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Déminéralisation Osseuse Pathologique : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Déminéralisation osseuse pathologique

La déminéralisation osseuse pathologique représente une perte anormale de minéraux dans les os, fragilisant dangereusement le squelette. Cette pathologie touche plus de 3,5 millions de Français selon l'Assurance Maladie [1,2]. Contrairement au vieillissement normal, cette maladie survient de façon accélérée et peut affecter des personnes jeunes. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie complexe.

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Déminéralisation osseuse pathologique : Définition et Vue d'Ensemble

La déminéralisation osseuse pathologique désigne une perte excessive et anormale de calcium et de phosphore dans le tissu osseux. Contrairement à l'ostéoporose classique liée à l'âge, cette pathologie peut survenir à tout moment de la vie.

Vos os sont des tissus vivants qui se renouvellent constamment. En temps normal, la destruction osseuse (résorption) et la formation de nouvel os s'équilibrent parfaitement. Mais dans cette maladie, cet équilibre se rompt brutalement. La résorption devient excessive tandis que la formation ralentit [1,2].

Cette pathologie englobe plusieurs troubles distincts : l'ostéomalacie, certaines formes d'ostéoporose secondaire, et les déminéralisations liées aux cancers. Chacune a ses spécificités, mais toutes partagent cette caractéristique commune : une fragilisation majeure du squelette [8,10].

L'important à retenir ? Cette maladie n'est pas une fatalité. Détectée tôt, elle peut être traitée efficacement grâce aux innovations thérapeutiques récentes [3,4,5].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la déminéralisation osseuse pathologique touche environ 3,5 millions de personnes selon les dernières données de l'Assurance Maladie [1,2]. Cette prévalence a augmenté de 15% ces cinq dernières années, principalement due au vieillissement de la population et à l'amélioration du diagnostic.

Les femmes représentent 75% des cas, particulièrement après la ménopause. Mais attention, les hommes ne sont pas épargnés : 25% des patients sont des hommes, souvent diagnostiqués plus tardivement [1]. L'âge moyen au diagnostic est de 65 ans chez les femmes et 70 ans chez les hommes.

Géographiquement, certaines régions françaises sont plus touchées. Le Nord et l'Est de la France présentent des taux supérieurs de 20% à la moyenne nationale, probablement liés aux facteurs environnementaux et nutritionnels [2]. À l'inverse, les régions méditerranéennes affichent des prévalences plus faibles.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec 8,2% de la population adulte concernée. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des prévalences plus élevées [1,2].

Les projections pour 2030 sont préoccupantes : on estime que 4,2 millions de Français pourraient être touchés, soit une augmentation de 20%. Cette progression s'explique par le vieillissement démographique et l'augmentation des facteurs de risque modernes [2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de la déminéralisation osseuse pathologique sont multiples et souvent intriquées. Les troubles hormonaux arrivent en tête : ménopause précoce, hypogonadisme, hyperthyroïdie ou hyperparathyroïdie [5]. Ces déséquilibres perturbent directement le métabolisme osseux.

Les carences nutritionnelles jouent un rôle majeur. Une carence en vitamine D touche 80% des patients selon les études récentes [10,14]. Le manque de calcium, souvent lié à une alimentation déséquilibrée ou à des troubles digestifs comme la maladie cœliaque, aggrave le processus [10,14].

Certains médicaments sont particulièrement à risque. Les corticoïdes au long cours, les inhibiteurs de l'aromatase utilisés dans le cancer du sein, et certains anticonvulsivants peuvent déclencher une déminéralisation rapide [8,9]. D'ailleurs, les patientes sous antiaromatases présentent un risque multiplié par 3 [8].

Les maladies chroniques constituent un autre facteur important. Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI), l'insuffisance rénale chronique, et certains cancers comme le myélome multiple perturbent l'équilibre osseux [15,16]. En fait, 60% des patients atteints de MICI développent une déminéralisation [16].

N'oublions pas les facteurs de mode de vie : sédentarité, tabagisme, consommation excessive d'alcool, et exposition insuffisante au soleil. Ces éléments, souvent négligés, peuvent accélérer considérablement la perte osseuse [1,2].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La déminéralisation osseuse pathologique est sournoise : elle progresse souvent silencieusement pendant des années. Les premiers signes sont subtils et facilement négligés. Vous pourriez ressentir des douleurs osseuses diffuses, particulièrement au niveau du dos, des hanches ou des côtes [1,2].

Les fractures spontanées ou survenant après un traumatisme mineur constituent le signal d'alarme majeur. Une chute banale qui provoque une fracture du poignet, de la hanche ou des vertèbres doit alerter [1]. Ces fractures de fragilité touchent 40% des femmes de plus de 50 ans.

D'autres symptômes peuvent apparaître progressivement. Une diminution de la taille de plusieurs centimètres, un dos voûté (cyphose), ou des douleurs persistantes dans le bas du dos sont des signaux importants [2]. Certains patients rapportent également une fatigue chronique et des crampes musculaires.

Dans les formes sévères, notamment l'ostéomalacie, les douleurs deviennent plus intenses et permanentes. Les patients décrivent souvent une sensation de "douleur dans les os" qui s'aggrave la nuit [10,14]. La marche devient difficile et douloureuse.

Il est crucial de ne pas ignorer ces signaux. Beaucoup de patients consultent trop tard, après une première fracture. Or, un diagnostic précoce permet d'éviter les complications graves [1,2].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la déminéralisation osseuse pathologique suit un protocole précis. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents, vos traitements actuels, et vos habitudes de vie. Cette étape est cruciale car elle oriente déjà vers les causes possibles [1,2].

L'examen clinique recherche les signes de fragilité osseuse : diminution de taille, déformation de la colonne vertébrale, douleurs à la palpation des os. Votre médecin évaluera également votre force musculaire et votre équilibre [2].

La densitométrie osseuse (DXA) constitue l'examen de référence. Elle mesure précisément la densité minérale osseuse au niveau de la colonne lombaire et de la hanche. Un T-score inférieur à -2,5 confirme le diagnostic d'ostéoporose [1,2]. Cet examen est remboursé par l'Assurance Maladie dans certaines situations à risque.

Les analyses biologiques complètent le bilan. Le dosage de la vitamine D, du calcium, du phosphore, et des marqueurs du remodelage osseux (CTX, P1NP) permet d'identifier les causes et d'évaluer l'activité de la maladie [10,14]. Des examens plus spécialisés peuvent être nécessaires selon le contexte.

Dans certains cas, des examens d'imagerie complémentaires sont utiles. La radiographie standard peut révéler des fractures vertébrales méconnues, tandis que l'IRM permet d'évaluer l'état de la moelle osseuse [18].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la déminéralisation osseuse pathologique a considérablement évolué ces dernières années. L'approche est désormais personnalisée selon la cause, la sévérité, et le profil du patient [1,2].

Les bisphosphonates restent le traitement de première ligne dans la plupart des cas. L'alendronate, le risédronate, et l'acide zolédronique ont prouvé leur efficacité pour réduire le risque de fractures de 40 à 70% [1]. Ces médicaments ralentissent la résorption osseuse et permettent une reminéralisation progressive.

La supplémentation en vitamine D et calcium est systématique. La dose recommandée est de 800 à 1000 UI de vitamine D par jour, associée à 1000-1200 mg de calcium [2]. Cette supplémentation doit être adaptée selon les taux sanguins initiaux.

Pour les formes sévères ou résistantes, des traitements plus spécialisés sont disponibles. Le dénosumab, un anticorps monoclonal, bloque efficacement la résorption osseuse. Le tériparatide, une hormone parathyroïdienne de synthèse, stimule la formation osseuse [1,2].

Le traitement des causes sous-jacentes est fondamental. Correction des carences nutritionnelles, optimisation du traitement hormonal substitutif, adaptation des médicaments à risque [5,8,9]. Dans les cas liés à la maladie cœliaque, le régime sans gluten permet souvent une amélioration spectaculaire [10,14].

L'activité physique adaptée fait partie intégrante du traitement. Les exercices de résistance et d'équilibre réduisent le risque de chutes et stimulent la formation osseuse [1,2].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement de la déminéralisation osseuse pathologique. Les recherches récentes ouvrent des perspectives thérapeutiques prometteuses, particulièrement dans les formes complexes [3,4].

Une découverte majeure concerne l'impact de la lévothyroxine sur la densité osseuse. Les études 2024 confirment que ce traitement thyroïdien, longtemps suspecté d'aggraver la déminéralisation, peut en réalité avoir des effets protecteurs lorsqu'il est correctement dosé [5]. Cette révélation change la prise en charge des patients hypothyroïdiens.

Dans le domaine de l'oncologie, les nouvelles perspectives thérapeutiques pour la leucémie à plasmocytes (myélome multiple) révolutionnent le traitement des déminéralisations associées [3,4]. Les thérapies ciblées permettent non seulement de contrôler le cancer, mais aussi de préserver, voire d'améliorer, la densité osseuse.

Les technologies d'imagerie évoluent également. Les nouveaux protocoles d'évaluation permettent une détection plus précoce des lésions périapicales et des modifications osseuses subtiles [6]. Cette amélioration diagnostique ouvre la voie à des interventions plus précoces et plus efficaces.

La médecine personnalisée prend son essor avec le développement de biomarqueurs spécifiques. Ces outils permettent d'adapter précisément les traitements selon le profil génétique et métabolique de chaque patient [7]. Concrètement, cela signifie des thérapies plus efficaces avec moins d'effets secondaires.

Vivre au Quotidien avec Déminéralisation osseuse pathologique

Vivre avec une déminéralisation osseuse pathologique nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie normale. L'important est d'adopter les bons réflexes pour protéger vos os au quotidien [1,2].

L'aménagement du domicile constitue une priorité. Éliminez les tapis glissants, installez des barres d'appui dans la salle de bain, améliorez l'éclairage des escaliers. Ces modifications simples réduisent considérablement le risque de chutes [2]. Pensez également aux chaussures : privilégiez les semelles antidérapantes et évitez les talons hauts.

L'alimentation joue un rôle crucial. Privilégiez les aliments riches en calcium : produits laitiers, légumes verts, sardines, amandes. N'oubliez pas la vitamine D : poissons gras, œufs, et surtout exposition solaire modérée [1,2]. Une consultation avec un nutritionniste peut être très bénéfique.

L'activité physique doit être adaptée mais régulière. La marche, la natation, et les exercices de renforcement musculaire sont particulièrement recommandés [2]. Évitez les sports à risque de chutes ou d'impacts violents. Votre kinésithérapeute peut vous proposer un programme personnalisé.

La gestion du stress et du sommeil influence également la santé osseuse. Le stress chronique augmente la production de cortisol, hormone qui accélère la perte osseuse [1]. Des techniques de relaxation, une bonne hygiène de sommeil, et un soutien psychologique si nécessaire contribuent au bien-être global.

Les Complications Possibles

La déminéralisation osseuse pathologique peut entraîner des complications graves si elle n'est pas traitée. Les fractures de fragilité constituent la complication la plus redoutée. Elles surviennent après un traumatisme mineur ou même spontanément [1,2].

Les fractures vertébrales sont particulièrement fréquentes et insidieuses. Elles peuvent passer inaperçues initialement, se manifestant seulement par des douleurs dorsales chroniques. À long terme, elles entraînent une déformation de la colonne vertébrale (cyphose) et une perte de taille significative [2].

Les fractures de hanche représentent la complication la plus grave. Elles nécessitent souvent une intervention chirurgicale et peuvent compromettre l'autonomie du patient. Le risque de mortalité dans l'année suivant une fracture de hanche atteint 20% chez les personnes âgées [1].

D'autres complications peuvent survenir selon la cause sous-jacente. Dans les cas liés au myélome multiple, les lésions osseuses peuvent être étendues et douloureuses [15]. Les patients atteints de maladie cœliaque peuvent développer des complications nutritionnelles associées [10,14].

Les complications liées aux traitements existent également. Les bisphosphonates peuvent, rarement, provoquer une ostéonécrose de la mâchoire ou des fractures atypiques du fémur [1,2]. Ces risques restent faibles comparés aux bénéfices du traitement, mais nécessitent une surveillance régulière.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la déminéralisation osseuse pathologique dépend largement de la précocité du diagnostic et de la cause sous-jacente. Rassurez-vous, avec une prise en charge adaptée, l'évolution est généralement favorable [1,2].

Dans les formes liées aux carences nutritionnelles, comme l'ostéomalacie par carence en vitamine D, le pronostic est excellent. La correction de la carence permet souvent une reminéralisation complète en 6 à 12 mois [10,14]. Les douleurs disparaissent progressivement et la densité osseuse se normalise.

Pour l'ostéoporose post-ménopausique, les traitements actuels permettent de réduire le risque de fractures de 40 à 70% selon les études [1,2]. La densité osseuse se stabilise, voire s'améliore légèrement. L'important est de maintenir le traitement sur le long terme.

Les formes secondaires à des maladies chroniques ont un pronostic plus variable. Dans la maladie cœliaque, le régime sans gluten permet souvent une amélioration spectaculaire [10,14]. Pour les patients sous corticoïdes, l'adaptation du traitement et la prévention permettent de limiter la progression [9].

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 améliorent encore le pronostic. Les nouvelles approches dans le myélome multiple permettent non seulement de contrôler la maladie, mais aussi de préserver la qualité osseuse [3,4]. La médecine personnalisée ouvre des perspectives encore plus prometteuses [7].

L'essentiel ? Un diagnostic précoce et un suivi régulier permettent dans la majorité des cas de vivre normalement avec cette pathologie [1,2].

Peut-on Prévenir Déminéralisation osseuse pathologique ?

La prévention de la déminéralisation osseuse pathologique repose sur des mesures simples mais efficaces, à adopter dès le plus jeune âge. L'objectif est de constituer un capital osseux optimal avant 30 ans, puis de le préserver tout au long de la vie [1,2].

L'apport en calcium et vitamine D constitue la base de la prévention. Les besoins quotidiens sont de 1000-1200 mg de calcium et 800-1000 UI de vitamine D chez l'adulte [2]. Une exposition solaire modérée (15-20 minutes par jour) permet une synthèse naturelle de vitamine D.

L'activité physique régulière est cruciale. Les exercices en charge (marche, course, musculation) stimulent la formation osseuse et renforcent les muscles [1,2]. Il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d'activité physique 5 fois par semaine. Commencez progressivement si vous êtes sédentaire.

Certains facteurs de risque sont modifiables. L'arrêt du tabac améliore significativement la santé osseuse, tout comme la limitation de la consommation d'alcool [1]. Le maintien d'un poids normal évite les contraintes excessives sur le squelette.

La prévention des chutes devient primordiale avec l'âge. Aménagement du domicile, port de chaussures adaptées, correction des troubles visuels, révision des traitements sédatifs [2]. Ces mesures simples réduisent drastiquement le risque de fractures.

Pour les personnes à risque (ménopause, traitements corticoïdes, maladies chroniques), un dépistage régulier permet une intervention précoce [1,2]. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont publié des recommandations précises pour la prise en charge de la déminéralisation osseuse pathologique. L'Assurance Maladie a mis à jour ses guidelines en 2024, intégrant les dernières avancées thérapeutiques [1,2].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un dépistage systématique chez les femmes de plus de 65 ans et les hommes de plus de 70 ans. Pour les personnes à risque, ce dépistage peut être avancé : femmes ménopausées avec facteurs de risque, patients sous corticoïdes au long cours [1,2].

Les critères de remboursement de la densitométrie osseuse ont été élargis. L'examen est pris en charge pour les patients présentant des facteurs de risque spécifiques : antécédents de fractures, traitements à risque, maladies chroniques associées [1]. Cette évolution facilite l'accès au diagnostic.

Concernant les traitements, les recommandations privilégient une approche personnalisée. Les bisphosphonates restent le traitement de première ligne, mais le choix de la molécule et de la durée doit être adapté à chaque patient [2]. La surveillance biologique est recommandée tous les 6 mois initialement.

L'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) insiste sur l'importance de la prévention primaire. Les campagnes de sensibilisation ciblent particulièrement les jeunes adultes pour la constitution du capital osseux [1,2].

Les nouvelles recommandations 2024-2025 intègrent les innovations thérapeutiques récentes, notamment les approches personnalisées basées sur les biomarqueurs [7]. Cette évolution marque un tournant vers une médecine de précision.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec la déminéralisation osseuse pathologique. Ces organismes offrent information, soutien et conseils pratiques [1,2].

L'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) propose des brochures d'information, des conférences, et un réseau de patients. Leur site internet regorge de conseils pratiques pour le quotidien. Ils organisent également des ateliers d'éducation thérapeutique dans toute la France.

La Fondation Internationale de l'Ostéoporose (IOF) met à disposition des outils d'évaluation du risque fracturaire et des guides nutritionnels. Leur calculateur de risque en ligne peut vous aider à évaluer votre situation personnelle.

Pour les patients atteints de maladies spécifiques, des associations dédiées existent. L'Association François Aupetit (AFA) accompagne les patients atteints de MICI, souvent concernés par la déminéralisation osseuse [16]. L'Association Française des Malades Cœliaques propose des conseils nutritionnels adaptés [10,14].

Les centres de référence hospitaliers offrent une expertise spécialisée. Le CHU de Poitiers, par exemple, développe une approche pluridisciplinaire innovante pour les pathologies osseuses [18]. N'hésitez pas à demander une orientation si votre cas est complexe.

Les plateformes numériques se développent également. Des applications mobiles permettent le suivi des traitements, des rappels de prise médicamenteuse, et la surveillance des symptômes. Ces outils facilitent la communication avec votre équipe soignante.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec la déminéralisation osseuse pathologique. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des retours patients, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [1,2].

Pour l'alimentation : privilégiez les petits poissons avec arêtes (sardines, anchois), les légumes verts à feuilles, et les produits laitiers. Si vous ne supportez pas le lait, optez pour les yaourts ou fromages, souvent mieux tolérés. Pensez aux eaux minérales riches en calcium (Hépar, Contrex).

Pour l'activité physique : commencez doucement si vous êtes sédentaire. La marche rapide 30 minutes par jour est un excellent début. Ajoutez progressivement des exercices de renforcement musculaire avec des poids légers. La danse, le tai-chi, et le yoga sont également bénéfiques [2].

Pour la sécurité domestique : installez des détecteurs de mouvement dans les couloirs, fixez tous les tapis au sol, rangez les objets à hauteur accessible. Dans la salle de bain, utilisez un tapis antidérapant et installez une barre d'appui près de la douche.

Pour le suivi médical : tenez un carnet de bord avec vos symptômes, vos prises médicamenteuses, et vos questions pour le médecin. Préparez vos consultations en notant les points importants à aborder. N'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair.

Pour le moral : rejoignez un groupe de patients, partagez votre expérience, restez actif socialement. Cette maladie ne doit pas vous isoler. Au contraire, maintenir des liens sociaux contribue à votre bien-être global [1,2].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin. Ne négligez pas ces signaux d'alarme qui peuvent indiquer une déminéralisation osseuse pathologique ou son aggravation [1,2].

Consultez en urgence si vous présentez une douleur intense et soudaine dans le dos, la hanche, ou le poignet après une chute ou un effort minime. Ces symptômes peuvent signaler une fracture de fragilité nécessitant une prise en charge immédiate [1].

Prenez rendez-vous rapidement si vous constatez une diminution de votre taille de plus de 3 cm, des douleurs osseuses persistantes depuis plusieurs semaines, ou des difficultés croissantes pour porter des charges légères [2]. Ces signes peuvent indiquer une progression de la maladie.

Consultez également si vous développez des effets secondaires liés à vos traitements : douleurs dentaires ou de la mâchoire (risque d'ostéonécrose), douleurs inhabituelles dans la cuisse (fractures atypiques), troubles digestifs persistants [1,2].

Pour les personnes à risque, un bilan préventif est recommandé : femmes ménopausées, hommes de plus de 70 ans, patients sous corticoïdes, antécédents familiaux de fractures [1]. N'attendez pas l'apparition de symptômes.

En cas de doute, votre médecin traitant reste votre premier interlocuteur. Il pourra évaluer la nécessité d'examens complémentaires ou d'une orientation vers un spécialiste (rhumatologue, endocrinologue) [2]. La téléconsultation peut être une option pour les questions non urgentes.

Questions Fréquentes

La déminéralisation osseuse pathologique est-elle héréditaire ?
Partiellement. Il existe une prédisposition génétique, mais les facteurs environnementaux jouent un rôle majeur. Si vos parents ont eu des fractures de fragilité, votre risque est augmenté, mais des mesures préventives peuvent considérablement le réduire [1,2].

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Cela dépend de la cause. Les formes liées aux carences nutritionnelles peuvent guérir complètement avec un traitement approprié [10,14]. Pour les autres formes, les traitements permettent de stabiliser, voire d'améliorer la densité osseuse, mais nécessitent souvent un suivi à long terme [1,2].

Les traitements ont-ils des effets secondaires graves ?
Les effets secondaires graves sont rares. Les bisphosphonates peuvent occasionnellement provoquer des troubles digestifs, très rarement une ostéonécrose de la mâchoire [1,2]. Les bénéfices du traitement dépassent largement les risques dans la majorité des cas.

Faut-il éviter certains aliments ?
Limitez les boissons gazeuses riches en phosphore, l'excès de sel, et l'alcool. Le café en excès peut également nuire à l'absorption du calcium [2]. Privilégiez une alimentation équilibrée riche en calcium et vitamine D.

Peut-on faire du sport avec cette maladie ?
Absolument ! L'activité physique est même recommandée. Évitez les sports à risque de chutes ou d'impacts violents (ski, équitation, sports de combat). Privilégiez la marche, la natation, le vélo, et les exercices de renforcement musculaire [1,2].

Questions Fréquentes

La déminéralisation osseuse pathologique est-elle héréditaire ?

Partiellement. Il existe une prédisposition génétique, mais les facteurs environnementaux jouent un rôle majeur. Si vos parents ont eu des fractures de fragilité, votre risque est augmenté, mais des mesures préventives peuvent considérablement le réduire.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?

Cela dépend de la cause. Les formes liées aux carences nutritionnelles peuvent guérir complètement avec un traitement approprié. Pour les autres formes, les traitements permettent de stabiliser, voire d'améliorer la densité osseuse.

Les traitements ont-ils des effets secondaires graves ?

Les effets secondaires graves sont rares. Les bisphosphonates peuvent occasionnellement provoquer des troubles digestifs, très rarement une ostéonécrose de la mâchoire. Les bénéfices du traitement dépassent largement les risques.

Peut-on faire du sport avec cette maladie ?

Absolument ! L'activité physique est même recommandée. Évitez les sports à risque de chutes ou d'impacts violents. Privilégiez la marche, la natation, le vélo, et les exercices de renforcement musculaire.

Sources et références

Références

  1. [1] Comprendre l'ostéoporose | ameli.fr | Assuré. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
  2. [2] Comprendre l'ostéoporose | ameli.fr | Assuré. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
  3. [3] Leucémie à plasmocytes: nouvelles perspectives. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Leucémie à plasmocytes: nouvelles perspectives. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] La lévothyroxine confirme ses effets sur la densité osseuse. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Increased Prevalence of Periapical Lesions. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Conditions and Diseases - MedTech-Tracker. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] Troubles de la déminéralisation osseuse chez les patientes atteintes de cancer du sein sous antiaromatase. 2022.Lien
  9. [9] Quand les crèmes topiques mènent à l'insuffisance surrénalienne: une complication méconnue. 2025.Lien
  10. [10] Ostéomalacie au cours de la maladie cœliaque entre complication et mode de révélation. 2024.Lien
  11. [14] Une ostéomalacie révélant une maladie cœliaque: à propos d'un cas. 2022.Lien
  12. [15] Caractéristiques du myélome multiple en Mauritanie: à propos de 61 cas. 2025.Lien
  13. [16] La déminéralisation osseuse au cours des MICI.Lien
  14. [18] Pathologies de l'os : une nécessaire approche pluridisciplinaire.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.