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Tumeurs de l'intestin : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic et Traitements

Tumeurs de l'intestin

Les tumeurs de l'intestin regroupent différentes pathologies touchant l'intestin grêle et le côlon. En France, ces cancers représentent la deuxième cause de mortalité par cancer [1]. Mais rassurez-vous : les progrès thérapeutiques récents offrent de nouveaux espoirs. D'ailleurs, les innovations 2024-2025 révolutionnent la prise en charge [2,3]. Découvrons ensemble tout ce qu'il faut savoir sur ces pathologies.

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Tumeurs de l'intestin : Définition et Vue d'Ensemble

Les tumeurs intestinales désignent l'ensemble des néoplasmes qui se développent dans l'intestin grêle ou le côlon-rectum. Ces pathologies peuvent être bénignes ou malignes, avec des caractéristiques très différentes selon leur localisation [15].

L'intestin grêle, long de 6 à 7 mètres, peut développer plusieurs types de tumeurs. Les adénocarcinomes représentent environ 40% des cas, suivis par les tumeurs neuroendocrines et les lymphomes [9]. Contrairement aux idées reçues, ces tumeurs restent relativement rares comparées aux cancers colorectaux.

Le côlon et le rectum sont plus fréquemment touchés. En fait, le cancer colorectal constitue le troisième cancer le plus fréquent en France [1]. Ces tumeurs se développent généralement à partir de polypes, d'où l'importance du dépistage précoce.

Bon à savoir : chaque type de tumeur intestinale a ses propres caractéristiques. Les tumeurs neuroendocrines, par exemple, peuvent sécréter des hormones et provoquer des symptômes spécifiques [8]. Cette diversité explique pourquoi le diagnostic peut parfois être complexe.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les cancers colorectaux touchent environ 43 000 nouvelles personnes chaque année, avec une légère prédominance masculine [1]. L'incidence augmente avec l'âge : 90% des cas surviennent après 50 ans. Heureusement, cette incidence tend à se stabiliser grâce aux programmes de dépistage.

Les tumeurs de l'intestin grêle restent beaucoup plus rares. Elles représentent moins de 5% de tous les cancers digestifs, avec environ 1 500 nouveaux cas par an en France [9,13]. Mais attention : leur incidence semble augmenter légèrement ces dernières années, probablement grâce à l'amélioration des techniques diagnostiques.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute pour les cancers colorectaux. Les pays nordiques présentent les taux les plus élevés, tandis que les pays méditerranéens affichent des incidences plus faibles. Cette différence s'explique en partie par les habitudes alimentaires et les facteurs environnementaux.

Concernant les tumeurs neuroendocrines intestinales, leur prévalence a été multipliée par 5 en 30 ans [7,8]. Cette augmentation reflète probablement une meilleure reconnaissance de ces pathologies plutôt qu'une réelle explosion des cas. D'ailleurs, les nouvelles techniques d'imagerie permettent de détecter des tumeurs autrefois méconnues.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des tumeurs intestinales sont multifactorielles. L'âge constitue le principal facteur de risque : après 50 ans, le risque augmente significativement [1,16]. Mais d'autres éléments entrent en jeu, et certains sont modifiables.

L'alimentation joue un rôle crucial. Une consommation excessive de viande rouge et de charcuterie augmente le risque de cancer colorectal. À l'inverse, une alimentation riche en fibres, fruits et légumes exerce un effet protecteur [16]. Le mode de vie occidental, avec sa sédentarité et ses excès alimentaires, favorise le développement de ces pathologies.

Les facteurs génétiques ne sont pas négligeables. Environ 5 à 10% des cancers colorectaux sont héréditaires, liés à des mutations comme celles des gènes APC ou MLH1 [11]. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin : un dépistage précoce pourrait vous sauver la vie.

Certaines maladies inflammatoires chroniques de l'intestin augmentent aussi le risque. La maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique nécessitent une surveillance particulière [15]. D'ailleurs, le tabagisme et l'alcool constituent également des facteurs de risque reconnus.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des tumeurs intestinales varient selon leur localisation et leur type. Malheureusement, ils peuvent être discrets au début, d'où l'importance de rester vigilant [1,16].

Pour les tumeurs du côlon et du rectum, surveillez les changements dans vos habitudes intestinales. Des alternances diarrhée-constipation, des selles plus fines ou la présence de sang dans les selles doivent vous alerter [1]. Attention : le sang peut être visible (rouge vif) ou occulte (invisible à l'œil nu).

Les douleurs abdominales persistantes, surtout si elles s'accompagnent de ballonnements ou de crampes, méritent une consultation. Une fatigue inexpliquée, une perte de poids non intentionnelle ou une anémie peuvent également révéler une tumeur [16].

Les tumeurs de l'intestin grêle présentent des symptômes plus vagues : douleurs abdominales diffuses, nausées, vomissements [9,15]. Les tumeurs neuroendocrines peuvent provoquer des bouffées de chaleur, des diarrhées profuses ou des palpitations dues à la sécrétion d'hormones [8].

Concrètement, ne négligez aucun symptôme persistant. Il vaut mieux consulter pour rien que passer à côté d'un diagnostic précoce. Votre médecin saura faire la part des choses et vous orienter si nécessaire.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des tumeurs intestinales suit un parcours bien codifié. Tout commence par un interrogatoire médical approfondi et un examen clinique [1]. Votre médecin recherchera les facteurs de risque et évaluera vos symptômes.

La coloscopie reste l'examen de référence pour explorer le côlon et le rectum. Cet examen permet de visualiser directement les lésions et de réaliser des biopsies si nécessaire [1,16]. Rassurez-vous : elle se déroule sous sédation et reste généralement bien tolérée.

Pour l'intestin grêle, c'est plus complexe. La vidéo-capsule endoscopique révolutionne le diagnostic depuis quelques années [10]. Cette petite capsule, avalée comme un médicament, filme l'intérieur de l'intestin grêle pendant son transit. Les recommandations ESGE 2023 précisent ses indications [10].

Les examens d'imagerie complètent le bilan. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien recherche d'éventuelles métastases [15]. Pour les tumeurs neuroendocrines, la TEP-scan avec traceurs spécifiques comme le 68Ga-DOTATOC apporte des informations précieuses [7]. D'ailleurs, les innovations 2024-2025 incluent de nouveaux traceurs encore plus performants [2,3].

L'analyse anatomopathologique de la biopsie confirme le diagnostic. Elle précise le type histologique, le grade de la tumeur et recherche des marqueurs pronostiques. Cette étape est cruciale pour adapter le traitement.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des tumeurs intestinales dépend de nombreux facteurs : type histologique, stade, localisation et état général du patient [14,15]. Une approche multidisciplinaire est indispensable pour optimiser la prise en charge.

La chirurgie reste le traitement de référence quand c'est possible. Pour les cancers colorectaux localisés, une résection complète de la tumeur avec les ganglions de drainage offre les meilleures chances de guérison [1]. Les techniques mini-invasives se développent, réduisant les suites opératoires.

La chimiothérapie complète souvent la chirurgie. Les protocoles FOLFOX ou FOLFIRI sont couramment utilisés dans les cancers colorectaux [14]. Pour les tumeurs de l'intestin grêle, les schémas thérapeutiques s'inspirent de ceux du côlon, même si les données sont plus limitées [9,14].

Les tumeurs neuroendocrines bénéficient de traitements spécifiques. Les analogues de la somatostatine contrôlent les symptômes hormonaux. Le traitement par radioisotopes comme le 177Lu-DOTATATE révolutionne la prise en charge des formes métastatiques [8]. Cette thérapie ciblée offre de nouveaux espoirs aux patients.

La radiothérapie trouve sa place dans certaines situations, notamment pour les cancers du rectum. Elle peut être proposée avant ou après la chirurgie selon les cas [1]. Les techniques modernes permettent de mieux préserver les tissus sains.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des tumeurs intestinales. Les innovations thérapeutiques se multiplient, offrant de nouveaux espoirs aux patients [2,3,4].

Les thérapies ciblées connaissent des avancées majeures. Le ciblage de l'oncogène KRAS, longtemps considéré comme "indruggable", devient réalité [5]. Ces nouveaux médicaments s'attaquent directement aux mécanismes moléculaires du cancer, avec une efficacité prometteuse dans les cancers colorectaux métastatiques.

En imagerie diagnostique, les innovations 2024-2025 révolutionnent la détection des tumeurs neuroendocrines. La comparaison entre TEP/TDM à la 18F-DOPA et au 68Ga-DOTATOC permet d'optimiser la sélection des patients pour le traitement au Lutathéra [7]. Cette personnalisation améliore significativement les résultats thérapeutiques.

Les développements en pharmacologie ouvrent de nouvelles perspectives [6]. Les recherches récentes explorent des combinaisons thérapeutiques innovantes, associant immunothérapie et thérapies ciblées. Ces approches multimodales promettent d'améliorer le pronostic des patients avec des tumeurs avancées.

L'intelligence artificielle s'invite aussi dans le diagnostic. Les algorithmes d'aide à la décision permettent une détection plus précoce et plus précise des lésions [4]. Cette révolution technologique transforme progressivement la pratique clinique quotidienne.

Vivre au Quotidien avec Tumeurs de l'intestin

Vivre avec une tumeur intestinale bouleverse le quotidien, mais des solutions existent pour maintenir une bonne qualité de vie. L'adaptation est progressive et chaque personne trouve son rythme.

L'alimentation nécessite souvent des ajustements. Après une résection intestinale, vous pourriez avoir besoin de fractionner vos repas ou d'éviter certains aliments [15]. Un diététicien spécialisé vous accompagnera dans ces changements. Bon à savoir : la plupart des patients retrouvent une alimentation quasi normale avec le temps.

La fatigue constitue un symptôme fréquent, surtout pendant les traitements. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à adapter vos activités. L'exercice physique adapté, même modéré, aide à lutter contre la fatigue et améliore le moral. Une simple marche quotidienne peut faire des merveilles.

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Accepter le diagnostic, gérer l'anxiété liée aux traitements, maintenir ses relations sociales : autant de défis à relever. Les associations de patients offrent un soutien précieux et permettent de partager son expérience avec d'autres personnes qui comprennent vraiment.

Côté professionnel, des aménagements sont souvent possibles. Le temps partiel thérapeutique, l'adaptation du poste de travail ou les horaires flexibles facilitent le maintien de l'activité professionnelle. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin du travail.

Les Complications Possibles

Les tumeurs intestinales peuvent entraîner diverses complications, selon leur localisation et leur évolution [15]. Connaître ces risques permet une prise en charge précoce et adaptée.

L'occlusion intestinale constitue une urgence chirurgicale. Elle survient quand la tumeur obstrue partiellement ou totalement l'intestin. Les symptômes incluent des douleurs abdominales intenses, des vomissements et l'arrêt des gaz et selles [15]. Cette complication nécessite une hospitalisation immédiate.

Les hémorragies digestives peuvent révéler une tumeur ou compliquer son évolution. Elles se manifestent par des selles noires (méléna) ou des rectorragies [1,16]. Une anémie chronique peut résulter de saignements occultes répétés. Dans tous les cas, une prise en charge rapide s'impose.

Pour les tumeurs neuroendocrines, la crise carcinoïde représente une complication redoutable [8]. Elle se caractérise par des bouffées de chaleur extrêmes, une chute de tension et des troubles du rythme cardiaque. Heureusement, elle reste rare et peut être prévenue par un traitement approprié.

Les complications liées aux traitements méritent aussi attention. La chimiothérapie peut provoquer des neuropathies, des troubles digestifs ou une immunodépression [14]. Le traitement par 177Lu-DOTATATE, bien que généralement bien toléré, nécessite une surveillance de la fonction rénale et hématologique [8].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des tumeurs intestinales varie considérablement selon le type histologique, le stade au diagnostic et la réponse aux traitements [1,15]. Heureusement, les perspectives s'améliorent grâce aux progrès thérapeutiques.

Pour les cancers colorectaux diagnostiqués précocement, le pronostic est excellent. Le taux de survie à 5 ans dépasse 90% pour les stades localisés [1]. Même pour les stades plus avancés, les nouveaux traitements permettent de prolonger significativement la survie et d'améliorer la qualité de vie.

Les adénocarcinomes de l'intestin grêle présentent un pronostic plus réservé, principalement en raison d'un diagnostic souvent tardif [9,13]. Cependant, quand une résection complète est possible, les résultats sont encourageants. Les grandes séries récentes apportent des données plus précises sur l'évolution de ces tumeurs rares [13].

Les tumeurs neuroendocrines ont généralement un pronostic favorable, surtout quand elles sont bien différenciées [8]. Même en cas de métastases, les nouveaux traitements comme le 177Lu-DOTATATE permettent de contrôler la maladie pendant plusieurs années. La qualité de vie peut rester excellente malgré la maladie.

L'important à retenir : chaque situation est unique. Votre médecin évaluera votre pronostic en tenant compte de tous les facteurs spécifiques à votre cas. Les statistiques générales ne prédisent pas l'évolution individuelle, et les surprises positives ne sont pas rares en oncologie.

Peut-on Prévenir Tumeurs de l'intestin ?

La prévention des tumeurs intestinales repose sur plusieurs piliers : dépistage organisé, hygiène de vie et surveillance des personnes à risque [1,16]. Bonne nouvelle : de nombreux cancers peuvent être évités ou détectés précocement.

Le dépistage organisé du cancer colorectal s'adresse à toute personne de 50 à 74 ans. Le test immunologique de recherche de sang occulte dans les selles, simple et efficace, permet de détecter 70% des cancers [1]. En cas de positivité, une coloscopie confirme ou infirme la présence d'une lésion.

L'adoption d'un mode de vie sain réduit significativement le risque. Limitez la consommation de viande rouge et de charcuterie, privilégiez les fibres, fruits et légumes [16]. L'activité physique régulière, même modérée, exerce un effet protecteur démontré. Arrêter le tabac et modérer l'alcool complètent cette approche préventive.

Pour les personnes à risque génétique élevé, une surveillance spécialisée s'impose. Les porteurs de mutations prédisposantes bénéficient d'un dépistage précoce et rapproché [11]. Cette surveillance permet souvent de détecter les lésions avant qu'elles ne deviennent cancéreuses.

Concernant les tumeurs de l'intestin grêle, la prévention reste plus difficile en raison de leur rareté et de la méconnaissance des facteurs de risque [15]. Néanmoins, un mode de vie sain reste bénéfique pour la santé digestive globale.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et européennes émettent régulièrement des recommandations pour optimiser la prise en charge des tumeurs intestinales. Ces guidelines évoluent avec les progrès scientifiques [1,10].

L'Assurance Maladie promeut activement le dépistage organisé du cancer colorectal. Ses recommandations insistent sur l'importance de la participation au programme national, qui permet de réduire significativement la mortalité [1]. Le remboursement intégral des examens de dépistage facilite l'accès aux soins.

La Société Européenne d'Endoscopie Digestive (ESGE) a publié en 2023 des recommandations actualisées sur l'exploration de l'intestin grêle par vidéo-capsule endoscopique [10]. Ces guidelines précisent les indications, contre-indications et modalités pratiques de cet examen innovant.

Concernant les tumeurs neuroendocrines, les recommandations européennes soulignent l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire. L'utilisation des nouveaux traceurs TEP et des thérapies par radioisotopes nécessite une expertise spécialisée [7,8]. Les centres de référence garantissent une prise en charge optimale.

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 font l'objet d'évaluations continues par les agences du médicament [2,3,4]. Ces nouvelles approches doivent démontrer leur efficacité et leur sécurité avant d'être intégrées dans les recommandations officielles.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources accompagnent les patients atteints de tumeurs intestinales. Ces structures offrent information, soutien et entraide tout au long du parcours de soins.

La Ligue contre le Cancer propose des services variés : information médicale, soutien psychologique, aide sociale et financière. Ses comités départementaux organisent des groupes de parole et des activités de bien-être. L'accompagnement est gratuit et accessible à tous.

L'association France Côlon se spécialise dans les cancers colorectaux. Elle sensibilise au dépistage, informe sur les traitements et soutient la recherche. Son site internet regorge d'informations pratiques et de témoignages inspirants. Les forums permettent d'échanger avec d'autres patients.

Pour les tumeurs neuroendocrines, l'association RENATEN (Réseau National de prise en charge des Tumeurs Endocrines) coordonne les soins et la recherche. Elle organise des journées d'information et facilite l'accès aux traitements innovants. Son expertise est reconnue au niveau européen.

Les réseaux sociaux offrent aussi des espaces d'échange. Groupes Facebook, forums spécialisés, applications mobiles : les outils numériques complètent l'accompagnement traditionnel. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une tumeur intestinale nécessite quelques adaptations pratiques. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients, peuvent vous faciliter le quotidien.

Organisez votre suivi médical : tenez un carnet de santé avec vos examens, résultats et traitements. Préparez vos questions avant chaque consultation et n'hésitez pas à demander des explications. Une bonne communication avec votre équipe soignante améliore la prise en charge.

Adaptez votre alimentation progressivement. Après une chirurgie intestinale, réintroduisez les aliments un par un pour identifier ceux qui posent problème. Privilégiez les cuissons douces et fractionnez vos repas. Un diététicien vous guidera dans ces ajustements.

Maintenez une activité physique adaptée. Même une marche quotidienne de 30 minutes apporte des bénéfices. L'exercice améliore la digestion, réduit la fatigue et booste le moral. Adaptez l'intensité selon votre forme et vos traitements.

Préservez votre vie sociale. Ne vous isolez pas : famille, amis et collègues constituent un soutien précieux. Expliquez votre situation sans entrer dans les détails si vous ne le souhaitez pas. Les associations de patients offrent aussi des opportunités de rencontres enrichissantes.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains symptômes doivent vous amener à consulter rapidement, même s'ils peuvent avoir des causes bénignes. La règle d'or : mieux vaut consulter pour rien que passer à côté d'un diagnostic important [1,16].

Consultez en urgence si vous présentez des douleurs abdominales intenses avec vomissements et arrêt des gaz et selles. Ces signes évoquent une occlusion intestinale qui nécessite une prise en charge immédiate [15]. De même, des saignements digestifs abondants imposent une consultation aux urgences.

Prenez rendez-vous rapidement en cas de sang dans les selles, même en petite quantité. Des changements persistants dans vos habitudes intestinales (diarrhée, constipation, selles plus fines) méritent aussi une évaluation [1,16]. Une fatigue inexpliquée avec perte de poids doit vous alerter.

Parlez-en à votre médecin si vous avez des antécédents familiaux de cancer colorectal ou des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Un dépistage précoce pourrait être recommandé [11]. N'attendez pas l'âge de 50 ans si vous présentez des facteurs de risque.

Pour les patients déjà suivis, respectez scrupuleusement le calendrier de surveillance. Les examens de contrôle permettent de détecter précocement une récidive ou une nouvelle lésion. En cas de doute ou de symptôme inhabituel, contactez votre équipe soignante sans attendre.

Questions Fréquentes

Les tumeurs intestinales sont-elles toujours cancéreuses ?
Non, toutes les tumeurs ne sont pas malignes. Les polypes du côlon, par exemple, sont des tumeurs bénignes qui peuvent évoluer vers un cancer si elles ne sont pas traitées [1]. C'est pourquoi le dépistage est si important.

Peut-on guérir d'un cancer de l'intestin ?
Oui, surtout si le diagnostic est précoce. Le taux de guérison dépasse 90% pour les cancers colorectaux détectés au stade localisé [1]. Même pour les stades plus avancés, les traitements permettent souvent de contrôler la maladie pendant de nombreuses années.

Les tumeurs neuroendocrines sont-elles graves ?
Elles ont généralement un pronostic favorable, surtout quand elles sont bien différenciées [8]. Les nouveaux traitements par radioisotopes offrent d'excellents résultats, même en cas de métastases. La qualité de vie peut rester très bonne.

Faut-il changer complètement d'alimentation ?
Pas nécessairement. Des ajustements sont souvent suffisants : réduire la viande rouge, augmenter les fibres, fractionner les repas après une chirurgie [15]. Un diététicien vous accompagnera dans ces changements progressifs.

Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles ?
Certaines sont déjà disponibles dans les centres spécialisés [2,3]. D'autres font l'objet d'essais cliniques auxquels vous pourriez participer. Discutez-en avec votre oncologue pour connaître les options dans votre situation.

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs de l'intestin :

Questions Fréquentes

Les tumeurs intestinales sont-elles toujours cancéreuses ?

Non, toutes les tumeurs ne sont pas malignes. Les polypes du côlon, par exemple, sont des tumeurs bénignes qui peuvent évoluer vers un cancer si elles ne sont pas traitées. C'est pourquoi le dépistage est si important.

Peut-on guérir d'un cancer de l'intestin ?

Oui, surtout si le diagnostic est précoce. Le taux de guérison dépasse 90% pour les cancers colorectaux détectés au stade localisé. Même pour les stades plus avancés, les traitements permettent souvent de contrôler la maladie pendant de nombreuses années.

Les tumeurs neuroendocrines sont-elles graves ?

Elles ont généralement un pronostic favorable, surtout quand elles sont bien différenciées. Les nouveaux traitements par radioisotopes offrent d'excellents résultats, même en cas de métastases. La qualité de vie peut rester très bonne.

Faut-il changer complètement d'alimentation ?

Pas nécessairement. Des ajustements sont souvent suffisants : réduire la viande rouge, augmenter les fibres, fractionner les repas après une chirurgie. Un diététicien vous accompagnera dans ces changements progressifs.

Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles ?

Certaines sont déjà disponibles dans les centres spécialisés. D'autres font l'objet d'essais cliniques auxquels vous pourriez participer. Discutez-en avec votre oncologue pour connaître les options dans votre situation.

Sources et références

Références

  1. [1] Cancer du côlon et du rectum : diagnostic après dépistageLien
  2. [2] AICONM24 Live | Algerian Association of Nuclear MedicineLien
  3. [3] Export RDF - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Clinical Trials & Studies - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Targeting the KRAS Oncogene for Patients with MetastaticLien
  6. [6] Recent advances in the development and applicationLien
  7. [7] Comparaison de la TEP/TDM à la 18F-DOPA et au 68Ga-DOTATOC et l'impact sur la réponse au Lutathéra dans les tumeurs neuroendocrines de l'intestin moyenLien
  8. [8] Atteinte péritonéale des tumeurs neuro-endocrines de l'intestin grêle et traitement par 177Lu-DOTATATELien
  9. [9] Adénocarcinomes de l'intestin grêleLien
  10. [10] Exploration de l'intestin grêle par vidéo-capsule endoscopique : recommandations ESGE 2023Lien
  11. [11] Conséquences de la stimulation de l'expression du facteur de transcription CDX2Lien
  12. [12] La ré-intervention après une résection initial sub-optimale pour une tumeur neuroendocrineLien
  13. [13] Les adénocarcinomes de l'intestin grêle: enfin de grandes séries!Lien
  14. [14] Stratégies thérapeutiques dans l'adénocarcinome de l'intestin grêle non résécable ou métastatiqueLien
  15. [15] Tumeurs de l'intestin grêle - Troubles gastro-intestinauxLien
  16. [16] Cancers colorectaux : les symptômes et le diagnosticLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.