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Polyangéite Microscopique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Polyangéite microscopique

La polyangéite microscopique est une maladie auto-immune rare qui touche les petits vaisseaux sanguins. Cette pathologie inflammatoire peut affecter plusieurs organes, notamment les reins et les poumons. Bien que complexe, elle se traite aujourd'hui efficacement grâce aux avancées thérapeutiques récentes.

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Polyangéite microscopique : Définition et Vue d'Ensemble

La polyangéite microscopique appartient à la famille des vascularites systémiques nécrosantes. Cette maladie auto-immune provoque une inflammation des petits vaisseaux sanguins, principalement les capillaires, les vénules et les artérioles [14,15].

Concrètement, votre système immunitaire attaque par erreur vos propres vaisseaux sanguins. Cette inflammation peut toucher différents organes, mais elle affecte le plus souvent les reins et les poumons. D'ailleurs, c'est cette atteinte rénale qui constitue souvent le premier signe d'alerte [6].

La polyangéite microscopique fait partie des vascularites ANCA-positives. Les ANCA sont des anticorps dirigés contre certaines protéines de vos globules blancs. Mais attention, tous les patients n'ont pas forcément ces anticorps détectables dans le sang [16].

Il est important de distinguer cette pathologie d'autres vascularites comme la granulomatose avec polyangéite. Bien qu'elles partagent certaines caractéristiques, leurs traitements et leur évolution peuvent différer significativement [7,8].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la polyangéite microscopique touche environ 2 à 3 personnes sur 100 000 habitants chaque année selon les données du SNDS [7]. Cette incidence reste relativement stable depuis une décennie, mais on observe une meilleure reconnaissance diagnostique.

L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 65 ans, avec une légère prédominance masculine. Cependant, la maladie peut survenir à tout âge, y compris chez des patients plus jeunes [7]. Les données françaises montrent que 60% des patients sont des hommes.

Au niveau européen, l'incidence varie entre 1,5 et 4 cas pour 100 000 habitants selon les pays. Cette variation s'explique en partie par les différences de critères diagnostiques et de surveillance épidémiologique [6]. La France se situe dans la moyenne européenne.

Fait intéressant : on constate une augmentation des diagnostics chez les personnes âgées de plus de 75 ans. Cette tendance pourrait refléter le vieillissement de la population mais aussi une meilleure sensibilisation des médecins à cette pathologie [7].

L'impact économique sur le système de santé français est significatif. Le coût moyen de prise en charge d'un patient atteint de polyangéite microscopique s'élève à environ 15 000 euros par an, principalement en raison des hospitalisations et des traitements immunosuppresseurs [7].

Les Causes et Facteurs de Risque

La cause exacte de la polyangéite microscopique reste encore mystérieuse. Comme pour beaucoup de maladies auto-immunes, plusieurs facteurs semblent se combiner pour déclencher cette pathologie [6].

Les facteurs génétiques jouent un rôle, même si la maladie n'est pas héréditaire au sens strict. Certains gènes du système HLA semblent prédisposer à développer cette vascularite. Mais rassurez-vous : avoir ces gènes ne signifie pas que vous développerez forcément la maladie [14].

L'environnement compte aussi. L'exposition à certaines substances comme la silice ou les hydrocarbures pourrait favoriser l'apparition de la maladie chez des personnes prédisposées. D'ailleurs, on observe parfois des cas groupés dans certaines professions exposées [6].

Certains médicaments peuvent également déclencher une polyangéite microscopique. Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, couramment utilisés comme antidépresseurs, ont été impliqués dans quelques cas [9]. Cela dit, ces situations restent exceptionnelles.

L'âge constitue un facteur de risque important. Plus vous vieillissez, plus le risque augmente, avec un pic après 60 ans. Le sexe masculin représente également un facteur de risque léger [7].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la polyangéite microscopique peuvent être trompeurs au début. Ils ressemblent souvent à ceux d'autres maladies, ce qui peut retarder le diagnostic [15].

Les signes rénaux dominent le tableau clinique. Vous pourriez remarquer des urines mousseuses, signe de la présence de protéines. Parfois, les urines deviennent rougeâtres à cause de la présence de sang. L'hypertension artérielle apparaît fréquemment [6,14].

Au niveau pulmonaire, l'essoufflement constitue le symptôme le plus fréquent. Une toux persistante, parfois avec des crachats sanglants, doit alerter. Certains patients développent une fatigue importante qui ne s'améliore pas avec le repos [15].

D'autres organes peuvent être touchés. Des douleurs articulaires, une éruption cutanée sous forme de petites taches rouges (purpura), ou encore des troubles neurologiques comme des fourmillements dans les mains et les pieds [12]. Ces symptômes neurologiques restent heureusement rares.

Les signes généraux ne sont pas spécifiques mais importants : fièvre, perte de poids inexpliquée, fatigue intense. Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais gardez à l'esprit qu'ils peuvent avoir de nombreuses autres causes [16].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de polyangéite microscopique nécessite une approche méthodique. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé et un examen clinique complet [14].

Les analyses de sang constituent la première étape. La recherche des anticorps ANCA est cruciale : ils sont présents chez environ 80% des patients. Le dosage de la créatinine permet d'évaluer la fonction rénale, souvent altérée dès le début de la maladie [6].

L'analyse d'urine révèle généralement la présence de protéines et de globules rouges. Ces anomalies urinaires constituent souvent le premier signe d'alerte qui amène à pousser les investigations [15].

La biopsie rénale reste l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Elle montre des lésions caractéristiques de glomérulonéphrite nécrosante. Bien que cet examen puisse vous inquiéter, il se déroule sous anesthésie locale et les complications sont rares [16].

L'imagerie pulmonaire par scanner peut révéler des infiltrats ou des hémorragies alvéolaires. Ces examens aident à évaluer l'étendue de la maladie et à adapter le traitement [14].

Le diagnostic différentiel est important. Votre médecin doit éliminer d'autres vascularites ou maladies pouvant donner des symptômes similaires. C'est pourquoi le processus diagnostique peut parfois sembler long [6].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la polyangéite microscopique repose sur une approche en deux phases : l'induction de la rémission puis le maintien de celle-ci [7].

Pour l'induction de la rémission, les corticoïdes restent la base du traitement. Votre médecin vous prescrira probablement de fortes doses au début, puis diminuera progressivement. Cette approche permet de contrôler rapidement l'inflammation [11].

Les immunosuppresseurs comme le cyclophosphamide ou le rituximab sont souvent associés aux corticoïdes. Ces médicaments agissent en modulant votre système immunitaire pour stopper l'attaque contre vos vaisseaux sanguins [7].

Une fois la rémission obtenue, le traitement d'entretien prend le relais. L'azathioprine ou le méthotrexate sont couramment utilisés. L'objectif est de maintenir la maladie sous contrôle tout en réduisant les effets secondaires [6].

La durée totale du traitement varie généralement entre 18 mois et 2 ans. Cependant, certains patients nécessitent un traitement plus prolongé, notamment en cas de rechutes [8]. Il est important de bien suivre les prescriptions même si vous vous sentez mieux.

Les traitements symptomatiques ne sont pas négligeables. Le contrôle de la tension artérielle, la protection rénale par des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, ou encore la prévention de l'ostéoporose liée aux corticoïdes font partie intégrante de la prise en charge [16].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans le traitement des vascularites ANCA-positives avec l'arrivée de nouvelles molécules prometteuses [1,2,3].

L'avacopan représente l'innovation la plus significative. Ce médicament, inhibiteur du récepteur C5a du complément, permet de réduire considérablement l'utilisation des corticoïdes. Les études récentes montrent une efficacité comparable aux traitements classiques avec moins d'effets secondaires [4,5].

Les données 2024 confirment l'efficacité de l'avacopan chez les patients âgés de plus de 65 ans, population particulièrement à risque d'effets indésirables des corticoïdes. Cette avancée change la donne pour de nombreux patients [4].

Les protocoles de corticothérapie à dose réduite font également l'objet de recherches intensives. L'étude PEXIVAS a montré qu'il était possible de diminuer les doses de corticoïdes sans compromettre l'efficacité du traitement [11].

En France, plusieurs projets de recherche financés par les appels à projets ministériels 2023 explorent de nouvelles approches thérapeutiques. Ces travaux portent notamment sur la médecine personnalisée et l'identification de biomarqueurs prédictifs de réponse au traitement [2].

La télémédecine et le suivi à distance se développent également. Les programmes de surveillance 2024-2025 permettent un meilleur suivi des patients tout en réduisant les déplacements hospitaliers [3].

Vivre au Quotidien avec Polyangéite microscopique

Vivre avec une polyangéite microscopique demande quelques adaptations, mais une vie normale reste tout à fait possible [16].

L'observance thérapeutique constitue la clé du succès. Prenez vos médicaments aux heures prescrites, même si vous vous sentez bien. N'hésitez pas à utiliser un pilulier ou une application mobile pour vous aider à ne rien oublier.

Côté alimentation, aucun régime spécifique n'est nécessaire. Cependant, limitez le sel si vous souffrez d'hypertension, et veillez à avoir des apports suffisants en calcium et vitamine D pour protéger vos os des effets des corticoïdes [15].

L'activité physique reste bénéfique, adaptée à vos capacités. La marche, la natation ou le vélo peuvent vous aider à maintenir votre forme physique et votre moral. Évitez simplement les sports de contact pendant les phases actives de la maladie.

Surveillez les signes d'infection. Les traitements immunosuppresseurs diminuent vos défenses naturelles. Une fièvre, même légère, doit vous amener à consulter rapidement votre médecin [6].

N'oubliez pas l'aspect psychologique. Il est normal de ressentir de l'anxiété face à cette maladie chronique. N'hésitez pas à en parler à votre équipe soignante ou à rejoindre une association de patients [16].

Les Complications Possibles

Bien que les traitements actuels soient efficaces, certaines complications peuvent survenir au cours de l'évolution de la polyangéite microscopique [6].

L'insuffisance rénale représente la complication la plus redoutée. Elle peut évoluer vers une insuffisance rénale chronique nécessitant parfois une dialyse ou une transplantation. Heureusement, un diagnostic et un traitement précoces permettent souvent d'éviter cette évolution [14].

Au niveau pulmonaire, l'hémorragie alvéolaire constitue une urgence médicale. Elle se manifeste par des crachats sanglants et un essoufflement brutal. Cette complication nécessite une hospitalisation immédiate et un traitement intensif [15].

Les complications liées aux traitements ne sont pas négligeables. Les corticoïdes au long cours peuvent provoquer une ostéoporose, un diabète, ou une prise de poids. Les immunosuppresseurs augmentent le risque d'infections et, à long terme, de certains cancers [7].

Les rechutes surviennent chez environ 30% des patients dans les 5 ans suivant le diagnostic. C'est pourquoi un suivi régulier reste indispensable même après l'obtention de la rémission [8].

Certaines complications neurologiques, bien que rares, peuvent affecter les nerfs périphériques. Elles se manifestent par des fourmillements ou une faiblesse musculaire dans les membres [12].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la polyangéite microscopique s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques [6].

Avec les traitements actuels, le taux de rémission atteint 80 à 90% des patients dans les 6 mois suivant le début du traitement. Cette rémission signifie que l'activité de la maladie est contrôlée, même si une surveillance reste nécessaire [7].

La survie à 5 ans dépasse désormais 80%, un chiffre encourageant qui continue de s'améliorer. Les patients diagnostiqués récemment ont un meilleur pronostic que ceux diagnostiqués il y a 20 ans [6].

Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge au diagnostic joue un rôle : les patients plus jeunes ont généralement une meilleure évolution. L'atteinte rénale sévère au moment du diagnostic peut assombrir le pronostic, d'où l'importance d'un diagnostic précoce [8].

Les scores de prédiction développés récemment aident les médecins à évaluer le risque de rechute. Ces outils permettent d'adapter la durée et l'intensité du traitement à chaque patient [8].

Il est important de garder espoir. Même en cas de rechute, les traitements permettent généralement de retrouver une rémission. La qualité de vie peut être préservée chez la plupart des patients avec un suivi adapté [16].

Peut-on Prévenir Polyangéite microscopique ?

À l'heure actuelle, il n'existe pas de moyen de prévenir spécifiquement la polyangéite microscopique, car ses causes exactes restent mal comprises [14].

Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques ou retarder l'apparition de la maladie. Éviter l'exposition professionnelle à la silice ou aux hydrocarbures semble prudent, surtout si vous avez des antécédents familiaux de maladies auto-immunes [6].

Le sevrage tabagique est fortement recommandé. Bien que le lien direct ne soit pas établi, le tabac aggrave de nombreuses maladies inflammatoires et peut compliquer l'évolution de la polyangéite microscopique [15].

Une fois la maladie diagnostiquée, la prévention se concentre sur les rechutes et les complications. Le respect scrupuleux du traitement constitue la meilleure prévention des rechutes [8].

La prévention des infections devient cruciale sous traitement immunosuppresseur. Lavez-vous régulièrement les mains, évitez les contacts avec des personnes malades, et n'hésitez pas à porter un masque dans les lieux bondés pendant les épidémies [16].

Les vaccinations doivent être mises à jour avant de débuter les traitements immunosuppresseurs. Parlez-en avec votre médecin pour établir un calendrier vaccinal adapté [14].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont émis plusieurs recommandations concernant la prise en charge de la polyangéite microscopique [7].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un diagnostic précoce basé sur la combinaison de signes cliniques, biologiques et histologiques. Elle insiste sur l'importance de la biopsie rénale pour confirmer le diagnostic [14].

Concernant les traitements, les recommandations françaises s'alignent sur les guidelines européennes. L'association corticoïdes-immunosuppresseurs reste le traitement de référence pour l'induction de la rémission [7].

Le suivi biologique doit être rapproché pendant la phase active : numération formule sanguine, fonction rénale et hépatique toutes les 2 semaines initialement. Cette surveillance permet de détecter précocement les effets secondaires des traitements [11].

Les recommandations 2024 intègrent les nouvelles molécules comme l'avacopan dans l'arsenal thérapeutique. Elles précisent les indications et les modalités d'utilisation de ces innovations [4,5].

L'éducation thérapeutique du patient fait partie intégrante des recommandations. Les patients doivent être informés sur leur maladie, les traitements et les signes d'alerte nécessitant une consultation urgente [16].

La coordination entre médecin traitant et spécialistes est encouragée. Un carnet de suivi peut faciliter cette coordination et améliorer la qualité des soins [7].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec la polyangéite microscopique [16].

L'association FAI2R (Filière de santé maladies Auto-Immunes et Auto-inflammatoires Rares) constitue la référence en France. Elle propose des informations fiables, des forums d'échange et organise des rencontres entre patients [16].

Le site internet de FAI2R offre une section dédiée aux vascularites avec des fiches explicatives, des témoignages et les dernières actualités de la recherche. Vous y trouverez également les coordonnées des centres de référence [16].

Les centres de référence des maladies auto-immunes rares sont répartis sur tout le territoire français. Ces centres regroupent des équipes spécialisées dans la prise en charge des vascularites et participent aux protocoles de recherche.

L'Assurance Maladie reconnaît la polyangéite microscopique comme une Affection de Longue Durée (ALD). Cette reconnaissance permet une prise en charge à 100% des soins liés à votre maladie. N'hésitez pas à faire les démarches avec votre médecin traitant.

Des groupes de parole existent dans certaines régions. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres patients et de partager vos expériences. Renseignez-vous auprès de votre centre hospitalier ou de l'association FAI2R.

Les réseaux sociaux hébergent également des groupes de patients, mais veillez à privilégier les informations validées médicalement [16].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec votre polyangéite microscopique au quotidien.

Organisez votre traitement : utilisez un pilulier hebdomadaire et programmez des rappels sur votre téléphone. Gardez toujours une réserve de médicaments, surtout avant les vacances ou les week-ends prolongés.

Tenez un carnet de suivi où vous noterez vos symptômes, vos résultats d'analyses et vos questions pour le médecin. Cette habitude facilite le suivi médical et vous aide à mieux comprendre l'évolution de votre maladie [16].

Côté alimentation, privilégiez une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes. Limitez le sel si vous souffrez d'hypertension et veillez à vos apports en calcium et vitamine D pour protéger vos os.

Restez vigilant aux infections : lavez-vous fréquemment les mains, évitez les foules pendant les épidémies, et consultez rapidement en cas de fièvre même légère. Votre système immunitaire étant affaibli par les traitements, une simple infection peut se compliquer.

Maintenez une activité physique adaptée. La marche, la natation ou le yoga peuvent vous aider à garder la forme et à gérer le stress. Adaptez l'intensité selon votre état de fatigue.

N'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si nécessaire. Vivre avec une maladie chronique peut être difficile moralement, et il est normal de ressentir parfois de l'anxiété ou de la tristesse [15].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou à vous rendre aux urgences [15].

Consultez en urgence si vous présentez : des crachats sanglants, un essoufflement brutal, des urines très foncées ou rouges, une fièvre supérieure à 38°C, ou des douleurs thoraciques intenses. Ces symptômes peuvent signaler une complication grave [14].

Prenez rendez-vous dans les 48 heures en cas de : fatigue inhabituelle et intense, gonflement des jambes ou du visage, diminution importante du volume des urines, ou apparition de nouveaux symptômes neurologiques comme des fourmillements [12].

Votre suivi médical régulier est crucial même si vous vous sentez bien. Les consultations permettent de surveiller l'évolution de la maladie et d'adapter le traitement si nécessaire. Ne reportez pas vos rendez-vous [16].

Avant tout voyage, consultez votre médecin pour adapter votre traitement et vérifier vos vaccinations. Certaines destinations peuvent nécessiter des précautions particulières chez les patients immunodéprimés [14].

N'hésitez jamais à contacter votre équipe soignante en cas de doute. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser passer un signe important. Votre médecin préfère être sollicité inutilement plutôt que de découvrir tardivement une complication [15].

Questions Fréquentes

La polyangéite microscopique est-elle héréditaire ?
Non, cette maladie n'est pas héréditaire au sens strict. Bien qu'il existe une prédisposition génétique, avoir un parent atteint n'augmente que très légèrement votre risque de développer la maladie [6].

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, mais une grossesse nécessite une planification et un suivi spécialisé. Certains traitements doivent être adaptés avant la conception. Discutez-en avec votre médecin si vous avez un projet de grossesse [14].

Dois-je éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire. Adoptez simplement une alimentation équilibrée, limitez le sel si vous souffrez d'hypertension, et assurez-vous d'avoir des apports suffisants en calcium et vitamine D [15].

Puis-je faire du sport ?
L'activité physique est même recommandée ! Adaptez simplement l'intensité à votre état de forme. Évitez les sports de contact pendant les phases actives de la maladie [16].

Combien de temps dure le traitement ?
La durée minimale est généralement de 18 mois à 2 ans. Certains patients nécessitent un traitement plus prolongé selon l'évolution de leur maladie [8].

Que faire si j'oublie de prendre mes médicaments ?
Prenez-les dès que vous vous en souvenez, sauf s'il est presque l'heure de la prise suivante. Ne doublez jamais les doses. En cas de doute, contactez votre pharmacien ou votre médecin [16].

Questions Fréquentes

La polyangéite microscopique est-elle héréditaire ?

Non, cette maladie n'est pas héréditaire au sens strict. Bien qu'il existe une prédisposition génétique, avoir un parent atteint n'augmente que très légèrement votre risque de développer la maladie.

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?

Oui, mais une grossesse nécessite une planification et un suivi spécialisé. Certains traitements doivent être adaptés avant la conception. Discutez-en avec votre médecin si vous avez un projet de grossesse.

Dois-je éviter certains aliments ?

Aucun régime spécifique n'est nécessaire. Adoptez simplement une alimentation équilibrée, limitez le sel si vous souffrez d'hypertension, et assurez-vous d'avoir des apports suffisants en calcium et vitamine D.

Puis-je faire du sport ?

L'activité physique est même recommandée ! Adaptez simplement l'intensité à votre état de forme. Évitez les sports de contact pendant les phases actives de la maladie.

Combien de temps dure le traitement ?

La durée minimale est généralement de 18 mois à 2 ans. Certains patients nécessitent un traitement plus prolongé selon l'évolution de leur maladie.

Sources et références

Références

  1. [1] Archives dossiers. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] APPELS À PROJETS MINISTÉRIELS - ANNÉE 2023. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Programme final SFNDT 2024_24 09_New.indd. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Efficacy and safety of avacopan in patients aged 65 years and older. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Treatment with avacopan in ANCA-associated vasculitis. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] X Puéchal - Revue du Rhumatisme, 2023. Polyangéite microscopiqueLien
  7. [7] P Bataille, CA Durel. Prise en charge thérapeutique des patients atteints de granulomatose avec polyangéite et de polyangéite microscopique en France à partir des données du SNDS. 2024Lien
  8. [8] M Samson, H Devilliers. Un score pour prédire le risque de rechute au cours de la granulomatose avec polyangéite et la polyangéite microscopique. 2022Lien
  9. [9] K Sebti, A Benjaafar. Polyangéite microscopique induite par un inhibiteur de la recapture de la sérotonine. À propos d'un cas. 2022Lien
  10. [10] B Sorin, Y Nguyen. Échec du traitement d'induction des polyangéites microscopiques: étude rétrospective multicentrique. 2025Lien
  11. [11] S Nagle, Y Nguyen. Évaluation en vie réelle du schéma de corticothérapie à dose réduite selon l'étude PEXIVAS au cours de la granulomatose avec polyangéite et de la polyangéite microscopique. 2023Lien
  12. [12] S Belarbi, N Akretche. Polyangéite microscopique avec atteinte sélective du système nerveux périphérique. 2022Lien
  13. [14] Polyangéite microscopique. MSD ManualsLien
  14. [15] Polyangéite microscopique - Troubles osseux, articulaires. MSD ManualsLien
  15. [16] Polyangéite microscopique : Les réponses à vos questions. FAI2RLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Polyangéite microscopique (msdmanuals.com)

    Une polyangéïte microscopique doit être suspectée en cas d'associations inexpliquées de fièvre, de perte de poids, d'arthralgies, de douleurs abdominales, d' ...

  • Polyangéite microscopique - Troubles osseux, articulaires ... (msdmanuals.com)

    Les personnes ont de la fièvre, maigrissent et présentent des douleurs musculaires et articulaires, ainsi que différents autres symptômes. Des analyses de sang ...

  • Polyangéite microscopique : Les réponses à vos questions (fai2r.org)

    La PAM se manifeste souvent par des signes généraux : fièvre, fatigue, anorexie (= diminution de l'appétit), amaigrissement et donc, une altération de l'état ...

  • La polyangéite microscopique (orpha.net)

    C'est la combinaison des manifestations cliniques non spécifiques (fièvre, douleur des muscles et/ou des articulations, …), d'autres plus évocatrices (atteinte ...

  • Polyangéite microscopique (maladiesautoimmunes.com)

    La polyangéite microscopique (PAM), est caractérisée par une inflammation des vaisseaux sanguins de petit calibre, en particulier des reins, poumons, des nerfs ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.