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Paludisme Aviaire : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Paludisme aviaire

Le paludisme aviaire représente une pathologie parasitaire complexe qui touche principalement les oiseaux, mais dont l'étude révèle des implications importantes pour la santé publique. Cette maladie, causée par des parasites du genre Plasmodium spécifiques aux oiseaux, suscite un intérêt croissant dans le contexte des maladies émergentes [3,4]. Comprendre cette pathologie permet d'éclairer les mécanismes du paludisme humain et d'anticiper les risques de transmission vectorielle.

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Paludisme aviaire : Définition et Vue d'Ensemble

Le paludisme aviaire est une maladie parasitaire qui affecte exclusivement les oiseaux sauvages et domestiques. Cette pathologie est causée par différentes espèces de Plasmodium adaptées spécifiquement aux hôtes aviaires [8,9]. Contrairement au paludisme humain, cette forme ne se transmet pas directement à l'homme.

Les parasites responsables du paludisme aviaire présentent un cycle de vie complexe impliquant des moustiques vecteurs spécialisés. Ces derniers appartiennent principalement aux genres Culex et Aedes, différents de ceux transmettant le paludisme humain [10,11]. L'infection se développe dans les globules rouges des oiseaux, provoquant des symptômes variables selon l'espèce hôte.

Cette pathologie revêt une importance particulière dans l'étude des maladies vectorielles émergentes. En effet, les recherches sur le paludisme aviaire contribuent à mieux comprendre l'évolution des parasites Plasmodium et leurs mécanismes d'adaptation [3,6]. D'ailleurs, certaines découvertes récentes suggèrent des interactions complexes entre les différentes espèces de Plasmodium.

Épidémiologie en France et dans le Monde

L'épidémiologie du paludisme aviaire en France révèle une prévalence variable selon les régions et les espèces d'oiseaux. Selon les données de surveillance renforcée de Santé Publique France, les infections aviaires par Plasmodium touchent environ 15 à 30% des populations d'oiseaux sauvages dans certaines zones humides [1,2]. Cette prévalence varie considérablement selon les saisons et les maladies climatiques.

Les régions méditerranéennes françaises présentent les taux d'infection les plus élevés, particulièrement en Camargue et dans les zones côtières. Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire rapporte une augmentation de 12% des cas détectés entre 2022 et 2024 [2]. Cette progression s'explique notamment par l'amélioration des techniques de détection et l'intensification de la surveillance.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne des pays méditerranéens avec des taux d'infection similaires à ceux observés en Espagne et en Italie. Cependant, les pays nordiques comme la Suède affichent des prévalences nettement inférieures, généralement sous les 5% [6]. Cette différence s'explique par les maladies climatiques moins favorables aux vecteurs.

L'impact économique sur l'aviculture française reste limité mais non négligeable. Les pertes annuelles sont estimées à environ 2,3 millions d'euros, principalement dans les élevages de plein air [4]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de ces chiffres grâce aux mesures préventives renforcées.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes du paludisme aviaire impliquent une interaction complexe entre parasites, vecteurs et hôtes aviaires. Les espèces de Plasmodium responsables incluent principalement P. relictum, P. elongatum et P. cathemerium [9,10]. Chaque espèce présente des spécificités d'hôtes et de vecteurs, créant des cycles épidémiologiques distincts.

Les facteurs environnementaux jouent un rôle déterminant dans la transmission. L'humidité, la température et la présence de points d'eau stagnante favorisent le développement des moustiques vecteurs [11,13]. Les changements climatiques actuels modifient ces paramètres, influençant la répartition géographique de la maladie.

Certaines espèces d'oiseaux présentent une susceptibilité accrue à l'infection. Les oiseaux migrateurs constituent des réservoirs particulièrement importants, transportant les parasites sur de longues distances [13]. D'ailleurs, les variations génétiques, notamment au niveau des gènes de l'hémoglobine, influencent la résistance à l'infection [10].

Les activités humaines contribuent également à la propagation. L'urbanisation, la déforestation et les modifications des écosystèmes aquatiques créent de nouveaux habitats favorables aux vecteurs [11,12]. Ces perturbations environnementales augmentent les contacts entre espèces d'oiseaux sauvages et domestiques.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du paludisme aviaire varient considérablement selon l'espèce d'oiseau infectée et le stade de l'infection. Chez les oiseaux domestiques, on observe généralement une diminution de l'appétit, une léthargie marquée et des troubles respiratoires [16,17]. Ces signes peuvent facilement passer inaperçus lors des phases précoces de la maladie.

L'anémie constitue l'un des signes les plus caractéristiques, se manifestant par une pâleur des muqueuses et une faiblesse générale. Les oiseaux infectés présentent souvent des difficultés à voler et une réduction significative de leur activité [16]. Dans les cas sévères, des troubles neurologiques peuvent apparaître, incluant des convulsions et des paralysies partielles.

Chez les oiseaux sauvages, les symptômes sont souvent plus discrets. Une mortalité accrue dans certaines populations peut constituer le premier signe d'alerte [13]. Les oiseaux infectés montrent fréquemment des comportements anormaux, comme une réduction des vocalisations ou des modifications des patterns migratoires.

Il est important de noter que certains oiseaux peuvent être porteurs asymptomatiques, particulièrement ceux ayant développé une immunité partielle. Ces individus jouent un rôle crucial dans la persistance et la dissémination de la maladie [10,11]. Concrètement, l'identification précoce des symptômes reste un défi majeur pour les vétérinaires et les ornithologues.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du paludisme aviaire nécessite une approche méthodique combinant examen clinique et analyses de laboratoire. La première étape consiste en une évaluation clinique complète de l'oiseau, incluant l'observation du comportement, l'examen des muqueuses et la palpation abdominale [16,17]. Cette phase permet d'orienter les investigations complémentaires.

L'examen microscopique des frottis sanguins reste la méthode de référence pour confirmer le diagnostic. Cette technique permet d'identifier directement les parasites dans les globules rouges et de déterminer l'espèce de Plasmodium impliquée [8,9]. Cependant, cette méthode nécessite une expertise particulière et peut manquer les infections à faible parasitémie.

Les techniques de biologie moléculaire, notamment la PCR, offrent une sensibilité et une spécificité supérieures. Ces méthodes permettent de détecter l'ADN parasitaire même en cas d'infection subclinique [10,11]. D'ailleurs, elles facilitent l'identification précise des espèces de Plasmodium, information cruciale pour le pronostic et le traitement.

Les tests sérologiques complètent l'arsenal diagnostique en détectant les anticorps spécifiques. Bien qu'ils ne permettent pas de distinguer une infection active d'une exposition passée, ils s'avèrent utiles pour les études épidémiologiques [12]. L'interprétation des résultats doit toujours tenir compte du contexte clinique et épidémiologique.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du paludisme aviaire repose principalement sur des antipaludiques adaptés aux spécificités physiologiques des oiseaux. La chloroquine reste l'un des médicaments les plus utilisés, bien que des résistances commencent à émerger dans certaines régions [14,16]. Le dosage doit être soigneusement ajusté selon l'espèce et le poids de l'oiseau.

Les dérivés de l'artémisinine montrent une efficacité prometteuse, particulièrement dans les cas de résistance à la chloroquine. Ces molécules, initialement développées pour le paludisme humain, nécessitent des adaptations posologiques spécifiques [14]. Leur utilisation chez les oiseaux fait l'objet de recherches approfondies pour optimiser les protocoles thérapeutiques.

Le traitement de soutien joue un rôle crucial dans la prise en charge. Il inclut la correction de l'anémie, la réhydratation et le maintien de l'équilibre nutritionnel [16,17]. Dans les cas sévères, une transfusion sanguine peut s'avérer nécessaire, bien que cette procédure reste techniquement complexe chez les oiseaux.

La prévention des complications constitue un aspect essentiel du traitement. Les infections secondaires, favorisées par l'immunodépression, nécessitent souvent une antibiothérapie prophylactique [17]. L'isolement des oiseaux infectés permet de limiter la propagation de la maladie au sein des élevages.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 dans le domaine du paludisme aviaire s'inscrivent dans la stratégie France 2030 sur les maladies infectieuses émergentes. Cette initiative gouvernementale alloue des financements significatifs à la recherche sur les pathogènes vectoriels, incluant les Plasmodium aviaires [4]. L'objectif est de développer de nouvelles approches thérapeutiques et préventives.

Les recherches actuelles se concentrent sur le développement de vaccins spécifiques aux oiseaux domestiques. Plusieurs candidats vaccins sont en phase d'évaluation préclinique, ciblant les protéines de surface des sporozoïtes [3,5]. Ces travaux bénéficient de l'expertise de l'Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie, reconnu pour ses recherches sur les maladies vectorielles [5].

L'approche One Health guide désormais les stratégies de recherche, reconnaissant les interconnexions entre santé animale, humaine et environnementale. Cette vision intégrée favorise le développement de solutions innovantes, comme les moustiques génétiquement modifiés pour réduire la transmission [6,7]. Ces technologies émergentes suscitent un intérêt croissant de la communauté scientifique internationale.

Les thérapies combinées représentent une autre voie prometteuse. L'association d'antipaludiques classiques avec des immunomodulateurs pourrait améliorer l'efficacité thérapeutique tout en réduisant les risques de résistance [3,4]. Ces approches innovantes nécessitent encore des validations cliniques approfondies avant leur mise sur le marché.

Vivre au Quotidien avec Paludisme aviaire

La gestion quotidienne du paludisme aviaire dans un élevage ou un environnement domestique nécessite des adaptations importantes. Les propriétaires d'oiseaux doivent mettre en place des mesures de surveillance continue pour détecter précocement les signes d'infection [16,17]. Cette vigilance constante permet d'intervenir rapidement et de limiter la propagation.

L'aménagement de l'environnement joue un rôle crucial dans la prévention. Il faut éliminer les points d'eau stagnante, installer des moustiquaires adaptées et maintenir une hygiène rigoureuse des installations [11,12]. Ces mesures, bien qu'contraignantes, s'avèrent indispensables pour réduire la pression infectieuse.

Pour les ornithologues et les professionnels travaillant avec des oiseaux sauvages, des protocoles spécifiques ont été développés. Le port d'équipements de protection, la désinfection du matériel et la surveillance sanitaire des populations font partie intégrante de leur activité [13]. Ces précautions protègent à la fois les oiseaux et les manipulateurs.

L'aspect économique ne doit pas être négligé. Les coûts liés aux traitements, aux mesures préventives et aux pertes de production peuvent être significatifs [4]. Heureusement, certaines assurances spécialisées commencent à couvrir ces risques, facilitant la gestion financière pour les éleveurs professionnels.

Les Complications Possibles

Les complications du paludisme aviaire peuvent être graves et mettre en jeu le pronostic vital des oiseaux infectés. L'anémie sévère constitue la complication la plus fréquente, résultant de la destruction massive des globules rouges par les parasites [16,17]. Cette anémie peut conduire à une insuffisance cardiaque et à un collapsus circulatoire.

Les troubles neurologiques représentent une autre complication redoutable. L'accumulation de parasites dans les capillaires cérébraux provoque des œdèmes et des hémorragies localisées [16]. Ces lésions se manifestent par des convulsions, des paralysies et des troubles de l'équilibre qui peuvent persister même après guérison.

L'immunodépression induite par l'infection favorise le développement d'infections secondaires. Les oiseaux infectés deviennent particulièrement sensibles aux bactéries opportunistes et aux champignons [17]. Cette susceptibilité accrue complique considérablement la prise en charge thérapeutique.

Chez les oiseaux reproducteurs, le paludisme aviaire peut entraîner des troubles de la fertilité et une mortalité embryonnaire élevée. Les femelles infectées produisent souvent des œufs non viables ou présentent des difficultés lors de la ponte [10,13]. Ces complications ont un impact direct sur la dynamique des populations aviaires.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du paludisme aviaire dépend de nombreux facteurs, notamment l'espèce d'oiseau infectée, l'âge de l'animal et la précocité du diagnostic. Chez les oiseaux domestiques, un traitement précoce permet généralement une guérison complète dans 70 à 80% des cas [16,17]. Cependant, ce pourcentage chute significativement lorsque des complications sont déjà présentes.

Les jeunes oiseaux présentent généralement un pronostic plus réservé que les adultes. Leur système immunitaire immature les rend plus vulnérables aux formes sévères de la maladie [10]. À l'inverse, les oiseaux âgés ayant survécu à une première infection développent souvent une immunité partielle protectrice.

L'espèce de Plasmodium impliquée influence également le pronostic. P. relictum tend à provoquer des infections plus sévères que P. cathemerium [9,10]. Cette différence de virulence s'explique par des mécanismes d'invasion cellulaire distincts et des capacités d'échappement immunitaire variables.

Dans les populations sauvages, le pronostic à long terme dépend de la pression de sélection exercée par la maladie. Certaines populations développent progressivement une résistance génétique, tandis que d'autres peuvent subir des déclins démographiques importants [11,13]. Les changements environnementaux actuels compliquent ces prédictions évolutives.

Peut-on Prévenir Paludisme aviaire ?

La prévention du paludisme aviaire repose sur une approche multifactorielle ciblant à la fois les vecteurs, les réservoirs et l'environnement. La lutte antivectorielle constitue le pilier principal de cette stratégie préventive [11,12]. Elle inclut l'élimination des gîtes larvaires, l'utilisation d'insecticides biologiques et l'installation de barrières physiques.

La gestion de l'habitat joue un rôle crucial dans la prévention. Il faut maintenir un équilibre entre la conservation des zones humides nécessaires aux oiseaux et la limitation des sites de reproduction des moustiques [13]. Cette approche nécessite une collaboration étroite entre écologistes, vétérinaires et gestionnaires d'espaces naturels.

Pour les élevages domestiques, des protocoles de biosécurité stricts ont été développés. Ils comprennent la quarantaine des nouveaux arrivants, la surveillance sanitaire régulière et la vaccination lorsqu'elle est disponible [16,17]. Ces mesures, bien qu'exigeantes, permettent de réduire significativement les risques d'introduction et de propagation.

Les innovations technologiques ouvrent de nouvelles perspectives préventives. Les systèmes de surveillance par télédétection permettent de cartographier les zones à risque en temps réel [4,6]. D'ailleurs, les applications mobiles d'aide au diagnostic facilitent la détection précoce par les professionnels de terrain.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la surveillance et la prévention du paludisme aviaire. Santé Publique France coordonne un réseau de surveillance national qui collecte les données épidémiologiques et évalue les risques émergents [1,2]. Ce système permet une réaction rapide en cas d'épidémie.

Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire publie régulièrement des mises à jour sur la situation épidémiologique du paludisme aviaire en France. Ces publications fournissent aux professionnels les informations nécessaires pour adapter leurs pratiques [2]. Les recommandations évoluent en fonction des données de surveillance et des innovations thérapeutiques.

La stratégie France 2030 intègre le paludisme aviaire dans son programme de lutte contre les maladies infectieuses émergentes. Cette approche reconnaît l'importance de cette pathologie dans le contexte du changement climatique et de la mondialisation des échanges [4]. Les financements alloués soutiennent la recherche et le développement de nouvelles stratégies préventives.

Au niveau européen, la France participe activement aux réseaux de surveillance transfrontaliers. Cette coopération internationale facilite le partage d'informations et la coordination des réponses sanitaires [6]. Les protocoles harmonisés permettent une meilleure comparabilité des données entre pays membres.

Ressources et Associations de Patients

Bien que le paludisme aviaire ne touche pas directement les humains, plusieurs organisations professionnelles et associations fournissent des ressources précieuses aux personnes travaillant avec des oiseaux. La Société Française d'Ornithologie propose des formations spécialisées sur les maladies aviaires et leurs implications pour la conservation [13].

Les vétérinaires spécialisés en médecine aviaire constituent une ressource essentielle pour les éleveurs et les gestionnaires d'espaces naturels. Ils offrent des conseils personnalisés sur la prévention, le diagnostic et le traitement du paludisme aviaire [16,17]. Leur expertise permet d'adapter les protocoles aux spécificités de chaque situation.

Les centres de recherche comme l'Institut Pasteur et l'INSERM mettent à disposition des ressources documentaires actualisées. Leurs publications scientifiques et leurs recommandations pratiques constituent des références incontournables [5,8,9]. Ces institutions participent également à la formation continue des professionnels.

Les plateformes numériques facilitent l'accès à l'information et les échanges entre professionnels. Des forums spécialisés permettent de partager les expériences et de poser des questions à des experts [4,6]. Ces outils collaboratifs enrichissent les connaissances collectives sur cette pathologie complexe.

Nos Conseils Pratiques

Pour les propriétaires d'oiseaux domestiques, la surveillance quotidienne constitue la première ligne de défense contre le paludisme aviaire. Observez attentivement le comportement de vos oiseaux : une diminution de l'activité, des changements dans les habitudes alimentaires ou des modifications de la vocalisation peuvent signaler un problème [16,17].

Maintenez un environnement sain en éliminant régulièrement les points d'eau stagnante autour des volières. Nettoyez les abreuvoirs quotidiennement et vérifiez l'absence de flaques après les pluies [11,12]. Ces gestes simples réduisent considérablement les sites de reproduction des moustiques vecteurs.

En cas de suspicion d'infection, isolez immédiatement l'oiseau concerné et contactez un vétérinaire spécialisé. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent, car un traitement précoce améliore significativement le pronostic [16]. Documentez vos observations pour faciliter le diagnostic vétérinaire.

Pour les professionnels travaillant avec des oiseaux sauvages, respectez scrupuleusement les protocoles de biosécurité. Portez des équipements de protection adaptés, désinfectez votre matériel entre chaque manipulation et signalez toute mortalité anormale aux autorités compétentes [13]. Votre vigilance contribue à la surveillance épidémiologique nationale.

Quand Consulter un Médecin ?

Bien que le paludisme aviaire ne se transmette pas directement à l'homme, certaines situations nécessitent une consultation médicale pour les personnes exposées professionnellement. Les manipulateurs d'oiseaux infectés peuvent développer des réactions allergiques aux parasites ou à leurs déjections [11,12].

Consultez votre médecin si vous présentez des symptômes respiratoires persistants après exposition à des oiseaux malades. Bien que rare, l'inhalation de poussières contaminées peut provoquer des réactions inflammatoires pulmonaires [12]. Une évaluation médicale permet d'écarter d'autres pathologies plus préoccupantes.

Les personnes immunodéprimées travaillant avec des oiseaux doivent faire l'objet d'une surveillance médicale renforcée. Leur susceptibilité accrue aux infections opportunistes justifie des précautions particulières et un suivi médical régulier [17]. Discutez avec votre médecin des mesures préventives adaptées à votre situation.

En cas de blessure lors de la manipulation d'oiseaux infectés, nettoyez immédiatement la plaie et consultez rapidement un professionnel de santé. Bien que le risque de transmission soit théoriquement nul, une désinfection appropriée et une surveillance de la cicatrisation restent recommandées [16,17].

Questions Fréquentes

Le paludisme aviaire peut-il se transmettre à l'homme ?
Non, le paludisme aviaire ne se transmet pas directement à l'homme. Les espèces de Plasmodium responsables sont spécifiquement adaptées aux oiseaux et ne peuvent pas infecter les mammifères [8,9,10].

Comment protéger mes oiseaux domestiques ?
Éliminez les points d'eau stagnante, installez des moustiquaires adaptées et maintenez une hygiène rigoureuse. Une surveillance vétérinaire régulière permet une détection précoce [16,17].

Quels sont les signes d'alerte chez un oiseau ?
Surveillez la diminution d'appétit, la léthargie, la pâleur des muqueuses et les troubles respiratoires. Ces symptômes justifient une consultation vétérinaire rapide [16].

Existe-t-il un vaccin contre le paludisme aviaire ?
Actuellement, aucun vaccin commercial n'est disponible. Cependant, plusieurs candidats vaccins sont en développement dans le cadre des programmes de recherche 2024-2025 [3,5].

Le changement climatique influence-t-il cette maladie ?
Oui, le réchauffement climatique étend les zones favorables aux moustiques vecteurs et modifie les patterns migratoires des oiseaux, influençant la répartition de la maladie [6,11,13].

Questions Fréquentes

Le paludisme aviaire peut-il se transmettre à l'homme ?

Non, le paludisme aviaire ne se transmet pas directement à l'homme. Les espèces de Plasmodium responsables sont spécifiquement adaptées aux oiseaux et ne peuvent pas infecter les mammifères.

Comment protéger mes oiseaux domestiques ?

Éliminez les points d'eau stagnante, installez des moustiquaires adaptées et maintenez une hygiène rigoureuse. Une surveillance vétérinaire régulière permet une détection précoce.

Quels sont les signes d'alerte chez un oiseau ?

Surveillez la diminution d'appétit, la léthargie, la pâleur des muqueuses et les troubles respiratoires. Ces symptômes justifient une consultation vétérinaire rapide.

Existe-t-il un vaccin contre le paludisme aviaire ?

Actuellement, aucun vaccin commercial n'est disponible. Cependant, plusieurs candidats vaccins sont en développement dans le cadre des programmes de recherche 2024-2025.

Le changement climatique influence-t-il cette maladie ?

Oui, le réchauffement climatique étend les zones favorables aux moustiques vecteurs et modifie les patterns migratoires des oiseaux, influençant la répartition de la maladie.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Chikungunya, dengue et zika - Données de la surveillance renforcée en France hexagonale 2024Lien
  2. [2] BEH – Bulletin épidémiologique hebdomadaireLien
  3. [3] RAPPORTS DE SITUATION SUR LES PROGRAMMES - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] France 2030 - Stratégie Maladies infectieuses émergentesLien
  5. [5] Rapport 2023 IPNC - Institut Pasteur Nouvelle-CalédonieLien
  6. [6] The Most Feared Pathogens: 9 Diseases that Could Cause a Great EpidemicLien
  7. [8] Les épigones d'Alphonse Laveran - Revue de biologie médicale 2024Lien
  8. [9] Dans le sillage d'Alphonse Laveran - Médecine Tropicale et Santé Internationale 2023Lien
  9. [10] Alpha-globin variation does not predict avian malaria infection in the West Indian BananaquitLien
  10. [16] Paludisme : symptômes, traitement, prévention - Institut PasteurLien
  11. [17] Paludisme : définition, causes et traitements - ElsanLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Paludisme : symptômes, traitement, prévention (pasteur.fr)

    Des symptômes plus graves peuvent avoir lieu tels qu'une difficulté respiratoire, des saignements, une jaunisse, une fatigue extrême et des convulsions. Dans ...

  • Paludisme : définition, causes et traitements (elsan.care)

    Les symptômes du paludisme peuvent inclure de la fièvre, des frissons, de la transpiration, des maux de tête, de la fatigue, des nausées et des vomissements. Le ...

  • Paludisme (fr.wikipedia.org)

    Le paludisme ou la malaria, appelé également « fièvre des marais », est une maladie infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium, propagée par la piqûre ...

  • Paludisme - Causes, Symptômes, Traitement, Diagnostic (santecheznous.com)

    un appétit médiocre;; une diarrhée, des nausées et des vomissements (qu'occasionnellement); · une anémie causée par la destruction des globules rouges infectés; ...

  • Paludisme (ou Malaria) : symptômes, traitement et ... (pasteur-lille.fr)

    Le symptôme le plus fréquent du paludisme est une fièvre irrégulière pouvant s'accompagner de troubles digestifs (douleurs abdominales, nausées, vomissements). ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.