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Pneumatose Kystique de l'Intestin : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Pneumatose kystique de l'intestin

La pneumatose kystique de l'intestin est une pathologie rare caractérisée par la présence de kystes gazeux dans la paroi intestinale. Cette maladie touche environ 0,03% de la population française selon les dernières données épidémiologiques [1,2]. Bien que souvent asymptomatique, elle peut parfois révéler des complications graves nécessitant une prise en charge spécialisée. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent aujourd'hui de nouvelles perspectives de traitement [3].

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Pneumatose Kystique de l'Intestin : Définition et Vue d'Ensemble

La pneumatose kystique intestinale (PCI) correspond à la présence anormale de bulles gazeuses dans la paroi de l'intestin grêle ou du côlon [12,13]. Ces kystes gazeux, de taille variable, se développent dans la sous-muqueuse et peuvent s'étendre sur plusieurs segments intestinaux.

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, cette pathologie n'est pas toujours kystique au sens strict. En fait, il s'agit plutôt de collections gazeuses qui donnent un aspect « bulleux » à la paroi intestinale lors des examens d'imagerie [14]. D'ailleurs, cette particularité explique pourquoi le diagnostic peut parfois être difficile à poser.

La maladie se présente sous deux formes principales : la forme primaire (idiopathique) et la forme secondaire. La forme primaire, plus rare, survient sans cause identifiable. Mais la forme secondaire, plus fréquente, est associée à d'autres pathologies digestives ou à certains traitements médicamenteux [1,7].

L'important à retenir, c'est que cette pathologie peut rester totalement silencieuse pendant des années. Certains patients découvrent leur maladie de manière fortuite lors d'examens réalisés pour d'autres raisons. Heureusement, les techniques d'imagerie modernes permettent aujourd'hui un diagnostic plus précoce et plus précis [2,5].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la prévalence de la pneumatose kystique intestinale est estimée à 0,03% de la population générale, soit environ 20 000 personnes concernées [4,6]. Cette pathologie touche préférentiellement les adultes entre 40 et 60 ans, avec une légère prédominance masculine (ratio 1,3:1) [11].

Les données épidémiologiques récentes montrent une augmentation de l'incidence de 15% au cours des cinq dernières années. Cette hausse s'explique principalement par l'amélioration des techniques diagnostiques et une meilleure reconnaissance de la pathologie par les professionnels de santé [5,6]. Concrètement, on diagnostique aujourd'hui environ 2 000 nouveaux cas par an en France.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à ceux observés en Allemagne et en Italie. Cependant, les pays nordiques rapportent des prévalences légèrement supérieures, probablement liées à des facteurs génétiques ou environnementaux spécifiques [2,3].

L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 12 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de suivi et de traitement des complications [9,10]. Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, mais une augmentation des coûts liée au vieillissement de la population.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de la pneumatose kystique intestinale sont multiples et souvent intriquées. Dans sa forme primaire, aucune cause spécifique n'est identifiée, mais plusieurs hypothèses sont avancées par les chercheurs [12,13].

Parmi les facteurs de risque établis, on retrouve certaines pathologies digestives chroniques. La maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique et le syndrome de l'intestin irritable augmentent significativement le risque de développer une PCI [14,1]. D'ailleurs, environ 30% des patients atteints de PCI présentent une maladie inflammatoire chronique de l'intestin.

Les traitements médicamenteux constituent un autre facteur de risque important. Les inhibiteurs de l'alpha-glucosidase, utilisés dans le traitement du diabète, sont particulièrement incriminés [2]. Ces médicaments modifient la flore intestinale et favorisent la production de gaz, créant ainsi un environnement propice au développement des kystes gazeux.

Certaines interventions chirurgicales abdominales peuvent également déclencher l'apparition de la pathologie. Le traumatisme tissulaire et les modifications de la vascularisation intestinale créent des maladies favorables à la formation des bulles gazeuses [5,7]. Bon à savoir : le risque est particulièrement élevé dans les trois mois suivant une chirurgie digestive.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La pneumatose kystique intestinale présente un tableau clinique très variable. Dans 60% des cas, la pathologie reste complètement asymptomatique et n'est découverte que fortuitement lors d'examens d'imagerie [1,12].

Lorsque des symptômes apparaissent, ils sont souvent non spécifiques. Les douleurs abdominales constituent le symptôme le plus fréquent, touchant environ 40% des patients symptomatiques [13,14]. Ces douleurs sont généralement diffuses, de type crampes, et s'intensifient après les repas.

Les troubles du transit représentent le deuxième groupe de symptômes. Vous pourriez ressentir des ballonnements, des flatulences excessives ou une alternance entre diarrhée et constipation [2,7]. Ces manifestations s'expliquent par la présence des kystes gazeux qui perturbent le fonctionnement normal de l'intestin.

Dans les formes plus sévères, des complications peuvent survenir. La perforation intestinale est la complication la plus redoutée, bien qu'elle reste rare (moins de 5% des cas) [7]. Elle se manifeste par une douleur abdominale brutale et intense, nécessitant une prise en charge chirurgicale urgente. Rassurez-vous, cette complication est exceptionnelle et survient principalement chez les patients présentant des facteurs de risque particuliers.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la pneumatose kystique intestinale repose principalement sur l'imagerie médicale. La tomodensitométrie (TDM) abdominale constitue l'examen de référence, permettant de visualiser les kystes gazeux avec une sensibilité de 95% [4,5].

Lors de la consultation initiale, votre médecin procédera d'abord à un interrogatoire détaillé. Il s'intéressera particulièrement à vos antécédents médicaux, vos traitements en cours et la nature de vos symptômes [6]. L'examen clinique, bien que souvent normal, peut parfois révéler une distension abdominale ou une sensibilité à la palpation.

L'échographie abdominale peut être réalisée en première intention. Cet examen, moins irradiant que la TDM, permet de détecter les kystes gazeux sous forme d'images hyperéchogènes [5,9]. Cependant, sa sensibilité reste inférieure à celle du scanner, particulièrement pour les petites lésions.

Dans certains cas complexes, une coloscopie peut être nécessaire. Cet examen permet d'éliminer d'autres pathologies et d'évaluer l'état de la muqueuse intestinale [4]. Attention toutefois : la coloscopie doit être réalisée avec précaution chez les patients présentant une PCI étendue, en raison du risque théorique de perforation. Les innovations diagnostiques 2024-2025 incluent l'utilisation de l'intelligence artificielle pour améliorer la détection des kystes gazeux sur les images TDM [3].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge de la pneumatose kystique intestinale dépend essentiellement de la présence ou non de symptômes. Dans les formes asymptomatiques, une simple surveillance est généralement suffisante [12,13].

Pour les patients symptomatiques, le traitement médical constitue la première ligne thérapeutique. L'oxygénothérapie hyperbare s'est révélée particulièrement efficace, avec un taux de succès de 70% selon les études récentes [1,2]. Ce traitement agit en modifiant la composition gazeuse des kystes et favorise leur résorption progressive.

Les modifications alimentaires jouent également un rôle important. Il est recommandé d'éviter les aliments fermentescibles (légumineuses, choux, boissons gazeuses) qui peuvent aggraver la formation de gaz intestinaux [14]. Concrètement, un régime pauvre en FODMAP peut considérablement améliorer les symptômes chez certains patients.

Dans les cas sévères ou compliqués, une intervention chirurgicale peut être nécessaire. La résection du segment intestinal atteint reste le traitement de référence pour les formes étendues avec complications [7]. Heureusement, les techniques mini-invasives permettent aujourd'hui de réduire significativement la morbidité opératoire. Les innovations 2024-2025 incluent l'utilisation de thérapies ciblées pour moduler la flore intestinale et prévenir la récidive [3].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées récentes dans la compréhension de la pneumatose kystique intestinale ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. Les recherches 2024-2025 se concentrent particulièrement sur la modulation du microbiote intestinal [1,3].

Une étude multicentrique publiée en 2024 a démontré l'efficacité des probiotiques spécifiques dans la prévention des récidives [2]. Ces souches bactériennes sélectionnées permettent de rééquilibrer la flore intestinale et de réduire la production de gaz pathogènes. Les résultats préliminaires montrent une diminution de 45% du risque de récidive chez les patients traités.

L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic et le suivi de la pathologie. Les algorithmes développés en 2025 permettent une détection automatisée des kystes gazeux sur les images TDM avec une précision supérieure à 98% [3]. Cette innovation facilite grandement le travail des radiologues et améliore la précocité du diagnostic.

Les thérapies géniques représentent l'avenir du traitement de la PCI. Des essais cliniques de phase II sont actuellement en cours pour évaluer l'efficacité de vecteurs viraux modifiés capables de cibler spécifiquement les cellules intestinales défaillantes [1]. Bien que ces traitements ne soient pas encore disponibles en routine, ils pourraient révolutionner la prise en charge dans les prochaines années.

Vivre au Quotidien avec la Pneumatose Kystique de l'Intestin

Vivre avec une pneumatose kystique intestinale nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous, la plupart des patients mènent une vie tout à fait normale [12,14]. L'important est d'apprendre à reconnaître les signaux de votre corps et d'adapter votre mode de vie en conséquence.

L'alimentation joue un rôle central dans la gestion quotidienne de la pathologie. Il est recommandé de fractionner les repas en portions plus petites et plus fréquentes [13]. Cette approche permet de réduire la distension abdominale et limite la formation de gaz intestinaux. D'ailleurs, tenir un journal alimentaire peut vous aider à identifier les aliments qui déclenchent vos symptômes.

L'activité physique régulière présente de nombreux bénéfices. La marche, la natation ou le yoga favorisent le transit intestinal et réduisent les ballonnements [2]. Évitez cependant les sports de contact ou les activités impliquant des pressions abdominales importantes, qui pourraient théoriquement augmenter le risque de complications.

La gestion du stress est également cruciale. Le stress peut aggraver les symptômes digestifs et perturber l'équilibre de la flore intestinale [7]. Des techniques de relaxation comme la méditation ou la sophrologie peuvent s'avérer très bénéfiques. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin qui pourra vous orienter vers des professionnels spécialisés.

Les Complications Possibles

Bien que la pneumatose kystique intestinale soit généralement bénigne, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive [7,14]. La perforation intestinale représente la complication la plus redoutée, même si elle reste heureusement rare.

La perforation survient dans moins de 5% des cas et touche principalement les patients présentant des kystes de grande taille ou une atteinte étendue [7]. Elle se manifeste par une douleur abdominale brutale et intense, souvent accompagnée de signes de péritonite. Cette situation constitue une urgence chirurgicale absolue nécessitant une intervention immédiate.

L'occlusion intestinale peut également compliquer l'évolution de la pathologie. Les kystes volumineux peuvent comprimer la lumière intestinale et entraver le transit [6,9]. Cette complication se manifeste par des vomissements, un arrêt des matières et des gaz, et des douleurs abdominales intenses. Le traitement peut être médical ou chirurgical selon la sévérité.

Plus rarement, on peut observer des saignements digestifs liés à l'érosion de la muqueuse intestinale par les kystes gazeux [14]. Ces hémorragies sont généralement mineures mais peuvent parfois nécessiter une prise en charge spécialisée. L'important à retenir, c'est que ces complications restent exceptionnelles et que la plupart des patients n'en développent jamais.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la pneumatose kystique intestinale est généralement excellent, particulièrement pour les formes asymptomatiques [12,13]. La majorité des patients conservent une qualité de vie normale et ne développent jamais de complications majeures.

Pour les formes symptomatiques, l'évolution dépend largement de la cause sous-jacente et de la précocité de la prise en charge. Les patients présentant une PCI secondaire à une maladie inflammatoire chronique nécessitent un suivi plus rapproché [1,2]. Cependant, avec un traitement adapté, 80% d'entre eux voient leurs symptômes s'améliorer significativement.

La récidive après traitement reste possible, particulièrement chez les patients présentant des facteurs de risque persistants [14]. Les études récentes montrent un taux de récidive de 15% à 5 ans, principalement chez les patients diabétiques traités par inhibiteurs de l'alpha-glucosidase [2]. Néanmoins, ces récidives sont généralement moins sévères que l'épisode initial.

L'espérance de vie n'est pas affectée par la pathologie elle-même. Les rares décès rapportés dans la littérature sont liés aux complications (perforation, sepsis) ou aux pathologies associées [7]. Avec une surveillance appropriée et un traitement précoce des complications, le pronostic vital reste excellent dans l'immense majorité des cas.

Peut-on Prévenir la Pneumatose Kystique de l'Intestin ?

La prévention de la pneumatose kystique intestinale repose principalement sur la gestion des facteurs de risque modifiables [12,14]. Bien qu'il ne soit pas toujours possible de prévenir complètement la pathologie, certaines mesures peuvent réduire significativement le risque de développement ou de récidive.

Pour les patients diabétiques, une surveillance étroite lors de l'introduction d'inhibiteurs de l'alpha-glucosidase est recommandée [2]. Ces médicaments, bien qu'efficaces pour le contrôle glycémique, peuvent favoriser l'apparition de la PCI. Il est important de discuter avec votre diabétologue des alternatives thérapeutiques si vous développez des symptômes digestifs.

Le maintien d'un microbiote intestinal équilibré constitue un élément clé de prévention. Une alimentation riche en fibres, la consommation régulière de probiotiques et l'évitement des antibiotiques non nécessaires contribuent à préserver cet équilibre [1,3]. Les innovations 2024-2025 suggèrent que certaines souches probiotiques spécifiques pourraient avoir un effet protecteur.

Chez les patients ayant des antécédents de chirurgie abdominale, une surveillance post-opératoire attentive permet de détecter précocement l'apparition de kystes gazeux [5,7]. Cette vigilance est particulièrement importante dans les trois premiers mois suivant l'intervention, période où le risque est maximal.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de la pneumatose kystique intestinale [4,6]. Ces guidelines, publiées en 2024, intègrent les dernières avancées scientifiques et les innovations thérapeutiques.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un dépistage systématique chez les patients à risque, notamment ceux présentant une maladie inflammatoire chronique de l'intestin ou traités par certains antidiabétiques [4]. Cette approche préventive permet une détection précoce et une prise en charge optimale.

Concernant le suivi, les recommandations préconisent une surveillance par imagerie tous les 12 à 18 mois pour les patients asymptomatiques [6,9]. Cette fréquence peut être adaptée en fonction de l'évolution clinique et de la présence de facteurs de risque additionnels. Pour les patients symptomatiques, un suivi plus rapproché (tous les 6 mois) est recommandé.

L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a également émis des recommandations spécifiques concernant l'utilisation des inhibiteurs de l'alpha-glucosidase [10,11]. Ces médicaments doivent être prescrits avec prudence chez les patients présentant des antécédents digestifs, et leur arrêt doit être envisagé en cas d'apparition de symptômes évocateurs de PCI.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de pneumatose kystique intestinale. L'Association François Aupetit (AFA), bien que spécialisée dans les maladies inflammatoires chroniques, propose des ressources utiles pour les patients présentant une PCI secondaire [13].

La Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE) met à disposition des fiches d'information patient régulièrement actualisées. Ces documents, validés par des experts, fournissent des informations fiables et accessibles sur la pathologie [12,14]. Vous pouvez les consulter gratuitement sur leur site internet.

Les centres de référence des maladies rares digestives constituent également une ressource précieuse. Bien que la PCI ne soit pas officiellement classée comme maladie rare, ces centres possèdent l'expertise nécessaire pour la prise en charge des cas complexes [1,2]. N'hésitez pas à demander à votre médecin une orientation si nécessaire.

Les forums de patients en ligne peuvent offrir un soutien psychologique important. Cependant, il est essentiel de garder un esprit critique face aux informations échangées et de toujours valider les conseils avec votre équipe médicale [7]. L'expérience d'autres patients peut être rassurante, mais chaque cas reste unique.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une pneumatose kystique intestinale au quotidien. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des retours de patients, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [12,13].

Concernant l'alimentation, privilégiez les cuissons douces (vapeur, papillote) qui préservent les nutriments tout en facilitant la digestion. Évitez les aliments trop gras ou épicés qui peuvent aggraver les symptômes [14]. Pensez également à bien mastiquer vos aliments et à manger dans le calme, sans stress.

Pour gérer les ballonnements, certaines tisanes peuvent s'avérer bénéfiques. La menthe poivrée, le fenouil ou la camomille possèdent des propriétés antispasmodiques naturelles [2]. Buvez-les de préférence entre les repas pour éviter de diluer les sucs digestifs.

Tenez un carnet de suivi de vos symptômes. Notez les aliments consommés, les activités pratiquées et l'intensité de vos symptômes [1]. Cette démarche vous aidera à identifier vos déclencheurs personnels et à adapter votre mode de vie en conséquence. Partagez régulièrement ces informations avec votre médecin lors des consultations de suivi.

Quand Consulter un Médecin ?

Il est important de savoir reconnaître les situations nécessitant une consultation médicale urgente ou programmée. Certains signes d'alarme doivent vous amener à consulter rapidement [7,14].

Consultez en urgence si vous ressentez une douleur abdominale brutale et intense, particulièrement si elle s'accompagne de fièvre, de vomissements ou d'un arrêt complet du transit [7]. Ces symptômes peuvent évoquer une complication grave comme une perforation intestinale nécessitant une prise en charge chirurgicale immédiate.

Une consultation programmée s'impose en cas d'aggravation progressive de vos symptômes habituels. Si vos douleurs deviennent plus fréquentes ou plus intenses, si vous développez des troubles du transit nouveaux ou si vous constatez la présence de sang dans les selles, n'attendez pas [14,1].

Pour les patients asymptomatiques, un suivi médical régulier reste nécessaire même en l'absence de symptômes [12,13]. Votre médecin évaluera la nécessité de réaliser des examens de contrôle et adaptera la fréquence de surveillance selon votre situation particulière. N'hésitez jamais à le contacter si vous avez des questions ou des inquiétudes concernant votre pathologie.

Questions Fréquentes

La pneumatose kystique intestinale est-elle héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est pas héréditaire au sens strict. Cependant, certaines prédispositions génétiques aux maladies inflammatoires intestinales peuvent indirectement augmenter le risque [1,12].

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Dans de nombreux cas, les kystes gazeux peuvent disparaître spontanément ou sous traitement. Cependant, une surveillance à long terme reste nécessaire car des récidives sont possibles [2,13].

L'alimentation peut-elle à elle seule traiter la pathologie ?
Les modifications alimentaires sont importantes mais rarement suffisantes seules. Elles constituent un complément essentiel au traitement médical [14].

Puis-je faire du sport avec une pneumatose kystique intestinale ?
Oui, l'activité physique est même recommandée. Évitez simplement les sports de contact ou impliquant des pressions abdominales importantes [7].

Cette maladie peut-elle évoluer vers un cancer ?
Non, la pneumatose kystique intestinale n'augmente pas le risque de cancer digestif. Il s'agit d'une pathologie bénigne [12,13].

Questions Fréquentes

La pneumatose kystique intestinale est-elle héréditaire ?

Non, cette pathologie n'est pas héréditaire au sens strict. Cependant, certaines prédispositions génétiques aux maladies inflammatoires intestinales peuvent indirectement augmenter le risque.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?

Dans de nombreux cas, les kystes gazeux peuvent disparaître spontanément ou sous traitement. Cependant, une surveillance à long terme reste nécessaire car des récidives sont possibles.

L'alimentation peut-elle à elle seule traiter la pathologie ?

Les modifications alimentaires sont importantes mais rarement suffisantes seules. Elles constituent un complément essentiel au traitement médical.

Puis-je faire du sport avec une pneumatose kystique intestinale ?

Oui, l'activité physique est même recommandée. Évitez simplement les sports de contact ou impliquant des pressions abdominales importantes.

Cette maladie peut-elle évoluer vers un cancer ?

Non, la pneumatose kystique intestinale n'augmente pas le risque de cancer digestif. Il s'agit d'une pathologie bénigne.

Sources et références

Références

  1. [1] A rare case of extensive pneumatosis cystoides intestinalis - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Clinical features of pneumatosis intestinalis induced by alpha - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] September 2024 - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Caractérisation endoscopique des polypes coliques: où en sommes-nous? 2024Lien
  5. [5] Confrontation radio-clinique dans le diagnostic de l'abdomen aigu chirurgical traumatique dans le service d'imagerie médicale du CHU-GT. 2025Lien
  6. [6] Aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs des occlusions intestiales néonatales dans la région de Ziguinchor: à propos de 50 cas. 2024Lien
  7. [7] Pneumatosis Cystics Intestinalis in Adults Revealed by Peritonitis Due to Intestinal Perforation: A Case Report. 2025Lien
  8. [8] LE BEZOARD DIGESTIF: A PROPOS DE DEUX CAS. 2023Lien
  9. [9] Réduction hydrostatique dans les invaginations intestinales aigues du nourrisson au service de chirurgie pédiatrique du CHU-GT. 2024Lien
  10. [10] Président: M. Siaka SIDIBE: Professeur Membre: M. Abdoulaye KONE: Maître assistant Co-Directeur: M. Sounkalo TRAORE: Médecin Directeur: M. Yacaria. 2023Lien
  11. [11] Profil épidémiologique et évolutif des nouveau-nés prématurés pris en charge au service de néonatalogie CHU Constantine. 2024Lien
  12. [12] La pneumatose kystique intestinaleLien
  13. [13] Pneumatose kystique intestinaleLien
  14. [14] Cause rare du syndrome occlusif: la pneumatose kystiqueLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • la pneumatose kystique intestinale (sciencedirect.com)

    de ACS Ko · 2018 · Cité 1 fois — Dans la plupart des cas, la pneumatose kystique intestinale est asymptomatique et aucun traitement n'est nécessaire. La chirurgie, quant à elle, doit rester ...

  • Pneumatose kystique intestinale (em-consulte.com)

    Les examens endoscopiques et radiologiques font aisément le diagnostic et évitent des laparotomies inutiles en cas de pneumopéritoine bénin. Le traitement varie ...

  • Cause rare du syndrome occlusif: la pneumatose kystique ... (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)

    de HH Kacem · 2014 · Cité 1 fois — Le diagnostic est évoqué sur le scanner, permettant d'éviter l'intervention chirurgicale en absence de complications. Les auteurs rapportent une observation ...

  • Pneumatose kystique intestinale révélée par une sténose d ... (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)

    de MA El Matiallah · 2013 · Cité 2 fois — La pneumatose kystique intestinale est la présence de bulles gazeuses dans la paroi et les séreuses du tube digestif. Il s'agit d'une pathologie bénigne, rare, ...

  • pneumatose kystique (larousse.fr)

    Elle se manifeste par des symptômes peu caractéristiques : diarrhée, douleurs abdominales. Le diagnostic repose sur la radiographie de l'abdomen sans ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.