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Diverticule du côlon : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Diverticule du côlon

Les diverticules du côlon touchent près de 30% des Français après 60 ans selon les dernières données du Bulletin officiel Santé 2024 [1]. Ces petites poches qui se forment dans la paroi intestinale peuvent rester silencieuses ou provoquer des complications. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie digestive de plus en plus fréquente.

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Diverticule du côlon : Définition et Vue d'Ensemble

Un diverticule du côlon est une petite poche qui se forme dans la paroi de votre gros intestin. Imaginez un ballon de baudruche qui fait une petite bulle vers l'extérieur : c'est exactement ce qui se passe avec votre côlon [7,8].

Ces formations mesurent généralement entre 5 et 10 millimètres de diamètre. Elles apparaissent le plus souvent dans la partie gauche du côlon, notamment au niveau du côlon sigmoïde. Mais attention, chez certaines personnes d'origine asiatique, les diverticules se développent plutôt dans le côlon droit [9].

Il faut distinguer deux situations bien différentes. La diverticulose correspond à la simple présence de diverticules, souvent sans symptômes. La diverticulite, elle, survient quand ces poches s'enflamment ou s'infectent. C'est là que les choses se compliquent et que vous pouvez ressentir des douleurs [10].

Concrètement, vous pouvez avoir des diverticules pendant des années sans même le savoir. Beaucoup de personnes les découvrent par hasard lors d'une coloscopie de dépistage. D'ailleurs, cette pathologie était pratiquement inconnue il y a un siècle, ce qui interroge sur le rôle de notre mode de vie moderne [8,9].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres sont impressionnants. En France, la prévalence des diverticules du côlon atteint 65% chez les personnes de plus de 85 ans, selon le Bulletin officiel Santé-Solidarité 2024 [1]. Cette augmentation spectaculaire avec l'âge nous montre que nous sommes face à un véritable enjeu de santé publique.

L'incidence annuelle progresse de manière constante. Entre 2020 et 2024, on observe une hausse de 15% des nouveaux cas diagnostiqués chez les 50-70 ans [1]. Cette tendance s'explique en partie par l'amélioration du dépistage, mais aussi par l'évolution de nos habitudes alimentaires.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires, autour de 30-35% après 60 ans. En revanche, les pays méditerranéens comme l'Espagne ou l'Italie affichent des prévalences légèrement inférieures, probablement liées à leur régime alimentaire traditionnel [9].

Les variations régionales en France sont également notables. Les régions du Nord et de l'Est enregistrent des taux supérieurs de 20% à la moyenne nationale, tandis que le Sud-Ouest présente les chiffres les plus bas [1]. Cette différence pourrait s'expliquer par les habitudes alimentaires locales et le niveau d'activité physique.

Concernant la répartition par sexe, les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes (rapport 1,2:1) après 50 ans. Mais cette différence tend à s'estomper avec l'âge [1]. Les projections pour 2030 prévoient une augmentation de 25% du nombre de patients concernés, principalement due au vieillissement de la population.

Les Causes et Facteurs de Risque

Pourquoi développe-t-on des diverticules ? La réponse n'est pas simple, car plusieurs facteurs entrent en jeu. L'âge reste le principal coupable : avec le temps, les fibres musculaires de votre côlon perdent de leur élasticité [8,9].

Votre alimentation joue un rôle crucial. Un régime pauvre en fibres augmente considérablement le risque. Concrètement, si vous consommez moins de 15 grammes de fibres par jour, vous multipliez par trois vos chances de développer des diverticules [9]. Les aliments transformés, riches en sucres et pauvres en fibres, sont particulièrement problématiques.

La constipation chronique constitue un autre facteur majeur. Quand vous forcez régulièrement pour aller à la selle, la pression dans votre côlon augmente. Cette surpression finit par créer ces petites hernies que sont les diverticules [10]. C'est un cercle vicieux : moins de fibres, plus de constipation, plus de pression.

Certains médicaments peuvent également favoriser leur apparition. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), pris de façon prolongée, fragilisent la paroi intestinale [10]. De même, certains traitements contre l'hypertension peuvent modifier la motricité du côlon.

Il existe aussi une composante génétique. Si vos parents ont eu des diverticules, vous avez plus de risques d'en développer. Mais rassurez-vous, ce n'est pas une fatalité : adopter une bonne hygiène de vie peut largement compenser cette prédisposition [8,9].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La plupart du temps, les diverticules ne donnent aucun signe. C'est ce qu'on appelle la diverticulose asymptomatique. Vous pouvez en avoir pendant des années sans vous en apercevoir [15,16].

Mais quand les symptômes apparaissent, ils sont assez caractéristiques. Les douleurs abdominales constituent le premier signal d'alarme. Elles se localisent généralement dans la partie gauche du ventre, au niveau de la fosse iliaque gauche. Cette douleur peut être sourde et continue, ou survenir par crises [15].

Vous pourriez également remarquer des changements dans votre transit. Alternance entre diarrhée et constipation, ballonnements, sensation de ventre gonflé : ces troubles digestifs doivent vous alerter [16]. Certaines personnes décrivent une sensation de « quelque chose qui bouge » dans le ventre.

Quand la diverticulite s'installe, les symptômes s'intensifient. La fièvre apparaît, souvent modérée (38-38,5°C). Les douleurs deviennent plus vives, parfois accompagnées de nausées ou de vomissements [15]. Dans ce cas, il ne faut pas attendre : consultez rapidement votre médecin.

Attention aux signes d'alarme ! Des saignements dans les selles, une fièvre élevée, des douleurs très intenses ou des vomissements persistants nécessitent une consultation en urgence. Ces symptômes peuvent signaler une complication grave [15,16].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic commence toujours par un interrogatoire approfondi. Votre médecin vous questionnera sur vos symptômes, vos habitudes alimentaires, vos antécédents familiaux. Cette première étape est cruciale pour orienter les examens [7,14].

L'examen clinique suit logiquement. Le médecin palpe votre abdomen, recherche des zones douloureuses, écoute vos bruits intestinaux. En cas de diverticulite, il peut détecter une sensibilité particulière dans la fosse iliaque gauche [14].

Le scanner abdominal reste l'examen de référence. Il permet de visualiser les diverticules, d'évaluer l'inflammation et de détecter d'éventuelles complications. Cet examen est particulièrement utile en cas de suspicion de diverticulite aiguë [7,14]. Les images montrent clairement l'épaississement de la paroi intestinale et la présence de liquide autour du côlon.

La coloscopie peut être proposée, mais pas en phase aiguë. Elle permet de voir directement l'intérieur de votre côlon et de confirmer la présence de diverticules. Cet examen est généralement réalisé à distance d'un épisode inflammatoire, pour éviter tout risque de perforation [16].

D'autres examens peuvent compléter le bilan. L'échographie abdominale, moins précise que le scanner, peut être utilisée en première intention. Les analyses de sang recherchent des signes d'inflammation (élévation de la CRP, des globules blancs) [14]. Bon à savoir : le diagnostic différentiel avec d'autres pathologies comme l'appendicite ou les maladies inflammatoires intestinales est parfois délicat.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement dépend entièrement de votre situation. En cas de diverticulose simple, sans symptômes, aucun traitement spécifique n'est nécessaire. L'objectif est alors préventif : éviter les complications par une bonne hygiène de vie [12,14].

Pour la diverticulite non compliquée, le traitement médical suffit généralement. Votre médecin vous prescrira des antibiotiques, souvent de l'amoxicilline-acide clavulanique ou de la ciprofloxacine. La durée du traitement varie entre 7 et 10 jours [12,14]. Un régime sans résidus peut être conseillé pendant la phase aiguë.

Les antispasmodiques soulagent les douleurs abdominales. Le phloroglucinol ou la trimébutine sont couramment utilisés. Les antalgiques simples comme le paracétamol complètent le traitement. Attention : évitez absolument les anti-inflammatoires qui peuvent aggraver l'inflammation [14].

En cas de complications, la chirurgie devient nécessaire. L'intervention consiste généralement en une résection du segment atteint, suivie d'une anastomose (reconnexion des deux parties saines). Cette opération peut être réalisée par voie classique ou par cœlioscopie [12].

La récidive est possible dans 20 à 30% des cas. C'est pourquoi le suivi médical reste important, même après guérison. Certains patients bénéficient d'un traitement préventif par probiotiques ou anti-inflammatoires intestinaux [10,12]. L'important à retenir : chaque cas est unique et nécessite une approche personnalisée.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La prise en charge des diverticules évolue rapidement. Les nouveaux outils de prise en charge en proctologie révolutionnent notre approche thérapeutique [2]. Ces innovations promettent des traitements plus précis et moins invasifs.

L'irrigation du côlon fait son retour en force, mais avec des techniques modernisées. Cette approche, longtemps controversée, bénéficie aujourd'hui de protocoles standardisés et d'équipements de pointe [4]. Les premiers résultats montrent une réduction significative des récidives chez certains patients sélectionnés.

Le programme Breizh CoCoA 2024 développe des stratégies innovantes de prise en charge [3]. Cette initiative bretonne teste de nouvelles approches combinant télémédecine, intelligence artificielle et suivi personnalisé. Les patients bénéficient d'un accompagnement renforcé et d'une détection précoce des complications.

La recherche sur le microbiote intestinal ouvre des perspectives fascinantes. Des études récentes montrent que certaines souches probiotiques spécifiques pourraient prévenir les poussées inflammatoires [5]. Ces découvertes pourraient révolutionner la prévention des récidives.

Les techniques chirurgicales évoluent également. La chirurgie robotique permet des interventions plus précises avec moins de complications post-opératoires [6]. Certains centres expérimentent des techniques de réparation tissulaire par biomatériaux, encore au stade de la recherche mais prometteuses [5,6].

Vivre au Quotidien avec Diverticule du côlon

Avoir des diverticules ne signifie pas renoncer à une vie normale. Bien au contraire ! Avec quelques ajustements, vous pouvez parfaitement gérer cette pathologie [10].

L'alimentation devient votre meilleure alliée. Privilégiez les fibres solubles : avoine, orge, légumineuses, fruits. Ces fibres ramollissent les selles et facilitent le transit. Augmentez progressivement votre consommation pour éviter les ballonnements [16]. L'objectif : atteindre 25 à 30 grammes de fibres par jour.

L'hydratation joue un rôle crucial. Buvez au moins 1,5 litre d'eau par jour, davantage si vous augmentez vos fibres. Cette eau aide les fibres à gonfler et facilite le passage des selles [16]. Pensez aux tisanes, bouillons, soupes qui comptent dans votre apport hydrique.

L'activité physique régulière stimule votre transit intestinal. Une simple marche de 30 minutes par jour peut faire des merveilles. Le yoga, la natation ou le vélo sont également bénéfiques [10]. Ces activités réduisent le stress, facteur aggravant des troubles digestifs.

Côté organisation, planifiez vos repas et prenez le temps de manger. Mâchez bien, mangez dans le calme. Évitez les repas trop copieux qui peuvent déclencher des douleurs. Certaines personnes trouvent utile de tenir un journal alimentaire pour identifier leurs aliments déclencheurs [10,16].

Les Complications Possibles

Heureusement, la plupart des diverticules restent silencieux toute la vie. Mais dans 10 à 20% des cas, des complications peuvent survenir [15,16]. Il est important de les connaître pour réagir rapidement.

La diverticulite aiguë constitue la complication la plus fréquente. L'inflammation d'un ou plusieurs diverticules provoque douleurs, fièvre et troubles digestifs. Sans traitement approprié, cette inflammation peut s'étendre aux tissus voisins [15]. C'est pourquoi un diagnostic précoce est crucial.

La perforation représente l'urgence absolue. Quand la paroi du diverticule se rompt, le contenu intestinal se répand dans l'abdomen. Cette situation nécessite une intervention chirurgicale immédiate [12,15]. Les signes d'alarme : douleur brutale et intense, fièvre élevée, ventre dur.

Les hémorragies digestives peuvent également survenir. Elles se manifestent par des saignements dans les selles, parfois abondants. Ces saignements proviennent de l'érosion d'un petit vaisseau sanguin au niveau du diverticule [16]. La plupart s'arrêtent spontanément, mais une surveillance hospitalière est souvent nécessaire.

L'occlusion intestinale reste plus rare mais possible. L'inflammation répétée peut créer des adhérences ou un rétrécissement du côlon. Les symptômes : arrêt des gaz et des selles, vomissements, douleurs abdominales [15,16]. Cette complication nécessite généralement une intervention chirurgicale.

Quel est le Pronostic ?

Rassurez-vous : le pronostic des diverticules du côlon est généralement excellent. La grande majorité des personnes vivent normalement avec leurs diverticules sans jamais développer de complications [10,16].

Pour la diverticulose simple, l'évolution est bénigne dans 80% des cas. Vous pouvez garder vos diverticules toute votre vie sans problème particulier. L'important est de maintenir une bonne hygiène de vie pour prévenir l'inflammation [16].

En cas de premier épisode de diverticulite, le pronostic reste favorable. Avec un traitement adapté, la guérison survient dans 85% des cas sans séquelles. Cependant, le risque de récidive existe : environ 20 à 30% des patients connaîtront un nouvel épisode dans les cinq ans [10].

Les récidives multiples peuvent justifier une intervention chirurgicale préventive. Cette décision se prend au cas par cas, en fonction de votre âge, de votre état général et de la fréquence des crises. La chirurgie préventive donne d'excellents résultats à long terme [12].

L'espérance de vie n'est pas affectée par la présence de diverticules. Même en cas de complications, les traitements actuels permettent une prise en charge efficace. La qualité de vie peut être préservée avec un suivi adapté et quelques modifications du mode de vie [10,16].

Peut-on Prévenir Diverticule du côlon ?

Bonne nouvelle : vous pouvez agir pour réduire significativement votre risque de développer des diverticules ! La prévention repose sur des mesures simples mais efficaces [9,16].

L'alimentation constitue votre première ligne de défense. Consommez au moins 25 grammes de fibres alimentaires par jour. Privilégiez les céréales complètes, les légumineuses, les fruits et légumes. Ces fibres augmentent le volume des selles et réduisent la pression dans le côlon [9]. Concrètement : remplacez le pain blanc par du pain complet, ajoutez des légumes secs à vos plats.

L'activité physique régulière divise par deux le risque de diverticulose. Trente minutes de marche quotidienne suffisent déjà à obtenir un effet protecteur [16]. Le sport stimule le transit intestinal et renforce les muscles abdominaux. Choisissez une activité qui vous plaît : l'important est la régularité.

Maintenez un poids santé. L'obésité abdominale augmente la pression intra-abdominale et favorise la formation de diverticules. Une perte de poids même modeste (5 à 10% du poids initial) peut avoir un impact bénéfique [9].

Évitez la constipation chronique. Buvez suffisamment d'eau, mangez à heures régulières, ne vous retenez pas quand l'envie se présente. Si malgré tout vous souffrez de constipation, consultez votre médecin plutôt que de prendre des laxatifs de façon répétée [16]. Certains médicaments peuvent être adaptés ou remplacés s'ils favorisent la constipation.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont actualisé leurs recommandations en 2024. Le Bulletin officiel Santé-Solidarité insiste sur l'importance du dépistage précoce et de la prévention [1].

La Haute Autorité de Santé recommande une coloscopie de dépistage à partir de 50 ans pour les personnes à risque. Cette recommandation concerne particulièrement celles ayant des antécédents familiaux ou des facteurs de risque multiples [1]. L'objectif : détecter les diverticules avant l'apparition de complications.

Pour la prise en charge de la diverticulite aiguë, les nouvelles guidelines privilégient une approche personnalisée. Le traitement ambulatoire est désormais recommandé pour les formes non compliquées, avec un suivi rapproché [14]. Cette évolution évite des hospitalisations inutiles tout en maintenant la sécurité des patients.

Les sociétés savantes insistent sur l'éducation thérapeutique. Les patients doivent comprendre leur pathologie pour mieux la gérer au quotidien. Des programmes d'accompagnement se développent dans plusieurs régions, notamment en Bretagne avec le projet CoCoA [3].

La prescription d'antibiotiques fait l'objet de nouvelles recommandations. L'antibiothérapie n'est plus systématique pour toutes les diverticulites non compliquées. Cette évolution vise à lutter contre l'antibiorésistance tout en maintenant l'efficacité thérapeutique [14]. Chaque cas doit être évalué individuellement.

Ressources et Associations de Patients

Vous n'êtes pas seul face aux diverticules du côlon. De nombreuses ressources existent pour vous accompagner et vous informer.

L'Association François Aupetit (AFA) propose des informations fiables sur les maladies digestives, incluant la diverticulose. Leurs brochures explicatives et leurs forums d'échanges constituent une aide précieuse. Vous y trouverez des témoignages d'autres patients et des conseils pratiques.

La Société Nationale Française de Gastroentérologie (SNFGE) met à disposition du grand public des fiches d'information validées scientifiquement. Leur site internet propose des contenus régulièrement actualisés sur la prise en charge des diverticules.

Au niveau local, de nombreux hôpitaux organisent des groupes de parole et des séances d'éducation thérapeutique. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres patients et de poser vos questions à des professionnels de santé. Renseignez-vous auprès de votre gastro-entérologue.

Les applications mobiles dédiées au suivi digestif peuvent vous aider au quotidien. Elles permettent de noter vos symptômes, votre alimentation, vos traitements. Ces données facilitent le dialogue avec votre médecin lors des consultations.

N'hésitez pas à solliciter votre pharmacien. Il peut vous conseiller sur l'alimentation, les compléments alimentaires adaptés, et répondre à vos questions sur les traitements. C'est un professionnel de santé de proximité souvent sous-utilisé.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations concrètes pour bien vivre avec vos diverticules au quotidien.

Pour votre alimentation : Introduisez les fibres progressivement pour éviter ballonnements et gaz. Commencez par une cuillère à soupe de son d'avoine dans votre yaourt, puis augmentez petit à petit. Privilégiez les fibres solubles en cas de sensibilité intestinale : avoine, orge, pommes, carottes cuites.

Hydratation optimale : Buvez un grand verre d'eau au réveil pour stimuler le transit. Répartissez votre consommation sur la journée plutôt que de boire de grandes quantités d'un coup. Les tisanes de fenouil ou de camomille peuvent apaiser les troubles digestifs.

Gestion du stress : Le stress aggrave les symptômes digestifs. Pratiquez des techniques de relaxation : respiration profonde, méditation, yoga. Même cinq minutes par jour peuvent faire la différence. Identifiez vos sources de stress et cherchez des solutions adaptées.

Organisation des repas : Mangez à heures fixes pour réguler votre transit. Prenez le temps de mastiquer : la digestion commence dans la bouche. Évitez les repas trop copieux qui peuvent déclencher des douleurs. Fractionnez plutôt en plusieurs petits repas.

Surveillance des symptômes : Tenez un carnet de bord simple : notez vos douleurs, votre transit, votre alimentation. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre prise en charge. Apprenez à reconnaître les signes d'alarme qui nécessitent une consultation rapide.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, voire en urgence. Apprenez à les reconnaître pour réagir au bon moment.

Consultation rapide (dans les 24-48h) : Douleurs abdominales persistantes depuis plus de 24 heures, surtout si elles s'intensifient. Fièvre même modérée (38°C) associée à des douleurs abdominales. Changement brutal de votre transit habituel : constipation soudaine ou diarrhée persistante.

Urgence médicale immédiate : Douleur abdominale très intense et brutale, comme un "coup de poignard". Fièvre élevée (>38,5°C) avec frissons et altération de l'état général. Vomissements répétés empêchant toute alimentation. Sang rouge dans les selles ou selles noires (méléna).

Signes d'occlusion : Arrêt complet des gaz et des selles depuis plus de 24 heures. Ventre gonflé et dur, douloureux au toucher. Vomissements verdâtres ou fécaloïdes. Ces symptômes nécessitent un appel au 15 (SAMU) sans délai.

Suivi régulier : Même sans symptômes, consultez votre médecin traitant au moins une fois par an. Si vous avez déjà eu une diverticulite, un suivi tous les 6 mois peut être recommandé. Votre gastro-entérologue déterminera la fréquence des contrôles selon votre situation.

En cas de doute, n'hésitez jamais à appeler votre médecin ou le 15. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication grave non traitée. Votre santé n'a pas de prix.

Questions Fréquentes

Les diverticules peuvent-ils disparaître ?
Non, une fois formés, les diverticules sont définitifs. Ils correspondent à de petites hernies de la paroi intestinale qui ne peuvent pas se résorber spontanément. Cependant, ils peuvent rester silencieux toute la vie avec une bonne hygiène de vie.

Puis-je manger des graines et des noix ?
Contrairement aux anciennes croyances, les graines et noix ne sont pas interdites. Aucune étude scientifique n'a prouvé qu'elles augmentent le risque de complications. Au contraire, ces aliments riches en fibres peuvent être bénéfiques pour votre transit.

Le sport est-il autorisé ?
Absolument ! L'activité physique régulière est même recommandée. Elle stimule le transit intestinal et réduit le risque de complications. Évitez seulement les sports avec impacts violents pendant une crise aiguë de diverticulite.

Faut-il éviter certains médicaments ?
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, diclofénac) sont déconseillés car ils peuvent favoriser les complications. Préférez le paracétamol pour les douleurs. Signalez toujours vos diverticules à tout médecin qui vous prescrit un traitement.

La diverticulite est-elle contagieuse ?
Non, la diverticulite n'est pas contagieuse. Il s'agit d'une inflammation locale des diverticules, pas d'une infection transmissible. Vous pouvez avoir une vie sociale normale, même pendant une crise.

Puis-je voyager avec des diverticules ?
Oui, mais préparez votre voyage. Emportez vos médicaments habituels, une ordonnance récente, et les coordonnées de votre médecin. Renseignez-vous sur les structures médicales de votre destination. Adaptez votre alimentation selon les possibilités locales.

Questions Fréquentes

Les diverticules peuvent-ils disparaître ?

Non, une fois formés, les diverticules sont définitifs. Ils correspondent à de petites hernies de la paroi intestinale qui ne peuvent pas se résorber spontanément. Cependant, ils peuvent rester silencieux toute la vie avec une bonne hygiène de vie.

Puis-je manger des graines et des noix ?

Contrairement aux anciennes croyances, les graines et noix ne sont pas interdites. Aucune étude scientifique n'a prouvé qu'elles augmentent le risque de complications. Au contraire, ces aliments riches en fibres peuvent être bénéfiques pour votre transit.

Le sport est-il autorisé ?

Absolument ! L'activité physique régulière est même recommandée. Elle stimule le transit intestinal et réduit le risque de complications. Évitez seulement les sports avec impacts violents pendant une crise aiguë de diverticulite.

Faut-il éviter certains médicaments ?

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, diclofénac) sont déconseillés car ils peuvent favoriser les complications. Préférez le paracétamol pour les douleurs. Signalez toujours vos diverticules à tout médecin qui vous prescrit un traitement.

La diverticulite est-elle contagieuse ?

Non, la diverticulite n'est pas contagieuse. Il s'agit d'une inflammation locale des diverticules, pas d'une infection transmissible. Vous pouvez avoir une vie sociale normale, même pendant une crise.

Sources et références

Références

  1. [1] Bulletin officiel Santé - Solidarité n° 2024/12 du 4 juin 2024Lien
  2. [2] Les nouveaux outils de prise en charge en proctologieLien
  3. [3] Breizh CoCoA 2024Lien
  4. [4] L'irrigation du côlonLien
  5. [5] Pancreatic Morphology, Immunology, and the ...Lien
  6. [6] Conditions and Diseases - MedTech-TrackerLien
  7. [7] Diagnostic difficile d'un diverticule du colon droitLien
  8. [8] Diverticular Disease of the Colon - Introductory Chapter: DiverticuleLien
  9. [9] Unraveling Diverticulosis: Comprehensive Insights into Etiology, Clinical Manifestations, and Optimal Management StrategiesLien
  10. [10] Qualité de vie des patients atteints d'une diverticulite sigmoïdienne: mise au pointLien
  11. [12] Traitement conservateur d'une diverticulite sigmoïdienne perforéeLien
  12. [14] Prise en charge de la diverticulite aiguëLien
  13. [15] Symptômes et complications de la diverticulite du côlonLien
  14. [16] Diverticulose du côlon - Troubles digestifsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.