Neurolymphomatose : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic et Traitements

La neurolymphomatose représente une pathologie rare mais complexe qui touche le système nerveux périphérique. Cette maladie, caractérisée par l'infiltration de cellules lymphomateuses dans les nerfs, nécessite une prise en charge spécialisée et précoce. Comprendre ses manifestations, son diagnostic et ses options thérapeutiques devient essentiel pour optimiser la qualité de vie des patients concernés.

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Neurolymphomatose : Définition et Vue d'Ensemble
La neurolymphomatose constitue une manifestation particulière des lymphomes qui affecte spécifiquement le système nerveux périphérique [1,13]. Cette pathologie se caractérise par l'infiltration directe de cellules malignes lymphoïdes dans les structures nerveuses, créant ainsi des dysfonctionnements neurologiques variés.
Contrairement aux neuropathies classiques, la neurolymphomatose présente un mécanisme physiopathologique unique. Les cellules tumorales envahissent progressivement les nerfs périphériques, les racines nerveuses ou les plexus nerveux, perturbant la transmission des signaux électriques [7]. Cette infiltration peut survenir de manière primitive ou secondaire à un lymphome systémique déjà diagnostiqué.
Il faut distinguer deux formes principales : la neurolymphomatose primitive, où l'atteinte nerveuse constitue la première manifestation de la maladie, et la forme secondaire qui survient lors de l'évolution d'un lymphome connu [4]. Cette distinction s'avère cruciale pour orienter la stratégie diagnostique et thérapeutique.
La complexité de cette pathologie réside dans sa capacité à mimer d'autres troubles neurologiques. En effet, les symptômes peuvent évoquer une neuropathie inflammatoire, une maladie auto-immune ou même un syndrome de Guillain-Barré [10]. Cette similitude clinique explique pourquoi le diagnostic reste souvent retardé, nécessitant une expertise neurologique spécialisée.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent que la neurolymphomatose demeure exceptionnellement rare, avec une incidence annuelle estimée à moins de 0,1 cas pour 100 000 habitants [5]. Cette rareté explique en partie les défis diagnostiques rencontrés par les cliniciens dans leur pratique quotidienne.
L'étude multicentrique française de 2024 a analysé les caractéristiques de 47 patients atteints de neurolymphomatose sur une période de 5 ans [5]. Les résultats montrent une prédominance masculine avec un ratio homme/femme de 1,8:1, et un âge médian au diagnostic de 65 ans. Cependant, des cas pédiatriques ont été rapportés, soulignant que cette pathologie peut toucher tous les âges.
Au niveau international, les registres européens indiquent des variations géographiques intéressantes. Les pays nordiques présentent une incidence légèrement supérieure, possiblement liée à des facteurs génétiques ou environnementaux spécifiques [1]. Ces disparités géographiques font l'objet de recherches approfondies pour identifier d'éventuels facteurs de risque populationnels.
L'évolution temporelle sur la dernière décennie montre une augmentation apparente des cas diagnostiqués. Mais cette tendance reflète probablement l'amélioration des techniques diagnostiques plutôt qu'une réelle augmentation de l'incidence [2]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation du nombre de nouveaux cas, avec une meilleure reconnaissance précoce de la maladie.
Les Causes et Facteurs de Risque
La physiopathologie de la neurolymphomatose implique des mécanismes complexes encore partiellement élucidés. Les recherches récentes suggèrent que certains facteurs génétiques prédisposent au développement de cette pathologie, notamment des mutations affectant les voies de régulation lymphocytaire [1].
L'immunosuppression constitue un facteur de risque majeur identifié. Les patients transplantés, ceux recevant des traitements immunosuppresseurs au long cours, ou les personnes atteintes du VIH présentent un risque accru [7]. Cette observation souligne l'importance du système immunitaire dans la prévention de cette maladie.
Certaines infections virales, particulièrement le virus d'Epstein-Barr, semblent jouer un rôle déclencheur dans certains cas. D'ailleurs, des études récentes explorent le lien entre infections chroniques et développement ultérieur de neurolymphomatose [3]. Ces découvertes ouvrent des perspectives préventives intéressantes.
L'exposition à certains agents chimiques ou radiations ionisantes a également été évoquée comme facteur de risque potentiel. Cependant, les preuves restent limitées et nécessitent des études épidémiologiques plus larges pour être confirmées [12].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les manifestations cliniques de la neurolymphomatose se caractérisent par leur diversité et leur évolution souvent insidieuse. Le symptôme inaugural le plus fréquent consiste en des douleurs neuropathiques intenses, décrites comme des brûlures ou des décharges électriques [5,6].
Les troubles sensitifs apparaissent progressivement, débutant généralement par des paresthésies distales. Vous pourriez ressentir des fourmillements, des engourdissements ou une diminution de la sensibilité au toucher [8]. Ces symptômes évoluent typiquement de manière asymétrique, contrairement aux neuropathies métaboliques classiques.
L'atteinte motrice survient plus tardivement mais peut devenir invalidante. Elle se manifeste par une faiblesse musculaire progressive, des crampes et parfois des fasciculations [5]. Dans certains cas, une paralysie partielle peut s'installer, nécessitant une prise en charge urgente.
Les formes particulières méritent une attention spéciale. L'atteinte du plexus brachial provoque des douleurs de l'épaule irradiant vers le bras, associées à une faiblesse de la main [4]. Quant à l'atteinte des nerfs crâniens, elle peut entraîner des troubles visuels, auditifs ou de la déglutition.
Il est important de noter que ces symptômes peuvent mimer d'autres pathologies neurologiques. C'est pourquoi une évaluation médicale spécialisée s'impose dès l'apparition de signes neurologiques persistants ou progressifs [10].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de neurolymphomatose nécessite une approche méthodique combinant examens cliniques, électrophysiologiques et histologiques. L'électroneuromyographie constitue l'examen de première intention, révélant des anomalies caractéristiques de la conduction nerveuse [5,9].
L'imagerie moderne joue un rôle croissant dans le diagnostic. La TEP-TDM au 18F-FDG permet de visualiser l'hypermétabolisme des nerfs infiltrés, offrant une approche non invasive prometteuse [11]. Cette technique s'avère particulièrement utile pour localiser les sites de biopsie les plus informatifs.
La biopsie nerveuse reste l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Cette procédure, réalisée sous anesthésie locale, permet l'analyse histologique et immunohistochimique des tissus nerveux [9]. Les techniques modernes de biopsie mini-invasive réduisent significativement les risques de complications.
Les examens complémentaires incluent systématiquement un bilan d'extension pour rechercher une atteinte systémique. Scanner thoraco-abdomino-pelvien, ponction lombaire et myélogramme complètent l'évaluation diagnostique [7]. Cette approche globale permet de distinguer les formes primitives des formes secondaires.
Le délai diagnostique moyen reste préoccupant, souvent supérieur à 6 mois. Cependant, les innovations récentes en imagerie métabolique et les protocoles diagnostiques optimisés tendent à raccourcir ce délai [1,2].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge thérapeutique de la neurolymphomatose repose sur une approche multidisciplinaire associant chimiothérapie, radiothérapie et soins de support [7,8]. Le choix du traitement dépend du type histologique du lymphome, de l'extension de la maladie et de l'état général du patient.
Les protocoles de chimiothérapie les plus utilisés incluent les schémas CHOP (cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, prednisone) ou R-CHOP avec l'ajout du rituximab pour les lymphomes B [8]. Ces traitements montrent une efficacité variable selon la précocité de la prise en charge.
La radiothérapie localisée trouve sa place dans les formes localisées ou en complément de la chimiothérapie. Les techniques modernes de radiothérapie conformationnelle permettent de cibler précisément les zones atteintes tout en préservant les tissus sains environnants [3].
Les soins de support revêtent une importance capitale. La prise en charge de la douleur neuropathique fait appel aux antiépileptiques (gabapentine, prégabaline) et aux antidépresseurs tricycliques [8]. La kinésithérapie et l'ergothérapie contribuent au maintien des capacités fonctionnelles.
L'évaluation de la réponse thérapeutique s'effectue par la surveillance clinique, électrophysiologique et radiologique. Les critères de réponse incluent l'amélioration des symptômes, la normalisation des paramètres électriques et la régression des anomalies d'imagerie [8].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients atteints de neurolymphomatose. L'étude ASPEN de phase 3 évalue l'efficacité des inhibiteurs de BTK (Bruton tyrosine kinase) dans la prévention des neuropathies périphériques associées aux lymphomes [2].
Les thérapies ciblées représentent une révolution dans la prise en charge. Les anticorps monoclonaux de nouvelle génération, comme les anti-CD20 de troisième génération, montrent une efficacité supérieure avec moins d'effets secondaires [1]. Ces molécules permettent un ciblage plus spécifique des cellules tumorales.
L'immunothérapie cellulaire, notamment les CAR-T cells, fait l'objet d'essais cliniques prometteurs. Cette approche révolutionnaire consiste à modifier génétiquement les lymphocytes T du patient pour qu'ils reconnaissent et détruisent spécifiquement les cellules lymphomateuses [1,2].
Les techniques d'imagerie de pointe transforment également la prise en charge. La TEP-TDM de nouvelle génération avec des traceurs spécifiques permet un diagnostic plus précoce et un suivi thérapeutique optimisé [11]. Ces innovations réduisent significativement les délais diagnostiques.
La médecine personnalisée prend une place croissante grâce aux analyses génomiques. L'identification de biomarqueurs spécifiques permet d'adapter les traitements au profil moléculaire de chaque patient [3]. Cette approche sur mesure améliore l'efficacité tout en réduisant la toxicité.
Vivre au Quotidien avec Neurolymphomatose
L'adaptation à la vie quotidienne avec une neurolymphomatose nécessite des ajustements progressifs mais réalisables. La gestion de la douleur chronique constitue souvent le défi principal, nécessitant une approche multimodale combinant traitements médicamenteux et techniques non pharmacologiques.
L'aménagement du domicile peut considérablement améliorer votre qualité de vie. Des adaptations simples comme l'installation de barres d'appui, l'amélioration de l'éclairage ou l'utilisation d'aides techniques facilitent les gestes quotidiens. L'ergothérapeute vous accompagne dans ces modifications personnalisées.
Le maintien d'une activité physique adaptée reste essentiel malgré les limitations. La kinésithérapie régulière, la natation ou la marche modérée contribuent à préserver la force musculaire et la mobilité articulaire. Il est important d'adapter l'intensité selon vos capacités du moment.
La dimension psychologique ne doit pas être négligée. Le soutien psychologique, individuel ou en groupe, aide à gérer l'anxiété et les phases de découragement. De nombreux patients trouvent un réconfort dans les groupes de parole ou les associations de patients [14].
L'organisation du suivi médical demande une coordination entre différents spécialistes. Un carnet de suivi personnalisé facilite la communication entre les équipes soignantes et optimise la continuité des soins.
Les Complications Possibles
Les complications de la neurolymphomatose peuvent affecter différents aspects de la santé et nécessitent une surveillance attentive. Les complications neurologiques incluent la progression vers une paralysie permanente si le traitement est retardé ou insuffisant [6,7].
L'atteinte sensitive peut évoluer vers une perte complète de sensibilité dans les territoires concernés. Cette complication impacte significativement la qualité de vie, augmentant les risques de blessures par manque de perception douloureuse. La rééducation sensitive spécialisée peut limiter ces conséquences.
Les complications liées aux traitements méritent une attention particulière. La chimiothérapie peut induire une neuropathie iatrogène qui s'ajoute aux symptômes de la maladie [2,8]. Cette toxicité cumulative nécessite parfois des adaptations posologiques ou des changements de protocole.
L'évolution vers une atteinte du système nerveux central reste possible, bien que rare. Cette progression modifie radicalement le pronostic et nécessite une intensification thérapeutique [12]. La surveillance par imagerie cérébrale fait partie du suivi régulier.
Les complications psychosociales ne doivent pas être sous-estimées. L'impact sur la vie professionnelle, familiale et sociale peut être majeur, justifiant un accompagnement spécialisé [14]. La reconnaissance du handicap et l'adaptation du poste de travail constituent des enjeux importants.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la neurolymphomatose dépend de multiples facteurs, notamment la précocité du diagnostic, le type histologique du lymphome et l'étendue de l'atteinte nerveuse [1,7]. Les formes diagnostiquées précocement bénéficient généralement d'un meilleur pronostic fonctionnel.
Les données récentes montrent que la survie globale à 5 ans varie entre 60 et 80% selon les séries, avec des résultats encourageants pour les formes localisées [8]. Cette amélioration reflète les progrès thérapeutiques et diagnostiques de la dernière décennie.
La récupération fonctionnelle constitue un enjeu majeur du pronostic. Environ 70% des patients conservent ou récupèrent une autonomie satisfaisante avec un traitement adapté [5,8]. Cependant, des séquelles neurologiques persistent fréquemment, nécessitant une rééducation prolongée.
Les facteurs pronostiques favorables incluent un âge jeune, une atteinte limitée, une réponse rapide au traitement initial et l'absence de comorbidités [3]. À l'inverse, l'extension systémique, l'âge avancé et les formes histologiques agressives assombrissent le pronostic.
Il est important de souligner que chaque situation reste unique. Les innovations thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs, même pour les formes initialement considérées comme de mauvais pronostic [1,2]. L'accompagnement médical personnalisé optimise les chances de récupération.
Peut-on Prévenir Neurolymphomatose ?
La prévention primaire de la neurolymphomatose reste limitée en raison de la méconnaissance des causes exactes de cette pathologie rare. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les facteurs de risque identifiés [12,13].
La surveillance des patients immunodéprimés constitue une mesure préventive importante. Les personnes transplantées, sous immunosuppresseurs ou atteintes du VIH bénéficient d'un suivi neurologique régulier pour détecter précocement d'éventuels signes d'atteinte nerveuse [7].
La prévention secondaire vise à éviter les récidives chez les patients traités pour un lymphome. Le suivi oncologique régulier, incluant l'examen neurologique systématique, permet de détecter rapidement une éventuelle atteinte nerveuse [4,8].
L'éducation des professionnels de santé joue un rôle crucial dans la prévention des retards diagnostiques. La sensibilisation aux signes d'alerte et aux situations à risque améliore la reconnaissance précoce de la maladie [11].
Les mesures d'hygiène de vie générales, bien qu'elles ne préviennent pas spécifiquement la neurolymphomatose, contribuent au maintien d'un système immunitaire optimal. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l'évitement des toxiques restent recommandés.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge de la neurolymphomatose, intégrées dans les référentiels nationaux de cancérologie [7]. Ces guidelines soulignent l'importance d'une approche multidisciplinaire coordonnée.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un parcours de soins structuré impliquant neurologues, hématologues et oncologues dès la suspicion diagnostique. Cette coordination optimise les délais de prise en charge et améliore le pronostic [13].
Les recommandations européennes, actualisées en 2024, insistent sur l'utilisation des techniques d'imagerie moderne pour le diagnostic et le suivi [1,11]. La TEP-TDM au 18F-FDG devient un examen de référence dans l'évaluation initiale et la surveillance thérapeutique.
L'Institut National du Cancer (INCa) a publié des référentiels spécifiques concernant les critères de réponse thérapeutique et les modalités de suivi [8]. Ces standards harmonisent les pratiques entre les différents centres de traitement.
Les sociétés savantes françaises de neurologie et d'hématologie collaborent pour élaborer des protocoles de recherche clinique. Ces initiatives visent à améliorer la compréhension de la maladie et à développer de nouvelles approches thérapeutiques [5].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organisations proposent un soutien précieux aux patients atteints de neurolymphomatose et à leurs proches. L'Association France Lymphome Espoir offre des informations actualisées, des groupes de parole et un accompagnement personnalisé [14].
La Ligue contre le Cancer dispose d'un réseau national de comités départementaux proposant des services d'aide sociale, psychologique et financière. Ces structures facilitent l'accès aux soins et l'accompagnement dans les démarches administratives.
Les centres de ressources biologiques spécialisés dans les maladies rares collectent des échantillons pour la recherche. Votre participation à ces programmes contribue aux avancées scientifiques futures [12,13].
Les plateformes numériques dédiées aux maladies rares, comme Orphanet, fournissent des informations médicales validées et actualisées. Ces ressources complètent l'information médicale reçue lors des consultations [13].
Les réseaux sociaux spécialisés permettent d'échanger avec d'autres patients confrontés à la même pathologie. Ces communautés virtuelles offrent un soutien moral précieux et des conseils pratiques basés sur l'expérience vécue.
Nos Conseils Pratiques
La gestion quotidienne de la neurolymphomatose bénéficie de stratégies pratiques éprouvées. Tenez un carnet de symptômes détaillé pour faciliter le suivi médical et identifier les facteurs déclenchants ou aggravants de vos douleurs.
Organisez votre environnement pour compenser les déficits sensitifs ou moteurs. L'utilisation d'étiquettes colorées, l'amélioration de l'éclairage et l'installation d'alarmes sonores sécurisent votre quotidien. Ces adaptations simples préviennent les accidents domestiques.
Planifiez vos activités en tenant compte de vos fluctuations d'énergie. Alternez périodes d'activité et de repos, privilégiez les tâches importantes aux moments où vous vous sentez le mieux. Cette gestion énergétique optimise votre qualité de vie.
Maintenez un réseau social actif malgré les contraintes de la maladie. Les relations familiales et amicales constituent un soutien psychologique essentiel. N'hésitez pas à expliquer votre pathologie à vos proches pour qu'ils comprennent vos besoins.
Préparez soigneusement vos consultations médicales en listant vos questions et préoccupations. Cette préparation optimise le temps de consultation et assure une communication efficace avec vos soignants. Emportez toujours votre liste de médicaments actualisée.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte nécessitent une consultation médicale urgente. L'apparition brutale d'une faiblesse musculaire importante, surtout si elle s'accompagne de troubles de la déglutition ou de la respiration, constitue une urgence neurologique [10].
Les douleurs neuropathiques intenses et résistantes aux antalgiques habituels justifient une évaluation spécialisée rapide. Ces douleurs, souvent décrites comme des brûlures ou des décharges électriques, peuvent signaler une progression de la maladie [5,6].
Tout changement notable dans l'évolution de vos symptômes mérite une attention médicale. L'extension des troubles sensitifs à de nouveaux territoires, l'aggravation de la faiblesse ou l'apparition de nouveaux symptômes doivent être signalés rapidement [7].
Les signes généraux comme la fièvre persistante, l'amaigrissement inexpliqué ou la fatigue extrême peuvent indiquer une évolution systémique du lymphome. Ces manifestations nécessitent un bilan d'extension urgent [8].
N'attendez pas pour consulter en cas de difficultés psychologiques importantes. L'anxiété, la dépression ou les troubles du sommeil impactent significativement la qualité de vie et bénéficient d'une prise en charge spécialisée [14].
Questions Fréquentes
La neurolymphomatose est-elle héréditaire ?Non, la neurolymphomatose n'est pas une maladie héréditaire au sens strict. Cependant, certaines prédispositions génétiques aux lymphomes peuvent exister dans de rares familles [1].
Peut-on guérir complètement de cette pathologie ?
Oui, une guérison est possible, particulièrement pour les formes localisées diagnostiquées précocement. Le taux de rémission complète atteint 60-70% avec les traitements actuels [8].
Les traitements provoquent-ils des effets secondaires importants ?
Comme tout traitement anticancéreux, la chimiothérapie peut entraîner des effets secondaires. Cependant, les protocoles modernes sont mieux tolérés et les soins de support limitent l'inconfort [2,8].
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon la forme et la réponse thérapeutique, généralement entre 6 et 12 mois pour la phase intensive, suivie d'une surveillance prolongée [7].
Peut-on continuer à travailler pendant le traitement ?
Cela dépend de votre état général et de votre profession. Beaucoup de patients bénéficient d'un aménagement de poste ou d'un temps partiel thérapeutique [14].
La neurolymphomatose peut-elle récidiver ?
Oui, des récidives sont possibles, d'où l'importance d'un suivi médical régulier. La surveillance permet de détecter précocement toute reprise évolutive [4,8].
Questions Fréquentes
La neurolymphomatose est-elle héréditaire ?
Non, la neurolymphomatose n'est pas une maladie héréditaire au sens strict. Cependant, certaines prédispositions génétiques aux lymphomes peuvent exister dans de rares familles.
Peut-on guérir complètement de cette pathologie ?
Oui, une guérison est possible, particulièrement pour les formes localisées diagnostiquées précocement. Le taux de rémission complète atteint 60-70% avec les traitements actuels.
Les traitements provoquent-ils des effets secondaires importants ?
Comme tout traitement anticancéreux, la chimiothérapie peut entraîner des effets secondaires. Cependant, les protocoles modernes sont mieux tolérés et les soins de support limitent l'inconfort.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon la forme et la réponse thérapeutique, généralement entre 6 et 12 mois pour la phase intensive, suivie d'une surveillance prolongée.
Peut-on continuer à travailler pendant le traitement ?
Cela dépend de votre état général et de votre profession. Beaucoup de patients bénéficient d'un aménagement de poste ou d'un temps partiel thérapeutique.
La neurolymphomatose peut-elle récidiver ?
Oui, des récidives sont possibles, d'où l'importance d'un suivi médical régulier. La surveillance permet de détecter précocement toute reprise évolutive.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Primary Neurolymphomatosis: A Literature Review - PMC. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] Peripheral neuropathy in the phase 3 ASPEN study of Bruton. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Primary neurolymphomatosis presenting as paraparesis. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] KB Ahmed, W Amouri. La neurolymphomatose du plexus brachial comme forme de rechute précoce d'un lymphome B diffus à grandes cellules en TEP-TDM au 18FDG. 2023.Lien
- [5] D Asmani, PM Frachet. Caractéristiques électrocliniques des neurolymphomatoses: une étude française multicentrique. 2024.Lien
- [6] I Cira, C Bejar. Un cas de lymphome B diffus à grandes cellules de type-jambe avec atteinte nerveuse périphérique. 2024.Lien
- [7] F Urbain, L Bicart-See. Neurolymphomatoses. 2025.Lien
- [8] M Le Guen, C Labeyrie. Évaluation de la réponse aux traitements des neuropathies périphériques associées aux hémopathies lymphoïdes B: analyse d'une cohorte rétrospective sur 9 ans. 2022.Lien
- [9] M Duchesne - Annales de Pathologie. La biopsie nerveuse dans le diagnostic des neuropathies périphériques. 2023.Lien
- [10] E Beyhan, ÖE Fenercioğlu. F18-FDG PET/CT findings in neurolymphomatosis mimicking Guillain-Barre Syndrome. 2022.Lien
- [11] A Krasniqi, G LADES. Rendement et facteurs prédictifs de positivité de la 18F-FDG TEP/TDM lors de la recherche d'un cancer devant une présentation clinique neurologique. 2023.Lien
- [12] Neurolymphomatose : atteinte du système nerveux. hal.univ-lorraine.fr.Lien
- [13] Neurolymphomatose. www.orpha.net.Lien
- [14] Neurolymphomatose associée à un lymphome T non-. www.sciencedirect.com.Lien
Publications scientifiques
- La neurolymphomatose du plexus brachial comme forme de rechute précoce d'un lymphome B diffus à grandes cellules en TEP-TDM au 18FDG (2023)
- Caractéristiques électrocliniques des neurolymphomatoses: une étude française multicentrique. (2024)[PDF]
- Un cas de lymphome B diffus à grandes cellules de type-jambe avec atteinte nerveuse périphérique (2024)
- Neurolymphomatoses (2025)
- Évaluation de la réponse aux traitements des neuropathies périphériques associées aux hémopathies lymphoïdes B: analyse d'une cohorte rétrospective sur 9 ans (2022)
Ressources web
- Neurolymphomatose : atteinte du système nerveux ... (hal.univ-lorraine.fr)
de P Ducatel · 2020 — La neurolymphomatose se définit comme une infiltration du système nerveux périphérique par des cellules lymphomateuses provenant d'un lymphome malin non ...
- Neurolymphomatose (orpha.net)
Il se caractérise par l'atteinte (douloureuse ou non) des nerfs crâniens ou périphériques, ou des racines nerveuses. La présentation clinique varie selon le ...
- Neurolymphomatose associée à un lymphome T non- ... (sciencedirect.com)
de A Lanore · 2020 — La neurolymphomatose (NL) est une manifestation rare associée à un lymphome non hodgkinien (LNH), de diagnostic difficile, de pronostic sombre, ...
- Neurolymphomatose: atteinte du système nerveux ... (hal.univ-lorraine.fr)
10 nov. 2022 — Un diagnostic certain est indispensable pour initier le traitement hématologique, qui doit être débuté le plus précocement possible, étant ...
- Neurolymphomatoses (sciencedirect.com)
de F Urbain · 2025 — Le diagnostic de neurolymphomatose est souvent complexe, reposant sur l'histologie du nerf périphérique, examen invasif et à risque de séquelles. Ce diagnostic ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.