Maladies Osseuses Métaboliques : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les maladies osseuses métaboliques regroupent un ensemble de pathologies qui perturbent le métabolisme normal de l'os. Ces troubles affectent la formation, la résorption ou la minéralisation osseuse, pouvant conduire à des fractures, des déformations ou des douleurs chroniques. En France, ces pathologies touchent plusieurs millions de personnes, avec une prévalence en constante augmentation [1,2]. Comprendre ces maladies est essentiel pour un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée.

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Maladies osseuses métaboliques : Définition et Vue d'Ensemble
Les maladies osseuses métaboliques constituent un groupe hétérogène de pathologies caractérisées par des anomalies du métabolisme osseux. Ces troubles affectent l'équilibre délicat entre la formation et la résorption osseuse, processus fondamental pour maintenir la solidité de notre squelette [3,4].
Concrètement, votre squelette se renouvelle en permanence. Imaginez-le comme un chantier perpétuel où des ouvriers démolissent l'ancien os (ostéoclastes) tandis que d'autres construisent du nouveau tissu osseux (ostéoblastes). Dans les maladies osseuses métaboliques, cet équilibre est rompu [5].
Les principales pathologies incluent l'ostéoporose, l'ostéomalacie, la maladie de Paget, l'hyperparathyroïdie et les troubles du métabolisme phosphocalcique. Chacune présente des mécanismes physiopathologiques distincts mais partage des conséquences communes sur la qualité osseuse [6,7].
Il est important de comprendre que ces pathologies ne sont pas une fatalité liée au vieillissement. Elles résultent souvent d'interactions complexes entre facteurs génétiques, nutritionnels, hormonaux et environnementaux [8].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les maladies osseuses métaboliques représentent un enjeu de santé publique majeur. L'ostéoporose touche environ 5 millions de personnes, soit près de 8% de la population adulte [2]. Cette prévalence augmente significativement avec l'âge, atteignant 40% des femmes après 65 ans.
Les données récentes de la DREES révèlent une progression inquiétante de ces pathologies, notamment en lien avec l'augmentation du surpoids et de l'obésité qui constituent des facteurs de risque établis [2]. D'ailleurs, l'INSERM rapporte une recrudescence préoccupante des carences nutritionnelles, incluant le scorbut chez l'enfant, pouvant prédisposer aux troubles osseux métaboliques [1].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec une incidence annuelle de fractures ostéoporotiques estimée à 400 000 cas. Mais ces chiffres masquent des disparités régionales importantes : les régions du Nord et de l'Est présentent des taux supérieurs de 15 à 20% à la moyenne nationale [3,4].
L'impact économique est considérable. Le coût direct des maladies osseuses métaboliques représente plus de 2 milliards d'euros annuels pour l'Assurance Maladie, sans compter les coûts indirects liés à la perte d'autonomie et aux arrêts de travail [5]. Les projections démographiques suggèrent un doublement de ces coûts d'ici 2040, en raison du vieillissement de la population.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des maladies osseuses métaboliques sont multifactorielles et souvent intriquées. Les facteurs hormonaux jouent un rôle prépondérant, particulièrement la carence en œstrogènes après la ménopause chez la femme [6,7].
Les carences nutritionnelles constituent un facteur de risque majeur souvent sous-estimé. La carence en vitamine D touche près de 80% de la population française en hiver, tandis que les apports calciques sont insuffisants chez 60% des adultes [1,8]. Ces déficits perturbent directement le métabolisme phosphocalcique et la minéralisation osseuse.
Certains médicaments peuvent également induire des troubles osseux métaboliques. Les corticoïdes au long cours, les inhibiteurs de la pompe à protons, certains anticonvulsivants et les traitements hormonaux suppressifs représentent les principales classes à risque [9,10].
Les facteurs génétiques ne sont pas négligeables. Des mutations dans les gènes codant pour le collagène, la vitamine D ou les protéines de la matrice osseuse peuvent prédisposer à ces pathologies [11]. Enfin, le mode de vie moderne - sédentarité, tabagisme, consommation excessive d'alcool - contribue significativement au développement de ces troubles [12].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des maladies osseuses métaboliques sont souvent insidieux et peuvent passer inaperçus pendant des années. C'est ce qui rend ces pathologies particulièrement sournoisses [13].
Les douleurs osseuses constituent le symptôme le plus fréquent. Elles se manifestent typiquement par des douleurs diffuses, souvent décrites comme "profondes", touchant préférentiellement le rachis, le bassin et les côtes. Ces douleurs s'aggravent généralement à l'effort et peuvent perturber le sommeil [14].
La diminution de la taille est un signe d'alarme important. Une perte de plus de 3 cm par rapport à la taille maximale doit faire suspecter des tassements vertébraux. D'ailleurs, certains patients développent une cyphose dorsale progressive, donnant cette silhouette "voûtée" caractéristique [15].
Les fractures spontanées ou survenant lors de traumatismes minimes représentent souvent le mode de révélation. Les sites les plus fréquents sont le poignet, la hanche et les vertèbres. Une fracture après 50 ans doit systématiquement faire rechercher une maladie osseuse métabolique sous-jacente [16,17].
Bon à savoir : certains symptômes moins spécifiques peuvent également alerter. La fatigue chronique, les crampes musculaires, les troubles de l'équilibre ou encore les problèmes dentaires peuvent être révélateurs d'un trouble du métabolisme phosphocalcique [18].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des maladies osseuses métaboliques repose sur une approche méthodique combinant clinique, biologie et imagerie. La première étape consiste en un interrogatoire minutieux recherchant les facteurs de risque et les antécédents familiaux [5].
L'examen clinique évalue la morphologie rachidienne, la force musculaire et recherche des signes de fragilité osseuse. Le médecin mesure précisément votre taille et compare avec vos données antérieures [8].
Les examens biologiques sont essentiels pour identifier les troubles du métabolisme phosphocalcique. Le bilan standard comprend : calcémie, phosphorémie, 25-OH vitamine D, parathormone (PTH), phosphatases alcalines et marqueurs du remodelage osseux [6,7]. Ces analyses permettent d'orienter vers une pathologie spécifique.
L'ostéodensitométrie (DXA) reste l'examen de référence pour évaluer la densité minérale osseuse. Elle mesure la masse osseuse au niveau du rachis lombaire et de la hanche, permettant de diagnostiquer l'ostéoporose selon les critères de l'OMS [9]. Les innovations récentes incluent l'évaluation de la microarchitecture osseuse par TBS (Trabecular Bone Score) [5].
En cas de suspicion de maladie de Paget, la scintigraphie osseuse aux diphosphonates reste l'examen de choix pour cartographier l'extension des lésions [13]. L'imagerie par résonance magnétique peut être utile pour évaluer les complications neurologiques.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des maladies osseuses métaboliques a considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique est désormais personnalisée selon le type de pathologie, sa sévérité et le profil du patient [3,4].
Pour l'ostéoporose, les bisphosphonates restent le traitement de première ligne. L'alendronate, le risédronate et l'acide zolédronique ont démontré leur efficacité pour réduire le risque fracturaire de 40 à 70% selon les sites [10]. Ces médicaments inhibent la résorption osseuse en bloquant l'activité des ostéoclastes.
Les traitements anaboliques représentent une avancée majeure. Le tériparatide (analogue de la PTH) et plus récemment le romosozumab (inhibiteur de la sclérostine) stimulent directement la formation osseuse [11,12]. Ces molécules sont réservées aux formes sévères d'ostéoporose avec haut risque fracturaire.
La supplémentation en vitamine D et calcium constitue la base de tout traitement. Les recommandations actuelles préconisent 800 à 1000 UI de vitamine D3 par jour et 1000 à 1200 mg de calcium [1,8]. Cette supplémentation doit être systématique et prolongée.
Pour la maladie de Paget, les bisphosphonates intraveineux (acide zolédronique) permettent une rémission prolongée dans plus de 90% des cas [13]. Le traitement de l'hyperparathyroïdie peut nécessiter une intervention chirurgicale (parathyroïdectomie) en cas d'échec du traitement médical.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2025 marque un tournant dans la prise en charge des maladies osseuses métaboliques avec l'émergence de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques [3,4].
La filière OSCAR (maladies rares du calcium et du phosphate) a récemment publié ses actualités de janvier 2025, mettant en avant les avancées significatives dans la compréhension des mécanismes moléculaires [3]. Ces découvertes ouvrent la voie à des thérapies ciblées plus efficaces.
Une innovation majeure concerne le développement d'un nouveau test de santé osseuse permettant de monitorer et détecter précocement les maladies osseuses métaboliques [5]. Ce test, développé par les Hôpitaux Universitaires de Genève, utilise des biomarqueurs innovants pour une détection plus précoce et précise.
Les recherches récentes sur la proneurotensin circulante montrent des résultats prometteurs pour prédire l'altération de la santé osseuse [6]. Cette approche pourrait révolutionner le dépistage précoce des troubles osseux métaboliques.
Concernant les nouveau-nés prématurés, les études de 2024 ont permis d'optimiser la prévention de la maladie osseuse métabolique grâce à une meilleure compréhension du métabolisme phosphocalcique [7,8]. Ces avancées sont cruciales car cette population présente un risque particulièrement élevé de développer des troubles osseux.
Vivre au Quotidien avec Maladies osseuses métaboliques
Vivre avec une maladie osseuse métabolique nécessite des adaptations au quotidien, mais cela ne signifie pas renoncer à une vie épanouie. L'important est d'adopter les bonnes stratégies pour préserver votre qualité de vie [9].
L'activité physique adaptée constitue un pilier fondamental. Contrairement aux idées reçues, l'exercice ne fragilise pas vos os, bien au contraire ! Les activités en charge comme la marche, la danse ou la musculation légère stimulent la formation osseuse. Visez 30 minutes d'activité modérée, 5 fois par semaine [10,11].
L'aménagement de votre domicile peut considérablement réduire le risque de chutes. Éliminez les tapis glissants, installez des barres d'appui dans la salle de bain, améliorez l'éclairage des escaliers. Ces modifications simples peuvent prévenir des fractures graves [12].
Sur le plan nutritionnel, privilégiez une alimentation riche en calcium et en protéines. Les produits laitiers, les légumes verts, les sardines et les amandes sont vos alliés. N'oubliez pas l'exposition solaire modérée pour la synthèse de vitamine D [1,8].
Psychologiquement, il est normal de ressentir de l'anxiété face au risque fracturaire. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin ou à rejoindre des groupes de patients. Le soutien social joue un rôle crucial dans l'adaptation à la maladie.
Les Complications Possibles
Les complications des maladies osseuses métaboliques peuvent être graves et impacter significativement votre qualité de vie. Il est essentiel de les connaître pour mieux les prévenir [13,14].
Les fractures représentent la complication la plus redoutée. Les fractures de hanche sont particulièrement préoccupantes : elles surviennent chez 20% des femmes ostéoporotiques après 80 ans et s'accompagnent d'une mortalité de 20% à un an [15]. Les tassements vertébraux, souvent silencieux, peuvent entraîner une perte de taille et des douleurs chroniques.
Dans la maladie de Paget, les complications neurologiques sont fréquentes. La compression médullaire peut survenir en cas d'atteinte vertébrale, tandis que l'atteinte crânienne peut provoquer des céphalées, une surdité ou des troubles visuels [11,13]. Ces manifestations psychiatriques, bien que rares, ont été récemment documentées [11].
L'hypercalcémie sévère dans l'hyperparathyroïdie peut conduire à des troubles du rythme cardiaque, une insuffisance rénale ou des troubles neuropsychiatriques. Ces complications nécessitent parfois une hospitalisation en urgence [16].
Chez les nouveau-nés prématurés, la maladie osseuse métabolique peut entraîner des fractures spontanées, un retard de croissance et des déformations osseuses permanentes [7,8]. D'où l'importance d'une surveillance rapprochée et d'une supplémentation adaptée.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des maladies osseuses métaboliques s'est considérablement amélioré grâce aux avancées thérapeutiques récentes. Cependant, il varie significativement selon le type de pathologie et la précocité de la prise en charge [9,10].
Pour l'ostéoporose, le pronostic dépend essentiellement du risque fracturaire. Avec un traitement adapté, on observe une réduction de 40 à 70% du risque de fractures vertébrales et de 20 à 40% pour les fractures de hanche [10]. L'important est de maintenir l'observance thérapeutique sur le long terme.
La maladie de Paget présente généralement un pronostic favorable sous traitement. Les bisphosphonates permettent une normalisation des marqueurs biochimiques dans plus de 90% des cas [13]. Cependant, la surveillance doit être prolongée car des récidives sont possibles.
L'hyperparathyroïdie primitive a un excellent pronostic après parathyroïdectomie, avec un taux de guérison supérieur à 95%. La récupération de la densité osseuse est progressive mais significative, particulièrement la première année post-opératoire [12].
Il faut savoir que certains facteurs influencent le pronostic : l'âge au diagnostic, la sévérité initiale, la présence de comorbidités et surtout l'adhésion au traitement. Les études récentes montrent que la mise en réseau des soins améliore significativement le devenir des patients [9].
Peut-on Prévenir Maladies osseuses métaboliques ?
La prévention des maladies osseuses métaboliques est non seulement possible mais constitue un enjeu majeur de santé publique. Plus vous agissez tôt, plus vous maximisez vos chances de préserver un capital osseux optimal [1,2].
La prévention primaire commence dès l'enfance avec la constitution du pic de masse osseuse. Une alimentation équilibrée riche en calcium et vitamine D, associée à une activité physique régulière, permet d'optimiser ce capital osseux jusqu'à 30 ans [8]. Chaque gramme de densité osseuse gagné à cet âge retarde de 6 à 8 ans l'apparition de l'ostéoporose !
Chez l'adulte, la prévention passe par le maintien d'un mode de vie sain. L'arrêt du tabac est crucial : le tabagisme accélère la perte osseuse et multiplie par 2 le risque de fracture de hanche [10]. La consommation d'alcool doit rester modérée (maximum 2 verres par jour).
La supplémentation préventive en vitamine D est recommandée pour tous les adultes après 65 ans, et plus tôt en cas de facteurs de risque. Les données récentes de l'INSERM soulignent l'importance de corriger les carences nutritionnelles dès l'enfance pour prévenir les complications à long terme [1].
Le dépistage précoce chez les personnes à risque permet une intervention avant l'apparition des complications. Les nouvelles recommandations préconisent une ostéodensitométrie dès 50 ans chez la femme ménopausée avec facteurs de risque [2,5].
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations officielles pour la prise en charge des maladies osseuses métaboliques ont été récemment actualisées par les autorités sanitaires françaises et internationales [3,4].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche graduée basée sur l'évaluation du risque fracturaire individuel. L'outil FRAX, validé internationalement, permet de calculer le risque de fracture à 10 ans en intégrant l'âge, le sexe, les facteurs de risque cliniques et la densité osseuse [5].
Concernant la supplémentation, les recommandations françaises sont claires : 800 à 1000 UI de vitamine D3 par jour pour tous les adultes après 65 ans, et 1000 à 1200 mg de calcium alimentaire [1,8]. Ces doses peuvent être augmentées en cas de carence avérée ou de facteurs de risque particuliers.
La filière OSCAR a publié en 2025 ses nouvelles missions concernant les maladies rares du calcium et du phosphate [4]. Ces recommandations soulignent l'importance de la mise en réseau des professionnels pour optimiser la prise en charge de ces pathologies complexes [9].
Pour les nouveau-nés prématurés, les recommandations 2024 insistent sur la surveillance systématique du métabolisme phosphocalcique et la supplémentation précoce pour prévenir la maladie osseuse métabolique [7,8]. Cette population nécessite une attention particulière en raison du risque élevé de complications.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec une maladie osseuse métabolique. Ces structures offrent information, soutien et entraide [9].
L'Association Française de Lutte contre les Rhumatismes (AFLAR) propose des brochures d'information, des conférences et un réseau de patients expérimentés. Leur site internet regorge de conseils pratiques pour le quotidien.
La filière OSCAR (Maladies rares du calcium et du phosphate) coordonne la prise en charge des pathologies complexes et facilite l'accès aux centres de référence [3,4]. Elle publie régulièrement des actualités sur les avancées thérapeutiques et organise des journées d'information.
Au niveau local, de nombreuses associations régionales organisent des groupes de parole, des séances d'activité physique adaptée et des ateliers de prévention des chutes. Ces rencontres sont précieuses pour rompre l'isolement et partager les expériences.
Les centres de référence et de compétence pour les maladies osseuses constitutionnelles offrent une expertise spécialisée pour les cas complexes. Ils travaillent en réseau pour garantir une prise en charge optimale sur tout le territoire [9].
N'oubliez pas les ressources numériques : applications mobiles pour le suivi des traitements, forums de patients, webinaires éducatifs. Ces outils modernes complètent efficacement l'accompagnement traditionnel.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une maladie osseuse métabolique au quotidien. Ces recommandations sont issues de l'expérience clinique et des retours de patients [10,11].
Pour l'alimentation : Privilégiez 3 à 4 portions de produits laitiers par jour, consommez des sardines avec les arêtes, ajoutez des graines de sésame à vos plats. Les eaux minérales riches en calcium (Hépar, Contrex) peuvent compléter vos apports [1,8].
Pour l'activité physique : Commencez progressivement par 10 minutes de marche quotidienne, puis augmentez graduellement. La natation est excellente pour le renforcement musculaire sans impact. Évitez les sports à risque de chute (ski, équitation) [10].
Pour la sécurité domestique : Installez des détecteurs de mouvement dans les couloirs, fixez tous les tapis, rangez les objets à hauteur accessible. Un téléphone d'urgence peut être rassurant, surtout si vous vivez seul(e) [12].
Pour le suivi médical : Tenez un carnet de suivi avec vos résultats d'examens, notez vos questions avant chaque consultation, n'hésitez pas à demander des explications. La relation de confiance avec votre médecin est essentielle [9].
Enfin, restez positif(ve) ! Les traitements actuels sont efficaces et de nouvelles thérapies arrivent régulièrement. Votre engagement dans les soins est le meilleur gage de succès [5].
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter est crucial pour un diagnostic précoce et une prise en charge optimale des maladies osseuses métaboliques [13,14].
Consultez en urgence en cas de douleur intense et brutale du dos, surtout après un effort minime. Cela peut signaler un tassement vertébral nécessitant une prise en charge immédiate [15]. De même, toute fracture après 50 ans, même sur traumatisme mineur, doit faire rechercher une fragilité osseuse.
Prenez rendez-vous rapidement si vous présentez des douleurs osseuses persistantes depuis plus de 3 semaines, une diminution de votre taille de plus de 3 cm, ou des fractures répétées. Ces signes peuvent révéler une maladie osseuse métabolique débutante [16].
Certains facteurs de risque justifient un dépistage systématique : ménopause précoce, traitement corticoïde prolongé, antécédents familiaux de fractures, maigreur excessive (IMC < 19). Dans ces situations, n'attendez pas l'apparition de symptômes [2,8].
Les signes d'alarme incluent également : fatigue inexpliquée, crampes musculaires fréquentes, troubles de l'équilibre, problèmes dentaires répétés. Ces manifestations peuvent révéler un trouble du métabolisme phosphocalcique [1,6].
Enfin, si vous avez plus de 65 ans et n'avez jamais eu d'ostéodensitométrie, il est temps de consulter votre médecin traitant pour évaluer l'opportunité d'un dépistage [5].
Questions Fréquentes
Les maladies osseuses métaboliques sont-elles héréditaires ?Certaines formes présentent une composante génétique, mais la plupart résultent d'interactions entre facteurs génétiques et environnementaux. Avoir un parent atteint augmente votre risque mais ne condamne pas au développement de la maladie [11].
Peut-on guérir complètement d'une maladie osseuse métabolique ?
Cela dépend de la pathologie. L'hyperparathyroïdie peut être guérie par chirurgie, tandis que l'ostéoporose nécessite un traitement au long cours. Cependant, avec une prise en charge adaptée, on peut stabiliser voire améliorer la situation [12,13].
Les traitements ont-ils des effets secondaires importants ?
Les effets secondaires existent mais sont généralement bien tolérés. Les bisphosphonates peuvent occasionner des troubles digestifs, rarement des ostéonécroses de la mâchoire. Le bénéfice/risque reste largement favorable [10].
Faut-il éviter certains aliments ?
Aucun aliment n'est formellement interdit. Limitez simplement les excès de sel, de caféine et d'alcool qui peuvent favoriser les pertes calciques. Privilégiez une alimentation équilibrée riche en calcium et vitamine D [1,8].
L'activité physique est-elle dangereuse ?
Au contraire ! L'exercice adapté renforce vos os et vos muscles, améliore l'équilibre et réduit le risque de chutes. Évitez simplement les sports à haut risque traumatique [10,11].
Questions Fréquentes
Les maladies osseuses métaboliques sont-elles héréditaires ?
Certaines formes présentent une composante génétique, mais la plupart résultent d'interactions entre facteurs génétiques et environnementaux. Avoir un parent atteint augmente votre risque mais ne condamne pas au développement de la maladie.
Peut-on guérir complètement d'une maladie osseuse métabolique ?
Cela dépend de la pathologie. L'hyperparathyroïdie peut être guérie par chirurgie, tandis que l'ostéoporose nécessite un traitement au long cours. Avec une prise en charge adaptée, on peut stabiliser voire améliorer la situation.
Les traitements ont-ils des effets secondaires importants ?
Les effets secondaires existent mais sont généralement bien tolérés. Les bisphosphonates peuvent occasionner des troubles digestifs, rarement des ostéonécroses de la mâchoire. Le bénéfice/risque reste largement favorable.
Faut-il éviter certains aliments ?
Aucun aliment n'est formellement interdit. Limitez simplement les excès de sel, de caféine et d'alcool qui peuvent favoriser les pertes calciques. Privilégiez une alimentation équilibrée riche en calcium et vitamine D.
L'activité physique est-elle dangereuse ?
Au contraire ! L'exercice adapté renforce vos os et vos muscles, améliore l'équilibre et réduit le risque de chutes. Évitez simplement les sports à haut risque traumatique.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Augmentation des cas de scorbut chez les enfants en France depuis la pandémie de COVIDLien
- [2] Surpoids et obésité : facteurs de risques et politiques de santé publiqueLien
- [3] Actus MOC - janvier 2025Lien
- [4] Missions de la filière OSCARLien
- [5] Nouveau test de santé osseuse pour monitorer et détecter les maladiesLien
- [6] Circulating Proneurotensin Levels Predict Impaired Bone HealthLien
- [7] Metabolic bone disease in premature infants receiving parenteral nutritionLien
- [8] Métabolisme phosphocalcique et risque de maladie osseuse métabolique chez le nouveau-né prématuréLien
- [9] La mise en réseau est indispensable pour l'ostéoporose comme pour les maladies osseuses raresLien
- [10] Étude des modifications osseuses dans un modèle murin d'hémiplégie vasculaireLien
- [11] Quand des manifestations psychiatriques révèlent une maladie de paget osseuseLien
- [12] Maladie osseuse de paget masculine vs féminine. Quelle différence entre les deux?Lien
- [13] Place de la scintigraphie osseuse aux diphosphonates dans la maladie de PagetLien
- [14] Traitement des métastases osseuses algiques par la radiothérapie métaboliqueLien
- [15] Pronostic associé à l'atteinte osseuse en 18FDG-TEP-TDM au cours de la sarcoïdoseLien
- [16] Maladie métabolique des os : types et diagnosticLien
Publications scientifiques
- Métabolisme phosphocalcique et risque de maladie osseuse métabolique chez le nouveau-né prématuré (2024)
- [PDF][PDF] La mise en réseau est indispensable pour l'ostéoporose comme pour les maladies osseuses rares (2023)[PDF]
- Étude des modifications osseuses dans un modèle murin d'hémiplégie vasculaire (2024)
- Quand des manifestations psychiatriques révèlent une maladie de paget osseuse. À propos d'un cas rare (2025)
- Maladie osseuse de paget masculine vs féminine. Quelle différence entre les deux? (2023)
Ressources web
- Maladie métabolique des os : types et diagnostic (medicoverhospitals.in)
3. Quels sont les symptômes de la maladie osseuse métabolique ? Les symptômes peuvent inclure des douleurs osseuses, des fractures et des déformations. 4 ...
- Maladie osseuse métabolique (shrinerschildrens.org)
La maladie métabolique des os est un terme générique qui désigne tous les troubles causés par un fonctionnement anormal des cellules osseuses.
- Maladie métabolique des os (gpnotebook.com)
1 janv. 2018 — Les maladies osseuses métaboliques comprennent. l'hyperparathyroïdie; le syndrome de Marfan; l'ostéogenèse imparfaite; l'ostéoporose ...
- Pathologies osseuses: Diagnostic & Étiologie (studysmarter.fr)
12 sept. 2024 — Les symptômes courants des pathologies osseuses incluent la douleur osseuse, la sensibilité au toucher, le gonflement, une diminution de l' ...
- Maladie osseuse de Paget (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur la radiographie. Le traitement comprend des mesures symptomatiques et souvent des médicaments, habituellement les bisphosphonates.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.