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Polypes : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic et Traitements

Polypes

Les polypes sont des excroissances bénignes qui se développent sur les muqueuses de différents organes. Bien qu'ils soient généralement sans gravité, leur surveillance reste essentielle car certains peuvent évoluer vers des formes malignes. En France, les polypes colorectaux touchent environ 30% de la population après 50 ans [1,2]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie fréquente, des symptômes aux dernières innovations thérapeutiques 2025.

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Polypes : Définition et Vue d'Ensemble

Un polype est une excroissance tissulaire qui se développe à partir d'une muqueuse. Imaginez une petite bosse qui pousse sur la paroi interne d'un organe creux, comme le côlon, l'utérus ou les sinus. Ces formations peuvent être sessiles (à base large) ou pédiculées (reliées par un petit pied) [3].

Les polypes se forment dans différentes localisations anatomiques. Les plus fréquents sont les polypes colorectaux, suivis des polypes utérins et des polypes nasaux. Leur taille varie de quelques millimètres à plusieurs centimètres [9,10].

Mais attention, tous les polypes ne se ressemblent pas ! On distingue plusieurs types histologiques : les polypes adénomateux (potentiellement précancéreux), les polypes hyperplasiques (généralement bénins) et les polypes festonnés (nécessitant une surveillance particulière) [11,16]. Cette classification est cruciale car elle détermine le suivi médical nécessaire.

D'ailleurs, il est important de comprendre que la plupart des polypes restent bénins toute leur vie. Seule une minorité évolue vers la malignité, et cette transformation prend généralement plusieurs années [17].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité frappante. Selon Santé Publique France, les polypes colorectaux concernent 25 à 30% des adultes de plus de 50 ans, avec une prévalence qui augmente significativement avec l'âge [1,2]. Chez les personnes de plus de 70 ans, cette proportion atteint même 40 à 50%.

L'incidence annuelle des nouveaux cas de polypes colorectaux en France est estimée à environ 150 000 personnes par an. Cette donnée reste stable depuis 2020, mais les experts anticipent une augmentation de 15% d'ici 2030 en raison du vieillissement de la population [1].

Concernant les polypes utérins, ils touchent 10 à 24% des femmes en âge de procréer, avec un pic de fréquence entre 40 et 50 ans [13,14]. Les polypes nasaux, quant à eux, affectent 1 à 4% de la population générale, mais leur prévalence grimpe à 20% chez les patients asthmatiques [4,7].

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute pour les polypes colorectaux, avec des taux similaires à l'Allemagne et légèrement supérieurs à ceux observés en Scandinavie. Cette différence s'explique en partie par les habitudes alimentaires et les facteurs environnementaux [9].

L'impact économique sur le système de santé français est considérable : le coût annuel de la prise en charge des polypes (dépistage, surveillance, traitement) est évalué à plus de 200 millions d'euros, dont 70% pour les polypes colorectaux [2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des polypes sont multifactorielles et varient selon leur localisation. Pour les polypes colorectaux, l'âge constitue le principal facteur de risque : après 50 ans, le risque double tous les 10 ans [9,17]. L'hérédité joue également un rôle majeur, particulièrement dans les syndromes de polypose familiale.

L'alimentation influence significativement le développement des polypes intestinaux. Une consommation excessive de viande rouge et de charcuterie augmente le risque de 20 à 30%, tandis qu'une alimentation riche en fibres, fruits et légumes exerce un effet protecteur [9]. Le tabagisme et la consommation d'alcool sont également des facteurs de risque établis.

Pour les polypes utérins, les fluctuations hormonales constituent le mécanisme principal. L'hyperoestrogénie, qu'elle soit endogène ou liée à un traitement hormonal substitutif, favorise leur développement [12,13]. L'obésité, le diabète et l'hypertension artérielle sont des facteurs de risque associés.

Concernant les polypes nasaux, l'inflammation chronique des sinus représente le mécanisme déclencheur principal. L'asthme, les allergies respiratoires et l'intolérance à l'aspirine constituent la triade classique favorisant leur apparition [4,7]. Certaines infections virales ou bactériennes chroniques peuvent également être impliquées.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La particularité des polypes, c'est qu'ils passent souvent inaperçus ! En effet, la majorité des polypes colorectaux ne provoquent aucun symptôme, d'où l'importance du dépistage systématique après 50 ans [3,17]. Quand des signes apparaissent, ils peuvent inclure des saignements rectaux, des modifications du transit ou des douleurs abdominales.

Les saignements représentent le symptôme le plus fréquent quand il y en a un. Vous pourriez remarquer du sang rouge vif dans les selles ou des traces sur le papier toilette. Mais attention, ces saignements peuvent être intermittents et facilement attribués à d'autres causes comme les hémorroïdes [17].

Les polypes utérins se manifestent plus volontiers par des symptômes gynécologiques. Les saignements entre les règles (métrorragies) ou des règles plus abondantes constituent les signes d'alerte principaux [13,14]. Certaines femmes rapportent également des douleurs pelviennes ou des difficultés à concevoir.

Pour les polypes nasaux, les symptômes sont plus évidents : obstruction nasale persistante, perte de l'odorat, écoulement nasal chronique et sensation de pression faciale [4]. Ces signes s'aggravent progressivement et résistent souvent aux traitements classiques de la rhinite.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des polypes suit un parcours bien codifié qui débute souvent par une consultation de médecine générale. Votre médecin traitant évalue vos symptômes et vos facteurs de risque avant d'orienter vers un spécialiste si nécessaire [3].

Pour les polypes colorectaux, la coloscopie reste l'examen de référence. Cet examen permet non seulement de visualiser les polypes mais aussi de les retirer dans le même temps [3,10]. La préparation intestinale, bien que contraignante, est essentielle pour la qualité de l'examen. Les nouvelles techniques d'imagerie comme la coloscopie virtuelle offrent une alternative moins invasive pour certains patients.

L'analyse histologique du polype retiré constitue une étape cruciale. Elle détermine le type de polype et donc la surveillance future nécessaire [10,11]. Les polypes adénomateux nécessitent un suivi plus rapproché que les polypes hyperplasiques.

Pour les polypes utérins, l'échographie pelvienne constitue souvent le premier examen. L'hystéroscopie diagnostique permet ensuite une visualisation directe et un prélèvement si nécessaire [13,14]. Cette technique mini-invasive peut souvent être réalisée en consultation.

Concernant les polypes nasaux, l'examen ORL avec nasofibroscopie permet le diagnostic. Un scanner des sinus peut être nécessaire pour évaluer l'extension et planifier le traitement [4].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des polypes dépend essentiellement de leur localisation, de leur taille et de leur type histologique. Pour les polypes colorectaux, l'ablation endoscopique pendant la coloscopie constitue le traitement de choix [3,10]. Cette technique permet de retirer la plupart des polypes sans chirurgie ouverte.

Les techniques d'ablation ont considérablement évolué ces dernières années. La mucosectomie endoscopique permet de traiter des polypes plus volumineux, tandis que la dissection sous-muqueuse offre une précision chirurgicale remarquable [10]. Ces approches mini-invasives réduisent significativement les risques de complications.

Pour les polypes utérins, l'hystéroscopie opératoire représente la technique de référence. Cette intervention ambulatoire permet de retirer les polypes sous contrôle visuel direct [13,14]. Les suites opératoires sont généralement simples, avec une reprise d'activité rapide.

Le traitement des polypes nasaux combine souvent approche médicale et chirurgicale. Les corticoïdes locaux constituent le traitement de première ligne, permettant de réduire la taille des polypes et d'améliorer les symptômes [4]. Quand le traitement médical ne suffit pas, la chirurgie endoscopique endonasale offre d'excellents résultats.

Bon à savoir : la surveillance post-traitement est cruciale, particulièrement pour les polypes colorectaux adénomateux qui nécessitent une coloscopie de contrôle tous les 3 à 5 ans selon les recommandations [3].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des polypes avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Dans le domaine des polypes nasaux, les résultats positifs de l'essai WAYPOINT Phase III avec le Tezspire (tezepelumab) ouvrent de nouvelles perspectives [7]. Ce traitement biologique montre une efficacité remarquable dans la rhinosinusite chronique avec polypes nasaux.

Les thérapies ciblées révolutionnent également la prise en charge. L'inhibition spécifique des voies inflammatoires IL-4 et IL-13 avec des anticorps monoclonaux comme le dupilumab montre des résultats encourageants [7,8]. Ces traitements permettent une réduction significative de la taille des polypes nasaux et une amélioration durable des symptômes.

En oncologie digestive, les innovations 2024-2025 concernent particulièrement la détection précoce des polypes à potentiel malin [5,6]. Les nouveaux biomarqueurs moléculaires permettent d'identifier plus précisément les polypes à risque de transformation cancéreuse, optimisant ainsi la surveillance personnalisée.

L'intelligence artificielle fait également son entrée dans le diagnostic endoscopique. Les systèmes d'aide au diagnostic par IA permettent aux gastro-entérologues d'améliorer la détection et la caractérisation des polypes colorectaux pendant la coloscopie [10]. Cette technologie réduit le risque de polypes manqués et améliore la précision diagnostique.

Les résultats positifs de l'essai ENLIGHTEN-2 Phase 3 de Lyra Therapeutics démontrent l'efficacité de nouvelles formulations à libération prolongée pour les polypes nasaux [8]. Ces innovations permettent de réduire la fréquence des administrations tout en maintenant une efficacité thérapeutique optimale.

Vivre au Quotidien avec des Polypes

Vivre avec des polypes nécessite souvent des adaptations du mode de vie, mais rassurez-vous, la plupart des patients mènent une vie parfaitement normale. L'important est de comprendre que cette pathologie se gère sur le long terme avec un suivi médical régulier [17].

Pour les personnes ayant des polypes colorectaux, l'adaptation alimentaire joue un rôle clé. Privilégier une alimentation riche en fibres, fruits et légumes tout en limitant la viande rouge et les aliments transformés peut réduire le risque de récidive [9]. Concrètement, cela signifie intégrer plus de légumineuses, de céréales complètes et de poissons dans votre alimentation quotidienne.

L'activité physique régulière constitue également un facteur protecteur important. Trente minutes de marche rapide par jour ou l'équivalent peuvent réduire significativement le risque de développement de nouveaux polypes [9]. D'ailleurs, l'exercice améliore aussi le transit intestinal et le bien-être général.

Pour les femmes avec des polypes utérins, la gestion des symptômes menstruels peut nécessiter des aménagements. Tenir un calendrier menstruel aide à identifier les changements et à anticiper les consultations médicales [13]. Certaines trouvent un soulagement avec des techniques de relaxation ou des compléments alimentaires, toujours en accord avec leur gynécologue.

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des polypes restent bénins, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive. La transformation maligne constitue la complication la plus redoutée, particulièrement pour les polypes colorectaux adénomateux [9,11]. Heureusement, cette évolution est lente et prévisible, d'où l'importance du suivi régulier.

Les polypes volumineux peuvent provoquer des complications mécaniques. Dans le côlon, ils peuvent être responsables d'occlusions intestinales partielles ou de saignements importants nécessitant une prise en charge urgente [17]. Les polypes utérins de grande taille peuvent compromettre la fertilité ou provoquer des hémorragies gynécologiques sévères [13].

Les polypes nasaux peuvent évoluer vers une obstruction nasale complète, avec perte totale de l'odorat et complications sinusiennes chroniques [4]. Dans certains cas, ils peuvent même déformer la pyramide nasale ou comprimer les structures oculaires adjacentes.

Il faut savoir que les récidives sont possibles, particulièrement pour les polypes nasaux et utérins. C'est pourquoi un suivi médical régulier reste indispensable même après traitement [4,13]. La bonne nouvelle, c'est que la détection précoce des récidives permet généralement un traitement simple et efficace.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des polypes est généralement excellent, surtout quand ils sont détectés et traités précocement. Pour les polypes colorectaux bénins, l'ablation endoscopique offre un taux de guérison proche de 100% [3,10]. Même les polypes adénomateux, potentiellement précancéreux, ont un excellent pronostic quand ils sont retirés avant toute transformation maligne.

Les statistiques sont rassurantes : moins de 5% des polypes colorectaux évoluent vers un cancer, et cette transformation prend généralement 10 à 15 ans [9]. Cette évolution lente explique pourquoi le dépistage systématique est si efficace pour prévenir le cancer colorectal.

Pour les polypes utérins, le pronostic est également très favorable. La récidive après hystéroscopie concerne moins de 15% des patientes, et elle survient généralement dans les deux premières années [13,14]. La fertilité est préservée dans la grande majorité des cas, et beaucoup de femmes conçoivent naturellement après le traitement.

Concernant les polypes nasaux, le pronostic dépend largement du contrôle de l'inflammation sous-jacente. Avec un traitement approprié, 70 à 80% des patients obtiennent une amélioration significative de leurs symptômes [4]. Les nouvelles biothérapies améliorent encore ces perspectives pour les formes résistantes.

Peut-on Prévenir les Polypes ?

La prévention des polypes repose sur plusieurs stratégies complémentaires, et la bonne nouvelle c'est que vous pouvez agir concrètement ! Pour les polypes colorectaux, l'adoption d'un mode de vie sain constitue la pierre angulaire de la prévention [9].

L'alimentation joue un rôle majeur dans la prévention. Consommer au moins 5 portions de fruits et légumes par jour, privilégier les céréales complètes et limiter la viande rouge à 500g par semaine peut réduire le risque de 20 à 30% [9]. Les fibres alimentaires sont particulièrement protectrices car elles accélèrent le transit et réduisent le contact des substances toxiques avec la muqueuse colique.

L'activité physique régulière diminue significativement le risque de développer des polypes. Trente minutes d'exercice modéré cinq fois par semaine suffisent à obtenir cet effet protecteur [9]. D'ailleurs, l'exercice améliore aussi le système immunitaire et réduit l'inflammation générale.

Pour les polypes nasaux, la prévention passe par le contrôle optimal de l'asthme et des allergies respiratoires [4]. Un traitement anti-inflammatoire bien conduit peut prévenir leur apparition ou retarder leur récidive. L'éviction des allergènes identifiés et l'arrêt du tabac sont également essentiels.

Concernant les polypes utérins, maintenir un poids santé et éviter les traitements hormonaux non justifiés constituent les principales mesures préventives [13]. Le dépistage gynécologique régulier permet une détection précoce avant l'apparition de complications.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des polypes, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques. Santé Publique France recommande un dépistage systématique du cancer colorectal dès 50 ans, incluant la recherche de polypes [1,2].

Le programme national de dépistage organisé propose un test immunologique fécal tous les deux ans pour les personnes de 50 à 74 ans sans facteur de risque particulier. En cas de positivité, une coloscopie est systématiquement proposée [1]. Cette stratégie a permis de réduire significativement la mortalité par cancer colorectal en France.

Pour les personnes à risque élevé (antécédents familiaux, maladie inflammatoire intestinale), les recommandations préconisent un dépistage plus précoce et plus fréquent [2]. La coloscopie peut être proposée dès 45 ans, voire plus tôt selon le contexte familial.

Concernant les polypes utérins, la Haute Autorité de Santé recommande une prise en charge individualisée selon l'âge, les symptômes et le désir de grossesse [14]. L'hystéroscopie diagnostique est l'examen de référence pour confirmer le diagnostic.

Les sociétés savantes françaises d'ORL recommandent une approche thérapeutique graduée pour les polypes nasaux, débutant par les corticoïdes locaux avant d'envisager la chirurgie [4]. Les nouvelles biothérapies sont réservées aux formes sévères résistantes aux traitements conventionnels.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les patients dans leur parcours de soins. La Ligue contre le Cancer propose des informations complètes sur les polypes colorectaux et organise des groupes de parole dans toute la France. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, offrent un soutien précieux et des conseils pratiques.

L'association France Côlon se spécialise dans l'information et le soutien aux personnes concernées par les pathologies colorectales, incluant les polypes. Elle propose des brochures explicatives, des webinaires éducatifs et met en relation les patients avec des spécialistes expérimentés.

Pour les femmes avec des polypes utérins, l'association EndoFrance offre des ressources utiles, bien qu'elle se concentre principalement sur l'endométriose. Leurs forums de discussion permettent d'échanger avec d'autres femmes ayant vécu des expériences similaires.

Les Maisons de Santé Pluriprofessionnelles constituent également une ressource précieuse. Elles proposent un accompagnement coordonné entre différents professionnels de santé et facilitent l'accès aux soins spécialisés, particulièrement en zones rurales.

N'oubliez pas que votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Il peut vous orienter vers les ressources locales les plus adaptées à votre situation et vous accompagner dans votre parcours de soins.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour bien vivre avec des polypes ou pour les prévenir efficacement. Tout d'abord, tenez un carnet de santé où vous notez vos symptômes, vos examens et vos traitements. Cette trace écrite facilite grandement les consultations médicales et permet un meilleur suivi de votre pathologie.

Pour la préparation à la coloscopie, anticipez bien cette étape cruciale. Suivez scrupuleusement les consignes de préparation intestinale, même si elles sont contraignantes. Une bonne préparation garantit la qualité de l'examen et évite de devoir le répéter [3]. Prévoyez d'être accompagné le jour de l'examen car la sédation rend la conduite impossible.

Adaptez votre alimentation progressivement plutôt que de faire des changements drastiques. Augmentez graduellement votre consommation de fibres pour éviter les troubles digestifs. Buvez suffisamment d'eau (1,5 à 2 litres par jour) pour faciliter le transit et l'élimination des toxines [9].

Créez un environnement favorable à votre santé respiratoire si vous avez des polypes nasaux. Utilisez un humidificateur en hiver, évitez les parfums d'ambiance et les produits ménagers agressifs. Les lavages de nez à l'eau salée peuvent soulager les symptômes au quotidien [4].

Enfin, n'hésitez jamais à poser des questions à votre équipe médicale. Préparez vos consultations en notant vos interrogations à l'avance. Un patient bien informé est un patient mieux soigné !

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin. Pour les polypes colorectaux, tout saignement rectal, même minime, justifie une consultation [17]. Ne banalisez pas ces symptômes en les attribuant systématiquement aux hémorroïdes. Un changement persistant du transit intestinal (constipation ou diarrhée inhabituelle) mérite également une évaluation médicale.

Les douleurs abdominales récurrentes, surtout si elles s'accompagnent de ballonnements ou de troubles du transit, peuvent révéler la présence de polypes volumineux [17]. D'ailleurs, une fatigue inexpliquée associée à une pâleur peut signaler un saignement chronique occulte.

Pour les femmes, consultez votre gynécologue si vous observez des saignements entre les règles ou des règles anormalement abondantes [13]. Ces symptômes peuvent révéler des polypes utérins, mais aussi d'autres pathologies gynécologiques nécessitant une prise en charge spécifique.

Concernant les polypes nasaux, une obstruction nasale persistante malgré les traitements habituels doit vous alerter [4]. La perte progressive de l'odorat, les maux de tête récurrents ou les écoulements nasaux chroniques justifient une consultation ORL.

En cas d'antécédents familiaux de cancer colorectal ou de polypose, n'attendez pas l'âge habituel de dépistage. Parlez-en à votre médecin qui pourra proposer une surveillance adaptée plus précoce [2].

Questions Fréquentes

Les polypes sont-ils toujours cancéreux ?
Non, la grande majorité des polypes sont bénins. Seuls certains types (notamment les adénomes colorectaux) peuvent évoluer vers un cancer, et cette transformation prend généralement plusieurs années [9,17].

Faut-il toujours opérer un polype ?
Cela dépend de sa localisation, de sa taille et de son type. Les polypes colorectaux sont généralement retirés par précaution, tandis que certains polypes nasaux peuvent être traités médicalement [3,4].

Les polypes peuvent-ils récidiver après traitement ?
Oui, particulièrement les polypes nasaux et utérins. C'est pourquoi un suivi médical régulier est indispensable après traitement [4,13].

Y a-t-il un âge pour développer des polypes ?
Les polypes peuvent survenir à tout âge, mais leur fréquence augmente avec l'âge. Les polypes colorectaux sont plus fréquents après 50 ans [1,9].

L'alimentation peut-elle prévenir les polypes ?
Une alimentation riche en fibres, fruits et légumes, pauvre en viande rouge et en aliments transformés peut réduire le risque de polypes colorectaux [9].

Les polypes sont-ils héréditaires ?
Il existe des formes familiales de polypose, mais la plupart des polypes sont sporadiques. Les antécédents familiaux augmentent néanmoins le risque [2,9].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Polypes :

Questions Fréquentes

Les polypes sont-ils toujours cancéreux ?

Non, la grande majorité des polypes sont bénins. Seuls certains types peuvent évoluer vers un cancer.

Faut-il toujours opérer un polype ?

Cela dépend de sa localisation, taille et type. Les polypes colorectaux sont généralement retirés par précaution.

Les polypes peuvent-ils récidiver ?

Oui, particulièrement les polypes nasaux et utérins. Un suivi médical régulier est indispensable.

L'alimentation peut-elle prévenir les polypes ?

Une alimentation riche en fibres et pauvre en viande rouge peut réduire le risque de polypes colorectaux.

Sources et références

Références

  1. [1] Estimation du taux de couverture du dépistage du cancer colorectal en FranceLien
  2. [2] Données épidémiologiques du dépistage colorectal - Santé Publique FranceLien
  3. [3] Le diagnostic des polypes du côlon et du rectum - AmeliLien
  4. [4] Diagnostic et prise en charge de la rhinosinusite chroniqueLien
  5. [5] Innovations en oncologie 2024-2025Lien
  6. [6] HER2+ en cancérologie - InfoCancerLien
  7. [7] Résultats positifs de l'essai WAYPOINT Phase III avec TezspireLien
  8. [8] Lyra Therapeutics - Résultats ENLIGHTEN-2 Phase 3Lien
  9. [9] Les polypes colorectaux, mise au point - P Francès, Y ZahraouiLien
  10. [10] Caractérisation endoscopique des polypes coliques - M Maigné, A BergerLien
  11. [11] Polypes festonnés et polypose festonnée - A Assaf, M DhoogeLien
  12. [12] Quels polypes utérins opérer? - M MahtateLien
  13. [13] Polypes endométriaux - JWJ Lim, A SimpsonLien
  14. [14] Directive clinique no 447: Diagnostic et prise en charge des polypes endométriaux - O Bougie, E RandleLien
  15. [16] Polypes festonnés et polypose festonnée: les données récentes - A Assaf, M BarretLien
  16. [17] Polypes du côlon et du rectum - MSD ManualsLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Le diagnostic des polypes du côlon et du rectum (ameli.fr)

    Les symptômes (sang dans les selles, douleurs abdominales, etc.) sont peu fréquents en cas de polypes du côlon et du rectum. Le diagnostic est posé grâce à une ...

  • Polypes du côlon et du rectum - Troubles digestifs (msdmanuals.com)

    Certains polypes sont causés par des maladies héréditaires. · Le saignement rectal est le symptôme le plus fréquent. · Une coloscopie est effectuée pour établir ...

  • Polype : définition, causes, traitements (elsan.care)

    11 mai 2022 — Quels sont les symptômes des polypes ? · Les polypes du côlon peuvent entrainer des crampes, des douleurs abdominales et un saignement qui se ...

  • Polypes du côlon (american-hospital.org)

    La plupart des polypes sont asymptomatiques. Le symptôme le plus fréquent est un saignement dans les selles ou une anémie. Les lésions plus grosses peuvent ...

  • Polype intestinal : définition, symptômes et ... (deuxiemeavis.fr)

    27 nov. 2024 — Cependant, si des symptômes se manifestent, il peut s'agir de saignements rouges par le rectum, de sang dans les selles (selles très foncées et ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.