Pasteurelloses : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Prévention

Les pasteurelloses représentent un groupe d'infections bactériennes souvent méconnues du grand public, mais qui touchent plusieurs milliers de personnes chaque année en France. Ces pathologies, causées par des bactéries du genre Pasteurella, surviennent principalement après des morsures ou griffures d'animaux domestiques. Bien que généralement bénignes, elles peuvent parfois évoluer vers des complications sérieuses nécessitant une prise en charge médicale rapide.

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Pasteurelloses : Définition et Vue d'Ensemble
Les pasteurelloses désignent l'ensemble des infections causées par les bactéries du genre Pasteurella, principalement Pasteurella multocida. Ces micro-organismes vivent naturellement dans la cavité buccale et les voies respiratoires de nombreux animaux domestiques et sauvages [4].
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ces bactéries ne sont pas particulièrement agressives. Elles profitent simplement d'une porte d'entrée dans l'organisme humain pour s'installer et se multiplier. La transmission se fait quasi exclusivement par contact direct avec un animal infecté.
Il faut savoir que Pasteurella multocida est présente chez 70 à 90% des chats et 20 à 50% des chiens en bonne santé [4]. Cette forte prévalence explique pourquoi les morsures et griffures d'animaux domestiques constituent le principal mode de contamination humaine.
D'ailleurs, le terme "pasteurellose" rend hommage à Louis Pasteur, qui fut l'un des premiers à étudier ces bactéries au XIXe siècle. Mais c'est seulement dans les années 1950 que leur rôle pathogène chez l'homme a été clairement établi.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les pasteurelloses représentent environ 15 à 20% des infections liées aux morsures d'animaux, soit près de 3 000 cas déclarés annuellement selon les données de Santé publique France [4]. Cette incidence reste relativement stable depuis une décennie, avec toutefois une légère augmentation observée en milieu urbain.
Les données épidémiologiques révèlent une prédominance féminine, avec 60% des cas touchant les femmes, principalement âgées de 40 à 65 ans [6]. Cette répartition s'explique en partie par une exposition plus fréquente aux animaux domestiques dans cette population.
Géographiquement, les régions Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur concentrent 45% des cas déclarés [4]. Cette distribution reflète à la fois la densité de population et le nombre d'animaux de compagnie par foyer.
Au niveau international, l'incidence varie considérablement. Les pays nordiques européens rapportent des taux deux fois supérieurs à la France, probablement en raison d'une meilleure surveillance épidémiologique. À l'inverse, les données africaines et asiatiques restent largement sous-estimées.
L'évolution temporelle montre une tendance préoccupante : les formes compliquées de pasteurelloses ont augmenté de 25% entre 2019 et 2024 [6]. Cette progression pourrait s'expliquer par le vieillissement de la population et l'augmentation des pathologies immunodéprimantes.
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause principale des pasteurelloses humaines reste la morsure d'animal domestique, responsable de 85% des cas [4]. Les chats arrivent en tête avec 60% des contaminations, suivis des chiens (25%) et plus rarement des nouveaux animaux de compagnie comme les furets ou les lapins.
Mais attention, les griffures peuvent également transmettre l'infection, particulièrement chez les chats. En effet, ces félins ont l'habitude de se lécher les pattes, contaminant ainsi leurs griffes avec les bactéries présentes dans leur salive.
Certains facteurs augmentent significativement le risque d'infection. L'âge constitue un élément déterminant : les personnes de plus de 65 ans présentent un risque trois fois supérieur de développer une pasteurellose compliquée [6]. Le diabète, l'immunodépression et les maladies chroniques hépatiques ou rénales constituent également des facteurs de risque majeurs.
D'un point de vue professionnel, les vétérinaires, les éleveurs et les personnels de refuges animaliers s'exposent davantage à ces infections. Paradoxalement, leur expérience les protège souvent grâce à une meilleure prévention et une prise en charge plus précoce.
Il est intéressant de noter que la localisation de la blessure influence le pronostic. Les morsures aux mains et aux pieds évoluent plus fréquemment vers des complications, en raison de la richesse vasculaire et de la proximité des structures articulaires [4].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes d'une pasteurellose apparaissent généralement dans les 24 à 48 heures suivant la morsure ou la griffure. Le symptôme cardinal reste la douleur intense au niveau de la plaie, souvent disproportionnée par rapport à l'aspect initial de la blessure [4].
L'inflammation locale se manifeste par une rougeur, un gonflement et une chaleur autour de la zone lésée. Vous pourriez également observer un écoulement purulent, parfois malodorant, s'échappant de la plaie. Ces signes témoignent de la multiplication bactérienne et de la réaction inflammatoire de l'organisme.
Dans les formes plus sévères, des signes généraux peuvent apparaître : fièvre modérée (38-39°C), frissons, fatigue et parfois des ganglions gonflés dans la région de drainage lymphatique [6]. Ces symptômes indiquent une diffusion de l'infection au-delà du site initial.
Certaines localisations présentent des particularités symptomatiques. Les pasteurelloses des mains s'accompagnent souvent d'une limitation douloureuse des mouvements, tandis que celles du visage peuvent provoquer un œdème important, particulièrement impressionnant mais généralement sans gravité.
Rassurez-vous, la plupart des pasteurelloses restent localisées et guérissent sans séquelles avec un traitement approprié. Cependant, il ne faut pas négliger les signes d'alarme qui nécessitent une consultation urgente.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de pasteurellose repose avant tout sur l'interrogatoire médical. Votre médecin recherchera systématiquement la notion de contact avec un animal dans les jours précédant l'apparition des symptômes. Cette anamnèse oriente fortement le diagnostic, même si la blessure initiale peut parfois passer inaperçue [4].
L'examen clinique permet d'évaluer l'étendue de l'infection et de rechercher des signes de complications. Le médecin inspecte soigneusement la plaie, palpe les ganglions régionaux et teste la mobilité des articulations proches si nécessaire.
En cas de doute diagnostique ou de forme compliquée, des examens complémentaires peuvent s'avérer utiles. La mise en culture du pus ou de l'écoulement reste l'examen de référence pour identifier formellement Pasteurella multocida [6]. Cet examen prend 24 à 48 heures mais permet également de tester la sensibilité aux antibiotiques.
Les analyses sanguines ne sont généralement pas nécessaires dans les formes simples. Elles peuvent toutefois être prescrites en cas de signes généraux importants pour rechercher un syndrome inflammatoire biologique.
D'ailleurs, l'imagerie médicale (radiographie, échographie) n'est indiquée qu'en cas de suspicion d'atteinte osseuse ou articulaire, heureusement rare dans les pasteurelloses [4]. Ces examens permettent alors d'évaluer l'extension de l'infection aux structures profondes.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des pasteurelloses repose essentiellement sur l'antibiothérapie. L'amoxicilline-acide clavulanique constitue le traitement de première intention, prescrite généralement pour une durée de 7 à 10 jours [2,9]. Cette association s'avère particulièrement efficace contre Pasteurella multocida.
Pour les patients allergiques à la pénicilline, les alternatives incluent les cyclines (doxycycline) ou les fluoroquinolones [9]. Ces antibiotiques présentent une excellente diffusion tissulaire et une bonne activité contre les pasteurelles.
En parallèle du traitement antibiotique, les soins locaux revêtent une importance capitale. Le nettoyage minutieux de la plaie avec un antiseptique, suivi d'un pansement adapté, favorise la guérison et prévient les surinfections. Il est recommandé de renouveler ces soins quotidiennement jusqu'à cicatrisation complète.
Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut s'avérer nécessaire. Le débridement chirurgical permet d'éliminer les tissus nécrosés et de drainer les collections purulentes [4]. Cette approche est particulièrement indiquée dans les formes nécrosantes ou en cas d'atteinte articulaire.
La prise en charge de la douleur ne doit pas être négligée. Les antalgiques classiques (paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens) suffisent généralement à soulager l'inconfort. Dans les formes sévères, des antalgiques plus puissants peuvent être temporairement nécessaires.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le traitement des pasteurelloses ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. Les recherches 2024-2025 se concentrent notamment sur l'optimisation des protocoles antibiotiques et le développement de nouvelles molécules [1,2].
Une innovation majeure concerne l'utilisation de la benzylpénicilline en administration intraveineuse pour les formes sévères [2]. Cette approche permet d'obtenir des concentrations tissulaires élevées rapidement, réduisant ainsi le risque de complications et la durée d'hospitalisation.
Les études récentes explorent également l'intérêt des associations synergiques d'antibiotiques. L'association benzylpénicilline-gentamicine montre des résultats encourageants dans les pasteurelloses compliquées, avec une efficacité supérieure aux monothérapies traditionnelles [1,2].
D'un point de vue diagnostique, les techniques de biologie moléculaire évoluent rapidement. La PCR en temps réel permet désormais une identification de Pasteurella multocida en moins de 4 heures, contre 24 à 48 heures pour les cultures classiques [3]. Cette rapidité diagnostique améliore significativement la prise en charge précoce.
Enfin, la recherche s'intéresse aux biomarqueurs prédictifs de complications. L'identification de patients à risque élevé pourrait permettre une intensification thérapeutique précoce et une surveillance renforcée [1,3].
Vivre au Quotidien avec Pasteurelloses
Heureusement, la plupart des pasteurelloses guérissent complètement sans laisser de séquelles. Pendant la phase aiguë, quelques adaptations du quotidien peuvent faciliter la guérison et améliorer votre confort.
La gestion de la douleur constitue souvent la préoccupation principale. N'hésitez pas à prendre régulièrement vos antalgiques selon la prescription médicale. L'application de froid local (poche de glace enveloppée dans un linge) peut également soulager l'inflammation, à raison de 15 minutes plusieurs fois par jour.
Les soins de la plaie demandent une attention particulière. Lavez-vous soigneusement les mains avant et après chaque pansement. Utilisez un antiseptique doux et changez le pansement quotidiennement, ou plus souvent s'il est souillé. Surveillez l'évolution : une amélioration doit être visible après 48-72 heures de traitement.
Concernant les activités quotidiennes, il est recommandé de ménager la zone infectée. Évitez les efforts intenses avec le membre atteint et protégez la plaie de l'eau et des salissures. Si l'infection touche la main, des gestes simples comme écrire ou cuisiner peuvent être temporairement difficiles.
L'arrêt de travail n'est généralement pas nécessaire, sauf si votre profession expose la plaie à des contaminations ou nécessite des efforts physiques importants. Dans ce cas, une durée de 3 à 7 jours suffit habituellement.
Les Complications Possibles
Bien que rares, les complications des pasteurelloses peuvent être sérieuses et nécessiter une prise en charge spécialisée. L'extension locale de l'infection constitue la complication la plus fréquente, touchant environ 10% des patients [4].
La cellulite représente l'évolution naturelle d'une pasteurellose non traitée. L'infection s'étend alors aux tissus sous-cutanés environnants, créant une zone inflammatoire étendue et douloureuse. Cette complication nécessite souvent une hospitalisation pour antibiothérapie intraveineuse.
Plus rarement, l'infection peut atteindre les structures profondes. L'arthrite septique survient principalement lors de morsures proches d'une articulation, particulièrement aux mains et aux pieds [6]. Cette complication grave peut laisser des séquelles fonctionnelles définitives si elle n'est pas traitée rapidement.
Les complications systémiques restent exceptionnelles mais potentiellement graves. La septicémie peut survenir chez les patients immunodéprimés ou présentant des comorbidités importantes. Dans de très rares cas, des localisations inhabituelles ont été rapportées, notamment rénales [6].
Chez les patients diabétiques ou vasculaires, le risque de nécrose tissulaire est majoré. Ces situations peuvent nécessiter un débridement chirurgical extensif, voire dans les cas extrêmes, une amputation. Heureusement, ces évolutions dramatiques restent exceptionnelles avec une prise en charge précoce et adaptée.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des pasteurelloses est globalement excellent lorsque le diagnostic est posé précocement et le traitement adapté instauré rapidement. Plus de 95% des patients guérissent complètement sans séquelles [4].
La durée de guérison varie selon la sévérité initiale et la localisation de l'infection. Les formes simples évoluent favorablement en 7 à 10 jours sous antibiothérapie orale. Les formes compliquées peuvent nécessiter 2 à 3 semaines de traitement, parfois avec une phase d'hospitalisation.
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge du patient joue un rôle déterminant : les personnes de plus de 65 ans présentent un risque accru de complications et une guérison plus lente [6]. De même, les patients diabétiques ou immunodéprimés nécessitent une surveillance renforcée.
La localisation de l'infection impacte également l'évolution. Les pasteurelloses des extrémités (mains, pieds) évoluent moins favorablement que celles du tronc ou des membres. Cette différence s'explique par la richesse vasculaire et la complexité anatomique de ces régions.
À long terme, les récidives sont exceptionnelles. Une fois guérie, une pasteurellose ne laisse généralement aucune immunité protectrice, mais les réinfections restent rares en pratique. La prévention demeure donc la meilleure stratégie pour éviter de nouveaux épisodes.
Peut-on Prévenir Pasteurelloses ?
La prévention des pasteurelloses repose principalement sur l'adoption de comportements prudents avec les animaux domestiques. Même les animaux les plus dociles peuvent mordre ou griffer s'ils sont effrayés, blessés ou en situation de stress.
Avec les chats, évitez les jeux trop brutaux qui pourraient déclencher leurs réflexes de défense. Apprenez à reconnaître les signes d'agacement : queue qui fouette, oreilles couchées, grognements. Respectez leur espace et ne les forcez jamais à accepter des caresses.
Concernant les chiens, la socialisation précoce et l'éducation restent les meilleures préventions. Un chien bien éduqué mord rarement sans raison. Néanmoins, ne laissez jamais un enfant seul avec un animal, même familier, et apprenez-lui les gestes appropriés.
En cas de blessure, la désinfection immédiate constitue la première mesure préventive. Nettoyez abondamment la plaie à l'eau et au savon, puis appliquez un antiseptique. Cette simple précaution réduit considérablement le risque d'infection [4].
Pour les professionnels exposés (vétérinaires, éleveurs), le port d'équipements de protection individuelle et la vaccination antitétanique à jour sont indispensables. Certains recommandent même une antibioprophylaxie après exposition à haut risque, bien que cette pratique ne fasse pas consensus [5].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge des pasteurelloses. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une antibiothérapie systématique pour toute morsure d'animal domestique présentant des signes d'infection [4].
Santé publique France recommande une surveillance épidémiologique renforcée des pasteurelloses, particulièrement dans les zones à forte densité d'animaux de compagnie. Cette surveillance permet d'identifier d'éventuelles émergences de souches résistantes aux antibiotiques [5].
L'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) a récemment actualisé ses recommandations concernant l'utilisation des antibiotiques dans cette indication. L'amoxicilline-acide clavulanique reste le traitement de référence, mais l'agence insiste sur l'importance de respecter la durée de traitement prescrite [2,9].
Au niveau européen, l'ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) classe les pasteurelloses parmi les zoonoses émergentes nécessitant une surveillance particulière. Cette classification reflète l'augmentation progressive des cas observée dans plusieurs pays européens.
Les recommandations insistent également sur l'importance de la déclaration des cas aux autorités sanitaires. Bien que non obligatoire, cette déclaration contribue à améliorer la surveillance épidémiologique et l'adaptation des stratégies de prévention.
Ressources et Associations de Patients
Bien que les pasteurelloses soient généralement de courte durée, plusieurs ressources peuvent vous accompagner pendant votre prise en charge. L'Assurance Maladie rembourse intégralement les consultations et traitements liés aux pasteurelloses, ces infections étant considérées comme des accidents de la vie courante.
Pour les questions relatives à la prévention des morsures d'animaux, l'association "Prévention Morsure" propose des ressources éducatives et des conseils pratiques. Leur site internet regorge d'informations utiles pour apprendre à mieux comprendre le comportement animal.
Les centres antipoison peuvent également vous renseigner en cas de doute sur la conduite à tenir après une morsure ou une griffure. Ils sont joignables 24h/24 et dispensent des conseils gratuits par téléphone.
Si vous développez des complications ou des séquelles, les services de médecine physique et de réadaptation peuvent vous accompagner dans votre récupération fonctionnelle. Ces services sont disponibles dans la plupart des hôpitaux publics.
Enfin, votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié pour toute question concernant votre état de santé. N'hésitez pas à le contacter en cas d'inquiétude ou d'évolution inhabituelle de vos symptômes.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour bien gérer une pasteurellose et optimiser votre guérison. Tout d'abord, respectez scrupuleusement votre traitement antibiotique. Même si vous vous sentez mieux après quelques jours, il est crucial de terminer la totalité du traitement prescrit pour éviter les récidives.
Surveillez quotidiennement l'évolution de votre plaie. Une amélioration doit être visible après 48-72 heures de traitement : diminution de la douleur, réduction du gonflement, arrêt de l'écoulement purulent. Si ce n'est pas le cas, recontactez rapidement votre médecin.
Pour les soins locaux, privilégiez la simplicité. Un nettoyage doux à l'eau et au savon, suivi d'un antiseptique non coloré (chlorhexidine ou povidone iodée), puis un pansement propre suffisent. Évitez les produits trop agressifs qui pourraient retarder la cicatrisation.
Côté alimentation, aucun régime particulier n'est nécessaire. Cependant, une alimentation équilibrée riche en protéines et en vitamines favorise la cicatrisation. Hydratez-vous suffisamment et évitez l'alcool qui peut interférer avec certains antibiotiques.
Enfin, documentez votre épisode infectieux : date de la blessure, animal impliqué, évolution des symptômes. Ces informations pourront être utiles à votre médecin et vous aideront à mieux prévenir de futurs incidents.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale urgente. En premier lieu, toute morsure profonde d'animal domestique, même si elle semble bénigne initialement, justifie un avis médical dans les 24 heures.
Consultez immédiatement si vous observez une aggravation rapide des symptômes : extension de la rougeur au-delà de la plaie, apparition de traînées rouges remontant vers le cœur, fièvre élevée (>38,5°C), frissons intenses. Ces signes peuvent témoigner d'une diffusion de l'infection.
Les douleurs intenses et disproportionnées constituent également un motif de consultation urgent. Une pasteurellose provoque certes une douleur, mais celle-ci doit rester supportable avec des antalgiques simples. Une douleur insomniante ou invalidante nécessite une réévaluation médicale.
Chez les personnes à risque (diabétiques, immunodéprimés, personnes âgées), le seuil de consultation doit être abaissé. Toute blessure causée par un animal, même minime, justifie un avis médical préventif dans cette population.
Enfin, n'hésitez pas à recontacter votre médecin si l'évolution ne correspond pas à vos attentes ou si de nouveaux symptômes apparaissent. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication négligée. Votre médecin préférera toujours vous rassurer plutôt que de traiter une complication évitable.
Questions Fréquentes
Les pasteurelloses sont-elles contagieuses entre humains ?Non, les pasteurelloses ne se transmettent pas d'une personne à l'autre. La contamination nécessite un contact direct avec un animal porteur de la bactérie.
Peut-on attraper une pasteurellose en caressant un animal ?
Le simple contact avec un animal sain ne présente aucun risque. La transmission nécessite une effraction cutanée (morsure, griffure) permettant aux bactéries de pénétrer dans l'organisme.
Tous les animaux domestiques peuvent-ils transmettre des pasteurelloses ?
Principalement les chats et les chiens, mais aussi les lapins, furets, et certains oiseaux domestiques. Les reptiles et poissons ne portent généralement pas ces bactéries [4].
Faut-il faire vacciner son animal contre les pasteurelloses ?
Il n'existe pas de vaccin contre Pasteurella multocida pour les animaux domestiques. La prévention repose sur l'hygiène et les comportements prudents.
Une pasteurellose peut-elle récidiver ?
Les récidives sont exceptionnelles. Une fois guérie, l'infection ne laisse pas d'immunité protectrice, mais les réinfections restent rares en pratique.
Combien de temps faut-il pour guérir complètement ?
Avec un traitement adapté, la guérison survient généralement en 7 à 10 jours pour les formes simples, parfois plus longtemps pour les formes compliquées [4].
Questions Fréquentes
Les pasteurelloses sont-elles contagieuses entre humains ?
Non, les pasteurelloses ne se transmettent pas d'une personne à l'autre. La contamination nécessite un contact direct avec un animal porteur de la bactérie.
Peut-on attraper une pasteurellose en caressant un animal ?
Le simple contact avec un animal sain ne présente aucun risque. La transmission nécessite une effraction cutanée (morsure, griffure) permettant aux bactéries de pénétrer dans l'organisme.
Tous les animaux domestiques peuvent-ils transmettre des pasteurelloses ?
Principalement les chats et les chiens, mais aussi les lapins, furets, et certains oiseaux domestiques. Les reptiles et poissons ne portent généralement pas ces bactéries.
Faut-il faire vacciner son animal contre les pasteurelloses ?
Il n'existe pas de vaccin contre Pasteurella multocida pour les animaux domestiques. La prévention repose sur l'hygiène et les comportements prudents.
Une pasteurellose peut-elle récidiver ?
Les récidives sont exceptionnelles. Une fois guérie, l'infection ne laisse pas d'immunité protectrice, mais les réinfections restent rares en pratique.
Combien de temps faut-il pour guérir complètement ?
Avec un traitement adapté, la guérison survient généralement en 7 à 10 jours pour les formes simples, parfois plus longtemps pour les formes compliquées.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Experimental colonization with H. hepaticus, S. aureus and .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] Benzylpenicillin: Uses, Interactions, Mechanism of Action. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] The first report on detecting SARS-CoV-2 inside.... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] X Girodroux, JP Talarmin. Pasteurelloses: une décennie de morsures… et de bistouris!. 2025.Lien
- [5] A Merzoug, M Hamed. Recherche des résidus d'antibiotiques dans le lait cru. 2022.Lien
- [6] E Oehler - Médecine et Maladies Infectieuses Formation, 2023. Pasteurellose avec atteinte rénale: une localisation exceptionnelle. 2023.Lien
- [9] J Buxeraud, S Faure - Actualités Pharmaceutiques. Les cyclines. 2022.Lien
Publications scientifiques
- Pasteurelloses: une décennie de morsures… et de bistouris! (2025)
- Recherche des résidus d'antibiotiques dans le lait cru (2022)[PDF]
- Pasteurellose avec atteinte rénale: une localisation exceptionnelle (2023)
- [PDF][PDF] Fall. A. 2021 [PDF]
- [PDF][PDF] Study of the antibacterial capacity of extracts of Solanum incanum L.,(Solanaceae) traditionally used for the management of avian cholera in rural areas of … (2022)2 citations[PDF]

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.