorie peut parfois affecter la vision. Vous pourriez ressentir une sensibilité accrue à la lumière ou des difficultés d'adaptation entre lumière et obscurité [14,15]. Ces symptômes nécessitent parfois des aménagements : port de lunettes de soleil, éclairage adapté au domicile.
L'important à retenir : la plupart des anisocories n'entraînent pas de handicap majeur. Avec un suivi médical approprié et quelques adaptations simples, vous pouvez mener une vie parfaitement normale. N'hésitez pas à discuter de vos préoccupations avec votre médecin, qui saura vous rassurer et vous conseiller.
Les Complications Possibles
Les complications de l'anisocorie dépendent essentiellement de sa cause sous-jacente plutôt que de l'asymétrie pupillaire elle-même [14,16]. Il est rassurant de savoir que l'anisocorie physiologique ne présente aucun risque de complication.
Dans le syndrome de Horner, la complication principale concerne l'évolution de la pathologie causale. Si une tumeur est responsable, son évolution naturelle détermine le pronostic [11,12]. Un glaucome pigmentaire peut parfois se développer du côté atteint, nécessitant une surveillance ophtalmologique régulière [12].
L'anisocorie inflammatoire, particulièrement chez l'enfant, peut évoluer vers des séquelles visuelles permanentes si elle n'est pas traitée rapidement [8]. Cette forme constitue donc une urgence relative nécessitant une prise en charge spécialisée immédiate.
Certaines causes d'anisocorie peuvent révéler des pathologies graves : anévrisme, tumeur cérébrale, méningite [6,14]. C'est pourquoi toute anisocorie d'apparition récente, surtout si elle s'accompagne d'autres symptômes neurologiques, nécessite une évaluation médicale urgente.
Heureusement, avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, la plupart des complications peuvent être évitées ou minimisées. Le suivi médical régulier reste la clé de la prévention des complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'anisocorie varie considérablement selon sa cause et sa précocité de prise en charge [14,16]. Dans la majorité des cas, particulièrement pour l'anisocorie physiologique, le pronostic est excellent sans aucune conséquence sur la santé générale [15].
Pour le syndrome de Horner, le pronostic dépend de la cause originelle et du délai de traitement [11]. Si la cause est bénigne (traumatisme ancien, par exemple), l'anisocorie reste stable sans aggravation. En revanche, si une tumeur est responsable, le pronostic suit celui de la pathologie tumorale.
L'anisocorie iatrogène, comme celle liée aux patchs de scopolamine, présente généralement un excellent pronostic avec récupération complète en quelques semaines [7,13]. Cette forme réversible rassure patients et médecins.
Chez l'enfant, le pronostic de l'anisocorie douloureuse dépend de la rapidité du diagnostic et du traitement [8]. Une prise en charge précoce permet souvent une récupération complète, tandis qu'un retard peut laisser des séquelles visuelles.
Il est important de noter que même lorsque l'anisocorie persiste, elle n'affecte généralement pas la qualité de vie de manière significative. La plupart des patients s'adaptent bien et mènent une vie normale. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 laissent espérer de meilleures options de traitement dans l'avenir [1,2].
Peut-on Prévenir Anisocorie ?
La prévention de l'anisocorie dépend largement de ses causes multiples [14]. Bien sûr, l'anisocorie physiologique ne peut pas être prévenue puisqu'elle fait partie des variations anatomiques normales [15].
Pour les causes traumatiques, la prévention passe par les mesures de sécurité habituelles : port du casque lors d'activités à risque, ceinture de sécurité en voiture, protection oculaire lors de travaux dangereux. Ces gestes simples réduisent significativement le risque de traumatisme crânien ou oculaire pouvant causer une anisocorie [14].
La prévention des causes iatrogènes repose sur une utilisation prudente des médicaments. Informez toujours votre médecin de tous vos traitements, y compris les patchs transdermiques comme la scopolamine [7,13]. Une manipulation soigneuse de ces dispositifs évite la contamination accidentelle des yeux.
Le dépistage précoce des pathologies pouvant causer une anisocorie constitue une forme de prévention secondaire. Les examens ophtalmologiques réguliers, particulièrement après 50 ans, permettent de détecter certaines causes avant l'apparition de l'anisocorie [9,16].
Enfin, le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire (hypertension, diabète, tabagisme) réduit le risque d'accidents vasculaires cérébraux pouvant provoquer une anisocorie neurologique. Ces mesures de prévention générale bénéficient à l'ensemble de votre santé.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations précises concernant la prise en charge de l'anisocorie. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une évaluation systématique de toute anisocorie d'apparition récente ou associée à d'autres symptômes [14].
Selon les dernières directives de 2024, tout patient présentant une anisocorie de plus de 1 mm doit bénéficier d'un examen ophtalmologique dans les 48 heures [1]. Cette recommandation vise à ne pas méconnaître les causes urgentes nécessitant un traitement immédiat.
La Société Française d'Ophtalmologie recommande un bilan neurologique complet pour toute anisocorie associée à un ptosis, des troubles de la motilité oculaire ou des signes neurologiques [11]. Ces situations nécessitent une prise en charge multidisciplinaire impliquant ophtalmologues et neurologues.
Pour les médecins généralistes, les recommandations insistent sur l'importance de l'interrogatoire et de l'examen clinique initial. La recherche d'antécédents traumatiques, de prise médicamenteuse récente et l'évaluation de la réactivité pupillaire constituent les étapes clés [14,15].
Les innovations diagnostiques de 2024-2025 sont progressivement intégrées dans les recommandations officielles [2,3]. L'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'analyse pupillaire fait l'objet d'évaluations en cours par les autorités sanitaires françaises.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour les patients atteints d'anisocorie et leurs familles. L'Association Française des Amblyopes et Malvoyants (AFAM) propose des informations et un soutien aux personnes présentant des troubles visuels, incluant l'anisocorie [16].
La Société Française d'Ophtalmologie met à disposition du grand public des fiches d'information détaillées sur l'anisocorie et ses causes. Ces documents, régulièrement mis à jour, constituent une source fiable d'information médicale [15].
Pour les patients atteints du syndrome de Horner, l'Association Française de Neurologie offre des ressources spécialisées et met en relation les patients avec des centres experts [11]. Cette approche communautaire aide à rompre l'isolement souvent ressenti face à cette pathologie rare.
Les forums en ligne dédiés aux troubles oculaires permettent d'échanger avec d'autres patients vivant des situations similaires. Cependant, il est important de toujours vérifier les informations médicales avec votre équipe soignante.
Les centres hospitaliers universitaires proposent souvent des consultations multidisciplinaires dédiées aux pathologies pupillaires complexes. Ces structures spécialisées offrent une expertise de pointe et participent aux innovations thérapeutiques de 2024-2025 [1,2].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une anisocorie nécessite quelques adaptations pratiques simples mais efficaces. Tout d'abord, photographiez régulièrement vos yeux dans différentes maladies d'éclairage. Cette documentation aide votre médecin à suivre l'évolution de l'asymétrie pupillaire [14].
Portez toujours des lunettes de soleil de qualité lors d'expositions lumineuses intenses. Cette précaution protège vos yeux et atténue la gêne liée à la différence de réactivité pupillaire [15,16]. Choisissez des verres avec protection UV optimale.
Informez systématiquement tous vos professionnels de santé de votre anisocorie. Cette information peut être cruciale lors d'examens médicaux ou d'interventions chirurgicales [7,13]. Mentionnez également tous les médicaments que vous utilisez, y compris les patchs transdermiques.
Apprenez à reconnaître les signes d'alarme nécessitant une consultation urgente : douleur oculaire intense, vision double, maux de tête sévères, nausées ou vomissements [8,14]. Ces symptômes peuvent indiquer une complication nécessitant une prise en charge immédiate.
Enfin, maintenez un suivi médical régulier même si votre anisocorie est stable. Les innovations diagnostiques de 2024-2025 offrent de nouvelles possibilités d'évaluation et de traitement [1,2]. Votre médecin pourra vous informer des dernières avancées applicables à votre situation.
Quand Consulter un Médecin ?
Certaines situations nécessitent une consultation médicale urgente en cas d'anisocorie. Consultez immédiatement si l'asymétrie pupillaire apparaît brutalement, surtout si elle s'accompagne de douleurs oculaires intenses ou de troubles visuels [8,14].
Une anisocorie associée à des maux de tête sévères, des nausées, des vomissements ou une raideur de nuque constitue une urgence médicale absolue. Ces signes peuvent révéler une méningite ou une hémorragie cérébrale nécessitant une prise en charge immédiate [6,14].
Chez l'enfant, toute anisocorie douloureuse doit motiver une consultation dans les heures qui suivent [8]. Les causes inflammatoires chez l'enfant évoluent rapidement et peuvent laisser des séquelles visuelles permanentes sans traitement précoce.
Consultez également si votre anisocorie s'aggrave progressivement, si vous développez un ptosis (chute de paupière) ou des troubles de la motilité oculaire [11]. Ces signes peuvent indiquer une évolution de la pathologie sous-jacente.
Pour une consultation programmée, prenez rendez-vous si vous remarquez une asymétrie pupillaire persistante depuis plusieurs jours, même sans autres symptômes [15,16]. Un bilan initial permet d'éliminer les causes graves et de vous rassurer sur la nature bénigne de votre anisocorie.
Questions Fréquentes
L'anisocorie est-elle héréditaire ?L'anisocorie physiologique peut avoir une composante familiale, mais la plupart des formes pathologiques ne sont pas héréditaires [15]. Certaines maladies causant l'anisocorie peuvent avoir une prédisposition génétique.
Mon anisocorie va-t-elle s'aggraver avec l'âge ?
L'anisocorie physiologique reste généralement stable toute la vie [14,15]. Seules les formes liées à des pathologies évolutives peuvent s'aggraver. Un suivi médical régulier permet de surveiller toute modification.
Puis-je porter des lentilles de contact avec une anisocorie ?
Oui, le port de lentilles est généralement possible [16]. Des lentilles colorées peuvent même aider à masquer l'asymétrie si elle vous gêne esthétiquement. Consultez votre ophtalmologue pour des conseils personnalisés.
L'anisocorie affecte-t-elle ma vision ?
Dans la plupart des cas, l'anisocorie n'altère pas significativement la vision [14,16]. Vous pourriez ressentir une légère sensibilité à la lumière ou des difficultés d'adaptation lumineuse, mais ces symptômes restent généralement mineurs.
Les nouveaux traitements de 2024-2025 peuvent-ils corriger mon anisocorie ?
Les innovations récentes améliorent surtout le diagnostic et le traitement des causes sous-jacentes [1,2,3]. La correction esthétique de l'anisocorie elle-même reste limitée, mais de nouvelles approches sont en développement.
Questions Fréquentes
L'anisocorie est-elle héréditaire ?
L'anisocorie physiologique peut avoir une composante familiale, mais la plupart des formes pathologiques ne sont pas héréditaires. Certaines maladies causant l'anisocorie peuvent avoir une prédisposition génétique.
Mon anisocorie va-t-elle s'aggraver avec l'âge ?
L'anisocorie physiologique reste généralement stable toute la vie. Seules les formes liées à des pathologies évolutives peuvent s'aggraver. Un suivi médical régulier permet de surveiller toute modification.
Puis-je porter des lentilles de contact avec une anisocorie ?
Oui, le port de lentilles est généralement possible. Des lentilles colorées peuvent même aider à masquer l'asymétrie si elle vous gêne esthétiquement. Consultez votre ophtalmologue pour des conseils personnalisés.
L'anisocorie affecte-t-elle ma vision ?
Dans la plupart des cas, l'anisocorie n'altère pas significativement la vision. Vous pourriez ressentir une légère sensibilité à la lumière ou des difficultés d'adaptation lumineuse, mais ces symptômes restent généralement mineurs.
Les nouveaux traitements de 2024-2025 peuvent-ils corriger mon anisocorie ?
Les innovations récentes améliorent surtout le diagnostic et le traitement des causes sous-jacentes. La correction esthétique de l'anisocorie elle-même reste limitée, mais de nouvelles approches sont en développement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Effets indésirables. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Mardi 03 juin. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Post de Francisca Joly. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Anisocoria. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Differentiation of Horner Syndrome and Physiological AnisocoriaLien
- [6] L'anisocorie intermittente comme signe révélateur de la sclérose en plaques récurrente-rémittenteLien
- [7] Anisocorie après manipulation d'un patch de scopolamineLien
- [8] Anisocorie douloureuse chez un enfant de cinq ans: un diagnostic rare à ne pas méconnaîtreLien
- [9] Une anisocorie révélant un kyste ciliaire primitifLien
- [10] Diamètre inégal des pupillesLien
- [11] Ptosis d'origine oropharyngée: un syndrome de Horner atypique à ne pas manquerLien
- [12] Glaucome pigmentaire unilatéral dans le cadre d'un syndrome de Claude Bernard-HornerLien
- [13] Anisocoria after Handling a Scopolamin PatchLien
- [14] Anisocorie - Troubles oculaires - Édition professionnelle du Manuel MSDLien
- [15] Anisocorie - Myosis & Mydriase - Pupilles - Daviel - SOS ŒilLien
- [16] Symptômes de l'anisocorie : causes, diagnostic et traitementsLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] L'anisocorie intermittente comme signe révélateur de la sclérose en plaques récurrente-rémittente
- Anisocorie après manipulation d'un patch de scopolamine (2023)
- Anisocorie douloureuse chez un enfant de cinq ans: un diagnostic rare à ne pas méconnaître (2023)
- Une anisocorie révélant un kyste ciliaire primitif (2024)
- Diamètre inégal des pupilles (2025)[PDF]
Ressources web
- Anisocorie - Troubles oculaires - Édition professionnelle du ... (msdmanuals.com)
La cause la plus fréquente de l'anisocorie est. Physiologique (présente chez environ 20% des sujets): la différence entre les tailles des pupilles dans ...
- Anisocorie - Myosis & Mydriase - Pupilles - Daviel - SOS Œil (daviel.fr)
24 sept. 2022 — Diagnostic de l'anisocorie. Pour confirmer l'anisocorie, votre ophtalmologiste examinera vos pupilles dans une pièce éclairée et dans une ...
- Symptômes de l'anisocorie : causes, diagnostic et traitements (medicoverhospitals.in)
L'anisocorie est une affection caractérisée par une différence de taille visible entre les pupilles. Elles régulent la quantité de lumière entrant dans l'œil et ...
- Différence de taille entre les deux pupilles (msdmanuals.com)
Une anisocorie physiologique est une différence de taille naturelle entre les deux pupilles. Elle ne présente aucun trouble. Environ 20 % des personnes ...
- L'anisocorie: un symptome d'autres maladies (icrcat.com)
L'anisocorie est une asymétrie perceptible de la taille des pupilles et elle est due à un état de dilatation de la pupille différent dans chacun des yeux, ce ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.