Aller au contenu principal

Œdème Cardiaque : Symptômes, Traitements et Innovations 2025 | Guide Complet

Oedème cardiaque

L'œdème cardiaque représente une accumulation anormale de liquide dans les tissus, directement liée à un dysfonctionnement du cœur. Cette pathologie touche plus de 1,5 million de Français et constitue un motif fréquent d'hospitalisation en urgence. Comprendre ses mécanismes, reconnaître ses signes et connaître les options thérapeutiques actuelles permet une prise en charge optimale.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Œdème Cardiaque : Définition et Vue d'Ensemble

L'œdème cardiaque correspond à une rétention excessive de liquide dans l'organisme, causée par l'incapacité du cœur à pomper efficacement le sang. Cette pathologie résulte d'un déséquilibre entre la production et l'élimination des fluides corporels [16,17].

Concrètement, quand votre cœur ne fonctionne plus de manière optimale, le sang s'accumule dans les vaisseaux. Cette stagnation provoque une fuite de liquide vers les tissus environnants. L'important à retenir : ce n'est pas le liquide lui-même qui pose problème, mais bien le dysfonctionnement cardiaque sous-jacent [2].

On distingue plusieurs types d'œdèmes cardiaques. L'œdème périphérique affecte principalement les chevilles et les jambes. L'œdème pulmonaire, plus grave, touche les poumons et peut mettre la vie en danger. D'ailleurs, cette forme nécessite souvent une hospitalisation en urgence [8,15].

Mais attention : tous les œdèmes ne sont pas d'origine cardiaque. Certaines pathologies rénales, hépatiques ou veineuses peuvent également provoquer une rétention d'eau. C'est pourquoi le diagnostic différentiel reste essentiel pour orienter le traitement [17].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'insuffisance cardiaque responsable d'œdèmes touche environ 1,5 million de personnes, soit 2,3% de la population adulte [1]. Cette prévalence augmente drastiquement avec l'âge : elle passe de 1% chez les 55-64 ans à plus de 10% après 80 ans [2].

L'incidence annuelle s'élève à 120 000 nouveaux cas par an selon les données de Santé Publique France. Et ces chiffres ne cessent de croître. En effet, le vieillissement de la population et l'amélioration de la survie après infarctus expliquent cette tendance [1,2].

Comparativement, nos voisins européens présentent des taux similaires. L'Allemagne affiche une prévalence de 2,5%, tandis que l'Italie atteint 2,1%. Cependant, les pays nordiques comme la Suède montrent des chiffres légèrement inférieurs, probablement liés à de meilleures politiques de prévention cardiovasculaire [1].

Bon à savoir : les hommes développent plus fréquemment une insuffisance cardiaque avant 75 ans. Après cet âge, les femmes rattrapent et dépassent même cette prévalence. Cette différence s'explique par l'effet protecteur des hormones féminines avant la ménopause [2].

L'impact économique reste considérable. Le coût annuel de prise en charge atteint 3,2 milliards d'euros en France, dont 70% liés aux hospitalisations. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 25% de ces dépenses, principalement due au vieillissement démographique [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

L'insuffisance cardiaque à l'origine des œdèmes résulte de multiples causes. La maladie coronarienne représente le facteur principal, responsable de 60% des cas. L'infarctus du myocarde endommage définitivement une partie du muscle cardiaque, réduisant sa capacité de pompage [2,16].

L'hypertension artérielle constitue le deuxième facteur de risque majeur. Une pression élevée force le cœur à travailler davantage, provoquant à terme un épaississement puis un affaiblissement du muscle cardiaque. D'ailleurs, 80% des patients insuffisants cardiaques présentent des antécédents d'hypertension [2].

Certaines cardiomyopathies spécifiques méritent une attention particulière. La cardiomyopathie dilatée peut être d'origine génétique, toxique ou infectieuse. Les innovations 2024-2025 ont notamment mis en lumière le rôle des amyloses cardiaques, longtemps sous-diagnostiquées [5,10,11].

Les facteurs de risque modifiables incluent le diabète, l'obésité et le tabagisme. Le diabète multiplie par 2 à 5 le risque de développer une insuffisance cardiaque. L'obésité, quant à elle, augmente la charge de travail du cœur et favorise l'hypertension [2,16].

Mais il existe aussi des causes moins connues. L'hypothyroïdie peut provoquer une cardiomyopathie réversible, comme l'illustrent les cas récents d'œdème généralisé chez des patients thyroïdiens [10,11]. Les chimiothérapies anticancéreuses représentent également une cause émergente de cardiotoxicité [7].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les premiers signes d'œdème cardiaque apparaissent souvent de manière insidieuse. Vous pourriez d'abord remarquer un gonflement des chevilles en fin de journée, qui disparaît après une nuit de repos. Ce phénomène, appelé œdème déclive, constitue le symptôme le plus précoce [2,17].

L'essoufflement représente un autre signe d'alerte majeur. Il survient d'abord à l'effort, puis progressivement au repos. Certains patients décrivent une difficulté à respirer en position allongée, les obligeant à dormir avec plusieurs oreillers [2,16].

La prise de poids rapide doit vous alerter. Une augmentation de plus de 2 kg en 3 jours peut signaler une rétention hydrique importante. D'ailleurs, les cardiologues recommandent une pesée quotidienne chez les patients à risque [2].

L'œdème pulmonaire aigu constitue une urgence vitale. Les symptômes incluent une détresse respiratoire sévère, des crachats mousseux parfois rosés, et une sensation d'étouffement. Cette situation nécessite un appel immédiat au 15 [8,9,15].

Certains signes moins spécifiques peuvent également évoquer la pathologie : fatigue inhabituelle, diminution de l'appétit, troubles du sommeil. Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais rassurez-vous : un diagnostic précoce permet une prise en charge efficace [2,16].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'œdème cardiaque repose sur une démarche méthodique. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, vos antécédents et vos traitements actuels. L'examen clinique recherchera les signes d'insuffisance cardiaque : souffle cardiaque, râles pulmonaires, œdèmes périphériques [2,16].

L'échocardiographie constitue l'examen de référence. Elle permet d'évaluer la fonction de pompage du cœur, mesurée par la fraction d'éjection ventriculaire gauche. Une valeur inférieure à 40% confirme une insuffisance cardiaque systolique [2,8].

Les biomarqueurs cardiaques apportent des informations précieuses. Le BNP (peptide natriurétique de type B) s'élève en cas d'insuffisance cardiaque. Un taux normal permet d'exclure le diagnostic avec une excellente fiabilité [2,16].

L'innovation 2024-2025 a révolutionné le diagnostic d'urgence. L'échographie cardiaque réalisée par les urgentistes montre désormais une performance diagnostique comparable à celle des cardiologues dans l'œdème aigu pulmonaire [8]. Cette avancée permet un diagnostic plus rapide et une prise en charge précoce.

D'autres examens peuvent s'avérer nécessaires selon le contexte. La radiographie thoracique révèle les signes de congestion pulmonaire. L'électrocardiogramme détecte d'éventuels troubles du rythme. Parfois, une IRM cardiaque précise le diagnostic, notamment chez l'enfant [12].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'œdème cardiaque vise à améliorer la fonction cardiaque et éliminer l'excès de liquide. Les diurétiques constituent le pilier thérapeutique initial. Ils augmentent l'élimination d'eau et de sodium par les reins, réduisant rapidement les œdèmes [2,16].

Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) représentent un traitement de fond essentiel. Ils réduisent la charge de travail du cœur et améliorent le pronostic à long terme. En cas d'intolérance, les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine (ARA2) constituent une alternative efficace [2].

Les bêtabloquants complètent cette stratégie thérapeutique. Contrairement aux idées reçues, ils améliorent la fonction cardiaque en réduisant la fréquence cardiaque et la consommation d'oxygène du myocarde. Leur introduction doit être progressive et surveillée [2,16].

Dans les formes sévères, d'autres options existent. Les antagonistes de l'aldostérone (spironolactone) apportent un bénéfice pronostic supplémentaire. La digoxine peut améliorer les symptômes, bien qu'elle n'influence pas la survie [16].

L'œdème pulmonaire aigu nécessite un traitement d'urgence spécifique. Les diurétiques intraveineux, l'oxygénothérapie et parfois la ventilation non invasive permettent de stabiliser rapidement la situation [15]. Heureusement, les protocoles de prise en charge se sont considérablement améliorés ces dernières années.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'insuffisance cardiaque. Les Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie (JESFC) 2025 ont présenté des avancées majeures dans ce domaine [4].

Les inhibiteurs SGLT2 révolutionnent le traitement, même chez les patients non diabétiques. Ces médicaments, initialement développés pour le diabète, montrent des bénéfices cardiovasculaires remarquables. Ils réduisent les hospitalisations pour insuffisance cardiaque de 30% selon les dernières études [3,4].

L'amylose cardiaque bénéficie également d'innovations thérapeutiques prometteuses. Cette pathologie, longtemps considérée comme incurable, dispose maintenant de traitements spécifiques. Le tafamidis stabilise les dépôts amyloïdes et améliore significativement le pronostic [5].

La recherche explore aussi de nouvelles approches. Les thérapies géniques montrent des résultats encourageants dans certaines cardiomyopathies héréditaires. D'ailleurs, plusieurs essais cliniques évaluent l'efficacité de ces traitements innovants [3].

Mais l'innovation ne se limite pas aux médicaments. Les dispositifs d'assistance ventriculaire deviennent plus miniaturisés et durables. La télémédecine permet un suivi à distance des patients, réduisant les réhospitalisations. Ces avancées technologiques transforment la prise en charge quotidienne [3,4].

Vivre au Quotidien avec un Œdème Cardiaque

Adapter son mode de vie devient essentiel quand on vit avec un œdème cardiaque. La surveillance quotidienne du poids constitue un geste simple mais crucial. Une balance précise permet de détecter précocement une rétention hydrique et d'ajuster le traitement [2].

L'alimentation joue un rôle fondamental. Limiter le sel à 6 grammes par jour aide à contrôler la rétention d'eau. Concrètement, cela signifie éviter les plats préparés, la charcuterie et les fromages salés. Privilégiez les épices et aromates pour rehausser le goût [2,16].

L'activité physique adaptée améliore la qualité de vie. Contrairement aux idées reçues, l'exercice modéré renforce le cœur et réduit les symptômes. La marche quotidienne, la natation ou le vélo d'appartement constituent d'excellentes options [2].

La gestion des médicaments nécessite une organisation rigoureuse. Un pilulier hebdomadaire évite les oublis. Il est important de respecter les horaires de prise, particulièrement pour les diurétiques qui peuvent perturber le sommeil s'ils sont pris trop tard [16].

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec une maladie chronique génère parfois anxiété et dépression. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin ou à rejoindre des groupes de patients. L'expérience montre que le partage aide énormément à mieux vivre la pathologie.

Les Complications Possibles

L'œdème cardiaque peut évoluer vers plusieurs complications graves. L'œdème pulmonaire aigu représente la complication la plus redoutable, avec un risque vital immédiat. Il nécessite une hospitalisation en urgence et peut récidiver si le traitement de fond n'est pas optimisé [8,9,15].

Les troubles du rythme cardiaque constituent une autre complication fréquente. L'insuffisance cardiaque favorise la survenue de fibrillation auriculaire ou d'arythmies ventriculaires. Ces troubles peuvent aggraver brutalement l'état du patient et nécessiter un traitement spécifique [2,16].

L'insuffisance rénale peut compliquer l'évolution. Le cœur défaillant perfuse moins bien les reins, altérant leur fonction. Cette situation crée un cercle vicieux : les reins éliminent moins d'eau, aggravant les œdèmes [16,17].

Certaines complications sont liées aux traitements. Les diurétiques peuvent provoquer une déshydratation excessive ou des troubles électrolytiques. Une surveillance biologique régulière permet de prévenir ces effets indésirables [2].

Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues par un suivi médical approprié. Les consultations régulières, l'observance thérapeutique et l'éducation du patient constituent les meilleurs moyens de prévention. Il est rassurant de savoir que les protocoles de prise en charge actuels réduisent significativement ces risques [15].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'œdème cardiaque dépend largement de la cause sous-jacente et de la précocité de la prise en charge. Dans l'insuffisance cardiaque, la survie à 5 ans avoisine 50%, mais ces chiffres s'améliorent constamment grâce aux nouveaux traitements [2,3].

Plusieurs facteurs influencent l'évolution. L'âge au diagnostic, la fraction d'éjection ventriculaire gauche et la réponse au traitement initial constituent les principaux éléments pronostiques. Une fraction d'éjection préservée (>50%) offre généralement un meilleur pronostic [2,16].

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 transforment ces perspectives. Les inhibiteurs SGLT2 réduisent la mortalité cardiovasculaire de 15% selon les dernières méta-analyses. Ces résultats encourageants redonnent espoir aux patients et à leurs familles [3,4].

La qualité de vie peut être excellente avec un traitement adapté. De nombreux patients reprennent une activité professionnelle normale et pratiquent des loisirs. L'important est de respecter les recommandations médicales et de maintenir un suivi régulier [2].

Certaines formes spécifiques offrent des perspectives particulières. L'amylose cardiaque, autrefois de pronostic sombre, bénéficie maintenant de traitements spécifiques qui stabilisent l'évolution [5]. Chaque personne est différente, et votre cardiologue reste le mieux placé pour évaluer votre situation personnelle.

Peut-on Prévenir l'Œdème Cardiaque ?

La prévention de l'œdème cardiaque repose sur le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire. L'hypertension artérielle, première cause d'insuffisance cardiaque, doit être dépistée et traitée précocement. Un contrôle tensionnel optimal réduit de 50% le risque de développer la pathologie [2].

La prévention primaire commence par l'adoption d'un mode de vie sain. L'arrêt du tabac, la pratique d'une activité physique régulière et le maintien d'un poids normal constituent les piliers de cette prévention. Ces mesures simples réduisent considérablement le risque cardiovasculaire global [2,16].

Le dépistage précoce des maladies coronariennes permet d'intervenir avant l'apparition de l'insuffisance cardiaque. Les patients à haut risque bénéficient d'un suivi cardiologique régulier et d'examens de dépistage adaptés [2].

Chez les patients déjà atteints d'insuffisance cardiaque, la prévention secondaire vise à éviter les décompensations. L'observance thérapeutique, la surveillance du poids et l'adaptation du traitement selon l'évolution clinique constituent les éléments clés [2,16].

Les campagnes de sensibilisation jouent un rôle important. Connaître les signes d'alerte permet une consultation précoce et un traitement plus efficace. D'ailleurs, les autorités de santé développent des programmes d'éducation thérapeutique pour améliorer la prise en charge [1].

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024-2025 des recommandations actualisées sur la prise en charge de l'insuffisance cardiaque. Ces guidelines intègrent les dernières innovations thérapeutiques et précisent les modalités de suivi [1].

Les critères diagnostiques ont été affinés. La HAS recommande l'utilisation systématique des biomarqueurs (BNP/NT-proBNP) en première intention, avant même l'échocardiographie dans certains contextes. Cette approche permet un diagnostic plus rapide et plus fiable [1,2].

Concernant les traitements, les recommandations 2024-2025 intègrent les inhibiteurs SGLT2 comme traitement de référence, même chez les patients non diabétiques. Cette évolution majeure reflète les preuves scientifiques accumulées ces dernières années [1,3,4].

La HAS insiste sur l'importance de l'éducation thérapeutique. Les programmes structurés d'accompagnement des patients réduisent les réhospitalisations de 25%. Ces dispositifs sont désormais remboursés par l'Assurance Maladie [1].

Les modalités de suivi ont également évolué. La télémédecine est encouragée pour le monitoring à distance des patients stables. Cette approche permet une détection précoce des décompensations et une adaptation rapide des traitements [1,4].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients atteints d'œdème cardiaque et d'insuffisance cardiaque. L'Alliance du Cœur fédère les associations de patients cardiaques en France et propose des ressources éducatives, des groupes de parole et un soutien psychologique.

La Fédération Française de Cardiologie développe des programmes d'éducation thérapeutique dans toute la France. Ces programmes, animés par des professionnels de santé, permettent aux patients de mieux comprendre leur pathologie et d'optimiser leur prise en charge.

Les clubs cœur et santé proposent des activités physiques adaptées sous supervision médicale. Ces structures, présentes dans la plupart des départements, offrent un cadre sécurisé pour reprendre une activité sportive progressive.

Internet regorge de ressources fiables. Le site de l'Assurance Maladie (ameli.fr) propose des fiches explicatives détaillées sur l'insuffisance cardiaque. Les sites des sociétés savantes offrent également des informations actualisées [2].

N'hésitez pas à solliciter votre équipe soignante pour obtenir des adresses locales. Les services de cardiologie disposent généralement d'une liste des ressources disponibles dans votre région. Le soutien par les pairs s'avère souvent très bénéfique pour mieux vivre avec la pathologie.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un œdème cardiaque nécessite quelques adaptations simples mais efficaces. Pesez-vous chaque matin à jeun, dans les mêmes maladies. Notez votre poids dans un carnet que vous présenterez à chaque consultation. Une prise de poids de plus de 2 kg en 3 jours doit vous alerter.

Organisez votre traitement médicamenteux avec rigueur. Utilisez un pilulier hebdomadaire et programmez des rappels sur votre téléphone. Prenez les diurétiques le matin pour éviter les réveils nocturnes. N'arrêtez jamais un traitement sans avis médical, même si vous vous sentez mieux.

Adaptez votre alimentation progressivement. Remplacez le sel par des épices, des herbes aromatiques ou du citron. Lisez les étiquettes des produits industriels : beaucoup contiennent du sodium caché. Limitez votre consommation d'eau à 1,5-2 litres par jour selon les recommandations de votre médecin.

Restez actif physiquement selon vos capacités. Commencez par de courtes promenades et augmentez progressivement la durée. Évitez les efforts intenses qui provoquent un essoufflement important. La natation constitue une excellente activité car l'eau soutient le corps.

Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance. Mentionnez tout changement dans vos symptômes, même s'il vous paraît mineur. Votre médecin a besoin de ces informations pour adapter au mieux votre traitement.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes nécessitent une consultation médicale urgente. L'apparition brutale d'un essoufflement au repos, accompagné de crachats mousseux ou rosés, évoque un œdème pulmonaire aigu. Dans ce cas, appelez immédiatement le 15 [8,9,15].

Une prise de poids rapide de plus de 2 kg en 3 jours doit vous amener à consulter rapidement votre médecin traitant ou votre cardiologue. Cette situation peut annoncer une décompensation cardiaque nécessitant un ajustement thérapeutique [2].

L'aggravation de l'essoufflement habituel constitue également un motif de consultation. Si vous ne pouvez plus réaliser vos activités quotidiennes habituelles, ou si l'essoufflement survient pour des efforts de plus en plus minimes, n'attendez pas [2,16].

D'autres symptômes doivent vous alerter : douleurs thoraciques, palpitations, malaises, œdèmes qui ne diminuent plus avec le repos. Ces signes peuvent révéler une complication ou nécessiter une adaptation du traitement [16].

En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter. Votre médecin préfère vous voir pour rien que de passer à côté d'une décompensation. Les consultations de suivi régulières permettent d'anticiper les problèmes et d'ajuster le traitement avant l'apparition de complications [2].

Questions Fréquentes

L'œdème cardiaque est-il héréditaire ?
Certaines cardiomyopathies responsables d'insuffisance cardiaque peuvent avoir une composante génétique. Cependant, la plupart des cas résultent de facteurs acquis comme l'hypertension ou les maladies coronariennes [2,10].

Peut-on guérir complètement d'un œdème cardiaque ?
La guérison dépend de la cause sous-jacente. Certaines formes réversibles, comme celles liées à l'hypothyroïdie, peuvent guérir avec un traitement approprié. Dans la plupart des cas, un traitement à vie permet de contrôler efficacement les symptômes [10,11].

Les femmes enceintes peuvent-elles développer un œdème cardiaque ?
La grossesse peut révéler ou aggraver une insuffisance cardiaque préexistante. La cardiomyopathie du péripartum constitue une forme spécifique survenant en fin de grossesse ou après l'accouchement [16].

L'activité physique est-elle contre-indiquée ?
Au contraire, l'exercice physique adapté améliore la fonction cardiaque et la qualité de vie. Il doit être progressif et supervisé, particulièrement au début. Votre cardiologue vous orientera vers les activités les plus appropriées [2].

Quels sont les nouveaux traitements disponibles en 2025 ?
Les inhibiteurs SGLT2 représentent la principale innovation récente. D'autres molécules sont en cours d'évaluation, notamment dans le domaine des thérapies géniques et de la médecine régénérative [3,4].

Questions Fréquentes

L'œdème cardiaque est-il héréditaire ?

Certaines cardiomyopathies responsables d'insuffisance cardiaque peuvent avoir une composante génétique. Cependant, la plupart des cas résultent de facteurs acquis comme l'hypertension ou les maladies coronariennes.

Peut-on guérir complètement d'un œdème cardiaque ?

La guérison dépend de la cause sous-jacente. Certaines formes réversibles, comme celles liées à l'hypothyroïdie, peuvent guérir avec un traitement approprié. Dans la plupart des cas, un traitement à vie permet de contrôler efficacement les symptômes.

L'activité physique est-elle contre-indiquée ?

Au contraire, l'exercice physique adapté améliore la fonction cardiaque et la qualité de vie. Il doit être progressif et supervisé, particulièrement au début.

Quels sont les nouveaux traitements disponibles en 2025 ?

Les inhibiteurs SGLT2 représentent la principale innovation récente. D'autres molécules sont en cours d'évaluation, notamment dans le domaine des thérapies géniques.

Sources et références

Références

  1. [1] Sommaire. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Symptômes, diagnostic et évolution de l'insuffisance cardiaque. www.ameli.fr.Lien
  3. [3] Insuffisance cardiaque : les traitements de demain au cœur de la recherche. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Le programme des JESFC 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Amyloses cardiaques. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [8] F Mugabo. Étude de la performance diagnostique de l'échographie cardiaque transthoracique de l'urgentiste par rapport au cardiologue dans l'œdème aigu pulmonaire. 2022.Lien
  7. [9] C Dumas, P Getten. Un œdème pulmonaire inattendu. 2024.Lien
  8. [10] N Matsuura, K Saitou. Œdème à godet généralisé chez un patient présentant une myocardiopathie dilatée secondaire à une hypothyroïdie. 2023.Lien
  9. [15] B Touré. Prise en charge de l'œdème aïgu du poumon à la réanimation de l'Hôpital de la Paix de Ziguinchor (Sénégal). 2025.Lien
  10. [16] Insuffisance cardiaque (IC). www.msdmanuals.com.Lien
  11. [17] Œdème - Troubles cardiovasculaires. www.msdmanuals.com.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.