Méningiome : Symptômes, Diagnostic et Traitements - Guide Complet 2025

Le méningiome représente la tumeur cérébrale primitive la plus fréquente chez l'adulte, touchant environ 8 personnes sur 100 000 en France chaque année [1]. Cette pathologie, généralement bénigne, se développe à partir des méninges qui entourent le cerveau. Bien que souvent asymptomatique, le méningiome peut provoquer des symptômes variés selon sa localisation et sa taille, nécessitant une prise en charge spécialisée adaptée à chaque patient.

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Méningiome : Définition et Vue d'Ensemble
Le méningiome est une tumeur qui se développe à partir des méninges, ces membranes protectrices qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière [1,14]. Contrairement à ce que l'on pourrait craindre, il s'agit dans 90% des cas d'une tumeur bénigne qui évolue lentement.
Ces tumeurs représentent environ 37% de toutes les tumeurs cérébrales primitives [14]. Elles naissent spécifiquement des cellules arachnoïdiennes, situées dans la couche moyenne des méninges. D'ailleurs, leur croissance particulièrement lente explique pourquoi de nombreux patients vivent des années sans symptômes apparents.
Il existe plusieurs types de méningiomes selon leur localisation : les méningiomes de la convexité (les plus fréquents), ceux de la base du crâne, ou encore les méningiomes spinaux qui touchent la moelle épinière [15]. Chaque localisation peut entraîner des symptômes différents, ce qui rend le diagnostic parfois complexe.
Bon à savoir : la plupart des méningiomes sont découverts de manière fortuite lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres raisons. Cette découverte inattendue peut être source d'inquiétude, mais rassurez-vous, un suivi médical approprié permet généralement une prise en charge optimale.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence du méningiome est estimée à 8 cas pour 100 000 habitants par an, avec une nette prédominance féminine [1]. Les femmes sont en effet 2 à 3 fois plus touchées que les hommes, particulièrement après 40 ans. Cette différence s'explique en partie par l'influence des hormones féminines sur le développement de ces tumeurs.
L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 65 ans, mais on observe une augmentation de l'incidence avec le vieillissement de la population [14]. Concrètement, cela représente environ 5 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France. Et cette tendance est similaire dans la plupart des pays développés.
Une étude récente du Système national des données de santé (SNDS) a révélé des données préoccupantes concernant l'utilisation de certains progestatifs [7,11]. L'acétate de nomégestrol et l'acétate de chlormadinone multiplient par 7 à 20 le risque de développer un méningiome intracrânien. Cette découverte a conduit à des mesures de réduction du risque depuis 2020.
Au niveau européen, la France présente des taux d'incidence comparables à ses voisins, avec toutefois des variations régionales liées aux différences d'accès à l'imagerie médicale. L'important à retenir : le diagnostic précoce s'améliore constamment grâce aux progrès de l'imagerie, permettant une meilleure prise en charge des patients.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes du méningiome restent largement méconnues, mais plusieurs facteurs de risque ont été identifiés [1,15]. L'âge constitue le principal facteur, avec une incidence qui augmente significativement après 50 ans. Mais ce n'est pas le seul élément à considérer.
Les hormones féminines jouent un rôle majeur dans le développement de ces tumeurs. La grossesse, les traitements hormonaux substitutifs et certains contraceptifs peuvent favoriser leur apparition ou leur croissance [7,12]. Une étude française récente a particulièrement mis en évidence le risque lié aux acétates de nomégestrol et de chlormadinone, utilisés dans certains traitements gynécologiques.
L'exposition aux radiations ionisantes représente un autre facteur de risque bien documenté [14]. Les personnes ayant subi des radiothérapies crâniennes dans l'enfance présentent un risque accru de développer un méningiome des années plus tard. D'ailleurs, ce risque persiste pendant plusieurs décennies après l'exposition.
Certaines pathologies génétiques rares, comme la neurofibromatose de type 2, prédisposent également au développement de méningiomes multiples [15]. Heureusement, ces formes héréditaires restent exceptionnelles et ne concernent qu'une infime partie des patients.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du méningiome varient considérablement selon la localisation et la taille de la tumeur [1,16]. Paradoxalement, de nombreux méningiomes restent asymptomatiques pendant des années, découverts uniquement lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres raisons.
Les céphalées constituent le symptôme le plus fréquent, touchant environ 50% des patients [16]. Ces maux de tête présentent souvent des caractéristiques particulières : ils sont progressifs, persistent malgré les antalgiques habituels, et peuvent s'accompagner de nausées matinales. Mais attention, toutes les céphalées ne signalent pas un méningiome !
Les troubles neurologiques dépendent étroitement de la localisation tumorale [1]. Un méningiome frontal peut provoquer des changements de personnalité ou des troubles de la concentration. Une localisation pariétale entraînera plutôt des troubles sensitifs ou moteurs. Les méningiomes de la base du crâne peuvent affecter la vision ou l'audition.
D'autres symptômes peuvent inclure des crises d'épilepsie (dans 20 à 30% des cas), des troubles de l'équilibre, ou encore des déficits neurologiques focaux [16]. Il est normal de s'inquiéter face à ces manifestations, mais rappelez-vous que leur apparition progressive permet généralement une adaptation et une prise en charge efficace.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du méningiome repose principalement sur l'imagerie médicale, complétée par un examen neurologique approfondi [1]. La démarche diagnostique suit généralement un protocole bien établi, rassurant pour les patients qui savent à quoi s'attendre.
L'IRM cérébrale avec injection de gadolinium constitue l'examen de référence [1,15]. Elle permet de visualiser précisément la tumeur, d'évaluer sa taille, sa localisation et ses rapports avec les structures cérébrales environnantes. Cet examen, bien que parfois impressionnant, est totalement indolore et dure environ 30 minutes.
Le scanner cérébral peut être réalisé en complément, notamment pour évaluer les modifications osseuses parfois associées aux méningiomes [15]. Il permet également une planification chirurgicale plus précise en cas d'intervention. D'ailleurs, certains méningiomes présentent des calcifications caractéristiques visibles au scanner.
L'examen neurologique complet évalue les fonctions cognitives, motrices et sensorielles du patient [1]. Cette étape cruciale permet d'identifier d'éventuels déficits neurologiques et de suivre leur évolution. Concrètement, le neurologue teste la force musculaire, les réflexes, la coordination et les fonctions supérieures comme la mémoire ou le langage.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du méningiome dépend de nombreux facteurs : taille, localisation, symptômes, âge du patient et état général [1,14]. Heureusement, plusieurs options thérapeutiques sont disponibles, permettant une approche personnalisée pour chaque situation.
La surveillance active constitue souvent la première approche pour les méningiomes asymptomatiques de petite taille [15]. Cette stratégie, appelée "wait and see", implique des IRM de contrôle régulières (tous les 6 à 12 mois initialement). Rassurez-vous, cette surveillance n'est pas de l'inaction mais une approche médicale raisonnée.
La chirurgie reste le traitement de référence pour les méningiomes symptomatiques ou en croissance [14,15]. L'objectif est une exérèse complète lorsque c'est techniquement possible. Les techniques microchirurgicales modernes permettent des interventions de plus en plus précises, avec des risques réduits. Mais chaque cas est unique et nécessite une évaluation multidisciplinaire.
La radiothérapie stéréotaxique représente une alternative intéressante, particulièrement pour les méningiomes de localisation difficile ou en cas de contre-indication chirurgicale [14]. Cette technique délivre des doses élevées de radiation de manière très précise, préservant les tissus sains environnants. L'important à retenir : les résultats sont excellents avec un contrôle tumoral supérieur à 90% à 10 ans.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche sur les méningiomes connaît des avancées prometteuses, avec plusieurs innovations thérapeutiques en cours d'évaluation [2,5,6]. Ces développements offrent de nouveaux espoirs pour les patients, particulièrement ceux présentant des formes récidivantes ou agressives.
L'essai clinique EORTC LUMEN-1, lancé en 2025, évalue de nouvelles approches thérapeutiques pour les méningiomes de haut grade [5]. Cette étude internationale implique plusieurs centres européens et pourrait révolutionner la prise en charge des formes les plus agressives. D'ailleurs, les premiers résultats sont attendus avec impatience par la communauté médicale.
La thérapie radiopharmaceutique représente une innovation majeure pour les méningiomes difficiles à traiter [6]. Une étude récente de la Mayo Clinic a montré des résultats favorables avec cette approche, qui utilise des molécules radioactives ciblant spécifiquement les cellules tumorales. Cette technique pourrait transformer la prise en charge des méningiomes récidivants.
Les projets ministériels français de 2023 ont financé plusieurs recherches innovantes sur les méningiomes [2]. Ces investissements portent notamment sur le développement de nouveaux biomarqueurs pronostiques et de thérapies ciblées. Concrètement, ces avancées pourraient permettre une médecine de précision adaptée à chaque type de méningiome.
Vivre au Quotidien avec un Méningiome
Vivre avec un méningiome nécessite souvent des adaptations, mais la plupart des patients maintiennent une qualité de vie satisfaisante [1,14]. L'important est de comprendre que chaque parcours est unique et que les défis varient selon la localisation et les symptômes de la tumeur.
La gestion des symptômes neurologiques constitue un aspect central du quotidien. Les troubles de la concentration, les maux de tête ou les déficits moteurs peuvent nécessiter des aménagements professionnels ou domestiques. Heureusement, de nombreuses stratégies d'adaptation existent, souvent développées avec l'aide d'équipes de rééducation spécialisées.
Le suivi médical régulier fait partie intégrante de la vie avec un méningiome [15]. Ces consultations permettent de surveiller l'évolution de la tumeur et d'adapter le traitement si nécessaire. Bien sûr, cette surveillance peut générer de l'anxiété, mais elle représente aussi une sécurité et un accompagnement précieux.
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec une tumeur cérébrale, même bénigne, peut provoquer des inquiétudes légitimes [14]. Le soutien psychologique, les groupes de patients et l'information médicale de qualité constituent des ressources essentielles pour maintenir un équilibre émotionnel.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénins, les méningiomes peuvent parfois entraîner des complications, particulièrement lorsqu'ils atteignent une taille importante ou se situent dans des zones critiques [1,14]. Il est important de connaître ces risques pour mieux les prévenir et les détecter précocement.
L'effet de masse représente la complication la plus fréquente [15]. Lorsque le méningiome grossit, il peut comprimer les structures cérébrales environnantes, provoquant des déficits neurologiques progressifs. Ces symptômes peuvent inclure des troubles moteurs, sensitifs ou cognitifs selon la localisation. Heureusement, cette évolution est généralement lente, permettant une adaptation progressive.
Les crises d'épilepsie constituent une autre complication possible, touchant 20 à 30% des patients [16]. Ces crises peuvent être focales ou généralisées et nécessitent souvent un traitement antiépileptique. Rassurez-vous, la plupart des patients répondent bien aux médicaments anticonvulsivants modernes.
Certains méningiomes peuvent présenter des formes kystiques ou développer un œdème péritumoral important [9]. Ces variantes peuvent compliquer la prise en charge et nécessiter une surveillance plus rapprochée. D'ailleurs, l'œdème peut parfois être plus symptomatique que la tumeur elle-même, mais il répond généralement bien aux corticoïdes.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du méningiome est généralement excellent, avec une survie à 10 ans supérieure à 90% pour les formes bénignes [14]. Cette statistique rassurante reflète la nature habituellement non agressive de ces tumeurs et l'efficacité des traitements disponibles.
La classification histologique influence directement le pronostic [14]. Les méningiomes de grade I (bénins) représentent 90% des cas et ont un excellent pronostic. Les grades II (atypiques) et III (anaplasiques) sont plus rares mais nécessitent une surveillance plus étroite et parfois des traitements complémentaires.
L'exérèse chirurgicale complète constitue le facteur pronostique le plus important [15]. Lorsqu'elle est possible, elle offre les meilleures chances de guérison définitive. Cependant, même en cas d'exérèse incomplète, le contrôle à long terme reste excellent grâce aux traitements complémentaires comme la radiothérapie.
L'âge et l'état général du patient influencent également le pronostic [1]. Les patients jeunes et en bon état général tolèrent mieux les traitements et présentent généralement une meilleure récupération fonctionnelle. Mais même chez les patients âgés, des approches thérapeutiques adaptées permettent souvent un contrôle efficace de la maladie.
Peut-on Prévenir le Méningiome ?
La prévention primaire du méningiome reste limitée car la plupart des facteurs de risque ne sont pas modifiables [1,15]. Cependant, certaines mesures peuvent contribuer à réduire le risque ou à favoriser un diagnostic précoce.
La principale mesure préventive concerne l'utilisation raisonnée des progestatifs [7,11]. Depuis la découverte du lien entre certains progestatifs (acétate de nomégestrol et de chlormadinone) et le risque de méningiome, les autorités sanitaires recommandent une évaluation bénéfice-risque systématique avant prescription. Cette vigilance a déjà permis de réduire significativement les nouveaux cas liés à ces traitements.
L'évitement des radiations ionisantes non nécessaires constitue une autre mesure préventive [14]. Bien sûr, les examens radiologiques médicalement justifiés ne doivent pas être évités, mais une réflexion sur leur nécessité est toujours appropriée, particulièrement chez les enfants.
La surveillance régulière chez les personnes à risque (antécédents familiaux, neurofibromatose) permet un diagnostic précoce [15]. Cette approche, bien qu'elle ne prévienne pas la maladie, optimise la prise en charge et améliore le pronostic. D'ailleurs, les progrès de l'imagerie rendent cette surveillance de plus en plus précise et moins contraignante.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations spécifiques concernant la prise en charge des méningiomes, particulièrement suite aux découvertes récentes sur les risques liés aux progestatifs [7,11]. Ces guidelines évoluent régulièrement pour intégrer les dernières données scientifiques.
L'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) a publié en 2020 des mesures de réduction du risque concernant l'acétate de nomégestrol et l'acétate de chlormadinone [11]. Ces mesures incluent une IRM cérébrale avant initiation du traitement et une surveillance régulière. L'évaluation récente montre une diminution significative des prescriptions et des nouveaux cas de méningiomes associés.
La Haute Autorité de Santé recommande une approche multidisciplinaire pour la prise en charge des méningiomes [1]. Cette approche implique neurochirurgiens, neurologues, radiothérapeutes et radiologues travaillant en concertation. Concrètement, chaque dossier est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour définir la stratégie thérapeutique optimale.
Les sociétés savantes françaises de neurochirurgie et de neurologie ont également publié des recommandations sur la surveillance des méningiomes asymptomatiques [14]. Ces guidelines précisent les rythmes de surveillance selon la taille et la localisation tumorale, permettant une standardisation des pratiques sur le territoire national.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de méningiome et leurs proches, offrant soutien, information et entraide [1]. Ces ressources constituent un complément précieux à la prise en charge médicale, particulièrement pour les aspects psychosociaux de la maladie.
L'Association des Patients Porteurs de Tumeurs Cérébrales (APPTC) propose des groupes de parole, des conférences médicales et un accompagnement personnalisé. Cette association met également à disposition une ligne d'écoute tenue par des bénévoles formés, souvent d'anciens patients ayant vécu des expériences similaires.
Les centres de ressources hospitaliers offrent également un soutien multidisciplinaire incluant assistantes sociales, psychologues et équipes de soins palliatifs si nécessaire [15]. Ces professionnels connaissent les spécificités des tumeurs cérébrales et peuvent orienter vers les ressources appropriées.
Les plateformes d'information médicale comme Ameli.fr fournissent des informations fiables et actualisées sur les méningiomes [1]. Ces ressources officielles permettent aux patients de mieux comprendre leur pathologie et de préparer leurs consultations médicales. D'ailleurs, une information de qualité constitue souvent le premier pas vers une meilleure acceptation de la maladie.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un méningiome nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer le quotidien [1,14]. Ces conseils, issus de l'expérience clinique et des retours de patients, visent à optimiser la qualité de vie tout en respectant les contraintes médicales.
Organisez votre suivi médical en tenant un carnet de santé dédié. Notez-y les dates d'examens, les résultats d'imagerie et l'évolution des symptômes. Cette organisation facilite les consultations et permet un meilleur suivi de l'évolution. D'ailleurs, de nombreux patients trouvent rassurant de pouvoir visualiser la stabilité de leur méningiome au fil du temps.
Adaptez votre environnement si vous présentez des troubles neurologiques. Des aménagements simples comme un éclairage adapté, des barres d'appui ou l'organisation de l'espace peuvent considérablement améliorer la sécurité et l'autonomie. N'hésitez pas à solliciter l'aide d'un ergothérapeute pour ces adaptations.
Maintenez une activité physique adaptée à vos capacités [15]. L'exercice régulier améliore non seulement la maladie physique mais aussi le moral et la qualité du sommeil. Bien sûr, certaines activités à risque de traumatisme crânien peuvent être déconseillées, mais de nombreuses alternatives existent. L'important est de rester actif dans la mesure de vos possibilités.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente chez les patients porteurs d'un méningiome [1,16]. Il est crucial de savoir reconnaître ces symptômes pour réagir rapidement et éviter d'éventuelles complications.
Consultez immédiatement en cas de céphalées soudaines et intenses, différentes des maux de tête habituels. De même, l'apparition brutale de troubles neurologiques (faiblesse d'un membre, troubles de la parole, convulsions) nécessite un avis médical urgent [16]. Ces symptômes peuvent signaler une complication ou une évolution rapide de la tumeur.
Une consultation programmée s'impose en cas d'aggravation progressive des symptômes existants ou d'apparition de nouveaux troubles [1]. Les changements de personnalité, les troubles de la mémoire ou une fatigue inhabituelle méritent également d'être signalés lors du suivi régulier.
N'hésitez pas à contacter votre équipe médicale pour toute question ou inquiétude, même si elle vous paraît mineure [15]. Les professionnels de santé préfèrent être consultés pour rien plutôt que de passer à côté d'un problème important. D'ailleurs, une bonne communication avec l'équipe soignante constitue un élément clé d'une prise en charge réussie.
Questions Fréquentes
Un méningiome peut-il devenir cancéreux ?Dans de très rares cas (moins de 5%), un méningiome bénin peut évoluer vers une forme plus agressive [14]. C'est pourquoi un suivi régulier est important, même pour les méningiomes initialement bénins.
Peut-on conduire avec un méningiome ?
La conduite automobile dépend des symptômes présents [1]. En l'absence de troubles visuels, de crises d'épilepsie ou de déficits moteurs, la conduite reste généralement autorisée. Votre médecin vous conseillera selon votre situation spécifique.
Le méningiome est-il héréditaire ?
La plupart des méningiomes sont sporadiques, c'est-à-dire non héréditaires [15]. Seules certaines formes rares, associées à des syndromes génétiques comme la neurofibromatose de type 2, présentent un caractère familial.
Faut-il éviter certains médicaments ?
Certains progestatifs (acétate de nomégestrol, acétate de chlormadinone) sont déconseillés car ils peuvent favoriser la croissance des méningiomes [7,11]. Discutez toujours avec votre médecin avant de prendre de nouveaux traitements hormonaux.
Questions Fréquentes
Un méningiome peut-il devenir cancéreux ?
Dans de très rares cas (moins de 5%), un méningiome bénin peut évoluer vers une forme plus agressive. C'est pourquoi un suivi régulier est important, même pour les méningiomes initialement bénins.
Peut-on conduire avec un méningiome ?
La conduite automobile dépend des symptômes présents. En l'absence de troubles visuels, de crises d'épilepsie ou de déficits moteurs, la conduite reste généralement autorisée. Votre médecin vous conseillera selon votre situation spécifique.
Le méningiome est-il héréditaire ?
La plupart des méningiomes sont sporadiques, c'est-à-dire non héréditaires. Seules certaines formes rares, associées à des syndromes génétiques comme la neurofibromatose de type 2, présentent un caractère familial.
Faut-il éviter certains médicaments ?
Certains progestatifs (acétate de nomégestrol, acétate de chlormadinone) sont déconseillés car ils peuvent favoriser la croissance des méningiomes. Discutez toujours avec votre médecin avant de prendre de nouveaux traitements hormonaux.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Symptômes et diagnostic d'un méningiome. www.ameli.fr.Lien
- [2] APPELS À PROJETS MINISTÉRIELS - ANNÉE 2023. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Launch Of The New EORTC LUMEN-1 Clinical Trial. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Radiopharmaceutical therapy shows favorable results for meningioma brain tumors. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] N Roland, A Neumann. Utilisation de progestatifs et risque de méningiome intracrânien: une étude cas-témoins à partir des données du Système national des données de santé (SNDS). 2024.Lien
- [9] M Lahkim, H Andour. Méningiome kystique: à propos de 2 cas avec revue de la littérature. 2022.Lien
- [11] B BARICAULT, N ROLAND. Évaluation de l'impact des mesures de réduction du risque de méningiome intracrânien lié à l'utilisation des acétates de nomégestrol et de chlormadinone. 2025.Lien
- [12] C Denis. Traitement par acétate de nomégestrol et/ou acétate de chlormadinone et méningiome: revue systématique. 2023.Lien
- [14] J Boetto, C Birzu. Les méningiomes: mise au point sur les connaissances actuelles. 2022.Lien
- [15] Méningiome : définition, causes et traitements. www.elsan.care.Lien
- [16] Quels sont les symptômes d'un méningiome ?. www.neurochirurgien-bordeaux.com.Lien
Publications scientifiques
- Utilisation de progestatifs et risque de méningiome intracrânien: une étude cas-témoins à partir des données du Système national des données de santé (SNDS) (2024)4 citations[PDF]
- Méningiome associé à une uvéite phacoantigénique (2024)
- Méningiome kystique: à propos de 2 cas avec revue de la littérature (2022)
- Métastase de mélanome sur méningiome ancien préexistant (2024)
- Évaluation de l'impact des mesures de réduction du risque de méningiome intracrânien lié à l'utilisation des acétates de nomégestrol et de chlormadinone (2025)
Ressources web
- Symptômes et diagnostic d'un méningiome (ameli.fr)
26 févr. 2025 — Un méningiome peut être découvert de manière fortuite ou signaler sa présence par des symptômes neurologiques qui apparaissent progressivement. ...
- Méningiome : définition, causes et traitements (elsan.care)
Comment diagnostiquer un méningiome : IRM, scanner, PET-Scan ? ... Les traitements sont variables en fonction des symptômes et de l'évolution du méningiome.
- Quels sont les symptômes d'un méningiome ? (neurochirurgien-bordeaux.com)
Un méningiome peut donc ne présenter aucun symptôme chez certains patients. Quand la lésion est sur le nerf, le tableau est celui d'une douleur du membre ...
- Méningiome - Service de Neurochirurgie Hôpital Lariboisière (neurochirurgie-lariboisiere.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.
