Prolapsus : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Le prolapsus génital touche près d'une femme sur trois après 50 ans en France. Cette pathologie, caractérisée par la descente d'organes pelviens, peut considérablement impacter la qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives de traitement. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie : symptômes, diagnostic, traitements et témoignages de patients.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Prolapsus : Définition et Vue d'Ensemble
Le prolapsus génital correspond à la descente anormale d'un ou plusieurs organes pelviens vers le bas. Concrètement, il s'agit d'un affaiblissement des structures de soutien qui maintiennent normalement la vessie, l'utérus ou le rectum en place [2,16].
Cette pathologie se manifeste lorsque les muscles du plancher pelvien et les ligaments perdent leur tonicité. Imaginez un hamac qui se détend progressivement : c'est exactement ce qui se passe avec les tissus de soutien pelvien. Les organes glissent alors vers le bas, créant parfois une sensation de pesanteur ou une gêne visible [10,17].
Il existe plusieurs types de prolapsus selon l'organe concerné. Le prolapsus vésical (cystocèle) implique la vessie, le prolapsus utérin concerne l'utérus, et le prolapsus rectal (rectocèle) touche le rectum. Certaines femmes peuvent présenter plusieurs types simultanément, ce qu'on appelle un prolapsus multi-étagé [13,14].
Bon à savoir : cette maladie n'est pas une fatalité. D'ailleurs, les traitements actuels permettent une amélioration significative des symptômes dans la majorité des cas. L'important est de ne pas rester seule face à cette pathologie qui peut sembler gênante à évoquer.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent l'ampleur de cette pathologie. Selon les dernières études I-STOP, le prolapsus génital touche environ 30% des femmes de plus de 50 ans en France, soit près de 3 millions de femmes [1]. Cette prévalence augmente significativement avec l'âge, atteignant 45% après 70 ans.
L'incidence annuelle s'établit autour de 120 000 nouveaux cas par an sur le territoire français. Et ces chiffres sont en constante progression : on observe une augmentation de 15% sur les cinq dernières années, principalement liée au vieillissement de la population [1,8]. Cette tendance devrait se poursuivre avec l'allongement de l'espérance de vie.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. Les pays nordiques affichent des taux légèrement supérieurs (35-40%), tandis que les pays méditerranéens présentent des prévalences plus faibles (25-30%) [15]. Ces variations s'expliquent en partie par les différences génétiques et les habitudes de vie.
Les données par âge montrent une progression claire : 5% avant 40 ans, 15% entre 40-50 ans, puis une augmentation rapide après la ménopause [13,14]. Concernant les variations régionales françaises, on note une prévalence légèrement plus élevée dans le Nord et l'Est, possiblement liée à des facteurs socio-économiques et génétiques.
L'impact économique sur notre système de santé est considérable. Le coût annuel des prises en charge dépasse 400 millions d'euros, incluant consultations, examens, interventions chirurgicales et rééducation [1]. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 25% de ces coûts, nécessitant une adaptation de notre offre de soins.
Les Causes et Facteurs de Risque
Plusieurs facteurs contribuent au développement du prolapsus génital. L'accouchement par voie basse constitue le principal facteur de risque, particulièrement lors d'accouchements difficiles ou multiples [9,13]. Chaque grossesse fragilise les structures de soutien pelvien, même si les symptômes n'apparaissent parfois qu'années plus tard.
Le vieillissement joue également un rôle majeur. Avec l'âge, les tissus perdent leur élasticité et leur tonicité naturelle. La ménopause accélère ce processus par la chute des œstrogènes, hormones essentielles au maintien de la qualité des tissus pelviens [10,16]. C'est pourquoi les symptômes s'aggravent souvent après 50 ans.
D'autres facteurs augmentent significativement les risques. L'obésité exerce une pression constante sur le plancher pelvien, tandis que la constipation chronique provoque des efforts de poussée répétés [2,17]. Les activités professionnelles impliquant le port de charges lourdes ou les sports à impact élevé peuvent également fragiliser ces structures.
Certaines femmes présentent une prédisposition génétique. En effet, on observe parfois des cas familiaux, suggérant une faiblesse constitutionnelle du tissu conjonctif [8,14]. Les modifications des courbures vertébrales liées à l'âge influencent aussi la statique pelvienne, créant des maladies favorables au prolapsus.
Il faut savoir que ces facteurs s'additionnent souvent. Une femme ayant eu plusieurs enfants, en surpoids et présentant une constipation chronique cumule les risques. Heureusement, identifier ces facteurs permet d'agir préventivement.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du prolapsus varient selon le type et la sévérité de la pathologie. Le signe le plus caractéristique reste cette sensation de pesanteur dans le bas-ventre, comme si quelque chose descendait ou sortait du vagin [2,17]. Cette gêne s'accentue généralement en fin de journée ou lors d'efforts.
Beaucoup de femmes décrivent une sensation de "boule" au niveau vulvaire. Parfois, cette masse est visible ou palpable, particulièrement en position debout ou lors de la défécation. Cette manifestation peut être impressionnante, mais rassurez-vous : elle n'est pas dangereuse en elle-même [16,10].
Les troubles urinaires accompagnent fréquemment le prolapsus. Vous pourriez ressentir des difficultés à vider complètement votre vessie, des envies pressantes ou au contraire des fuites urinaires [2]. Certaines femmes doivent adopter des positions particulières pour uriner correctement.
Du côté digestif, la constipation peut s'aggraver. Le prolapsus rectal provoque parfois une sensation d'évacuation incomplète ou nécessite une aide manuelle pour déféquer [3,17]. Ces symptômes, bien qu'embarrassants, sont plus fréquents qu'on ne le pense.
L'impact sur la sexualité n'est pas négligeable. Les rapports peuvent devenir inconfortables, voire douloureux. Cette gêne physique s'accompagne souvent d'une baisse de confiance en soi, créant un cercle vicieux qu'il est important de briser en parlant avec son médecin.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du prolapsus commence par un examen clinique approfondi. Votre médecin vous interrogera d'abord sur vos symptômes, vos antécédents obstétricaux et votre mode de vie [2,10]. N'hésitez pas à être précise : ces informations orientent efficacement le diagnostic.
L'examen gynécologique constitue l'étape clé. Il se déroule en position gynécologique, puis debout pour mieux visualiser la descente d'organes. Le médecin évalue le degré du prolapsus selon une classification standardisée, de grade 1 (léger) à grade 4 (complet) [16,10]. Cet examen, bien que parfois gênant, reste indolore.
Des examens complémentaires peuvent s'avérer nécessaires. L'échographie pelvienne permet d'évaluer la position des organes et leur fonctionnement. Dans certains cas, une IRM dynamique offre une vision précise des mouvements pelviens lors des efforts [2,17].
Le bilan urodynamique explore les troubles urinaires associés. Cet examen mesure les pressions dans la vessie et évalue la qualité de la miction. Bien qu'un peu contraignant, il guide précisément le choix thérapeutique [5,16].
Votre médecin utilisera également des questionnaires de qualité de vie validés scientifiquement. Ces outils évaluent l'impact réel de la pathologie sur votre quotidien et permettent de suivre l'évolution après traitement [10]. L'important est d'obtenir un diagnostic précis pour adapter au mieux votre prise en charge.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du prolapsus s'adapte à chaque situation. Pour les formes légères, la rééducation périnéale constitue souvent la première approche. Cette technique, pratiquée par des kinésithérapeutes spécialisés, renforce les muscles du plancher pelvien et améliore significativement les symptômes [12,17].
Les pessaires offrent une solution non chirurgicale efficace. Ces dispositifs médicaux, placés dans le vagin, soutiennent les organes prolabés. Disponibles en différentes formes et tailles, ils conviennent particulièrement aux femmes âgées ou présentant des contre-indications chirurgicales [16,2].
Quand ces approches conservatrices ne suffisent plus, la chirurgie devient nécessaire. Les techniques ont considérablement évolué ces dernières années. La promontofixation par cœlioscopie, technique de référence, fixe l'utérus ou le dôme vaginal au promontoire sacré à l'aide d'une prothèse [6,13].
D'autres interventions peuvent être proposées selon le type de prolapsus. La cure de cystocèle corrige la descente vésicale, tandis que la cure de rectocèle traite le prolapsus rectal [3,17]. Ces interventions peuvent être combinées lors d'une même opération si plusieurs organes sont concernés.
Le choix thérapeutique dépend de nombreux facteurs : âge, désir de grossesse, sévérité des symptômes, état général. Votre chirurgien vous expliquera les avantages et inconvénients de chaque option pour vous aider à prendre la meilleure décision [10,14].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations 2024-2025 révolutionnent la prise en charge du prolapsus. Les nouveaux outils de proctologie permettent des interventions moins invasives avec des résultats améliorés [3]. Ces techniques mini-invasives réduisent significativement les douleurs post-opératoires et accélèrent la récupération.
La recherche sur la préservation utérine progresse rapidement. Une étude récente compare l'hystérectomie à la conservation de l'utérus lors des interventions pour prolapsus [6]. Les résultats préliminaires suggèrent que préserver l'utérus pourrait offrir de meilleurs résultats fonctionnels à long terme.
Les services d'urologie développent de nouvelles approches thérapeutiques [5]. L'utilisation de biomatériaux innovants et de techniques de régénération tissulaire ouvre des perspectives prometteuses. Ces avancées pourraient révolutionner le traitement des prolapsus complexes ou récidivants.
En cardiologie, les recherches sur le prolapsus valvulaire mitral apportent des éclairages intéressants [4,11]. Bien que différent du prolapsus génital, ces travaux contribuent à mieux comprendre les mécanismes de défaillance des structures de soutien dans l'organisme.
L'intelligence artificielle fait également son entrée dans ce domaine. Des algorithmes d'aide au diagnostic et de prédiction des résultats thérapeutiques sont en cours de développement. Ces outils promettent une personnalisation encore plus poussée des traitements dans les années à venir.
Vivre au Quotidien avec un Prolapsus
Adapter son quotidien avec un prolapsus demande quelques ajustements, mais la vie reste tout à fait normale. L'activité physique, loin d'être interdite, doit simplement être adaptée. Privilégiez la marche, la natation ou le yoga plutôt que les sports à impact élevé [17,12].
Au travail, certaines précautions s'imposent. Évitez le port de charges lourdes et pensez à faire des pauses régulières si vous restez longtemps debout. L'aménagement de votre poste de travail peut parfois être nécessaire, n'hésitez pas à en parler avec votre médecin du travail [16].
La gestion de la constipation devient primordiale. Une alimentation riche en fibres, une hydratation suffisante et une activité physique régulière préviennent les efforts de poussée qui aggravent le prolapsus [2,17]. Certains médicaments peuvent également aider si nécessaire.
Côté intimité, la communication avec votre partenaire reste essentielle. Beaucoup de couples trouvent des solutions pour maintenir une vie sexuelle épanouie malgré la pathologie. Votre gynécologue peut vous conseiller des positions ou des lubrifiants adaptés [10].
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Il est normal de ressentir de l'anxiété ou une baisse d'estime de soi. Parler avec d'autres femmes ayant vécu la même situation, rejoindre des groupes de soutien ou consulter un psychologue peut grandement aider à traverser cette période.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénin, le prolapsus peut parfois se compliquer. L'incarcération représente la complication la plus préoccupante : l'organe prolabé se coince et ne peut plus remonter spontanément [13,16]. Cette situation nécessite une prise en charge médicale urgente pour éviter les lésions tissulaires.
Les infections urinaires récidivantes constituent une complication fréquente. La stagnation d'urine dans la vessie mal vidangée favorise la prolifération bactérienne [2,17]. Ces infections répétées peuvent endommager les reins si elles ne sont pas traitées correctement.
Certaines femmes développent une rétention urinaire aiguë ou chronique. L'impossibilité de vider complètement la vessie peut nécessiter des sondages répétés, impactant considérablement la qualité de vie [5,16]. Cette complication justifie souvent une prise en charge chirurgicale rapide.
Les troubles de la défécation peuvent également s'aggraver. Le prolapsus rectal sévère provoque parfois une occlusion intestinale partielle ou des lésions de la muqueuse rectale [3]. Ces situations, heureusement rares, nécessitent une intervention chirurgicale en urgence.
Il faut savoir que ces complications restent exceptionnelles avec une prise en charge adaptée. Un suivi médical régulier permet de les dépister précocement et d'adapter le traitement avant qu'elles ne surviennent [10,14].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du prolapsus génital est généralement excellent avec une prise en charge appropriée. Les traitements conservateurs permettent une amélioration des symptômes chez 70 à 80% des patientes présentant des formes légères à modérées [12,17]. La rééducation périnéale, pratiquée régulièrement, maintient ces bénéfices à long terme.
Pour les interventions chirurgicales, les taux de succès dépassent 90% dans la plupart des séries [6,13]. La promontofixation cœlioscopique affiche d'excellents résultats avec moins de 5% de récidives à 5 ans. Ces chiffres rassurants témoignent de l'efficacité des techniques actuelles.
L'âge au moment du traitement influence le pronostic. Les femmes plus jeunes présentent généralement de meilleurs résultats à long terme, probablement grâce à une meilleure qualité tissulaire [10,14]. Cependant, même après 70 ans, les interventions restent bénéfiques et sûres.
La qualité de vie s'améliore significativement après traitement. Les études montrent une diminution importante des scores de gêne et une reprise des activités normales chez la majorité des patientes [15,10]. Cette amélioration se maintient généralement dans le temps.
Certains facteurs peuvent influencer négativement le pronostic : obésité importante, constipation chronique non traitée, ou activités professionnelles contraignantes [8,16]. D'où l'importance d'une approche globale incluant la correction de ces facteurs de risque.
Peut-on Prévenir le Prolapsus ?
La prévention du prolapsus commence dès la grossesse et l'accouchement. Une préparation périnéale adaptée pendant la grossesse renforce les muscles du plancher pelvien [9,12]. Les exercices de Kegel, pratiqués régulièrement, constituent la base de cette préparation.
Après l'accouchement, la rééducation périnéale systématique permet de restaurer la tonicité musculaire. En France, cette rééducation est prise en charge par l'Assurance Maladie et devrait être proposée à toutes les femmes [2,17]. Ne négligez pas cette étape cruciale de votre récupération post-natale.
Le maintien d'un poids santé tout au long de la vie réduit significativement les risques. L'excès de poids exerce une pression constante sur le plancher pelvien, favorisant son affaiblissement progressif [16,8]. Une alimentation équilibrée et une activité physique régulière constituent vos meilleurs alliés.
La prévention de la constipation chronique joue également un rôle important. Les efforts de poussée répétés fragilisent les structures de soutien pelvien [17,3]. Une alimentation riche en fibres, une hydratation suffisante et une activité physique régulière préviennent efficacement ce problème.
Au travail, adoptez de bonnes postures et évitez le port de charges lourdes. Si votre profession l'exige, apprenez les techniques de portage appropriées et n'hésitez pas à demander de l'aide [10]. Ces gestes simples préservent votre capital pelvien sur le long terme.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié des recommandations précises concernant la prise en charge du prolapsus génital. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, définissent les standards de soins français [1,16]. Elles insistent sur l'importance d'une évaluation globale incluant l'impact sur la qualité de vie.
Les recommandations privilégient une approche progressive. Le traitement conservateur doit toujours être proposé en première intention pour les prolapsus de grade 1 et 2 [2,10]. La rééducation périnéale, associée si nécessaire aux pessaires, constitue le traitement de référence initial.
Concernant la chirurgie, les autorités recommandent la promontofixation cœlioscopique comme technique de référence pour les prolapsus du compartiment apical [6,13]. Cette intervention présente le meilleur rapport bénéfice-risque selon les données actuelles de la science.
L'information des patientes constitue un point crucial des recommandations. Chaque femme doit être informée des différentes options thérapeutiques, de leurs avantages et de leurs risques [10,17]. Cette démarche de consentement éclairé garantit une prise de décision partagée.
Les recommandations insistent également sur la nécessité d'un suivi à long terme. Des consultations régulières permettent de dépister précocement les récidives et d'adapter le traitement si nécessaire [14,15]. Cette surveillance prolongée optimise les résultats thérapeutiques.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les femmes concernées par le prolapsus génital. L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des brochures d'information et organise des conférences grand public [5]. Ces ressources permettent de mieux comprendre la pathologie et ses traitements.
Les centres hospitaliers universitaires disposent souvent de consultations spécialisées en uro-gynécologie. Ces équipes pluridisciplinaires regroupent gynécologues, urologues et kinésithérapeutes spécialisés [16,17]. Elles offrent une prise en charge globale et personnalisée.
Sur internet, plusieurs sites fiables proposent des informations validées médicalement. Le site Ameli.fr de l'Assurance Maladie contient une section dédiée au prolapsus avec des conseils pratiques [2]. Ces ressources officielles garantissent la fiabilité des informations.
Les forums de patientes peuvent apporter un soutien moral précieux. Échanger avec d'autres femmes ayant vécu la même situation aide à dédramatiser et à trouver des solutions pratiques [10]. Attention cependant à ne pas remplacer l'avis médical par ces témoignages.
Certaines mutuelles proposent des programmes d'accompagnement spécifiques. Ces services incluent parfois la prise en charge de consultations de prévention ou de séances de rééducation supplémentaires [14]. Renseignez-vous auprès de votre organisme complémentaire.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pour mieux vivre avec un prolapsus au quotidien. Adoptez une position correcte lors de la défécation : pieds surélevés sur un petit tabouret, buste légèrement penché vers l'avant [17,3]. Cette posture facilite l'évacuation sans effort excessif.
Pour les activités physiques, privilégiez les exercices en décharge. La natation, l'aquagym ou le vélo sont excellents car ils renforcent les muscles sans exercer de pression vers le bas [12,16]. Évitez temporairement les sports à impact comme la course à pied ou l'aérobic.
Organisez votre domicile pour limiter les contraintes. Placez les objets lourds à hauteur pour éviter de vous baisser ou de lever les bras. Utilisez un caddie pour les courses et n'hésitez pas à demander de l'aide pour les tâches ménagères contraignantes [10].
Côté alimentation, augmentez progressivement votre consommation de fibres. Fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses préviennent la constipation [17,2]. Buvez au moins 1,5 litre d'eau par jour et limitez les aliments constipants comme le riz blanc ou les bananes vertes.
Apprenez à reconnaître les signaux d'alarme nécessitant une consultation rapide : douleurs intenses, impossibilité d'uriner, saignements anormaux ou aggravation brutale des symptômes [16,14]. Dans ces situations, n'attendez pas votre prochain rendez-vous programmé.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez rapidement si vous ressentez une sensation de pesanteur persistante dans le bas-ventre, particulièrement si elle s'aggrave en fin de journée [2,17]. Ce symptôme caractéristique du prolapsus mérite une évaluation médicale, même s'il vous semble bénin.
Les troubles urinaires doivent également vous alerter. Difficultés à vider complètement la vessie, envies pressantes répétées ou fuites urinaires nouvelles justifient une consultation gynécologique [16,5]. Ces symptômes peuvent révéler un prolapsus débutant.
N'attendez pas si vous observez une masse au niveau vulvaire, même si elle disparaît en position allongée. Cette manifestation visible du prolapsus nécessite une évaluation pour déterminer le degré de sévérité et proposer un traitement adapté [10,13].
Les douleurs pelviennes chroniques, les troubles de la défécation ou l'inconfort lors des rapports sexuels constituent également des motifs de consultation [17,14]. Ces symptômes impactent significativement la qualité de vie et peuvent être améliorés par un traitement approprié.
En cas d'urgence - impossibilité d'uriner, douleurs intenses, saignements importants - rendez-vous immédiatement aux urgences [16]. Ces situations, bien que rares, nécessitent une prise en charge médicale immédiate pour éviter les complications.
Questions Fréquentes
Le prolapsus peut-il disparaître spontanément ?Malheureusement, le prolapsus ne régresse pas naturellement. Cependant, une rééducation périnéale précoce peut considérablement améliorer les symptômes et ralentir l'évolution [12,17].
Peut-on avoir des enfants après un prolapsus ?
Oui, une grossesse reste possible. Cependant, elle peut aggraver le prolapsus existant. Une évaluation médicale préalable est recommandée pour adapter la surveillance [9,10].
Les pessaires sont-ils contraignants au quotidien ?
Les pessaires modernes sont généralement bien tolérés. Beaucoup de femmes les oublient complètement une fois l'adaptation réalisée. Un suivi médical régulier reste nécessaire [2,16].
La chirurgie est-elle toujours efficace ?
Les taux de succès chirurgical dépassent 90% avec les techniques actuelles. Cependant, aucune intervention n'est efficace à 100%, et des récidives restent possibles [6,13].
Faut-il arrêter le sport définitivement ?
Non, l'activité physique adaptée est même recommandée. Privilégiez les sports en décharge et évitez temporairement les activités à fort impact [12,17].
Le prolapsus est-il héréditaire ?
Il existe une prédisposition familiale liée à la qualité du tissu conjonctif. Avoir une mère ou une sœur concernée augmente légèrement les risques [8,14].
Questions Fréquentes
Le prolapsus peut-il disparaître spontanément ?
Malheureusement, le prolapsus ne régresse pas naturellement. Cependant, une rééducation périnéale précoce peut considérablement améliorer les symptômes et ralentir l'évolution.
Peut-on avoir des enfants après un prolapsus ?
Oui, une grossesse reste possible. Cependant, elle peut aggraver le prolapsus existant. Une évaluation médicale préalable est recommandée pour adapter la surveillance.
Les pessaires sont-ils contraignants au quotidien ?
Les pessaires modernes sont généralement bien tolérés. Beaucoup de femmes les oublient complètement une fois l'adaptation réalisée. Un suivi médical régulier reste nécessaire.
La chirurgie est-elle toujours efficace ?
Les taux de succès chirurgical dépassent 90% avec les techniques actuelles. Cependant, aucune intervention n'est efficace à 100%, et des récidives restent possibles.
Faut-il arrêter le sport définitivement ?
Non, l'activité physique adaptée est même recommandée. Privilégiez les sports en décharge et évitez temporairement les activités à fort impact.
Le prolapsus est-il héréditaire ?
Il existe une prédisposition familiale liée à la qualité du tissu conjonctif. Avoir une mère ou une sœur concernée augmente légèrement les risques.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] I-STOP. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Symptômes et diagnostic du prolapsus génital | ameli.frLien
- [3] Les nouveaux outils de prise en charge en proctologie. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Réalités Cardiologiques - Revue médicale de Cardiologie. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Mission du Service d'urologie. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Hysterectomy versus uterine preservation for pelvic organ prolapse. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [8] Impact des modifications des courbures vertébrales sagittales liées à l'âge sur les prolapsus des organes pelviens. Une revue systématique de la littérature. 2022Lien
- [9] Prise en charge du prolapsus gestationnel en post partum. À propos d'un cas et revue de la littérature. 2024Lien
- [10] Prolapsus génital: définition, sémantique, évaluation clinique et score de symptômes et de qualité de vie. 2023Lien
- [11] Arythmie ventriculaire et prolapsus valvulaire mitralLien
- [12] Prolapsus et rééducation périnéaleLien
- [13] PROLAPSUS GENITAUX OPERES AU CHU GABRIEL TOURE: EPIDEMIOLOGIE TECHNIQUE CHIRURGICALE ET PRONOSTIC. 2022Lien
- [14] Polymorphisme clinique de prolapsus génital: à propos de 139 cas à l'hôpital général de référence de Panzi. 2025Lien
- [15] Prolapsus des organes pelviens. CMAJ. 2023Lien
- [16] Prolapsus génitaux (descente d'organes) | Fiche santé HCLLien
- [17] Prolapsus ou descente d'organes : symptômes et traitementsLien
Publications scientifiques
- Impact des modifications des courbures vertébrales sagittales liées à l'âge sur les prolapsus des organes pelviens. Une revue systématique de la littérature (2022)3 citations
- Prise en charge du prolapsus gestationnel en post partum. À propos d'un cas et revue de la littérature (2024)
- Prolapsus génital: définition, sémantique, évaluation clinique et score de symptômes et de qualité de vie (2023)1 citations
- [PDF][PDF] Arythmie ventriculaire et prolapsus valvulaire mitral [PDF]
- [PDF][PDF] Prolapsus et rééducation périnéale [PDF]
Ressources web
- Symptômes et diagnostic du prolapsus génital | ameli.fr (ameli.fr)
une difficulté à uriner avec jet urinaire faible, · des mictions difficiles, saccadées ou incomplètes, · d'une incontinence urinaire d'effort (besoins d'uriner ...
- Prolapsus génitaux (descente d'organes) | Fiche santé HCL (chu-lyon.fr)
Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et ...
- Prolapsus ou descente d'organes : symptômes et traitements (elsan.care)
Les symptômes peuvent inclure une sensation de pesanteur pelvienne, une incontinence urinaire ou une difficulté à évacuer les selles. L'entérocèle peut survenir ...
- Prolapsus génital de la femme - Des solutions pour le traiter (has-sante.fr)
9 mai 2022 — Le symptôme le plus fréquent est la sensation de pesanteur pelvienne (sensation de boule ou de gêne dans le vagin), parfois associé à : des ...
- Prolapsus génital - Problèmes de santé de la femme (msdmanuals.com)
Dans tous les types, les symptômes les plus fréquents sont une sensation de lourdeur, de plénitude ou de pression dans le bassin ou une sensation de protrusion ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.