Achalasie Œsophagienne : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements, Innovations

L'achalasie œsophagienne est une maladie rare qui affecte la capacité de l'œsophage à faire descendre les aliments vers l'estomac. Cette pathologie touche environ 1 personne sur 100 000 en France chaque année. Bien que méconnue du grand public, elle peut considérablement impacter la qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Achalasie Œsophagienne : Définition et Vue d'Ensemble
L'achalasie œsophagienne est une maladie motrice de l'œsophage caractérisée par deux anomalies principales. D'une part, le sphincter œsophagien inférieur ne se relâche pas correctement lors de la déglutition. D'autre part, les contractions normales de l'œsophage sont altérées ou absentes [7,8].
Concrètement, imaginez votre œsophage comme un tube musculaire équipé d'une valve à sa base. Dans l'achalasie, cette valve reste fermée alors qu'elle devrait s'ouvrir pour laisser passer la nourriture. En même temps, les muscles de l'œsophage perdent leur capacité à pousser efficacement les aliments vers l'estomac [9].
Cette pathologie appartient aux troubles moteurs œsophagiens primaires. Elle se distingue des autres maladies de l'œsophage par son caractère progressif et irréversible. L'important à retenir : il s'agit d'une maladie bénigne mais chronique qui nécessite une prise en charge spécialisée [14,15].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence de l'achalasie œsophagienne est estimée à 1 à 2 cas pour 100 000 habitants par an [7,8]. Cette donnée place notre pays dans la moyenne européenne, avec des chiffres similaires à ceux observés en Allemagne et en Italie.
La prévalence globale atteint environ 10 à 15 cas pour 100 000 habitants. Cela représente approximativement 6 700 à 10 000 personnes touchées sur l'ensemble du territoire français. Les données du réseau de surveillance épidémiologique montrent une légère augmentation des diagnostics ces dernières années, probablement liée à l'amélioration des techniques diagnostiques [9,10].
D'un point de vue démographique, l'achalasie peut survenir à tout âge. Néanmoins, on observe deux pics de fréquence : un premier vers 30-40 ans et un second après 60 ans. La répartition entre hommes et femmes est équilibrée, sans prédominance notable d'un sexe [11,14].
Au niveau mondial, les variations géographiques sont intéressantes. L'Amérique du Sud présente des taux plus élevés, particulièrement en Argentine et au Brésil. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques ou environnementaux spécifiques à ces régions [8,9].
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause exacte de l'achalasie reste encore partiellement mystérieuse. Cependant, les recherches récentes ont permis d'identifier plusieurs mécanismes impliqués dans le développement de cette pathologie [7,8].
L'hypothèse principale repose sur une dégénérescence des cellules nerveuses qui contrôlent les mouvements de l'œsophage. Plus précisément, les neurones du plexus myentérique d'Auerbach subissent une destruction progressive. Cette dégénérescence pourrait résulter d'un processus auto-immun ou d'une infection virale [9,11].
Certains virus ont été incriminés, notamment le virus d'Epstein-Barr et les virus de la famille des herpès. Mais attention, cela ne signifie pas que toute infection virale provoque une achalasie. Il s'agirait plutôt d'un déclencheur chez des personnes génétiquement prédisposées [8,14].
Les facteurs génétiques jouent également un rôle. Bien que l'achalasie ne soit pas héréditaire au sens strict, des cas familiaux ont été rapportés. Certaines variations génétiques pourraient augmenter la susceptibilité à développer la maladie [10,15].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'achalasie s'installent généralement de façon progressive. Le signe le plus caractéristique est la dysphagie, c'est-à-dire la difficulté à avaler. Cette gêne concerne d'abord les aliments solides, puis s'étend progressivement aux liquides [7,9].
Vous pourriez ressentir une sensation de blocage au niveau du sternum. Les aliments semblent "rester coincés" et ne descendent pas normalement vers l'estomac. Cette sensation s'accompagne souvent de douleurs thoraciques, parfois confondues avec des problèmes cardiaques [8,14].
Les régurgitations constituent un autre symptôme fréquent. Contrairement aux vomissements, il s'agit d'un retour passif d'aliments non digérés. Ces régurgitations peuvent survenir plusieurs heures après le repas et sont particulièrement gênantes la nuit [11,15].
D'autres signes peuvent vous alerter : une perte de poids progressive, des épisodes de toux nocturne liés aux régurgitations, ou encore une sensation de brûlure derrière le sternum. Certains patients développent également une mauvaise haleine chronique [9,16].
Il est important de noter que ces symptômes évoluent par paliers. Au début, vous pourriez simplement remarquer qu'il faut boire davantage pendant les repas. Progressivement, la gêne s'intensifie et peut considérablement impacter votre qualité de vie [7,8].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'achalasie nécessite plusieurs examens complémentaires. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes et leur évolution dans le temps [14,15].
L'examen de référence est la manométrie œsophagienne haute résolution. Cet examen mesure les pressions à l'intérieur de votre œsophage pendant la déglutition. Il permet de confirmer le diagnostic et de classer le type d'achalasie selon la classification de Chicago [7,9]. Rassurez-vous, bien que l'examen soit un peu inconfortable, il n'est pas douloureux.
Le transit œso-gastro-duodénal (TOGD) complète le bilan. Vous devrez avaler un produit de contraste pendant qu'on réalise des radiographies. Cet examen montre la dilatation caractéristique de l'œsophage et l'aspect en "bec d'oiseau" au niveau du cardia [8,11].
Une endoscopie digestive haute est également nécessaire. Elle permet d'éliminer d'autres causes de dysphagie, notamment les tumeurs œsophagiennes. L'endoscopie peut montrer un œsophage dilaté avec stagnation alimentaire [15,16].
Dans certains cas, votre médecin pourra demander un scanner thoracique pour évaluer l'extension de la dilatation œsophagienne et rechercher d'éventuelles complications [9,14].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Il n'existe malheureusement pas de traitement curatif de l'achalasie. Cependant, plusieurs options thérapeutiques permettent de soulager efficacement les symptômes et d'améliorer votre qualité de vie [10,11].
La dilatation pneumatique reste le traitement de référence pour de nombreux patients. Cette technique consiste à introduire un ballonnet au niveau du sphincter œsophagien inférieur et à le gonfler pour forcer son ouverture. L'efficacité est excellente, avec un soulagement des symptômes chez 80 à 90% des patients [1,7].
La myotomie laparoscopique de Heller représente l'option chirurgicale de choix. Cette intervention mini-invasive sectionne les fibres musculaires du sphincter défaillant. Elle est souvent associée à une fundoplicature pour prévenir le reflux gastro-œsophagien post-opératoire [8,12].
Plus récemment, la myotomie endoscopique perorale (POEM) a révolutionné la prise en charge. Cette technique innovante permet de réaliser la myotomie par voie endoscopique, sans incision externe. Les résultats sont excellents avec moins de complications [6,11].
Pour les patients non opérables, les injections de toxine botulique dans le sphincter peuvent apporter un soulagement temporaire. Cette option est particulièrement intéressante chez les personnes âgées ou fragiles [9,15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque une période d'innovations importantes dans le traitement de l'achalasie. Le dilatateur Rigiflex II de Boston Scientific représente une avancée majeure en matière de dilatation pneumatique. Ce dispositif offre une meilleure précision et sécurité lors des procédures [1].
Les recherches actuelles se concentrent sur le développement d'un ensemble de critères standardisés pour évaluer les résultats thérapeutiques chez l'enfant. Cette initiative internationale vise à harmoniser les pratiques et améliorer la prise en charge pédiatrique [4].
Une technique prometteuse émerge : la plication perorale de l'œsophage. Cette approche innovante pourrait offrir une alternative moins invasive aux traitements actuels. Les premiers résultats sont encourageants, bien que des études complémentaires soient nécessaires [5].
Les programmes de recherche soutenus par Fimatho explorent de nouvelles pistes thérapeutiques. Ces projets incluent l'étude de thérapies géniques et de nouvelles approches pharmacologiques ciblant les mécanismes inflammatoires [2].
La formation médicale continue évolue également. Les dernières recommandations publiées dans POST U 2025 intègrent ces innovations et actualisent les stratégies de prise en charge [3]. Ces avancées promettent d'améliorer significativement le pronostic des patients dans les années à venir.
Vivre au Quotidien avec l'Achalasie Œsophagienne
Vivre avec une achalasie nécessite quelques adaptations, mais une vie normale reste tout à fait possible. L'alimentation constitue le principal défi à relever au quotidien [15,16].
Côté alimentation, privilégiez les repas fractionnés et prenez le temps de bien mastiquer. Les aliments liquides ou semi-liquides passent généralement mieux. Évitez les boissons gazeuses qui peuvent aggraver la dilatation œsophagienne. Boire de l'eau tiède pendant les repas peut faciliter la déglutition [14,15].
La position pendant et après les repas a son importance. Restez assis droit pendant au moins une heure après avoir mangé. Certains patients trouvent un soulagement en levant les bras au-dessus de la tête ou en se penchant en avant [9,16].
Sur le plan professionnel, la plupart des activités restent compatibles avec l'achalasie. Cependant, les métiers nécessitant des repas rapides ou irréguliers peuvent poser des difficultés. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin du travail [8,15].
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Cette maladie chronique peut générer de l'anxiété, particulièrement lors des repas en société. Rejoindre une association de patients peut vous apporter un soutien précieux et des conseils pratiques [16].
Les Complications Possibles
Bien que l'achalasie soit une maladie bénigne, elle peut entraîner certaines complications si elle n'est pas traitée ou mal prise en charge [8,9].
La pneumonie d'inhalation représente la complication la plus redoutée. Elle survient lorsque des aliments régurgités passent dans les voies respiratoires. Cette complication est plus fréquente la nuit et peut être grave chez les personnes âgées [14,15].
Le mégaœsophage correspond à une dilatation extrême de l'œsophage. Cette évolution survient généralement après plusieurs années d'évolution sans traitement. Dans ce cas, les traitements habituels deviennent moins efficaces [9,16].
Après traitement, le reflux gastro-œsophagien constitue une complication fréquente. Il survient chez 10 à 30% des patients traités par myotomie. Ce reflux nécessite un traitement médicamenteux et un suivi régulier [6,11].
Le risque de cancer de l'œsophage est légèrement augmenté chez les patients achalasiques. Cependant, ce risque reste faible et ne justifie qu'une surveillance endoscopique régulière [7,8]. L'important est de maintenir un suivi médical régulier pour dépister précocement toute complication.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'achalasie est généralement favorable avec un traitement adapté. Cette maladie n'affecte pas l'espérance de vie, et la plupart des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante [10,11].
L'efficacité des traitements varie selon la technique utilisée. La dilatation pneumatique offre de bons résultats chez 80 à 90% des patients, mais des récidives sont possibles. La myotomie chirurgicale ou endoscopique présente des taux de succès similaires avec une durabilité souvent supérieure [1,7].
L'âge au moment du diagnostic influence le pronostic. Les patients jeunes ont généralement de meilleurs résultats thérapeutiques et moins de complications. Cependant, ils peuvent nécessiter plusieurs interventions au cours de leur vie [8,9].
Le type d'achalasie selon la classification manométrique joue également un rôle. L'achalasie de type II répond généralement mieux aux traitements que les types I et III [11,15].
Avec les innovations récentes, notamment la technique POEM, le pronostic continue de s'améliorer. Les patients diagnostiqués aujourd'hui bénéficient d'options thérapeutiques plus efficaces et moins invasives qu'il y a quelques années [3,5].
Peut-on Prévenir l'Achalasie Œsophagienne ?
Malheureusement, il n'existe actuellement aucun moyen de prévenir l'achalasie œsophagienne. Cette maladie survient de façon imprévisible, sans facteur de risque modifiable clairement identifié [7,8].
Cependant, un diagnostic précoce peut considérablement améliorer le pronostic. Il est important de consulter rapidement en cas de dysphagie persistante, surtout si elle s'aggrave progressivement [14,15].
Certaines mesures peuvent limiter l'aggravation des symptômes une fois la maladie déclarée. Éviter le tabac et l'alcool peut réduire l'inflammation œsophagienne. Maintenir un poids stable évite de surcharger le système digestif [9,16].
La recherche explore actuellement les pistes de prévention secondaire. L'identification de marqueurs génétiques pourrait permettre un dépistage précoce chez les personnes à risque. Mais ces approches restent encore expérimentales [2,10].
En attendant, la meilleure "prévention" reste l'information. Connaître les symptômes de l'achalasie permet de consulter plus rapidement et d'éviter l'errance diagnostique [11,16].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de l'achalasie. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant gastro-entérologues, chirurgiens et radiologues [14,15].
Le parcours de soins recommandé débute par une consultation spécialisée en gastro-entérologie. Le diagnostic doit être confirmé par manométrie haute résolution avant toute intervention thérapeutique. Cette approche standardisée garantit une prise en charge optimale [7,11].
Concernant les traitements, les recommandations européennes de 2024 placent la myotomie POEM et la dilatation pneumatique au même niveau d'efficacité. Le choix entre ces techniques dépend de l'âge du patient, de ses comorbidités et de l'expertise locale [3,10].
La surveillance post-thérapeutique fait l'objet de recommandations spécifiques. Un contrôle clinique est préconisé à 3 mois, puis annuellement. Une endoscopie de surveillance est recommandée tous les 3 à 5 ans pour dépister d'éventuelles complications [8,15].
Les centres de référence pour les maladies rares digestives coordonnent la prise en charge des cas complexes. Ces structures garantissent l'accès aux techniques les plus innovantes et participent à la recherche clinique [2,16].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec l'achalasie. Ces structures offrent soutien, information et entraide entre patients [16].
L'Association François Aupetit (AFA), bien que spécialisée dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales, propose des ressources utiles pour les maladies digestives rares. Elle organise régulièrement des conférences et groupes de parole [15,16].
Les centres de référence des maladies rares digestives constituent des ressources précieuses. Ils proposent des consultations spécialisées, participent à la recherche et peuvent vous orienter vers les traitements les plus innovants [14,15].
Sur internet, plusieurs forums et groupes de discussion permettent d'échanger avec d'autres patients. Ces plateformes offrent un soutien moral et des conseils pratiques pour la vie quotidienne. Attention cependant à toujours vérifier les informations médicales avec votre équipe soignante [16].
Votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Il coordonne votre prise en charge et fait le lien avec les spécialistes. N'hésitez pas à lui poser toutes vos questions et à l'informer de l'évolution de vos symptômes [14,16].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec l'achalasie au quotidien. Ces astuces, issues de l'expérience de nombreux patients, peuvent considérablement améliorer votre confort [15,16].
Pour les repas : Mangez lentement et mastiquez longuement. Privilégiez les aliments tièdes plutôt que très chauds ou très froids. Buvez de petites gorgées d'eau tiède pendant le repas. Évitez les aliments fibreux comme la viande rouge ou les légumes crus [14,15].
Positions facilitantes : Restez assis droit pendant et après les repas. Certains patients trouvent un soulagement en levant les bras ou en se penchant légèrement en avant. Évitez de vous allonger dans les 2 heures suivant un repas [9,16].
Gestion du stress : Le stress peut aggraver les symptômes. Pratiquez des techniques de relaxation avant les repas. La cohérence cardiaque ou la méditation peuvent être bénéfiques [8,15].
Préparation des sorties : Prévenez vos hôtes de vos contraintes alimentaires. Emportez toujours une bouteille d'eau. Choisissez des restaurants proposant des plats adaptés (soupes, purées, poissons) [16].
Suivi médical : Tenez un carnet de vos symptômes. Notez les aliments qui passent bien ou mal. Ces informations seront précieuses lors de vos consultations [14,16].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin. La reconnaissance précoce de ces symptômes peut éviter des complications [14,15].
Consultez en urgence si vous présentez des difficultés respiratoires après un repas, des douleurs thoraciques intenses, ou si vous ne parvenez plus du tout à avaler liquides et solides. Ces signes peuvent indiquer une complication grave [9,16].
Prenez rendez-vous rapidement en cas de dysphagie persistante depuis plus de deux semaines, de perte de poids inexpliquée, ou de régurgitations nocturnes répétées. Ces symptômes justifient un bilan spécialisé [7,14].
Si vous êtes déjà suivi pour une achalasie, consultez votre gastro-entérologue en cas de réapparition ou d'aggravation des symptômes. Cela peut indiquer une récidive nécessitant un nouveau traitement [8,15].
N'attendez pas que les symptômes deviennent invalidants. Plus le diagnostic est précoce, meilleurs sont les résultats thérapeutiques. Votre médecin traitant saura vous orienter vers un spécialiste si nécessaire [11,16].
En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter. L'achalasie est une maladie rare que tous les médecins ne connaissent pas forcément bien. N'hésitez pas à évoquer cette possibilité si vos symptômes correspondent [14,15].
Questions Fréquentes
L'achalasie est-elle héréditaire ?Non, l'achalasie n'est pas une maladie héréditaire. Cependant, de rares cas familiaux ont été rapportés, suggérant une possible prédisposition génétique [8,10].
Peut-on guérir complètement de l'achalasie ?
Il n'existe pas de traitement curatif, mais les traitements actuels permettent de contrôler efficacement les symptômes chez la plupart des patients [7,11].
Combien de temps dure une dilatation pneumatique ?
La procédure dure environ 30 minutes. L'hospitalisation est généralement d'une journée. L'efficacité peut durer plusieurs années [1,15].
La myotomie POEM est-elle douloureuse ?
Cette intervention se fait sous anesthésie générale. Les douleurs post-opératoires sont généralement modérées et bien contrôlées par les antalgiques [6,11].
Peut-on faire du sport avec une achalasie ?
Oui, la plupart des activités sportives restent possibles. Évitez simplement les sports de contact intense et adaptez votre alimentation avant l'effort [15,16].
L'achalasie peut-elle réapparaître après traitement ?
Oui, des récidives sont possibles, surtout après dilatation pneumatique. C'est pourquoi un suivi médical régulier est important [9,14].
Questions Fréquentes
L'achalasie est-elle héréditaire ?
Non, l'achalasie n'est pas une maladie héréditaire. Cependant, de rares cas familiaux ont été rapportés, suggérant une possible prédisposition génétique.
Peut-on guérir complètement de l'achalasie ?
Il n'existe pas de traitement curatif, mais les traitements actuels permettent de contrôler efficacement les symptômes chez la plupart des patients.
Combien de temps dure une dilatation pneumatique ?
La procédure dure environ 30 minutes. L'hospitalisation est généralement d'une journée. L'efficacité peut durer plusieurs années.
La myotomie POEM est-elle douloureuse ?
Cette intervention se fait sous anesthésie générale. Les douleurs post-opératoires sont généralement modérées et bien contrôlées par les antalgiques.
Peut-on faire du sport avec une achalasie ?
Oui, la plupart des activités sportives restent possibles. Évitez simplement les sports de contact intense et adaptez votre alimentation avant l'effort.
L'achalasie peut-elle réapparaître après traitement ?
Oui, des récidives sont possibles, surtout après dilatation pneumatique. C'est pourquoi un suivi médical régulier est important.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Rigiflex II dilatateur à ballonnet pour achalasie - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Veille des Appels à Projets - Fimatho - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] POST U - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Development of a core outcome set for paediatric achalasia - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Peroral plication of the esophagus as a treatment option - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Reflux gastro-oesophagien après myotomie endoscopique du cardia pour achalasie (2023)Lien
- [7] L'achalasie de l'œsophage - Hépato-Gastro & Oncologie Digestive (2023)Lien
- [8] Achalasie: une revue de la littérature - Hépato-Gastro & Oncologie Digestive (2023)Lien
- [9] Achalasie et mégaœsophage - CMAJ (2023)Lien
- [10] Quelles nouveautés dans le traitement de l'achalasie en 2022? - Hépato-Gastro & Oncologie Digestive (2023)Lien
- [11] Quelles nouveautés dans le traitement de l'achalasie en 2022? - Hépato-Gastro & Oncologie Digestive (2023)Lien
- [12] Traitement endoscopique de l'achalasie de l'œsophage - CHU Hassan II de Fès (2022)Lien
- [13] Troubles moteurs œsophagiens hors achalasie: définition et stratégies thérapeutiquesLien
- [14] Achalasie - Troubles digestifs - Manuels MSDLien
- [15] Achalasie ou méga œsophage - Fiche santé HCLLien
- [16] Achalasie - Deuxième AvisLien
Publications scientifiques
- Reflux gastro-oesophagien après myotomie endoscopique du cardia pour achalasie: évaluation rétrospective d'une cohorte monocentrique (2023)
- L'achalasie de l'œsophage (2023)
- Achalasie: une revue de la littérature (2023)
- Achalasie et mégaœsophage (2023)3 citations[PDF]
- Quelles nouveautés dans le traitement de l'achalasie en 2022? (2023)
Ressources web
- Achalasie - Troubles digestifs - Manuels MSD pour le ... (msdmanuals.com)
Les principaux symptômes de l'achalasie sont des troubles de la déglutition, des régurgitations de liquide et de nourriture, une douleur thoracique et une perte ...
- Achalasie ou méga œsophage | Fiche santé HCL (chu-lyon.fr)
17 sept. 2021 — Le patient souffre également de vomissements et de régurgitations acides provoquant des brûlures. Ces symptômes ne sont pas spécifiques et ...
- Achalasie (deuxiemeavis.fr)
14 mai 2021 — Le diagnostic de l'achalasie repose sur l'examen clinique et la description des symptômes d'une part, mais surtout sur l'endoscopie haute et la ...
- Achalasie - Troubles gastro-intestinaux (msdmanuals.com)
Les symptômes sont une dysphagie lente progressive, habituellement aux liquides et aux solides, avec régurgitations d'aliments non digérés. Le bilan associe ...
- Achalasie de l'oesophage (chu-bordeaux.fr)
Les symptômes L'achalasie se traduit par une dysphagie, les patients se plaignent alors de blocages alimentaires, les aliments s'accumulant à l'entrée de l' ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.