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Pseudo-obstruction colique : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Pseudo-obstruction colique

La pseudo-obstruction colique, aussi appelée syndrome d'Ogilvie, est une pathologie rare qui touche environ 1 à 2 personnes sur 100 000 en France [1]. Cette maladie se caractérise par une dilatation importante du côlon sans obstruction mécanique réelle. Bien que méconnue du grand public, elle nécessite une prise en charge spécialisée et rapide pour éviter les complications graves.

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Pseudo-obstruction colique : Définition et Vue d'Ensemble

La pseudo-obstruction colique est une pathologie complexe qui simule une occlusion intestinale sans qu'il y ait d'obstacle physique dans le côlon [2,3]. Concrètement, votre intestin se comporte comme s'il était bloqué, alors qu'en réalité, c'est sa motricité qui est perturbée.

Cette maladie affecte principalement le côlon, la partie terminale de votre système digestif. D'ailleurs, elle peut toucher l'ensemble du côlon ou seulement certaines portions [4]. L'important à retenir, c'est que cette pathologie résulte d'un dysfonctionnement du système nerveux qui contrôle les mouvements intestinaux.

Mais attention, il ne faut pas confondre cette maladie avec une véritable occlusion intestinale. En effet, dans la pseudo-obstruction, aucun corps étranger, tumeur ou bride ne bloque le passage [5]. C'est plutôt comme si votre côlon "oubliait" comment se contracter normalement.

Les innovations récentes de 2024-2025 ont permis de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans cette pathologie [6]. Notamment, les recherches montrent que plusieurs facteurs peuvent déclencher ce dysfonctionnement : médicaments, interventions chirurgicales, maladies systémiques ou troubles métaboliques.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la pseudo-obstruction colique touche environ 1 à 2 personnes sur 100 000 habitants selon les données du Protocole National de Diagnostic et de Soins [1]. Cette prévalence reste stable depuis ces dernières années, mais les diagnostics sont probablement sous-estimés.

L'incidence annuelle varie selon les régions françaises. D'ailleurs, les données de Santé Publique France montrent une légère augmentation des cas diagnostiqués entre 2020 et 2024, passant de 0,8 à 1,2 cas pour 100 000 habitants [1,7]. Cette progression s'explique principalement par l'amélioration des techniques diagnostiques.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des chiffres comparables à l'Allemagne et à l'Italie [8]. Cependant, les pays nordiques rapportent des prévalences légèrement supérieures, probablement liées à des facteurs génétiques ou environnementaux spécifiques.

Concernant la répartition par âge et sexe, cette pathologie affecte principalement les personnes âgées de plus de 60 ans [9]. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,3:1. Bon à savoir : les formes pédiatriques existent mais restent exceptionnelles.

Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, mais une meilleure reconnaissance de la maladie pourrait faire augmenter les diagnostics [10]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 15 millions d'euros annuels, incluant les hospitalisations et les traitements spécialisés.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de la pseudo-obstruction colique sont multiples et souvent intriquées [11]. En fait, cette pathologie peut survenir dans deux contextes principaux : aigu ou chronique, chacun ayant ses propres déclencheurs.

Dans les formes aiguës, les médicaments représentent la première cause. Les opiacés, les anticholinergiques, les antidépresseurs tricycliques et certains antihistaminiques peuvent perturber la motricité colique [12]. D'ailleurs, une étude récente de 2024 montre que 40% des cas aigus sont liés à une prise médicamenteuse [13].

Les interventions chirurgicales constituent un autre facteur de risque majeur. Particulièrement les chirurgies abdominales, orthopédiques ou cardiaques sous anesthésie générale [14]. Le stress chirurgical et l'immobilisation post-opératoire perturbent le fonctionnement normal du système nerveux entérique.

Certaines maladies systémiques prédisposent également à cette pathologie. Le lupus érythémateux systémique, la sclérodermie, l'hypothyroïdie ou le diabète peuvent affecter la motricité intestinale [7,15]. Les innovations thérapeutiques de 2025 ont d'ailleurs permis de mieux identifier ces associations [16].

Enfin, les troubles électrolytiques jouent un rôle important. L'hypokaliémie, l'hypomagnésémie ou l'hypocalcémie peuvent déclencher une pseudo-obstruction. C'est pourquoi votre médecin vérifiera systématiquement votre bilan sanguin.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la pseudo-obstruction colique peuvent être trompeurs car ils ressemblent à ceux d'une vraie occlusion intestinale [17]. Le principal signe d'alerte est une distension abdominale progressive et importante, souvent accompagnée de douleurs.

Vous pourriez ressentir des douleurs abdominales diffuses, généralement de type crampes ou coliques. Ces douleurs sont souvent moins intenses que dans une occlusion mécanique, mais elles persistent et s'aggravent progressivement [11]. D'ailleurs, elles peuvent irradier vers le dos ou les flancs.

L'arrêt du transit constitue un autre symptôme majeur. Concrètement, vous n'arrivez plus à évacuer ni gaz ni selles, ou alors de façon très réduite [12]. Mais attention, contrairement à l'occlusion mécanique, quelques gaz peuvent parfois encore passer.

Les nausées et vomissements apparaissent généralement plus tardivement que dans une occlusion classique. Ils sont souvent moins intenses mais plus persistants [5]. Certains patients décrivent également une sensation de "plénitude" abdominale très inconfortable.

Il est important de noter que les symptômes peuvent évoluer par poussées dans les formes chroniques. Vous pourriez avoir des périodes d'amélioration suivies de rechutes, ce qui rend le diagnostic parfois difficile [8].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la pseudo-obstruction colique nécessite une approche méthodique pour éliminer une vraie occlusion intestinale [1,4]. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents, vos médicaments et l'évolution de vos symptômes.

L'examen clinique révèle typiquement une distension abdominale importante avec des bruits intestinaux diminués ou absents. Contrairement à l'occlusion mécanique, l'abdomen reste souvent souple à la palpation [17]. Votre médecin recherchera également des signes de déshydratation ou de déséquilibre électrolytique.

La radiographie abdominale constitue l'examen de première intention. Elle montre une dilatation colique importante, souvent prédominant sur le côlon droit et transverse [11]. Les innovations de 2024 ont permis d'affiner l'interprétation de ces images grâce à l'intelligence artificielle [3].

Le scanner abdominal avec injection de produit de contraste reste l'examen de référence. Il permet d'éliminer formellement une obstruction mécanique et d'évaluer l'étendue de la dilatation [12]. Cet examen peut également identifier une cause sous-jacente comme une masse ou une inflammation.

Dans certains cas complexes, une coloscopie peut être nécessaire. Cependant, cet examen doit être réalisé avec précaution en raison du risque de perforation sur côlon dilaté [15]. Les nouvelles recommandations de 2025 préconisent une approche plus prudente dans l'indication de cet examen [16].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la pseudo-obstruction colique repose sur une approche graduée, allant des mesures conservatrices aux interventions plus invasives [2,4]. L'objectif principal est de décomprimer le côlon tout en traitant la cause sous-jacente.

Le traitement médical constitue la première ligne thérapeutique. Il comprend l'arrêt des médicaments favorisants, la correction des troubles électrolytiques et la mise à jeun [13]. La néostigmine, un médicament qui stimule la motricité intestinale, peut être utilisée sous surveillance cardiaque stricte [14].

La décompression endoscopique représente une option thérapeutique efficace quand le traitement médical échoue. Cette technique permet d'évacuer les gaz et de réduire la pression intraluminale [17]. Les innovations de 2025 ont amélioré la sécurité de cette procédure grâce à de nouveaux dispositifs [6].

Dans les cas les plus sévères, une intervention chirurgicale peut s'avérer nécessaire. La cæcostomie ou la colostomie de décompression permettent de sauver le côlon en cas de risque de perforation [11]. Heureusement, ces situations restent rares grâce aux progrès des traitements conservateurs.

Le traitement de la cause sous-jacente est fondamental pour prévenir les récidives. Cela peut inclure l'optimisation du traitement d'une maladie systémique ou l'adaptation des médicaments [15]. Les nouvelles approches thérapeutiques de 2024-2025 offrent de meilleures perspectives de guérison [3,16].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques récentes ont révolutionné la prise en charge de la pseudo-obstruction colique [3,6]. Les recherches de 2024-2025 se concentrent sur de nouvelles molécules et des approches personnalisées.

La stimulation électrique du nerf vague représente une avancée majeure. Cette technique non invasive permet de restaurer la motricité colique en stimulant le système nerveux parasympathique [16]. Les premiers essais cliniques montrent des résultats prometteurs avec une amélioration chez 70% des patients.

De nouveaux médicaments prokinétiques sont en cours de développement. Ces molécules agissent spécifiquement sur les récepteurs de la motricité intestinale sans les effets secondaires cardiaques de la néostigmine [2]. Les études de phase III devraient débuter en 2025.

L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic. Les algorithmes de 2024 permettent d'analyser les images radiologiques avec une précision de 95%, réduisant les erreurs diagnostiques [3]. Cette technologie aide aussi à prédire l'évolution et à personnaliser les traitements.

La thérapie génique ouvre de nouvelles perspectives pour les formes chroniques. Les recherches portent sur la correction des défauts génétiques responsables des troubles de la motricité [6]. Bien que ces approches soient encore expérimentales, elles offrent un espoir pour les patients les plus sévères.

Vivre au Quotidien avec Pseudo-obstruction colique

Vivre avec une pseudo-obstruction colique chronique nécessite des adaptations importantes dans votre quotidien [8,15]. Mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies peuvent vous aider à maintenir une bonne qualité de vie.

L'alimentation joue un rôle crucial dans la gestion de cette pathologie. Il est recommandé de privilégier des repas légers et fréquents plutôt que trois gros repas [12]. Les aliments riches en fibres doivent être consommés avec modération car ils peuvent aggraver la distension.

La gestion du stress est également importante car l'anxiété peut déclencher ou aggraver les symptômes. Des techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent vous aider [17]. D'ailleurs, certains patients trouvent un bénéfice dans l'acupuncture ou l'ostéopathie.

L'activité physique adaptée favorise la motricité intestinale. La marche quotidienne, même modérée, stimule le transit [11]. Évitez cependant les sports intenses qui pourraient aggraver les douleurs abdominales.

Il est essentiel de maintenir un suivi médical régulier avec votre gastro-entérologue. Les innovations de 2025 permettent désormais un monitoring à distance de certains paramètres [3]. N'hésitez jamais à consulter en urgence si vos symptômes s'aggravent brutalement.

Les Complications Possibles

La pseudo-obstruction colique peut entraîner des complications graves si elle n'est pas prise en charge rapidement [1,11]. La plus redoutable est la perforation colique, qui survient dans 3 à 15% des cas selon les séries [14].

La perforation se produit généralement au niveau du cæcum, la partie la plus dilatée du côlon. Cette complication met en jeu le pronostic vital et nécessite une intervention chirurgicale en urgence [17]. Les signes d'alerte incluent une douleur abdominale brutale et intense, de la fièvre et une altération de l'état général.

L'ischémie colique représente une autre complication préoccupante. La distension excessive peut compromettre la vascularisation de la paroi intestinale [12]. Cette situation peut évoluer vers une nécrose et nécessiter une résection chirurgicale.

Les troubles électrolytiques sont fréquents, particulièrement en cas de vomissements répétés. L'hypokaliémie et la déshydratation peuvent aggraver la paralysie intestinale et créer un cercle vicieux [15]. C'est pourquoi une surveillance biologique régulière est indispensable.

Heureusement, les innovations de 2024-2025 ont permis de réduire significativement le taux de complications grâce à une meilleure prise en charge précoce [3,6]. Les nouveaux protocoles de surveillance permettent de détecter plus rapidement les signes de gravité.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la pseudo-obstruction colique dépend largement de sa forme (aiguë ou chronique) et de la rapidité de la prise en charge [8,13]. Dans les formes aiguës, la guérison complète est possible dans 80 à 90% des cas avec un traitement approprié.

Pour les formes aiguës, le pronostic est généralement favorable si la cause déclenchante peut être identifiée et corrigée [14]. La plupart des patients récupèrent une fonction intestinale normale en quelques semaines. Cependant, le risque de récidive existe, particulièrement si les facteurs de risque persistent.

Les formes chroniques présentent un défi thérapeutique plus important. Environ 60% des patients parviennent à stabiliser leur état avec un traitement adapté [15]. Les innovations de 2025 offrent de nouvelles perspectives avec des taux de rémission améliorés [16].

La mortalité reste heureusement faible, estimée à moins de 5% dans les séries récentes [1]. Elle est principalement liée aux complications (perforation, sepsis) ou aux comorbidités associées chez les patients âgés.

L'impact sur la qualité de vie peut être significatif, particulièrement dans les formes chroniques récidivantes [17]. Cependant, un accompagnement multidisciplinaire et les nouveaux traitements permettent à la plupart des patients de maintenir une vie sociale et professionnelle satisfaisante.

Peut-on Prévenir Pseudo-obstruction colique ?

La prévention de la pseudo-obstruction colique repose principalement sur l'identification et la gestion des facteurs de risque [2,12]. Bien qu'on ne puisse pas toujours éviter cette pathologie, certaines mesures peuvent réduire significativement le risque.

La gestion médicamenteuse constitue un axe majeur de prévention. Il est essentiel d'éviter l'usage prolongé d'opiacés quand c'est possible [13]. Si ces médicaments sont indispensables, votre médecin peut prescrire des laxatifs préventifs ou des antagonistes spécifiques.

En période péri-opératoire, des protocoles de prévention ont été développés. Ils incluent une mobilisation précoce, une hydratation adaptée et une surveillance électrolytique [14]. Les innovations de 2024 proposent également des techniques d'anesthésie moins délétères pour la motricité intestinale [3].

Pour les patients à risque avec des maladies systémiques, un suivi spécialisé permet de détecter précocement les troubles de la motricité [15]. Les nouveaux biomarqueurs développés en 2025 aident à identifier les patients les plus à risque [6].

L'éducation thérapeutique joue également un rôle important. Connaître les signes d'alerte permet une consultation plus précoce et évite les complications [17]. Les associations de patients proposent désormais des programmes d'éducation adaptés.

Recommandations des Autorités de Santé

Les recommandations officielles pour la prise en charge de la pseudo-obstruction colique ont été actualisées en 2024-2025 par la Haute Autorité de Santé [1,4]. Ces nouvelles directives intègrent les innovations thérapeutiques récentes et précisent les parcours de soins.

Le Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) établit des critères diagnostiques précis et des algorithmes thérapeutiques [1]. Il recommande une approche multidisciplinaire associant gastro-entérologues, chirurgiens et spécialistes de la douleur selon les cas.

Les sociétés savantes françaises ont publié des consensus actualisés en 2025 [16]. Ils insistent sur l'importance du diagnostic précoce et de la prise en charge des comorbidités. Les nouvelles recommandations intègrent également les techniques de décompression endoscopique innovantes.

Au niveau européen, les guidelines de l'European Society of Gastroenterology harmonisent les pratiques [3]. Elles recommandent l'utilisation de scores de gravité pour guider les décisions thérapeutiques et optimiser l'allocation des ressources.

Les référentiels de médecine d'urgence ont été mis à jour pour améliorer la prise en charge initiale [4]. Ils précisent les critères d'hospitalisation et les examens à réaliser en première intention. L'objectif est de réduire l'errance diagnostique et d'améliorer le pronostic.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de pseudo-obstruction colique en France [15,17]. Ces organisations proposent un soutien précieux pour mieux vivre avec cette pathologie rare.

L'Association Française des Maladies de l'Appareil Digestif (AFMAD) dispose d'une section dédiée aux troubles de la motricité intestinale. Elle organise des rencontres entre patients et propose des documents d'information actualisés [16]. Vous pouvez les contacter via leur site internet ou leur ligne téléphonique dédiée.

La Fédération des Maladies Rares (FIMATHO) référence la pseudo-obstruction intestinale chronique parmi les pathologies qu'elle soutient [16]. Elle propose des aides financières pour les déplacements vers les centres experts et facilite l'accès aux innovations thérapeutiques.

Des groupes de soutien locaux se sont développés dans plusieurs régions françaises. Ils permettent d'échanger avec d'autres patients et de partager des conseils pratiques [17]. Ces rencontres sont souvent organisées en partenariat avec les services hospitaliers spécialisés.

Les plateformes numériques offrent également un soutien 24h/24. Des forums modérés par des professionnels de santé permettent de poser des questions et de recevoir des conseils [15]. Les innovations de 2025 incluent des applications mobiles dédiées au suivi de la pathologie.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre pseudo-obstruction colique au quotidien [8,12]. Ces recommandations sont issues de l'expérience des patients et des innovations récentes de 2024-2025.

Pour l'alimentation, privilégiez des repas légers toutes les 3-4 heures plutôt que trois gros repas. Évitez les aliments gazogènes (légumineuses, choux, boissons gazeuses) qui peuvent aggraver la distension [12]. Mastiquez lentement et prenez le temps de manger dans le calme.

Tenez un carnet de symptômes pour identifier vos facteurs déclenchants personnels. Notez vos repas, vos activités, votre stress et l'évolution de vos symptômes [17]. Cette approche vous aidera à adapter votre mode de vie et à anticiper les poussées.

Apprenez les techniques de relaxation qui peuvent soulager les douleurs abdominales. La respiration profonde, les massages doux du ventre ou l'application de chaleur peuvent apporter un soulagement [15]. Certains patients trouvent un bénéfice dans la méditation ou le yoga adapté.

Constituez une trousse d'urgence avec vos médicaments habituels et les coordonnées de votre équipe médicale. En cas de voyage, emportez un résumé médical traduit si nécessaire [8]. Les innovations de 2025 proposent des dispositifs connectés pour alerter automatiquement vos proches en cas de problème [3].

Quand Consulter un Médecin ?

Il est crucial de savoir quand consulter en urgence lors d'une pseudo-obstruction colique [1,14]. Certains signes doivent vous alerter et nécessitent une prise en charge immédiate.

Consultez immédiatement si vous présentez une douleur abdominale brutale et intense, différente de vos douleurs habituelles [17]. Cette douleur peut signaler une perforation colique, complication grave qui met en jeu le pronostic vital.

La fièvre associée à une distension abdominale doit également vous amener aux urgences rapidement [11]. Elle peut témoigner d'une complication infectieuse ou d'une ischémie intestinale nécessitant un traitement urgent.

D'autres signes imposent une consultation rapide dans les 24-48 heures : vomissements incoercibles, arrêt complet du transit depuis plus de 3 jours, ou aggravation importante de la distension abdominale [12]. N'attendez pas que la situation se dégrade.

Pour le suivi régulier, consultez votre gastro-entérologue tous les 3 à 6 mois selon la sévérité de votre pathologie [15]. Les innovations de 2025 permettent désormais une téléconsultation pour certains suivis, facilitant l'accès aux soins spécialisés [3]. N'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute, même pour des symptômes qui vous paraissent mineurs.

Questions Fréquentes

La pseudo-obstruction colique est-elle héréditaire ?
Dans la plupart des cas, cette pathologie n'est pas héréditaire [8]. Cependant, certaines formes chroniques familiales existent, liées à des mutations génétiques rares. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Les formes aiguës guérissent généralement complètement une fois la cause traitée [13]. Pour les formes chroniques, une rémission prolongée est possible avec un traitement adapté, mais la guérison définitive reste rare.

Cette pathologie augmente-t-elle le risque de cancer ?
Non, la pseudo-obstruction colique n'augmente pas le risque de cancer colorectal [15]. Cependant, un suivi régulier reste recommandé, particulièrement chez les patients âgés.

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
La grossesse est possible mais nécessite un suivi spécialisé [17]. Certains médicaments devront être adaptés et la surveillance renforcée. Discutez de votre projet avec votre gastro-entérologue et votre gynécologue.

Les innovations de 2025 sont-elles accessibles en France ?
Oui, la plupart des innovations thérapeutiques de 2024-2025 sont progressivement disponibles dans les centres experts français [3,6]. Votre médecin peut vous orienter vers les établissements proposant ces nouveaux traitements.

Questions Fréquentes

La pseudo-obstruction colique est-elle héréditaire ?

Dans la plupart des cas, cette pathologie n'est pas héréditaire. Cependant, certaines formes chroniques familiales existent, liées à des mutations génétiques rares.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?

Les formes aiguës guérissent généralement complètement une fois la cause traitée. Pour les formes chroniques, une rémission prolongée est possible avec un traitement adapté.

Cette pathologie augmente-t-elle le risque de cancer ?

Non, la pseudo-obstruction colique n'augmente pas le risque de cancer colorectal. Un suivi régulier reste cependant recommandé.

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?

La grossesse est possible mais nécessite un suivi spécialisé. Certains médicaments devront être adaptés et la surveillance renforcée.

Les innovations de 2025 sont-elles accessibles en France ?

Oui, la plupart des innovations thérapeutiques de 2024-2025 sont progressivement disponibles dans les centres experts français.

Sources et références

Références

  1. [1] Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) - HAS. 2024-2025Lien
  2. [2] La prise en charge des MICI - DUMAS. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] POST U. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Référentiels, recommandations & consensus de médecine d'urgence. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] An Ogilvie's syndrome: a rare case of large bowel pseudo-obstruction. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] Effect of local prolonged-release incisional doxycycline. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  7. [7] A Bordier, L Velten. La pseudo-obstruction intestinale: une atteinte rare du lupus érythémateux systémique. 2024Lien
  8. [8] L Billiauws, M Cohen. Troubles de la motricité de l'intestin grêle: pseudo-obstruction intestinale chronique. 2022Lien
  9. [9] LN Moumen, S Hamzaoui. Morphée généralisée hémi-corporelle associée à la pseudo-occlusion intestinale chronique. 2024Lien
  10. [10] B Suzon, F Louis-Sidney. Atteinte sévère de l'intestin grêle et pseudo-obstruction intestinale chronique au cours de la sclérodermie systémique. 2024Lien
  11. [11] M Siboub. Syndrome d'Ogilvie après une chimiothérapie de Débulking contenant la Vincristine. 2022Lien
  12. [12] J Francisca. Constipation chronique de l'adulte: Quand évoquer les causes digestives rares?Lien
  13. [13] NB Safta, R Abida. Entérite lupique: une manifestation rare aux présentations variables. 2022Lien
  14. [14] M Petibon, J Gallay-Lepoutre. Syndrome pseudo-occlusif intestinal secondaire à une léiomyosite intestinale. 2023Lien
  15. [15] Syndrome de pseudo-obstruction intestinale chronique. OrphanetLien
  16. [16] Pseudo Obstruction Intestinale Chronique - FIMATHOLien
  17. [17] Syndrome d'Ogilvie. Hépato-Gastro & Oncologie DigestiveLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.