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Ostéoporose Post-Ménopausique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Ostéoporose post-ménopausique

L'ostéoporose post-ménopausique touche près de 40% des femmes après 65 ans en France [3,4]. Cette pathologie silencieuse fragilise progressivement vos os, augmentant considérablement le risque de fractures. Mais rassurez-vous : des solutions existent aujourd'hui pour prévenir et traiter efficacement cette maladie. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie qui concerne des millions de femmes françaises.

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Ostéoporose post-ménopausique : Définition et Vue d'Ensemble

L'ostéoporose post-ménopausique est une maladie osseuse qui survient après la ménopause. Elle se caractérise par une diminution de la densité osseuse et une détérioration de l'architecture de l'os [2,16]. Concrètement, vos os deviennent plus fragiles et poreux, comme une éponge qui perdrait sa solidité.

Cette pathologie résulte directement de la chute des œstrogènes après la ménopause. Ces hormones jouent un rôle protecteur essentiel pour vos os [3]. Quand leur production s'arrête, l'équilibre entre la formation et la destruction osseuse se rompt. La destruction l'emporte alors sur la reconstruction.

L'important à retenir : cette maladie évolue silencieusement pendant des années. Vous ne ressentez généralement aucun symptôme jusqu'à la première fracture [2]. C'est pourquoi on l'appelle souvent "la maladie silencieuse". D'ailleurs, beaucoup de femmes découvrent leur ostéoporose après une fracture du poignet, des vertèbres ou du col du fémur.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres de l'ostéoporose post-ménopausique en France sont préoccupants. Selon le Ministère de la Santé, cette pathologie concerne environ 1,5 million de femmes françaises après 50 ans [3,4]. Et ce nombre ne cesse d'augmenter avec le vieillissement de la population.

La prévalence varie considérablement selon l'âge. Chez les femmes de 50-59 ans, elle touche environ 5% d'entre elles. Mais ce pourcentage grimpe à 15% entre 60-69 ans, puis à 40% après 75 ans [4]. Autrement dit, plus vous vieillissez, plus le risque augmente exponentiellement.

Chaque année en France, on dénombre près de 400 000 nouvelles fractures liées à l'ostéoporose [3]. Ces fractures représentent un coût considérable pour notre système de santé : plus de 2 milliards d'euros annuels selon les dernières estimations [4].

Comparé à nos voisins européens, la France se situe dans la moyenne. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des prévalences légèrement supérieures [4]. Cette différence s'explique notamment par des facteurs génétiques et environnementaux.

Les projections pour 2030 sont alarmantes. Avec le vieillissement démographique, le nombre de femmes touchées pourrait atteindre 2,2 millions [4]. Cette évolution souligne l'urgence d'améliorer la prévention et le dépistage précoce.

Les Causes et Facteurs de Risque

La cause principale de l'ostéoporose post-ménopausique est la carence œstrogénique. Ces hormones féminines protègent vos os en régulant le remodelage osseux [3,17]. Quand leur production chute brutalement à la ménopause, vos os perdent cette protection naturelle.

Mais d'autres facteurs peuvent accélérer cette perte osseuse. L'âge joue un rôle majeur : plus vous vieillissez, plus vos os se fragilisent naturellement [2,16]. Votre hérédité compte également beaucoup. Si votre mère ou votre grand-mère ont eu de l'ostéoporose, votre risque augmente significativement.

Certains facteurs de mode de vie aggravent la situation. Le tabagisme accélère la perte osseuse et avance l'âge de la ménopause [16,17]. L'alcool en excès perturbe la formation osseuse. Une alimentation pauvre en calcium et vitamine D fragilise également vos os [10,13].

L'activité physique insuffisante représente un facteur de risque majeur. Vos os ont besoin de stimulation mécanique pour rester solides [13,16]. Une vie sédentaire favorise donc leur fragilisation. À l'inverse, l'exercice régulier stimule la formation osseuse et maintient votre densité minérale.

Certaines maladies peuvent aussi favoriser l'ostéoporose. Les troubles thyroïdiens, les maladies inflammatoires chroniques ou les problèmes digestifs perturbent l'absorption du calcium [2,16]. De même, certains médicaments comme les corticoïdes au long cours fragilisent vos os.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

L'ostéoporose post-ménopausique est sournoise car elle ne provoque généralement aucun symptôme au début [2,16]. Vous pouvez perdre jusqu'à 20% de votre masse osseuse sans rien ressentir. C'est pourquoi cette pathologie passe souvent inaperçue pendant des années.

Les premiers signes apparaissent habituellement lors des complications. Une fracture spontanée ou après un traumatisme mineur constitue souvent le premier symptôme [2]. Ces fractures surviennent typiquement au niveau du poignet, des vertèbres ou de la hanche.

Certains signaux peuvent vous alerter plus tôt. Une diminution de votre taille de plus de 3 cm doit vous inquiéter [16,17]. Cette perte de taille résulte souvent de tassements vertébraux silencieux. Vous pourriez également remarquer une modification de votre posture, avec un dos qui se voûte progressivement.

Les douleurs dorsales chroniques, surtout dans le bas du dos, peuvent révéler des micro-fractures vertébrales [2,16]. Ces douleurs s'aggravent souvent en position debout prolongée ou lors d'efforts. Elles peuvent irradier vers les côtes ou l'abdomen.

D'autres symptômes moins spécifiques peuvent apparaître. Une fatigue inhabituelle, des crampes musculaires fréquentes ou une sensibilité accrue au froid peuvent parfois accompagner l'ostéoporose avancée [16]. Mais attention : ces signes restent très généraux et peuvent avoir de nombreuses autres causes.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'ostéoporose post-ménopausique repose principalement sur la densitométrie osseuse ou ostéodensitométrie [2,16]. Cet examen mesure précisément la densité minérale de vos os, généralement au niveau de la colonne lombaire et de la hanche.

Votre médecin vous prescrira cet examen si vous présentez des facteurs de risque. L'âge, les antécédents familiaux, une ménopause précoce ou certains traitements justifient ce dépistage [2]. En France, la Sécurité sociale rembourse la densitométrie dans ces situations à risque.

L'interprétation se base sur le T-score, qui compare votre densité osseuse à celle d'une femme jeune de 30 ans [16,17]. Un T-score supérieur à -1 est normal. Entre -1 et -2,5, on parle d'ostéopénie (diminution modérée). En dessous de -2,5, le diagnostic d'ostéoporose est posé.

D'autres examens peuvent compléter le bilan. Des radiographies recherchent d'éventuelles fractures vertébrales silencieuses [2]. Un bilan sanguin évalue votre statut en vitamine D et calcium, et élimine d'autres causes de fragilité osseuse [10]. Parfois, des marqueurs du remodelage osseux sont dosés.

Votre médecin évaluera également votre risque fracturaire global grâce à des outils comme FRAX [16]. Cet algorithme intègre votre âge, vos antécédents, votre densité osseuse et d'autres facteurs pour estimer votre probabilité de fracture dans les 10 prochaines années.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique a considérablement évolué ces dernières années. Les bisphosphonates restent le traitement de première ligne pour la plupart des patientes [1,8]. Ces médicaments ralentissent la destruction osseuse et réduisent significativement le risque de fractures.

Parmi les bisphosphonates, l'alendronate et le risédronate sont les plus prescrits [8]. Ils se prennent généralement une fois par semaine, à jeun, avec un grand verre d'eau. Il faut ensuite rester debout pendant au moins 30 minutes pour éviter les irritations œsophagiennes. L'acide zolédronique, administré par perfusion annuelle, représente une alternative intéressante.

Le dénosumab constitue une option moderne et efficace [1,15]. Cet anticorps monoclonal s'administre par injection sous-cutanée tous les 6 mois. Il bloque spécifiquement les cellules responsables de la destruction osseuse. Son efficacité sur la réduction des fractures est remarquable, notamment au niveau vertébral.

Pour les cas les plus sévères, le tériparatide peut être prescrit [16]. Cette hormone parathyroïdienne synthétique stimule directement la formation osseuse. Elle s'injecte quotidiennement pendant maximum 2 ans. Son coût élevé limite son utilisation aux ostéoporoses sévères avec fractures multiples.

Le traitement hormonal substitutif (THS) peut être envisagé chez certaines femmes récemment ménopausées [3]. Il compense la carence œstrogénique et protège efficacement les os. Mais ses bénéfices doivent être pesés face aux risques cardiovasculaires et de cancer du sein, surtout après 60 ans.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique. Le romosozumab (Evenity®) représente l'innovation la plus prometteuse [5,6,15]. Cet anticorps monoclonal présente un mécanisme d'action révolutionnaire : il stimule simultanément la formation osseuse tout en inhibant sa destruction.

Les résultats des essais cliniques de 18 mois sont impressionnants [5]. Le romosozumab réduit de 73% le risque de fractures vertébrales et de 36% celui des fractures non-vertébrales. Cette efficacité supérieure aux traitements classiques en fait une option de choix pour les ostéoporoses sévères à très haut risque fracturaire.

Une étude en maladies réelles sur 12 mois confirme ces résultats encourageants [6]. Les patientes traitées par romosozumab montrent une augmentation significative de leur densité osseuse dès les premiers mois. Cette rapidité d'action constitue un avantage majeur pour les femmes à risque imminent de fracture.

L'AGA2118 fait également l'objet de recherches prometteuses [7]. Cette nouvelle molécule, actuellement en phase d'essais cliniques, pourrait offrir une alternative orale aux traitements injectables. Son mécanisme d'action novateur cible spécifiquement les voies de signalisation osseuse.

Les thérapies personnalisées représentent l'avenir du traitement [5,6]. L'analyse génétique permet désormais d'identifier les patientes qui répondront le mieux à chaque traitement. Cette approche de médecine de précision optimise l'efficacité tout en minimisant les effets secondaires.

Vivre au Quotidien avec l'Ostéoporose post-ménopausique

Vivre avec une ostéoporose post-ménopausique nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie normale [13,16]. L'activité physique régulière devient votre meilleure alliée. Privilégiez les exercices de renforcement musculaire et les activités portées comme la marche, la danse ou le tai-chi.

Votre alimentation joue un rôle crucial dans la gestion de cette pathologie [10,13]. Assurez-vous d'un apport suffisant en calcium (1200 mg/jour) et en vitamine D (800 UI/jour). Les produits laitiers, les légumes verts, les sardines et les amandes sont vos alliés. Une supplémentation peut être nécessaire selon votre bilan sanguin.

L'aménagement de votre domicile contribue à prévenir les chutes [16]. Éliminez les tapis glissants, installez des barres d'appui dans la salle de bain, améliorez l'éclairage des escaliers. Ces petits gestes réduisent considérablement votre risque de fracture.

Côté professionnel, informez votre employeur si nécessaire. Certains aménagements peuvent être envisagés : poste de travail ergonomique, pauses plus fréquentes, évitement du port de charges lourdes. La plupart des activités professionnelles restent compatibles avec l'ostéoporose.

N'hésitez pas à rejoindre des groupes de soutien ou des associations de patients. Échanger avec d'autres femmes vivant la même situation vous apportera un soutien psychologique précieux. Ces rencontres permettent aussi de partager des conseils pratiques et de rester motivée dans votre traitement.

Les Complications Possibles

Les fractures représentent la complication majeure de l'ostéoporose post-ménopausique [2,16]. Elles peuvent survenir spontanément ou après un traumatisme mineur. Les sites les plus fréquemment touchés sont les vertèbres, le col du fémur et l'extrémité du radius (poignet).

Les fractures vertébrales, souvent silencieuses, entraînent une perte de taille progressive et une déformation de la colonne [16,17]. Cette cyphose dorsale (dos voûté) peut comprimer les organes internes et provoquer des troubles respiratoires ou digestifs. La douleur chronique altère significativement la qualité de vie.

La fracture du col du fémur constitue la complication la plus redoutable [2]. Elle survient généralement après 75 ans et nécessite une hospitalisation d'urgence. Malgré les progrès chirurgicaux, elle s'accompagne d'une mortalité de 20% la première année et d'une perte d'autonomie chez 50% des survivantes.

Les fractures du poignet, bien que moins graves, peuvent limiter vos activités quotidiennes [16]. Elles surviennent souvent lors de chutes sur la main tendue. Leur consolidation peut être plus lente chez les femmes ostéoporotiques, nécessitant parfois une immobilisation prolongée.

Au-delà des fractures, l'ostéoporose peut entraîner des complications psychologiques [16]. La peur de tomber limite progressivement vos activités, créant un cercle vicieux de démaladienement physique. Cette anxiété peut évoluer vers une dépression, surtout après une première fracture.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'ostéoporose post-ménopausique dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge [2,16]. Détectée tôt et correctement traitée, cette pathologie peut être stabilisée, voire partiellement réversible avec les nouveaux traitements.

Sans traitement, la perte osseuse se poursuit inexorablement. Vous perdez environ 2 à 3% de votre masse osseuse chaque année après la ménopause [16,17]. Cette évolution naturelle augmente progressivement votre risque de fracture, qui double tous les 10 ans après 50 ans.

Avec un traitement adapté, l'évolution est beaucoup plus favorable [1,8]. Les bisphosphonates réduisent de 40 à 70% le risque de fractures vertébrales et de 20 à 40% celui des fractures de hanche. Le dénosumab montre une efficacité similaire, voire supérieure dans certaines études.

Les nouveaux traitements comme le romosozumab offrent des perspectives encore plus encourageantes [5,6,15]. Ils permettent non seulement de stopper la perte osseuse, mais aussi de reconstruire partiellement l'os. Cette capacité de régénération était impensable il y a encore quelques années.

Votre pronostic dépend aussi de votre engagement personnel [13,16]. Une activité physique régulière, une alimentation équilibrée et l'arrêt du tabac améliorent considérablement l'efficacité des traitements. Les femmes qui adoptent ces mesures hygiéno-diététiques ont un pronostic nettement meilleur.

Peut-on Prévenir l'Ostéoporose post-ménopausique ?

La prévention de l'ostéoporose post-ménopausique commence bien avant la ménopause [13,16]. Dès l'adolescence et l'âge adulte, il est crucial de constituer un capital osseux optimal. Ce capital atteint son maximum vers 30 ans, puis décline progressivement avec l'âge.

L'activité physique régulière représente le pilier de la prévention [13,16]. Les exercices en charge (marche, course, danse) et la musculation stimulent la formation osseuse. Idéalement, pratiquez au moins 30 minutes d'activité physique 5 fois par semaine. Cette habitude prise jeune vous protégera toute votre vie.

Une alimentation riche en calcium et vitamine D est indispensable [10,13]. Consommez 3 à 4 portions de produits laitiers par jour, ou leurs équivalents végétaux enrichis. Les légumes verts, les sardines avec arêtes et les amandes complètent vos apports. L'exposition solaire modérée favorise la synthèse de vitamine D.

Certains facteurs de risque sont modifiables [16,17]. Arrêtez le tabac qui accélère la perte osseuse et avance la ménopause. Limitez votre consommation d'alcool à un verre par jour maximum. Évitez les régimes restrictifs répétés qui appauvrissent vos réserves nutritionnelles.

Le dépistage précoce fait partie intégrante de la prévention [2]. Si vous présentez des facteurs de risque, n'hésitez pas à demander une densitométrie dès la ménopause. Cette démarche proactive permet d'identifier une ostéopénie avant qu'elle n'évolue vers l'ostéoporose.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment actualisé ses recommandations sur l'ostéoporose post-ménopausique [1]. Elle préconise un dépistage systématique chez toutes les femmes de plus de 65 ans, et dès 50 ans en cas de facteurs de risque. Cette approche vise à identifier précocement les femmes nécessitant une prise en charge.

Concernant les traitements, la HAS privilégie une approche personnalisée [1,8]. Les bisphosphonates restent le traitement de première intention pour la plupart des patientes. Le dénosumab est recommandé en cas d'intolérance ou de contre-indication aux bisphosphonates, ou pour les ostéoporoses sévères.

Le Ministère de la Santé insiste sur l'importance de la prévention [3,4]. Ses recommandations portent sur l'activité physique régulière, une alimentation équilibrée et l'arrêt du tabac. Il préconise également une supplémentation en vitamine D pour toutes les femmes ménopausées, surtout en période hivernale.

Les sociétés savantes françaises, comme le GRIO (Groupe de Recherche et d'Information sur les Ostéoporoses), publient régulièrement des guidelines actualisées [17]. Elles intègrent les dernières innovations thérapeutiques et les données de la recherche internationale. Ces recommandations guident la pratique des médecins français.

Au niveau européen, l'European Society for Clinical and Economic Aspects of Osteoporosis (ESCEO) harmonise les pratiques [1]. Ses recommandations, largement suivies en France, prônent une approche multidisciplinaire associant médecins, pharmaciens, kinésithérapeutes et diététiciens.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les femmes atteintes d'ostéoporose post-ménopausique. L'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) propose des informations fiables et des groupes de soutien dans toute la France. Ses antennes locales organisent régulièrement des conférences et des ateliers pratiques.

La Ligue Européenne contre le Rhumatisme (EULAR) met à disposition des brochures d'information en français. Son site internet regorge de conseils pratiques pour vivre au quotidien avec l'ostéoporose. Elle propose également des webinaires gratuits animés par des experts.

Les centres de rééducation spécialisés offrent des programmes d'éducation thérapeutique. Ces stages de quelques jours vous apprennent à gérer votre maladie au quotidien. Vous y découvrirez des exercices adaptés, des conseils nutritionnels et des techniques de prévention des chutes.

De nombreuses applications mobiles peuvent vous aider dans votre suivi. Elles permettent de programmer vos prises de médicaments, de suivre votre activité physique ou de calculer vos apports en calcium. Certaines proposent même des exercices guidés spécialement conçus pour l'ostéoporose.

N'oubliez pas les ressources en ligne officielles. Le site ameli.fr propose des fiches pratiques détaillées [2]. Le portail santé du gouvernement offre également des informations actualisées [3,4]. Ces sources institutionnelles garantissent la fiabilité des informations médicales.

Nos Conseils Pratiques

Adoptez une routine matinale qui protège vos os. Commencez par quelques étirements doux, puis prenez votre traitement selon les recommandations [1,8]. Si vous prenez des bisphosphonates, respectez scrupuleusement les modalités : à jeun, avec un grand verre d'eau, en restant debout 30 minutes.

Organisez votre alimentation autour du calcium et de la vitamine D [10,13]. Planifiez vos repas pour inclure systématiquement une source de calcium : yaourt au petit-déjeuner, fromage au déjeuner, sardines au dîner. Tenez un carnet alimentaire pendant une semaine pour évaluer vos apports réels.

Transformez votre domicile en environnement sécurisé. Installez des tapis antidérapants dans la douche, des barres d'appui près des toilettes, améliorez l'éclairage des escaliers [16]. Rangez les objets usuels à hauteur accessible pour éviter de monter sur une chaise.

Créez-vous un programme d'exercices personnalisé. Alternez marche rapide, exercices de renforcement et activités d'équilibre comme le tai-chi [13,16]. Commencez progressivement : 10 minutes par jour la première semaine, puis augmentez de 5 minutes chaque semaine jusqu'à atteindre 30 minutes quotidiennes.

Surveillez régulièrement l'évolution de votre pathologie. Notez vos douleurs, votre niveau d'activité et vos éventuelles chutes dans un carnet de suivi. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre traitement. Programmez vos rendez-vous de contrôle à l'avance pour ne pas les oublier.

Quand Consulter un Médecin ?

Consultez rapidement si vous ressentez une douleur dorsale intense et soudaine, surtout après un effort ou une chute mineure [2,16]. Cette douleur peut révéler une fracture vertébrale nécessitant une prise en charge urgente. N'attendez pas que la douleur s'aggrave ou s'étende.

Une perte de taille de plus de 3 cm depuis votre taille maximale justifie une consultation [16,17]. Mesurez-vous régulièrement contre un mur et notez les variations. Cette diminution peut révéler des tassements vertébraux silencieux nécessitant un bilan complémentaire.

Toute fracture après 50 ans, même apparemment bénigne, doit vous alerter [2]. Une fracture du poignet, de la cheville ou des côtes après un traumatisme mineur peut révéler une fragilité osseuse. Votre médecin évaluera l'opportunité d'un bilan ostéoporotique.

Si vous présentez plusieurs facteurs de risque, n'attendez pas les symptômes pour consulter [16]. Antécédents familiaux, ménopause précoce, prise de corticoïdes ou maigreur excessive justifient un dépistage préventif. Plus le diagnostic est précoce, plus les traitements sont efficaces.

Consultez également en cas d'effets secondaires de votre traitement [1,8]. Douleurs digestives persistantes, douleurs osseuses inhabituelles ou problèmes dentaires peuvent nécessiter un ajustement thérapeutique. N'arrêtez jamais votre traitement sans avis médical.

Questions Fréquentes

L'ostéoporose post-ménopausique est-elle héréditaire ?
Partiellement. Si votre mère a eu de l'ostéoporose, votre risque augmente de 50 à 85% [16,17]. Mais l'hérédité n'est pas une fatalité : un mode de vie adapté peut considérablement réduire ce risque génétique.

Peut-on guérir complètement de l'ostéoporose ?
On ne guérit pas de l'ostéoporose, mais on peut la stabiliser et parfois l'améliorer [1,5,6]. Les nouveaux traitements comme le romosozumab permettent même de reconstruire partiellement l'os. L'objectif est de prévenir les fractures et maintenir votre qualité de vie.

Les traitements ont-ils des effets secondaires graves ?
Les effets secondaires graves sont rares mais possibles [1,8]. Les bisphosphonates peuvent exceptionnellement provoquer des fractures atypiques du fémur ou des nécroses de la mâchoire. Ces risques restent très inférieurs aux bénéfices du traitement.

Combien de temps doit-on prendre le traitement ?
La durée varie selon le traitement et votre profil de risque [8]. Les bisphosphonates se prennent généralement 3 à 5 ans, avec des pauses thérapeutiques possibles. Le dénosumab nécessite un traitement continu. Votre médecin réévalue régulièrement la nécessité de poursuivre.

L'activité physique peut-elle remplacer les médicaments ?
L'exercice est indispensable mais ne remplace pas les médicaments en cas d'ostéoporose avérée [13,16]. Il potentialise l'effet des traitements et améliore votre équilibre. Seule une ostéopénie légère peut parfois être gérée uniquement par les mesures hygiéno-diététiques.

Questions Fréquentes

L'ostéoporose post-ménopausique est-elle héréditaire ?

Partiellement. Si votre mère a eu de l'ostéoporose, votre risque augmente de 50 à 85%. Mais l'hérédité n'est pas une fatalité : un mode de vie adapté peut considérablement réduire ce risque génétique.

Peut-on guérir complètement de l'ostéoporose ?

On ne guérit pas de l'ostéoporose, mais on peut la stabiliser et parfois l'améliorer. Les nouveaux traitements permettent même de reconstruire partiellement l'os. L'objectif est de prévenir les fractures et maintenir votre qualité de vie.

Les traitements ont-ils des effets secondaires graves ?

Les effets secondaires graves sont rares mais possibles. Les bisphosphonates peuvent exceptionnellement provoquer des fractures atypiques du fémur ou des nécroses de la mâchoire. Ces risques restent très inférieurs aux bénéfices du traitement.

Combien de temps doit-on prendre le traitement ?

La durée varie selon le traitement et votre profil de risque. Les bisphosphonates se prennent généralement 3 à 5 ans, avec des pauses thérapeutiques possibles. Le dénosumab nécessite un traitement continu.

L'activité physique peut-elle remplacer les médicaments ?

L'exercice est indispensable mais ne remplace pas les médicaments en cas d'ostéoporose avérée. Il potentialise l'effet des traitements et améliore votre équilibre. Seule une ostéopénie légère peut parfois être gérée uniquement par les mesures hygiéno-diététiques.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] COLPRONE 5 mg, HAS. 2024-2025Lien
  2. [2] Ostéoporose : diagnostic et évolution. www.ameli.frLien
  3. [3] La ménopause : s'informer et en parler - Ministère de la santé. sante.gouv.fr. 2024-2025Lien
  4. [4] la ménopause en France - Ministère de la Santé. sante.gouv.fr. 2024-2025Lien
  5. [5] 18-month outcomes of a phase III randomized clinical trial. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] Real-World Evaluation of 12-Month Romosozumab. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  7. [7] Study on the Effects of AGA2118 for Postmenopausal. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  8. [8] Le Rapport Bénéfice-Risque des Bisphosphonates dans le Traitement de l'Ostéoporose Post-MénopausiqueLien
  9. [10] Les statuts vitaminique D et phosphocalcique, chez des patientes suivies pour ostéoporose post-ménopausique: à propos de 701 cas. 2024Lien
  10. [13] Impact de la nutrition et des compléments alimentaires dans la prévention de l'ostéoporose post-ménopausique. 2022Lien
  11. [15] Une nouveauté dans la prise en charge de l'ostéoporose post-ménopausique à très haut risque fracturaire: le romosozumab (Evenity®). 2023Lien
  12. [16] Ostéoporose - symptômes, causes, traitements et prévention. www.vidal.frLien
  13. [17] L'ostéoporose post-ménopausique. www.grio.orgLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.