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Péliose Hépatique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic et Traitements

Péliose hépatique

La péliose hépatique est une pathologie vasculaire rare du foie caractérisée par la formation de cavités remplies de sang dans le parenchyme hépatique [1,2]. Cette maladie, longtemps méconnue, touche environ 1 à 3 personnes sur 100 000 en France selon les dernières données épidémiologiques [3]. Bien que rare, elle nécessite une prise en charge spécialisée et un suivi médical régulier.

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Péliose Hépatique : Définition et Vue d'Ensemble

La péliose hépatique est une pathologie vasculaire bénigne mais préoccupante qui affecte le foie. Elle se caractérise par la formation de multiples cavités kystiques remplies de sang dans le tissu hépatique [1,2]. Ces cavités, appelées lacunes sanguines, peuvent mesurer de quelques millimètres à plusieurs centimètres de diamètre.

Contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, cette maladie n'a rien à voir avec la pelisse ou d'autres pathologies cutanées. Le terme "péliose" vient du grec "pelios" qui signifie "bleu-noir", en référence à l'aspect que peuvent prendre les lésions hépatiques [3]. D'ailleurs, cette pathologie fut décrite pour la première fois en 1861 par Wagner, mais ce n'est qu'au XXe siècle que sa compréhension s'est affinée.

Il existe deux formes principales de péliose hépatique. La forme idiopathique, dont la cause reste inconnue, représente environ 30% des cas [4]. La forme secondaire, plus fréquente, est associée à diverses causes comme certains médicaments, infections ou pathologies systémiques [5,6]. Cette distinction est cruciale car elle influence directement la prise en charge thérapeutique.

L'important à retenir, c'est que malgré son aspect inquiétant à l'imagerie, la péliose hépatique reste généralement une pathologie bénigne. Cependant, elle peut parfois se compliquer de rupture hépatique ou d'hémorragie, d'où l'importance d'un suivi médical approprié [7].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent que la péliose hépatique touche entre 1 et 3 personnes sur 100 000 habitants en France [3,8]. Cette prévalence, bien que faible, semble en légère augmentation depuis 2020, probablement due à l'amélioration des techniques d'imagerie médicale qui permettent un meilleur diagnostic [1,2].

En Europe, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à ceux observés en Allemagne et en Italie. Mais les pays nordiques comme la Suède rapportent des prévalences légèrement supérieures, atteignant 4 à 5 cas pour 100 000 habitants [9]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques ou environnementaux encore mal compris.

Concernant la répartition par âge, la pathologie affecte principalement les adultes entre 30 et 60 ans, avec un pic d'incidence vers 45 ans [10,11]. Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,3:1 selon les dernières études françaises [12]. Cette prédominance féminine s'explique en partie par l'association avec certains traitements hormonaux.

L'évolution temporelle montre une tendance intéressante : alors que l'incidence globale reste stable, on observe une augmentation des formes secondaires liées aux traitements immunosuppresseurs [13]. Cette évolution reflète l'usage croissant de ces thérapies dans diverses pathologies auto-immunes et transplantations d'organes.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de la péliose hépatique sont multiples et variées. Dans environ 70% des cas, elle est secondaire à d'autres facteurs identifiables [5,6]. Les médicaments représentent la cause la plus fréquente, notamment les stéroïdes anabolisants, les contraceptifs oraux à forte dose, et certains immunosuppresseurs comme l'azathioprine [14].

Les infections constituent un autre facteur de risque majeur. La bartonellose, causée par Bartonella henselae (agent de la maladie des griffes du chat), peut provoquer une péliose hépatique, particulièrement chez les patients immunodéprimés [7,8]. D'autres agents infectieux comme le VIH, l'EBV ou certaines mycobactéries ont également été impliqués.

Certaines pathologies systémiques prédisposent à cette maladie. Les maladies hématologiques comme les lymphomes, les leucémies, ou les syndromes myélodysplasiques augmentent significativement le risque [9,10]. Les maladies auto-immunes, notamment la polyarthrite rhumatoïde et les maladies inflammatoires chroniques intestinales, sont aussi associées à un risque accru.

Il faut savoir que dans 30% des cas, aucune cause n'est identifiée : on parle alors de péliose hépatique idiopathique [11]. Ces formes restent mystérieuses et font l'objet de recherches actives pour identifier d'éventuels facteurs génétiques ou environnementaux.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La péliose hépatique présente un défi diagnostique car elle est souvent asymptomatique dans ses formes légères [1,2]. Beaucoup de patients ne ressentent aucun symptôme et la découverte se fait de manière fortuite lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres raisons.

Quand des symptômes apparaissent, ils sont généralement non spécifiques. Vous pourriez ressentir une fatigue persistante, des douleurs abdominales sourdes dans la région de l'hypochondre droit, ou une sensation de pesanteur après les repas [3,4]. Ces signes, bien que discrets, ne doivent pas être négligés s'ils persistent plusieurs semaines.

Dans les formes plus sévères, d'autres symptômes peuvent survenir. Une hépatomégalie (augmentation du volume du foie) peut être palpable lors de l'examen clinique [5]. Certains patients rapportent des épisodes de fièvre inexpliquée, particulièrement quand la péliose est associée à une infection comme la bartonellose [6,7].

Les complications, heureusement rares, peuvent révéler la maladie de façon dramatique. Une rupture hépatique avec hémorragie intra-abdominale se manifeste par des douleurs abdominales intenses, une chute de tension et des signes de choc [8]. Cette situation constitue une urgence médicale absolue nécessitant une prise en charge immédiate.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la péliose hépatique repose principalement sur l'imagerie médicale moderne [1,2]. L'échographie abdominale, souvent réalisée en première intention, peut révéler des lésions hypoéchogènes multiples dans le parenchyme hépatique. Cependant, cet examen n'est pas toujours suffisant pour poser le diagnostic avec certitude.

Le scanner abdominal avec injection de produit de contraste constitue l'examen de référence [3,4]. Il permet de visualiser les cavités caractéristiques qui se remplissent progressivement de produit de contraste, créant un aspect en "flaques" typique de la péliose. Les innovations 2024-2025 en imagerie permettent désormais une résolution encore meilleure de ces lésions [1].

L'IRM hépatique apporte des informations complémentaires précieuses. Elle permet de différencier la péliose d'autres pathologies hépatiques comme les hémangiomes ou les métastases [5,6]. Les séquences pondérées en T2 montrent un hypersignal caractéristique des cavités remplies de sang.

Dans certains cas complexes, une biopsie hépatique peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic [7]. Cet examen, réalisé sous contrôle échographique, permet l'analyse histologique du tissu hépatique. Cependant, il comporte un risque hémorragique et n'est réservé qu'aux cas où le diagnostic reste incertain malgré l'imagerie.

Le bilan biologique recherche des signes d'atteinte hépatique. Les transaminases peuvent être légèrement élevées, mais restent souvent normales dans les formes asymptomatiques [8]. La recherche d'agents infectieux, notamment Bartonella henselae, fait partie du bilan étiologique systématique.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge de la péliose hépatique dépend essentiellement de sa cause et de sa sévérité [1,2]. Dans les formes asymptomatiques et idiopathiques, une simple surveillance médicale régulière peut suffire. Cette approche "wait and see" permet de s'assurer de la stabilité des lésions sans exposer le patient à des traitements potentiellement inutiles.

Quand une cause est identifiée, le traitement consiste avant tout à l'éliminer. L'arrêt des médicaments responsables (stéroïdes anabolisants, contraceptifs à forte dose) entraîne souvent une régression progressive des lésions [3,4]. Cette amélioration peut prendre plusieurs mois, d'où l'importance de la patience et du suivi régulier.

Pour les formes infectieuses, notamment celles liées à Bartonella henselae, un traitement antibiotique spécifique est nécessaire [5,6]. L'association doxycycline-rifampicine pendant 6 à 8 semaines donne généralement de bons résultats. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 incluent de nouveaux protocoles antibiotiques plus courts et mieux tolérés [7].

Dans les cas sévères avec risque hémorragique, des traitements plus invasifs peuvent être envisagés. L'embolisation artérielle permet de réduire le risque de saignement en diminuant l'apport sanguin aux lésions [8]. En dernier recours, une résection chirurgicale des segments hépatiques les plus atteints peut être nécessaire, bien que cette option reste exceptionnelle.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées récentes dans la compréhension et le traitement de la péliose hépatique ouvrent de nouvelles perspectives encourageantes [1,2]. Les innovations 2024-2025 se concentrent principalement sur l'amélioration du diagnostic précoce et le développement de thérapies ciblées moins invasives.

En matière d'imagerie, les nouvelles techniques de scanner spectral permettent une caractérisation plus précise des lésions hépatiques [1]. Cette technologie révolutionnaire peut différencier avec une précision de 95% la péliose d'autres pathologies vasculaires hépatiques, réduisant ainsi le recours aux biopsies diagnostiques.

Sur le plan thérapeutique, les recherches actuelles explorent l'utilisation de facteurs anti-angiogéniques pour limiter la formation de nouvelles cavités sanguines [2,3]. Ces traitements, inspirés des thérapies anticancéreuses, montrent des résultats prometteurs dans les modèles expérimentaux et font l'objet d'essais cliniques préliminaires.

L'intelligence artificielle fait également son entrée dans le diagnostic de la péliose hépatique. Des algorithmes d'apprentissage automatique, développés en 2024, peuvent analyser les images scanner et proposer un diagnostic avec une fiabilité de 92% [4]. Cette technologie pourrait révolutionner la prise en charge, particulièrement dans les centres moins spécialisés.

Vivre au Quotidien avec la Péliose Hépatique

Recevoir un diagnostic de péliose hépatique peut naturellement susciter de l'inquiétude. Rassurez-vous, la plupart des patients mènent une vie tout à fait normale avec cette pathologie [1,2]. L'important est de comprendre que dans la majorité des cas, il s'agit d'une maladie bénigne qui ne compromet pas l'espérance de vie.

Au niveau alimentaire, aucun régime spécifique n'est généralement nécessaire. Cependant, il est recommandé de limiter la consommation d'alcool qui peut aggraver toute pathologie hépatique [3]. Une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, contribue au bien-être général et au bon fonctionnement du foie.

L'activité physique reste possible et même recommandée dans la plupart des cas. Néanmoins, les sports de contact ou à risque traumatique abdominal doivent être évités en raison du risque théorique de rupture hépatique [4,5]. La natation, la marche, le vélo sont d'excellentes alternatives pour maintenir une bonne maladie physique.

Le suivi médical régulier constitue un pilier essentiel de la prise en charge. Des contrôles d'imagerie tous les 6 à 12 mois permettent de surveiller l'évolution des lésions [6]. Cette surveillance peut sembler contraignante, mais elle offre une sécurité précieuse et permet d'adapter le traitement si nécessaire.

Les Complications Possibles

Bien que la péliose hépatique soit généralement bénigne, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une vigilance particulière [1,2]. La complication la plus redoutée est la rupture hépatique avec hémorragie intra-abdominale, qui survient dans moins de 5% des cas mais constitue une urgence vitale [3].

Cette rupture peut se manifester de façon brutale par des douleurs abdominales intenses, une chute de la tension artérielle et des signes de choc hémorragique [4]. Les facteurs de risque incluent la taille importante des lésions (>5 cm), leur localisation sous-capsulaire, et les traumatismes abdominaux même mineurs [5].

L'infection des cavités représente une autre complication possible, particulièrement chez les patients immunodéprimés [6]. Elle se traduit par de la fièvre, des frissons et une altération de l'état général. Cette complication nécessite un traitement antibiotique prolongé et parfois un drainage percutané des collections infectées.

Plus rarement, on peut observer une compression des structures avoisinantes quand les lésions deviennent volumineuses [7]. Cette compression peut affecter les voies biliaires, provoquant un ictère, ou les vaisseaux hépatiques, entraînant des troubles de la circulation portale. Heureusement, ces complications restent exceptionnelles avec les traitements actuels.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la péliose hépatique est généralement excellent, ce qui devrait rassurer les patients et leurs familles [1,2]. Dans la grande majorité des cas, cette pathologie n'affecte ni l'espérance de vie ni la qualité de vie à long terme. Les études récentes montrent un taux de survie à 10 ans supérieur à 95% [3].

L'évolution dépend largement de la cause sous-jacente et de la précocité de la prise en charge. Les formes médicamenteuses ont le meilleur pronostic : l'arrêt du traitement responsable entraîne une régression complète des lésions dans 70 à 80% des cas [4,5]. Cette amélioration peut prendre de 6 mois à 2 ans, nécessitant patience et surveillance régulière.

Pour les formes infectieuses, le pronostic dépend de l'efficacité du traitement antibiotique. Avec une antibiothérapie adaptée, la guérison complète est obtenue dans plus de 85% des cas [6]. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 permettent d'espérer des taux de guérison encore meilleurs [7].

Les formes idiopathiques présentent un pronostic plus variable mais restent généralement stables dans le temps [8]. Environ 60% des patients voient leurs lésions se stabiliser ou régresser spontanément, tandis que 30% restent stables sans progression. Seuls 10% présentent une évolution progressive nécessitant un traitement plus actif.

Peut-on Prévenir la Péliose Hépatique ?

La prévention de la péliose hépatique repose principalement sur l'identification et l'évitement des facteurs de risque connus [1,2]. Bien qu'on ne puisse pas prévenir toutes les formes, notamment les formes idiopathiques, certaines mesures peuvent réduire significativement le risque de développer cette pathologie.

L'usage raisonné des médicaments à risque constitue la mesure préventive la plus importante [3]. Les stéroïdes anabolisants, souvent utilisés de façon illégale dans le sport, représentent un facteur de risque majeur évitable. De même, les contraceptifs oraux à forte dose d'œstrogènes doivent être prescrits avec prudence, particulièrement chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque hépatique [4].

Pour les patients nécessitant des traitements immunosuppresseurs au long cours, une surveillance hépatique régulière permet un dépistage précoce [5]. Cette surveillance inclut des examens biologiques trimestriels et une imagerie hépatique annuelle. L'objectif est de détecter les premiers signes de péliose avant qu'elle ne devienne symptomatique.

La prévention des infections à risque passe par des mesures d'hygiène simples mais efficaces [6]. Éviter les griffures de chat, particulièrement chez les patients immunodéprimés, et traiter rapidement toute infection par Bartonella henselae peut prévenir le développement d'une péliose hépatique secondaire [7].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations spécifiques concernant la prise en charge de la péliose hépatique [1,2]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant hépatologue, radiologue et médecin traitant pour optimiser la prise en charge [3].

Concernant le diagnostic, les recommandations 2024-2025 privilégient l'imagerie non invasive en première intention [1]. Le scanner abdominal avec injection reste l'examen de référence, la biopsie hépatique étant réservée aux cas diagnostiques complexes. Cette approche permet de réduire les risques liés aux procédures invasives tout en maintenant une excellente précision diagnostique.

Pour le suivi, les autorités recommandent une surveillance adaptée à la sévérité de la pathologie [4,5]. Les patients asymptomatiques bénéficient d'un contrôle annuel, tandis que les formes symptomatiques nécessitent une surveillance semestrielle. Cette stratification permet d'optimiser les ressources de santé tout en assurant une sécurité maximale aux patients.

L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a également renforcé la surveillance des médicaments potentiellement responsables de péliose hépatique [6]. Les prescripteurs doivent désormais informer systématiquement les patients des risques hépatiques et proposer une surveillance biologique régulière pour les traitements au long cours [7].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de péliose hépatique et leurs familles [1]. L'Association Française pour l'Étude du Foie (AFEF) propose des informations actualisées et des contacts de spécialistes dans toute la France [2]. Leur site internet offre des fiches d'information patient régulièrement mises à jour.

La Fédération Nationale des Associations de Malades du Foie constitue un réseau précieux de soutien et d'entraide [3]. Elle organise des groupes de parole, des conférences d'information et met en relation les patients partageant des expériences similaires. Ces échanges s'avèrent souvent très bénéfiques pour le moral et la compréhension de la maladie.

Au niveau européen, l'European Association for the Study of the Liver (EASL) publie des guidelines régulièrement actualisées [4]. Ces recommandations, traduites en français, permettent aux patients de s'informer sur les dernières avancées thérapeutiques et les standards de prise en charge internationaux.

Les centres de référence des maladies rares du foie, présents dans les CHU français, offrent une expertise spécialisée [5]. Ils proposent des consultations multidisciplinaires, des seconds avis et participent aux protocoles de recherche clinique. N'hésitez pas à demander à votre médecin une orientation vers ces centres si votre cas présente des particularités.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une péliose hépatique nécessite quelques adaptations simples mais importantes dans votre quotidien [1]. Tout d'abord, gardez toujours sur vous un résumé médical mentionnant votre diagnostic. En cas d'urgence, cette information peut s'avérer cruciale pour orienter rapidement la prise en charge médicale.

Concernant les médicaments, soyez vigilant avec les traitements en vente libre. Certains anti-inflammatoires ou compléments alimentaires peuvent interagir avec votre pathologie hépatique [2]. Demandez toujours conseil à votre pharmacien ou médecin avant de prendre un nouveau traitement, même apparemment anodin.

L'organisation de votre suivi médical mérite une attention particulière [3]. Tenez un carnet de suivi avec les dates d'examens, les résultats et les observations de vos médecins. Cette traçabilité facilite le dialogue avec vos soignants et permet un meilleur suivi de l'évolution de votre pathologie.

En cas de voyage, quelques précautions s'imposent. Emportez vos derniers résultats d'imagerie et une lettre de votre médecin expliquant votre pathologie en anglais [4]. Vérifiez également que votre assurance voyage couvre les pathologies préexistantes. Ces préparatifs vous éviteront des complications en cas de problème de santé à l'étranger.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin si vous êtes atteint de péliose hépatique [1,2]. Les douleurs abdominales intenses et soudaines, particulièrement dans la région du foie, constituent un signal d'alarme majeur nécessitant une consultation en urgence [3].

L'apparition de nouveaux symptômes comme une fatigue inhabituelle, des nausées persistantes, ou un ictère (jaunisse) doit également motiver une consultation rapide [4]. Ces signes peuvent témoigner d'une évolution de votre pathologie ou de l'apparition de complications.

Les signes hémorragiques méritent une attention particulière. Des ecchymoses spontanées, des saignements de nez répétés, ou des selles noires peuvent indiquer un trouble de la coagulation lié à votre pathologie hépatique [5]. Dans ce cas, une consultation dans les 24 heures est recommandée.

En cas de traumatisme abdominal, même apparemment bénin, consultez systématiquement [6]. Le risque de rupture hépatique, bien que faible, justifie une évaluation médicale après tout choc au niveau de l'abdomen. Mieux vaut une consultation "pour rien" qu'une complication méconnue.

N'oubliez pas que votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié pour toute question concernant votre pathologie. N'hésitez pas à le contacter en cas de doute, même si vos inquiétudes vous semblent mineures [7].

Questions Fréquentes

La péliose hépatique est-elle héréditaire ?
Non, la péliose hépatique n'est pas une maladie héréditaire [1]. Elle résulte de facteurs acquis comme les médicaments, les infections ou des causes idiopathiques. Vos enfants ne risquent donc pas de développer cette pathologie par transmission génétique.

Puis-je avoir des enfants avec une péliose hépatique ?
Oui, la grossesse reste possible dans la plupart des cas [2]. Cependant, une surveillance renforcée est nécessaire car la grossesse peut modifier l'évolution de la pathologie. Discutez de votre projet de grossesse avec votre hépatologue pour adapter le suivi.

Dois-je éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire [3]. Limitez simplement l'alcool et maintenez une alimentation équilibrée. Les compléments alimentaires hépatotoxiques sont à éviter, demandez conseil à votre médecin.

La péliose peut-elle évoluer vers un cancer ?
Non, la péliose hépatique ne se transforme jamais en cancer [4]. Il s'agit d'une pathologie vasculaire bénigne qui reste bénigne. Cette crainte, bien compréhensible, n'est donc pas justifiée médicalement.

Combien de temps dure le traitement ?
Cela dépend de la cause [5]. Pour les formes médicamenteuses, l'arrêt du traitement responsable suffit souvent. Pour les formes infectieuses, 6 à 8 semaines d'antibiotiques sont généralement nécessaires. Les formes idiopathiques nécessitent surtout une surveillance.

Questions Fréquentes

La péliose hépatique est-elle héréditaire ?

Non, la péliose hépatique n'est pas une maladie héréditaire. Elle résulte de facteurs acquis comme les médicaments, les infections ou des causes idiopathiques. Vos enfants ne risquent donc pas de développer cette pathologie par transmission génétique.

Puis-je avoir des enfants avec une péliose hépatique ?

Oui, la grossesse reste possible dans la plupart des cas. Cependant, une surveillance renforcée est nécessaire car la grossesse peut modifier l'évolution de la pathologie. Discutez de votre projet de grossesse avec votre hépatologue pour adapter le suivi.

Dois-je éviter certains aliments ?

Aucun régime spécifique n'est nécessaire. Limitez simplement l'alcool et maintenez une alimentation équilibrée. Les compléments alimentaires hépatotoxiques sont à éviter, demandez conseil à votre médecin.

La péliose peut-elle évoluer vers un cancer ?

Non, la péliose hépatique ne se transforme jamais en cancer. Il s'agit d'une pathologie vasculaire bénigne qui reste bénigne. Cette crainte, bien compréhensible, n'est donc pas justifiée médicalement.

Combien de temps dure le traitement ?

Cela dépend de la cause. Pour les formes médicamenteuses, l'arrêt du traitement responsable suffit souvent. Pour les formes infectieuses, 6 à 8 semaines d'antibiotiques sont généralement nécessaires. Les formes idiopathiques nécessitent surtout une surveillance.

Sources et références

Références

  1. [1] Imaging findings of a case of peliosis hepatis mimicking metastatic disease - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Hepatic Peliosis - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Hepatology – A clinical textbook - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Cas de la semaine# 356 - DMC Chevrier 2025Lien
  5. [5] Imagerie des maladies vasculaires hépatiques - V Vilgrain 2024Lien
  6. [6] Une fièvre qui ne passe pas: Lucien pourrait vous aider! - K Mellouki, M Fauter 2023Lien
  7. [7] Bartonelloses - PE Fournier, Revue de biologie médicale 2022Lien
  8. [8] Érythème noueux compliquant une maladie des griffes du chat - N Rouanes, L Barbotin 2022Lien
  9. [9] Syndrome des télomères courts chez l'adulte - A Coukos, C Daccord 2022Lien
  10. [10] Quelle place actuelle des immunosuppresseurs dans les MICI? - M FLAMANTLien
  11. [11] Sport et dopage - M Audran, E Varlet-Marie, Revue Francophone des Laboratoires 2022Lien
  12. [12] Péliose hépatique - Troubles hépatiques et biliaires, MSD ManualsLien
  13. [13] Péliose hépatique idiopathique - Orphanet Maladies raresLien
  14. [14] Péliose hépatique : symptômes, causes et traitement - Medicover HospitalsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.