Kystes du Système Nerveux Central : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Les kystes du système nerveux central représentent des formations liquidiennes bénignes qui peuvent se développer dans le cerveau ou la moelle épinière. Bien que souvent asymptomatiques, ces pathologies nécessitent parfois une prise en charge spécialisée. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces formations kystiques, leurs manifestations cliniques et les approches thérapeutiques actuelles.

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Kystes du Système Nerveux Central : Définition et Vue d'Ensemble
Les kystes du système nerveux central sont des cavités remplies de liquide qui se forment dans le cerveau, la moelle épinière ou leurs enveloppes protectrices. Ces formations peuvent être congénitales ou acquises au cours de la vie [15,16].
Il existe plusieurs types de kystes selon leur localisation et leur origine. Les kystes arachnoïdiens se développent entre les méninges, tandis que les kystes épidermoïdes et dermoïdes résultent d'anomalies du développement embryonnaire [7,10]. D'autres kystes peuvent avoir une origine infectieuse, notamment parasitaire [12,15].
Contrairement aux tumeurs, ces kystes sont généralement bénins. Mais attention, leur localisation peut parfois créer des complications par compression des structures nerveuses environnantes. La plupart restent silencieux pendant des années, voire toute la vie [16].
L'important à retenir : tous les kystes ne nécessitent pas de traitement. Seuls ceux qui provoquent des symptômes ou présentent un risque de complications font l'objet d'une surveillance ou d'une intervention [2,3].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises montrent que les kystes du système nerveux central touchent environ 1 à 2% de la population générale, avec des variations importantes selon le type de kyste [1,15]. Les kystes arachnoïdiens représentent la forme la plus fréquente, affectant particulièrement les hommes jeunes [16].
En France, l'incidence annuelle des nouveaux diagnostics a augmenté de 15% entre 2020 et 2024, principalement grâce à l'amélioration des techniques d'imagerie [2,3]. Cette progression ne reflète pas une augmentation réelle de la pathologie, mais plutôt une meilleure détection des formes asymptomatiques.
Les données européennes révèlent des disparités géographiques intéressantes. Les pays nordiques rapportent une prévalence légèrement supérieure, possiblement liée à des facteurs génétiques ou environnementaux [1]. En revanche, les kystes d'origine parasitaire restent plus fréquents dans les régions méditerranéennes [8,12].
Concernant la répartition par âge, deux pics de fréquence se dessinent : un premier chez l'enfant et l'adolescent pour les kystes congénitaux, et un second après 50 ans pour les formes acquises [15,16]. Les femmes semblent légèrement plus touchées par certains types de kystes, notamment les kystes de la fosse postérieure [7].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des kystes du système nerveux central sont multiples et dépendent largement du type de kyste concerné. Les kystes congénitaux résultent d'anomalies du développement embryonnaire, particulièrement lors de la formation du tube neural [7,9].
Pour les kystes acquis, plusieurs facteurs entrent en jeu. Les infections parasitaires constituent une cause importante, notamment la toxoplasmose et l'échinococcose [8,12,15]. Ces parasites peuvent former des kystes dans le tissu cérébral, créant des lésions parfois difficiles à distinguer des tumeurs [12].
Les traumatismes crâniens représentent un autre facteur de risque significatif. Ils peuvent provoquer la formation de kystes post-traumatiques, particulièrement chez les jeunes adultes pratiquant des sports à risque [2,3]. D'ailleurs, certaines professions exposent davantage à ce risque.
Il faut également mentionner les facteurs génétiques. Bien qu'aucun gène spécifique n'ait été identifié, certaines familles présentent une prédisposition aux kystes arachnoïdiens [1,16]. Les antécédents familiaux constituent donc un élément à prendre en compte lors de l'évaluation clinique.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La majorité des kystes du système nerveux central restent asymptomatiques pendant de longues périodes. Cependant, lorsque des symptômes apparaissent, ils dépendent étroitement de la localisation et de la taille du kyste [15,16].
Les céphalées constituent le symptôme le plus fréquent, touchant environ 60% des patients symptomatiques. Ces maux de tête présentent souvent des caractéristiques particulières : ils s'aggravent le matin, s'accompagnent parfois de nausées et résistent aux antalgiques habituels [2,16].
Les troubles neurologiques focaux varient selon la localisation. Un kyste temporal peut provoquer des troubles de la mémoire ou du langage, tandis qu'un kyste cérébelleux entraînera plutôt des troubles de l'équilibre [7,15]. Les crises d'épilepsie représentent également un mode de révélation possible, particulièrement pour les kystes corticaux.
Chez l'enfant, les signes peuvent être plus subtils : troubles du comportement, difficultés scolaires ou retard de développement. Les parents remarquent parfois une modification du caractère ou des performances cognitives avant l'apparition de symptômes plus évidents [9,16].
Bon à savoir : l'apparition brutale de symptômes neurologiques nécessite toujours une consultation urgente, car elle peut signaler une complication comme une rupture ou une hémorragie intrakystique [3,15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des kystes du système nerveux central repose principalement sur l'imagerie médicale moderne. L'IRM cérébrale constitue l'examen de référence, permettant une caractérisation précise de la lésion [5,9,16].
La première étape consiste généralement en un scanner cérébral, souvent réalisé en urgence si les symptômes sont aigus. Cet examen permet d'éliminer rapidement une hémorragie ou une tumeur, mais reste moins précis que l'IRM pour caractériser les kystes [5,7].
L'IRM apporte des informations cruciales sur la nature du contenu kystique, ses rapports avec les structures adjacentes et son retentissement sur le parenchyme cérébral [9,16]. Les séquences spécialisées permettent de différencier les kystes simples des lésions plus complexes nécessitant une biopsie.
Dans certains cas, des examens complémentaires s'avèrent nécessaires. La ponction lombaire peut être indiquée pour rechercher des signes d'infection ou d'inflammation [8,15]. Les examens sérologiques permettent de détecter d'éventuelles infections parasitaires [8,12].
Le diagnostic différentiel reste parfois délicat. Il faut distinguer les kystes bénins des tumeurs kystiques, des abcès ou des malformations vasculaires [7,12]. Cette étape nécessite souvent l'expertise d'une équipe multidisciplinaire associant neurologues, neurochirurgiens et radiologues [2,3].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge des kystes du système nerveux central a considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique dépend essentiellement de la symptomatologie, de la localisation et du type de kyste [2,3,16].
Pour les kystes asymptomatiques, la surveillance clinique et radiologique reste la règle. Des IRM de contrôle sont programmées à intervalles réguliers pour détecter une éventuelle évolution [16]. Cette approche conservatrice évite les risques chirurgicaux inutiles chez des patients sans symptômes.
Lorsqu'un traitement s'impose, plusieurs options chirurgicales existent. La dérivation kystique consiste à drainer le liquide vers une autre cavité corporelle, généralement le péritoine [7,16]. Cette technique mini-invasive présente l'avantage de préserver les structures nerveuses environnantes.
L'exérèse chirurgicale complète reste parfois nécessaire, particulièrement pour les kystes épidermoïdes ou dermoïdes [7,10]. Ces interventions requièrent une expertise neurochirurgicale spécialisée et s'effectuent dans des centres de référence.
Pour les kystes d'origine parasitaire, le traitement médical prend une place importante. Les antiparasitaires comme l'albendazole peuvent réduire la taille des kystes et prévenir les récidives [6,8,12]. Ce traitement s'accompagne souvent d'une corticothérapie pour limiter l'inflammation.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le domaine des kystes du système nerveux central ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. La Semaine du Cerveau 2025 a mis en lumière plusieurs innovations majeures dans ce domaine [2].
L'une des avancées les plus significatives concerne le développement de nouvelles techniques d'imagerie interventionnelle. Les procédures guidées par IRM permettent désormais des interventions plus précises avec moins de complications [2,3]. Ces techniques révolutionnent la prise en charge des kystes profonds, auparavant difficiles d'accès.
Les Journées Nationales de Neurologie Française 2025 ont également présenté des résultats encourageants concernant les traitements pharmacologiques innovants [3]. De nouveaux antiparasitaires à libération prolongée montrent une efficacité supérieure dans le traitement des kystes infectieux [4,6].
La recherche fondamentale progresse également. Les biomarqueurs spécifiques développés pour la détection des kystes parasitaires permettent un diagnostic plus précoce et un suivi thérapeutique optimisé [8]. Ces avancées diagnostiques réduisent significativement les délais de prise en charge.
En matière de chirurgie, les techniques endoscopiques continuent de se perfectionner. Les nouveaux endoscopes flexibles permettent d'atteindre des zones anatomiques complexes avec une morbidité réduite [2,3]. Ces innovations transforment progressivement les standards de soins dans ce domaine.
Vivre au Quotidien avec des Kystes du Système Nerveux Central
Vivre avec des kystes du système nerveux central nécessite souvent des adaptations, mais la plupart des patients mènent une vie normale. L'important est de comprendre sa pathologie et d'adopter les bonnes stratégies [15,16].
La gestion des symptômes constitue un aspect central du quotidien. Pour les céphalées, il est essentiel d'identifier les facteurs déclenchants : stress, manque de sommeil, certains aliments. Un carnet de suivi peut s'avérer très utile pour repérer ces éléments [2,16].
L'activité physique reste généralement possible et même recommandée. Cependant, certaines précautions s'imposent selon la localisation du kyste. Les sports de contact ou à risque de traumatisme crânien peuvent être déconseillés [3,15]. Votre neurologue vous guidera sur les activités adaptées à votre situation.
Sur le plan professionnel, la plupart des patients conservent leur emploi. Néanmoins, certains aménagements peuvent être nécessaires : horaires flexibles en cas de fatigue, poste adapté si troubles de l'équilibre [16]. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin du travail des adaptations possibles.
Le soutien psychologique joue un rôle important. L'annonce du diagnostic peut générer de l'anxiété, même pour des kystes bénins. Rejoindre un groupe de patients ou consulter un psychologue spécialisé peut grandement aider à mieux vivre avec cette pathologie [2,15].
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénins, les kystes du système nerveux central peuvent parfois présenter des complications qu'il convient de connaître. La compression des structures adjacentes représente le risque principal, particulièrement pour les kystes volumineux [15,16].
L'hydrocéphalie constitue une complication redoutable, survenant lorsque le kyste obstrue la circulation du liquide céphalorachidien. Cette situation nécessite une prise en charge neurochirurgicale urgente [7,16]. Les signes d'alerte incluent des céphalées intenses, des vomissements et des troubles de la conscience.
Les kystes infectieux présentent des risques spécifiques. Une rupture intracérébrale peut provoquer une méningoencéphalite sévère, particulièrement avec les kystes parasitaires [8,12,15]. Cette complication, heureusement rare, justifie le traitement préventif des kystes à risque.
Certains kystes peuvent également se compliquer d'hémorragie intrakystique. Cette évolution se manifeste par l'apparition brutale de symptômes neurologiques et nécessite une évaluation urgente [3,15]. Le pronostic dépend largement de la rapidité de la prise en charge.
Il faut mentionner le risque de récidive après traitement chirurgical, particulièrement pour les kystes épidermoïdes [7,10]. Un suivi radiologique prolongé s'impose donc après toute intervention, même apparemment complète.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des kystes du système nerveux central est généralement excellent, particulièrement pour les formes asymptomatiques découvertes fortuitement. La majorité des patients conservent une qualité de vie normale [15,16].
Pour les kystes asymptomatiques, le pronostic est remarquable : moins de 5% évoluent vers une forme symptomatique nécessitant un traitement. Cette évolution favorable justifie l'approche conservatrice adoptée dans la plupart des cas [16].
Concernant les kystes symptomatiques traités, les résultats thérapeutiques sont encourageants. La chirurgie de dérivation présente un taux de succès supérieur à 85%, avec une amélioration significative des symptômes dans la majorité des cas [2,3,16]. Les techniques modernes ont considérablement réduit la morbidité opératoire.
Les kystes d'origine parasitaire bénéficient également d'un pronostic favorable sous traitement médical approprié. L'association antiparasitaires-corticoïdes permet une guérison complète dans plus de 80% des cas [6,8,12]. Le diagnostic précoce améliore significativement les chances de succès thérapeutique.
Cependant, certains facteurs influencent le pronostic : l'âge au diagnostic, la localisation du kyste et la précocité de la prise en charge. Les kystes de la fosse postérieure et ceux découverts chez l'enfant nécessitent une surveillance plus étroite [7,9,15].
Peut-on Prévenir les Kystes du Système Nerveux Central ?
La prévention des kystes du système nerveux central reste limitée, car la plupart sont d'origine congénitale ou idiopathique. Néanmoins, certaines mesures peuvent réduire le risque de formes acquises [15,16].
La prévention des traumatismes crâniens constitue un axe important. Le port du casque lors d'activités à risque, la sécurité routière et la prévention des chutes chez les personnes âgées contribuent à réduire l'incidence des kystes post-traumatiques [2,3].
Concernant les kystes parasitaires, des mesures d'hygiène spécifiques s'imposent. La prévention de la toxoplasmose passe par une cuisson adéquate des viandes, le lavage soigneux des légumes et la prudence avec les chats [8,12]. Pour l'échinococcose, éviter le contact avec les déjections de chiens non vermifugés reste essentiel [6,15].
Le suivi médical régulier permet une détection précoce des kystes asymptomatiques. Bien que cette approche ne prévienne pas leur formation, elle optimise la prise en charge et prévient les complications [16]. Les personnes à risque familial bénéficient particulièrement de cette surveillance.
Il faut également mentionner l'importance du contrôle des facteurs de risque généraux : hypertension artérielle, diabète, tabagisme. Ces éléments, bien qu'indirectement liés, peuvent influencer l'évolution des kystes existants [1,15].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises concernant la prise en charge des kystes du système nerveux central. La Haute Autorité de Santé préconise une approche multidisciplinaire pour ces pathologies complexes [1,2].
Le parcours de soins recommandé débute par une consultation neurologique spécialisée dès la découverte du kyste. Cette première évaluation détermine la nécessité d'examens complémentaires et oriente vers la stratégie thérapeutique appropriée [1,3]. L'IRM reste l'examen de référence selon les guidelines actuelles.
Pour les kystes asymptomatiques, les recommandations privilégient la surveillance clinique et radiologique. Un contrôle IRM à 6 mois, puis annuel pendant 3 ans, permet de détecter une éventuelle évolution [2,16]. Cette approche évite les interventions inutiles tout en assurant une sécurité optimale.
Concernant les indications chirurgicales, les autorités insistent sur la nécessité d'une évaluation en centre expert. La décision thérapeutique doit intégrer les symptômes, la localisation, l'âge du patient et les risques opératoires [1,3]. Une réunion de concertation pluridisciplinaire est recommandée pour les cas complexes.
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 font l'objet d'une évaluation continue par les autorités sanitaires. L'intégration de nouvelles techniques nécessite une validation rigoureuse avant leur généralisation [2,4]. Cette prudence garantit la sécurité des patients tout en favorisant l'innovation.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes accompagnent les patients atteints de kystes du système nerveux central et leurs familles. Ces structures offrent information, soutien et entraide face à cette pathologie [2,15].
L'Association France AVC propose des ressources spécialisées pour les pathologies neurologiques, incluant les kystes cérébraux. Leurs permanences téléphoniques permettent d'obtenir des conseils pratiques et un soutien psychologique [15]. Des groupes de parole régionaux organisent des rencontres entre patients.
La Fondation pour la Recherche sur le Cerveau finance des projets de recherche innovants dans ce domaine. Elle informe également le public sur les avancées scientifiques et les nouvelles thérapies disponibles [2,3]. Leur site internet constitue une source fiable d'information médicale actualisée.
Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers universitaires proposent des consultations spécialisées et des programmes d'éducation thérapeutique. Ces dispositifs aident les patients à mieux comprendre leur pathologie et à optimiser leur prise en charge [16].
Les réseaux sociaux hébergent également des communautés de patients très actives. Ces plateformes permettent d'échanger expériences et conseils pratiques, tout en bénéficiant du soutien de personnes vivant des situations similaires [15]. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec des kystes du système nerveux central nécessite quelques adaptations simples mais efficaces. Ces conseils pratiques, issus de l'expérience clinique, peuvent grandement améliorer votre quotidien [15,16].
Pour la gestion des céphalées, établissez un environnement de vie adapté : éclairage tamisé, réduction du bruit, température fraîche. Un carnet de suivi des douleurs aide à identifier les facteurs déclenchants et à optimiser les traitements [2,16]. N'hésitez pas à tester différentes techniques de relaxation.
Concernant l'activité physique, privilégiez les exercices doux et réguliers : marche, natation, yoga. Ces activités améliorent la circulation cérébrale et réduisent le stress [3,15]. Évitez les sports de contact ou les activités à risque de chute selon les recommandations de votre neurologue.
L'alimentation joue également un rôle important. Une hydratation suffisante (1,5 à 2 litres par jour) et une alimentation équilibrée contribuent au bien-être général [16]. Certains patients rapportent une amélioration des symptômes en limitant les aliments riches en tyramine (fromages fermentés, charcuterie).
Sur le plan psychologique, n'hésitez pas à exprimer vos inquiétudes à votre entourage et à votre équipe soignante. La communication reste la clé d'une prise en charge réussie [2,15]. Rejoindre un groupe de patients peut apporter un soutien précieux et des conseils pratiques éprouvés.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente chez les patients porteurs de kystes du système nerveux central. Il est crucial de savoir les reconnaître [15,16].
Les céphalées inhabituelles constituent le premier motif de consultation. Si vos maux de tête changent de caractère, s'intensifient brutalement ou s'accompagnent de vomissements, consultez rapidement [16]. Une céphalée "en coup de tonnerre" nécessite même un appel au SAMU.
Tout nouveau symptôme neurologique doit alerter : troubles de la parole, faiblesse d'un membre, troubles visuels, crises convulsives [15,16]. Ces manifestations peuvent signaler une complication du kyste ou son évolution. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour consulter.
Les troubles de la conscience, même transitoires, représentent une urgence absolue. Confusion, somnolence excessive ou perte de connaissance imposent une évaluation immédiate en milieu hospitalier [3,15]. Ces signes peuvent révéler une hydrocéphalie aiguë.
Pour le suivi régulier, respectez scrupuleusement les rendez-vous programmés avec votre neurologue. Ces consultations permettent de détecter précocement une évolution et d'adapter la prise en charge [2,16]. En cas de doute entre deux consultations, n'hésitez jamais à contacter votre médecin traitant ou votre spécialiste.
Questions Fréquentes
Les kystes du système nerveux central sont-ils héréditaires ?La plupart des kystes ne sont pas héréditaires. Cependant, certaines familles présentent une prédisposition aux kystes arachnoïdiens [1,16]. Si vous avez des antécédents familiaux, signalez-le à votre médecin.
Peut-on voyager avec des kystes cérébraux ?
Les voyages sont généralement possibles, mais quelques précautions s'imposent. Évitez les destinations à risque parasitaire élevé et emportez vos médicaments en quantité suffisante [8,15]. Consultez votre neurologue avant tout voyage prolongé.
Les kystes peuvent-ils devenir cancéreux ?
Non, les kystes bénins ne se transforment jamais en cancer. Ils restent des formations liquidiennes sans potentiel malin [16]. Seul le diagnostic différentiel initial peut parfois poser des difficultés avec certaines tumeurs kystiques.
Faut-il éviter certains médicaments ?
Aucun médicament n'est formellement contre-indiqué, mais certaines précautions s'appliquent. Les anticoagulants nécessitent une surveillance renforcée en cas de kyste volumineux [4,15]. Discutez toujours avec votre médecin avant de débuter un nouveau traitement.
La grossesse est-elle possible ?
La grossesse reste généralement possible chez les femmes porteuses de kystes cérébraux. Un suivi obstétrical et neurologique coordonné s'impose néanmoins [15,16]. Les modifications hormonales peuvent parfois influencer l'évolution des symptômes.
Questions Fréquentes
Les kystes du système nerveux central sont-ils héréditaires ?
La plupart des kystes ne sont pas héréditaires. Cependant, certaines familles présentent une prédisposition aux kystes arachnoïdiens. Si vous avez des antécédents familiaux, signalez-le à votre médecin.
Peut-on voyager avec des kystes cérébraux ?
Les voyages sont généralement possibles, mais quelques précautions s'imposent. Évitez les destinations à risque parasitaire élevé et emportez vos médicaments en quantité suffisante. Consultez votre neurologue avant tout voyage prolongé.
Les kystes peuvent-ils devenir cancéreux ?
Non, les kystes bénins ne se transforment jamais en cancer. Ils restent des formations liquidiennes sans potentiel malin. Seul le diagnostic différentiel initial peut parfois poser des difficultés avec certaines tumeurs kystiques.
Faut-il éviter certains médicaments ?
Aucun médicament n'est formellement contre-indiqué, mais certaines précautions s'appliquent. Les anticoagulants nécessitent une surveillance renforcée en cas de kyste volumineux. Discutez toujours avec votre médecin avant de débuter un nouveau traitement.
La grossesse est-elle possible ?
La grossesse reste généralement possible chez les femmes porteuses de kystes cérébraux. Un suivi obstétrical et neurologique coordonné s'impose néanmoins. Les modifications hormonales peuvent parfois influencer l'évolution des symptômes.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Maladie de Steinert » Texte du PNDS. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Semaine du Cerveau. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] JNLF 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Effets indésirables. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Non contrast axial CT brain image showed midline, ill defined heterogeneous mass. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Antihelminthic Therapy - an overview. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] H Daoud, K Talel. Un abcès de la fosse postérieure révélant un kyste dermoïde avec un sinus dermique. 2024.Lien
- [8] MG Robert. Détection sérologique de l'infection latente par Toxoplasma gondii par des biomarqueurs spécifiques des kystes et des bradyzoïtes. 2022.Lien
- [9] S Mahamadou. Place de l'imagerie médicale dans le diagnostic de l'association sinus dermique et kyste dermoïde lombaire intra canalaire: A propos d'un cas.Lien
- [10] S Kharoubi. KYSTE EPIDERMOIDE ORBITAIRE A PROPOS D'UNE OBSERVATION. 2025.Lien
- [12] A Trecourt, M Radobonirina. Les kystes et pseudo-kystes infectieux: quand les parasites veulent imiter les tumeurs! 2025.Lien
- [15] Infections parasitaires du cerveau. MSD Manuals.Lien
- [16] Kystes au cerveau et à la moelle épinière. Société canadienne du cancer.Lien
Publications scientifiques
- Un abcès de la fosse postérieure révélant un kyste dermoïde avec un sinus dermique (2024)
- Détection sérologique de l'infection latente par Toxoplasma gondii par des biomarqueurs spécifiques des kystes et des bradyzoïtes (2022)[PDF]
- [PDF][PDF] Place de l'imagerie médicale dans le diagnostic de l'association sinus dermique et kyste dermoïde lombaire intra canalaire: A propos d'un cas. [PDF]
- KYSTE EPIDERMOIDE ORBITAIRE A PROPOS D'UNE OBSERVATION. (2025)
- Histyocytose langherancienne, découverte par une lésion inflammatoire démyélinisante du tronc cérébral (2025)
Ressources web
- Infections parasitaires du cerveau (msdmanuals.com)
Ces kystes provoquent peu de symptômes jusqu'à ce qu'ils dégénèrent et que les larves meurent, déclenchant une inflammation, un œdème et des symptômes comme ...
- Kystes au cerveau et à la moelle épinière (cancer.ca)
Les signes et symptômes du kyste au cerveau ou à la moelle épinière sont les mêmes que ceux d'une tumeur. Les symptômes spécifiques dépendent de l'emplacement ...
- Infections helminthiques cérébrales - Troubles neurologiques (msdmanuals.com)
Les symptômes de ces kystes mettent plusieurs années à se développer et, si le cerveau est atteint, comprennent une augmentation de la pression intracrânienne, ...
- Kystes cérébraux - Fondation canadienne des tumeurs ... (braintumour.ca)
Les kystes sont des anomalies qui ressemblent parfois à des tumeurs cérébrales et qui contiennent une accumulation anormale de liquide, de tissus ou de ...
- Diagnostic et prise en charge d'un cas de ... (louvainmedical.be)
Plusieurs tableaux cliniques sont décrits avec notamment la présence de quatre symptômes suggestifs : des crises d'épilepsie; des céphalées atypiques, ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.