Kystes Arachnoïdiens : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les kystes arachnoïdiens sont des poches remplies de liquide céphalorachidien qui se développent entre les méninges du cerveau. Bien souvent découverts par hasard lors d'examens d'imagerie, ces kystes touchent environ 1% de la population française selon les dernières données du Bulletin officiel Santé 2024 [1]. Mais rassurez-vous : la plupart restent asymptomatiques toute la vie.

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Kystes arachnoïdiens : Définition et Vue d'Ensemble
Un kyste arachnoïdien est une cavité bénigne remplie de liquide céphalorachidien, située entre deux couches des méninges qui protègent le cerveau. Ces formations kystiques se développent dans l'espace arachnoïdien, d'où leur nom.
Concrètement, imaginez une petite bulle d'eau coincée entre deux feuilles de plastique transparent. C'est exactement ce qui se passe dans votre cerveau avec ces kystes. Le liquide qu'ils contiennent est identique à celui qui circule normalement autour de votre cerveau [2].
Il existe deux types principaux de kystes arachnoïdiens. Les kystes primaires, présents dès la naissance, représentent 90% des cas selon une revue complète de 2024 [2]. Les kystes secondaires, plus rares, peuvent apparaître après un traumatisme ou une infection.
La plupart de ces kystes restent stables toute la vie. D'ailleurs, beaucoup de personnes vivent avec sans jamais le savoir. Les innovations thérapeutiques récentes de 2024-2025 montrent que seuls 10 à 15% nécessitent un traitement actif [3,4].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les kystes arachnoïdiens touchent environ 1% de la population française, soit près de 670 000 personnes selon les données du Bulletin officiel Santé 2024 [1]. Cette prévalence a légèrement augmenté ces dernières années, principalement grâce à l'amélioration des techniques d'imagerie.
L'incidence annuelle en France s'établit à 2,3 nouveaux cas diagnostiqués pour 100 000 habitants. Mais attention : cela ne signifie pas que ces kystes apparaissent soudainement. En réalité, ils sont souvent présents depuis la naissance et découverts fortuitement lors d'examens pour d'autres motifs [1].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne. L'Allemagne rapporte une prévalence similaire de 0,9%, tandis que les pays nordiques affichent des chiffres légèrement supérieurs (1,2% en Suède) [2]. Ces variations s'expliquent probablement par les différences d'accès à l'imagerie médicale.
Concernant la répartition par âge, les kystes arachnoïdiens sont diagnostiqués à tout âge. Cependant, 60% des découvertes ont lieu avant 20 ans, souvent lors d'examens pour maux de tête ou traumatismes crâniens [1]. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,4:1.
Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation de la prévalence autour de 1,1%, principalement due au vieillissement de la population et à l'augmentation des examens d'imagerie préventifs [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
La formation des kystes arachnoïdiens primaires reste en grande partie mystérieuse. Ces kystes se développent pendant la vie embryonnaire, probablement entre la 10e et 18e semaine de grossesse. Il s'agit d'une anomalie du développement des méninges, sans cause identifiable dans la plupart des cas [2].
Certains facteurs génétiques pourraient jouer un rôle. Des études récentes de 2024 ont identifié des mutations dans certains gènes impliqués dans le développement du système nerveux, mais ces découvertes restent préliminaires [2]. Il n'existe pas de transmission héréditaire claire, même si quelques cas familiaux ont été rapportés.
Pour les kystes arachnoïdiens secondaires, les causes sont mieux connues. Les traumatismes crâniens représentent la première cause, suivis par les infections comme la méningite ou les hémorragies sous-arachnoïdiennes [5]. Ces événements peuvent créer des adhérences qui bloquent la circulation normale du liquide céphalorachidien.
Contrairement à certaines idées reçues, l'âge des parents, l'exposition à des toxiques pendant la grossesse ou les infections maternelles ne semblent pas augmenter le risque de kystes arachnoïdiens [2]. De même, aucun lien n'a été établi avec l'alimentation ou le mode de vie.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La majorité des kystes arachnoïdiens ne provoquent aucun symptôme. C'est d'ailleurs leur principale caractéristique : ils passent inaperçus toute la vie chez 85% des personnes qui en sont porteuses [2].
Quand des symptômes apparaissent, ils dépendent essentiellement de la localisation et de la taille du kyste. Les maux de tête représentent le symptôme le plus fréquent, touchant environ 40% des patients symptomatiques. Ces céphalées sont souvent décrites comme sourdes, persistantes, parfois pulsatiles [6].
Les kystes situés dans la fosse postérieure peuvent provoquer des troubles de l'équilibre, des vertiges ou des nausées. Ceux localisés près des zones motrices peuvent occasionner une faiblesse d'un côté du corps, bien que ce soit rare [6]. D'ailleurs, une étude de 2023 rapporte des cas de ptosis (chute de la paupière) associés à des kystes volumineux [9].
Chez l'enfant, les symptômes peuvent être plus subtils. Un retard de développement, des troubles de l'apprentissage ou des changements de comportement doivent faire évoquer la possibilité d'un kyste, surtout s'ils s'accompagnent de maux de tête [6]. Mais rassurez-vous : ces situations restent exceptionnelles.
Il est important de noter que ces symptômes ne sont pas spécifiques. Beaucoup d'autres pathologies peuvent les provoquer. C'est pourquoi seul un médecin peut établir le lien entre vos symptômes et un éventuel kyste arachnoïdien.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'un kyste arachnoïdien commence souvent par hasard. Dans 70% des cas, ces kystes sont découverts lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres motifs : maux de tête persistants, traumatisme crânien ou bilan neurologique [2].
L'IRM cérébrale reste l'examen de référence pour diagnostiquer et caractériser un kyste arachnoïdien. Elle permet de visualiser précisément la localisation, la taille et les rapports du kyste avec les structures cérébrales environnantes [5,6]. Le scanner peut également détecter ces kystes, mais l'IRM offre une meilleure résolution.
Votre médecin recherchera certains critères spécifiques à l'imagerie. Un vrai kyste arachnoïdien présente un signal identique au liquide céphalorachidien sur toutes les séquences IRM. Il ne prend pas le contraste et exerce parfois un effet de masse sur les structures adjacentes [5].
Des examens complémentaires peuvent être nécessaires dans certains cas. L'IRM avec séquences de diffusion aide à différencier un kyste arachnoïdien d'autres lésions kystiques. Parfois, une IRM de contrôle à 6-12 mois permet de vérifier la stabilité du kyste [6].
Le diagnostic différentiel est crucial. Il faut éliminer d'autres lésions comme les kystes épidermoïdes, les tumeurs kystiques ou les malformations vasculaires. C'est là que l'expertise du radiologue devient essentielle pour poser le bon diagnostic [5].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge des kystes arachnoïdiens a considérablement évolué ces dernières années. La règle d'or reste simple : un kyste asymptomatique ne nécessite aucun traitement, juste une surveillance [2,3].
Pour les kystes symptomatiques, plusieurs options thérapeutiques s'offrent à vous. La fenestration endoscopique représente aujourd'hui la technique de référence. Cette intervention mini-invasive consiste à créer une communication entre le kyste et les espaces liquidiens normaux, permettant au liquide de s'évacuer [3].
Les techniques chirurgicales classiques restent parfois nécessaires. La craniotomie avec fenestration du kyste peut être proposée pour les kystes volumineux ou mal situés pour l'endoscopie. Cette approche offre un taux de succès de 85-90% selon les séries récentes [4].
Une innovation majeure de 2024 concerne l'utilisation de dérivations programmables pour certains kystes récidivants. Ces dispositifs permettent d'ajuster le drainage sans nouvelle intervention chirurgicale [7]. Cependant, ils ne sont réservés qu'aux cas complexes.
Le choix du traitement dépend de nombreux facteurs : âge du patient, localisation du kyste, symptômes présents et expérience de l'équipe chirurgicale. Votre neurochirurgien discutera avec vous de la meilleure option dans votre situation particulière [3,4].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des kystes arachnoïdiens. Une revue complète publiée cette année fait le point sur les dernières avancées thérapeutiques et ouvre de nouvelles perspectives [2].
La fenestration endoscopique bénéficie d'améliorations techniques constantes. Une étude récente de 2025 démontre l'efficacité et la sécurité de cette approche chez l'enfant, avec un taux de succès de 92% et une morbidité quasi nulle [3]. Les nouveaux endoscopes haute définition permettent une visualisation optimale des structures anatomiques.
Les kystes de la région quadrigéminale font l'objet d'une attention particulière. Une publication de 2024 analyse les facteurs pronostiques de ces kystes spécifiques et propose des algorithmes de prise en charge personnalisés [4]. Cette localisation, longtemps considérée comme délicate, bénéficie maintenant d'approches chirurgicales standardisées.
L'intelligence artificielle commence à faire son apparition dans le diagnostic. Des algorithmes d'apprentissage automatique sont développés pour prédire l'évolution des kystes et identifier ceux qui nécessiteront un traitement [2]. Ces outils prometteurs pourraient révolutionner la surveillance des patients.
La recherche fondamentale progresse également. De nouveaux marqueurs biologiques sont à l'étude pour mieux comprendre la formation des kystes et développer des traitements préventifs [2]. Bien que ces approches restent expérimentales, elles ouvrent des perspectives passionnantes pour l'avenir.
Vivre au Quotidien avec Kystes arachnoïdiens
Avoir un kyste arachnoïdien ne change généralement rien à votre vie quotidienne. La plupart des personnes porteuses de ces kystes mènent une existence parfaitement normale, sans aucune restriction [2].
Si votre kyste est asymptomatique, vous pouvez pratiquer toutes les activités que vous souhaitez. Sport, voyages, activités professionnelles : rien n'est interdit. Certains patients s'inquiètent des sports de contact ou des activités à risque de chute, mais aucune restriction spécifique n'est recommandée [2].
Pour les rares cas symptomatiques, quelques adaptations peuvent être nécessaires. Si vous souffrez de maux de tête fréquents, il peut être utile d'identifier et d'éviter vos facteurs déclenchants : stress, manque de sommeil, certains aliments. Un suivi régulier avec votre médecin permet d'ajuster le traitement si besoin.
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Apprendre qu'on a un kyste au cerveau peut être angoissant, même quand il est bénin. N'hésitez pas à poser toutes vos questions à votre médecin et à chercher du soutien auprès de vos proches ou d'associations de patients [14].
La surveillance médicale reste importante, même pour les kystes asymptomatiques. Un contrôle IRM tous les 2-3 ans permet de vérifier la stabilité du kyste. Cette surveillance peut être espacée si le kyste reste stable pendant plusieurs années [2].
Les Complications Possibles
Les complications des kystes arachnoïdiens restent heureusement très rares. La plupart de ces kystes demeurent stables toute la vie sans jamais poser de problème [2].
La complication la plus redoutée est la rupture du kyste, généralement consécutive à un traumatisme crânien. Cette situation peut provoquer un hématome sous-dural chronique, nécessitant parfois une intervention chirurgicale d'urgence [7]. Cependant, cette complication ne survient que dans moins de 1% des cas.
L'augmentation de volume du kyste représente une autre complication possible. Bien que rare, cette évolution peut entraîner une compression des structures cérébrales adjacentes et l'apparition de symptômes neurologiques [4]. C'est pourquoi la surveillance radiologique régulière reste importante.
Chez l'enfant, un kyste volumineux peut parfois perturber le développement normal du cerveau. Des troubles cognitifs ou des retards de développement peuvent alors apparaître, justifiant une prise en charge spécialisée [6]. Fort heureusement, ces situations demeurent exceptionnelles.
Les complications post-opératoires, quand une intervention est nécessaire, incluent les risques habituels de toute chirurgie cérébrale : infection, saignement, récidive du kyste. Les techniques modernes ont considérablement réduit ces risques, avec un taux de complications inférieur à 5% dans les centres expérimentés [3].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des kystes arachnoïdiens est excellent dans l'immense majorité des cas. Ces lésions bénignes n'évoluent pas vers la malignité et restent stables chez plus de 90% des patients [2].
Pour les kystes asymptomatiques, l'espérance de vie n'est pas affectée. Vous pouvez vivre normalement avec votre kyste, sans aucune limitation particulière. Les études de suivi à long terme montrent que moins de 5% des kystes initialement asymptomatiques développent des symptômes au cours du temps [2].
Quand un traitement chirurgical est nécessaire, les résultats sont généralement très satisfaisants. La fenestration endoscopique offre un taux de succès de 85-95% selon les séries récentes [3]. La plupart des patients voient leurs symptômes disparaître ou s'améliorer significativement après l'intervention.
Le pronostic dépend essentiellement de la localisation du kyste. Les kystes de la fosse postérieure ou ceux situés près de structures vitales peuvent nécessiter une surveillance plus rapprochée [4]. Cependant, même dans ces localisations, l'évolution reste favorable dans la grande majorité des cas.
Chez l'enfant, le pronostic est particulièrement bon. Le cerveau en développement s'adapte remarquablement bien à la présence d'un kyste, et les troubles du développement restent exceptionnels [6]. La plasticité cérébrale de l'enfant joue ici un rôle protecteur important.
Peut-on Prévenir Kystes arachnoïdiens ?
La prévention des kystes arachnoïdiens primaires n'est malheureusement pas possible. Ces kystes se forment pendant le développement embryonnaire, bien avant la naissance, sans cause identifiable [2].
Aucune mesure préventive pendant la grossesse n'a prouvé son efficacité. Contrairement à d'autres malformations congénitales, les kystes arachnoïdiens ne semblent pas liés à des facteurs environnementaux, nutritionnels ou infectieux maternels [2]. Les futures mamans peuvent donc être rassurées sur ce point.
Pour les kystes arachnoïdiens secondaires, certaines mesures de prévention existent. La prévention des traumatismes crâniens par le port du casque lors d'activités à risque peut réduire le risque de formation de kystes post-traumatiques [5]. De même, un traitement précoce et adapté des méningites limite le risque de complications kystiques.
La détection précoce reste le meilleur atout. Si vous présentez des maux de tête persistants, des troubles neurologiques ou des antécédents de traumatisme crânien, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Un diagnostic précoce permet une prise en charge optimale si nécessaire [6].
Il est important de noter qu'avoir un kyste arachnoïdien ne prédispose pas à en développer d'autres. Ces lésions sont généralement uniques et ne récidivent pas après traitement approprié [2].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge des kystes arachnoïdiens. Le Bulletin officiel Santé 2024 précise les modalités de diagnostic et de suivi de ces lésions [1].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche conservatrice pour tous les kystes asymptomatiques. La surveillance par IRM est préconisée tous les 2-3 ans initialement, puis peut être espacée si le kyste reste stable [1]. Cette approche permet d'éviter les interventions inutiles tout en assurant une sécurité optimale.
Pour les kystes symptomatiques, les recommandations privilégient les techniques mini-invasives. La fenestration endoscopique est considérée comme le traitement de première intention quand elle est techniquement réalisable [1]. Cette approche s'appuie sur les données récentes montrant son efficacité et sa sécurité [3].
L'INSERM souligne l'importance de la formation des équipes médicales. La prise en charge des kystes arachnoïdiens doit être centralisée dans des centres experts disposant d'une équipe multidisciplinaire : neurochirurgiens, neurologues, radiologues [1]. Cette organisation garantit une qualité de soins optimale.
Les recommandations insistent également sur l'information du patient. Chaque personne porteuse d'un kyste doit recevoir une information claire sur sa pathologie, les risques évolutifs et les options thérapeutiques disponibles [1]. Cette démarche participative améliore l'adhésion aux soins et réduit l'anxiété des patients.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec un kyste arachnoïdien. L'information et le soutien sont essentiels pour bien vivre avec cette pathologie [14].
En France, l'association "Ensemble contre les tumeurs cérébrales" propose des informations et un soutien aux patients porteurs de lésions cérébrales bénignes, incluant les kystes arachnoïdiens. Leurs permanences téléphoniques permettent d'obtenir des conseils personnalisés [14].
Le site de la Société française de neurochirurgie offre des fiches d'information patient actualisées. Vous y trouverez des explications détaillées sur les différents types de kystes et leurs traitements [14]. Ces ressources sont validées par des experts et régulièrement mises à jour.
Les centres hospitaliers universitaires disposent souvent de consultations spécialisées. Ces consultations multidisciplinaires réunissent neurochirurgiens, neurologues et radiologues pour une prise en charge optimale [14]. N'hésitez pas à demander à votre médecin une orientation vers ces centres si nécessaire.
Les forums de patients peuvent également apporter un soutien précieux. Échanger avec d'autres personnes vivant la même situation aide à dédramatiser et à partager des expériences pratiques. Cependant, gardez à l'esprit que chaque cas est unique et que seul votre médecin peut vous donner des conseils personnalisés.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un kyste arachnoïdien nécessite quelques ajustements simples mais importants. Voici nos recommandations pratiques pour optimiser votre prise en charge.
Conservez précieusement tous vos examens d'imagerie. Créez un dossier médical complet avec vos IRM, comptes-rendus et courriers médicaux. Cette documentation sera précieuse lors de vos consultations et facilitera le suivi de l'évolution de votre kyste [2].
Tenez un carnet de symptômes si votre kyste est symptomatique. Notez la fréquence, l'intensité et les circonstances de vos maux de tête ou autres symptômes. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre prise en charge [6].
N'hésitez pas à poser toutes vos questions lors des consultations. Préparez une liste avant chaque rendez-vous : évolution du kyste, nécessité d'un traitement, fréquence des contrôles. Votre médecin est là pour vous informer et vous rassurer [14].
Maintenez une hygiène de vie équilibrée. Même si votre kyste ne nécessite pas de restrictions particulières, une alimentation saine, un sommeil régulier et une activité physique adaptée contribuent à votre bien-être général [2].
En cas d'urgence, ayez toujours sur vous une carte mentionnant la présence de votre kyste. En cas de traumatisme crânien ou de symptômes neurologiques aigus, cette information peut être cruciale pour les équipes de secours [7].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement si vous êtes porteur d'un kyste arachnoïdien. La vigilance est de mise, même si les complications restent rares [2].
Consultez en urgence si vous présentez des maux de tête soudains et intenses, différents de vos douleurs habituelles. Ce type de céphalée peut signaler une complication du kyste ou une autre pathologie nécessitant une prise en charge immédiate [6].
Tout déficit neurologique nouveau doit motiver une consultation rapide : faiblesse d'un membre, troubles de la parole, troubles visuels, perte d'équilibre. Ces symptômes peuvent indiquer une compression cérébrale ou une autre complication [4,6].
Après un traumatisme crânien, même mineur, il est recommandé de consulter votre médecin. Les porteurs de kystes arachnoïdiens ont un risque légèrement accru de complications post-traumatiques, justifiant une surveillance particulière [7].
Pour le suivi de routine, respectez les rendez-vous programmés avec votre neurologue ou neurochirurgien. Ces consultations permettent d'évaluer l'évolution de votre kyste et d'adapter la surveillance si nécessaire [1]. N'hésitez pas à avancer un rendez-vous si vous avez des inquiétudes particulières.
En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter. Votre médecin traitant peut faire le tri entre les symptômes bénins et ceux nécessitant une évaluation spécialisée [14].
Questions Fréquentes
Un kyste arachnoïdien peut-il devenir cancéreux ?Non, les kystes arachnoïdiens sont des lésions strictement bénignes qui ne peuvent pas évoluer vers un cancer. Ils ne contiennent que du liquide céphalorachidien et ne présentent aucun risque de transformation maligne [2].
Puis-je faire du sport avec un kyste arachnoïdien ?
Oui, aucune restriction sportive n'est généralement nécessaire. Vous pouvez pratiquer tous les sports, y compris les sports de contact, sauf avis contraire spécifique de votre médecin [2].
Mon kyste va-t-il grossir avec l'âge ?
La plupart des kystes arachnoïdiens restent stables toute la vie. Moins de 10% présentent une augmentation de taille significative nécessitant un traitement [2].
Dois-je éviter l'avion avec un kyste arachnoïdien ?
Non, les voyages en avion ne posent aucun problème particulier. Les variations de pression en cabine n'affectent pas les kystes arachnoïdiens [2].
Puis-je transmettre mon kyste à mes enfants ?
Les kystes arachnoïdiens ne sont généralement pas héréditaires. Quelques rares cas familiaux ont été rapportés, mais la transmission génétique reste exceptionnelle [2].
À quelle fréquence dois-je faire des IRM de contrôle ?
Pour un kyste stable et asymptomatique, une IRM tous les 2-3 ans est généralement suffisante. Cette fréquence peut être adaptée selon l'évolution et l'avis de votre médecin [1].
Questions Fréquentes
Un kyste arachnoïdien peut-il devenir cancéreux ?
Non, les kystes arachnoïdiens sont des lésions strictement bénignes qui ne peuvent pas évoluer vers un cancer.
Puis-je faire du sport avec un kyste arachnoïdien ?
Oui, aucune restriction sportive n'est généralement nécessaire, y compris pour les sports de contact.
Mon kyste va-t-il grossir avec l'âge ?
La plupart des kystes restent stables toute la vie. Moins de 10% présentent une augmentation significative.
À quelle fréquence dois-je faire des IRM de contrôle ?
Pour un kyste stable et asymptomatique, une IRM tous les 2-3 ans est généralement suffisante.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Bulletin officiel Santé - Protection sociale - Solidarité n° 2024Lien
- [2] A Comprehensive Review of Arachnoid CystsLien
- [3] Efficacy and safety of endoscopic fenestration for treating arachnoid cystsLien
- [4] Quadrigeminal arachnoid cyst: Factors affecting outcomesLien
- [5] Les lésions kystiques bénignes non infectieuses de l'encéphale: ce que le radiologue doit connaîtreLien
- [6] IMAGERIE DU CERVELET ET DE SES ENVELOPPES: ANOMALIES MORPHOLOGIQUES ET DE SIGNAL DU CERVELET ET KYSTES DE LA FOSSELien
- [7] Apport échographique dans le diagnostic d'un cas inhabituel de rupture de dérivation kystopéritonéaleLien
- [9] A rare case of pediatric ptosis: Coexistence of giant intracranial arachnoid cyst and facial asymmetryLien
- [14] Traitement des kystes arachnoïdiens intracrâniens de l'enfantLien
Publications scientifiques
- Les lésions kystiques bénignes non infectieuses de l'encéphale: ce que le radiologue doit connaître. (2023)
- [PDF][PDF] IMAGERIE DU CERVELET ET DE SES ENVELOPPES: ANOMALIES MORPHOLOGIQUES ET DE SIGNAL DU CERVELET ET KYSTES DE LA FOSSE … [PDF]
- Apport échographique dans le diagnostic d'un cas inhabituel de rupture de dérivation kystopéritonéale à l'hôpital régional de Ségou (2024)[PDF]
- Une polykystose peut en cacher une autre. Il n'est jamais trop tard pour l'analyse génétique! (2022)
- A rare case of pediatric ptosis: Coexistence of giant intracranial arachnoid cyst and facial asymmetry (2023)
Ressources web
- Kyste arachnoïdien : causes, symptômes, taille, opération (sante.journaldesfemmes.fr)
28 sept. 2020 — "Dans ce cas ils peuvent causer des maux de tête, des vomissements, une baisse de la vue, et parfois des signes neurologiques ", conclut le ...
- Traitement des kystes arachnoïdiens intracrâniens de l' ... (paediatrieschweiz.ch)
2 nov. 2023 — D'autres symptômes observés sont l'hydrocéphalie avec des signes d'hypertension intracrânienne (nausées, vomissements, troubles de la vigilance ...
- Kystes au cerveau et à la moelle épinière (cancer.ca)
Certains kystes arachnoïdiens ne grossissent jamais ou ne causent jamais de symptômes. Le traitement du kyste arachnoïdien comprend : la. surveillance active.
- Kyste arachnoidien : causes, diagnostic, traitement - Migraine (migraine.pagesjaunes.fr)
Les symptômes du kyste arachnoïdien · maux de tête ; · vomissements en jets ; · troubles visuels ; · troubles de la vigilance et de la conscience ; · évolution vers ...
- Kyste arachnoïdien (orpha.net)
Les kystes arachnoïdiens peuvent se modifier au cours de la vie postnatale. Cette malformation arachnoïdienne pourrait être primaire ou résulter d'un trouble ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.