Néoplasmes associés aux colites : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les néoplasmes associés aux colites représentent une complication redoutable des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Ces tumeurs, qui se développent sur un terrain d'inflammation chronique, touchent environ 2 à 5% des patients atteints de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn après 20 ans d'évolution [3,4]. Comprendre cette pathologie complexe est essentiel pour un suivi optimal et une prise en charge précoce.

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Néoplasmes associés aux colites : Définition et Vue d'Ensemble
Les néoplasmes associés aux colites sont des tumeurs qui se développent dans le côlon ou le rectum chez des patients souffrant de maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI). Ces cancers colorectaux particuliers surviennent sur un terrain d'inflammation chronique, contrairement aux cancers colorectaux sporadiques qui touchent la population générale.
Mais qu'est-ce qui rend ces tumeurs si particulières ? D'abord, elles apparaissent généralement plus tôt dans la vie, souvent avant 50 ans [5,6]. Ensuite, leur développement suit un processus différent : au lieu de naître d'un polype bénin qui évolue lentement, ces néoplasmes émergent directement d'une muqueuse inflammatoire chronique.
L'inflammation persistante crée un environnement propice aux mutations cellulaires. En fait, plus l'inflammation est sévère et prolongée, plus le risque de transformation maligne augmente [6,7]. C'est pourquoi le contrôle de l'inflammation constitue un enjeu majeur dans la prévention de ces cancers.
Il faut savoir que ces néoplasmes peuvent prendre différentes formes : des dysplasies de bas grade qui nécessitent une surveillance renforcée, des dysplasies de haut grade qui imposent souvent une intervention chirurgicale, ou directement des adénocarcinomes invasifs [8,9].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les données épidémiologiques récentes montrent une prévalence croissante des néoplasmes associés aux colites. Selon les dernières études de 2024-2025, environ 15 000 à 20 000 patients français vivent actuellement avec une MICI présentant un risque élevé de transformation néoplasique [1,3].
L'incidence annuelle de ces cancers chez les patients atteints de colite ulcéreuse est estimée à 0,5 à 1% par année après 10 ans d'évolution de la maladie [4,5]. Ce risque double pratiquement tous les 10 ans : il passe de 2% après 10 ans à 8% après 20 ans, puis à 18% après 30 ans d'évolution [6,7].
Comparativement aux autres pays européens, la France présente des taux similaires à ceux observés en Allemagne et au Royaume-Uni, mais légèrement inférieurs à ceux rapportés en Scandinavie [8]. Cette différence pourrait s'expliquer par des variations dans les stratégies de surveillance et les facteurs environnementaux.
D'ailleurs, les données montrent des disparités régionales intéressantes. Les régions du Nord et de l'Est de la France présentent une incidence légèrement supérieure, possiblement liée à des facteurs génétiques et environnementaux spécifiques [9,10]. Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 15 à 20% de l'incidence, principalement due au vieillissement de la population atteinte de MICI diagnostiquées dans les années 1990-2000 [11].
Les Causes et Facteurs de Risque
L'inflammation chronique constitue le facteur de risque principal des néoplasmes associés aux colites. Cette inflammation persistante génère un stress oxydatif intense qui endommage l'ADN des cellules épithéliales intestinales [12,13]. Mais d'autres facteurs entrent en jeu dans cette équation complexe.
La durée d'évolution de la maladie inflammatoire représente un élément déterminant. Plus votre MICI évolue depuis longtemps, plus le risque augmente de façon exponentielle [14]. L'étendue des lésions joue également un rôle crucial : une pancolite (atteinte de tout le côlon) multiplie le risque par 3 à 5 comparativement à une atteinte limitée [15,16].
Certains facteurs génétiques prédisposent également à cette transformation maligne. Les patients porteurs de mutations sur les gènes p53, APC ou KRAS présentent un risque accru [17]. D'ailleurs, l'histoire familiale de cancer colorectal double pratiquement le risque chez les patients atteints de MICI.
Les facteurs environnementaux ne sont pas en reste. Le tabagisme, paradoxalement protecteur dans la colite ulcéreuse, augmente le risque de néoplasie une fois la maladie installée [18]. L'alimentation riche en graisses saturées et pauvre en fibres constitue également un facteur de risque modifiable [19].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes des néoplasmes associés aux colites s'avère particulièrement délicat car ils se confondent souvent avec ceux de la maladie inflammatoire sous-jacente. Cette similitude explique pourquoi le diagnostic peut parfois être retardé [3,4].
Les saignements rectaux constituent le symptôme le plus fréquent, présent chez 70 à 80% des patients. Mais attention : chez une personne souffrant déjà de colite, ce symptôme peut être attribué à tort à une simple poussée inflammatoire [5]. C'est pourquoi tout changement dans les caractéristiques des saignements doit alerter.
La modification du transit intestinal représente un autre signal d'alarme. Une diarrhée chronique qui s'aggrave brutalement, l'apparition d'une constipation inhabituelle ou l'alternance diarrhée-constipation doivent faire suspecter une complication néoplasique [6,7].
D'autres symptômes peuvent apparaître : des douleurs abdominales différentes de celles habituellement ressenties, une fatigue inexpliquée, une perte de poids non intentionnelle ou une anémie ferriprive progressive [8]. Bon à savoir : ces symptômes généraux apparaissent souvent de façon insidieuse, d'où l'importance d'une surveillance régulière.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des néoplasmes associés aux colites repose sur une stratégie de surveillance programmée et d'examens ciblés. Cette approche systématique permet de détecter les lésions à un stade précoce, améliorant considérablement le pronostic [9,10].
La coloscopie de surveillance constitue l'examen de référence. Elle doit être réalisée tous les 1 à 2 ans chez les patients à risque, avec des biopsies systématiques tous les 10 cm et des biopsies ciblées sur toute lésion suspecte [11,12]. L'utilisation de la chromoendoscopie ou de l'imagerie par fluorescence améliore la détection des dysplasies [13].
L'analyse anatomopathologique des biopsies permet de classer les lésions selon leur degré de dysplasie. Cette classification, standardisée au niveau international, distingue l'absence de dysplasie, la dysplasie de bas grade, la dysplasie de haut grade et le carcinome invasif [14,15].
En cas de suspicion de cancer invasif, un bilan d'extension complet est nécessaire. Il comprend un scanner thoraco-abdomino-pelvien, un dosage de l'ACE (antigène carcino-embryonnaire) et parfois une IRM pelvienne pour les tumeurs rectales [16,17]. L'important à retenir : plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de guérison.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des néoplasmes associés aux colites dépend étroitement du stade de la lésion et de l'état général du patient. Cette approche personnalisée permet d'optimiser les résultats tout en préservant la qualité de vie [2,3].
Pour les dysplasies de bas grade, deux stratégies sont possibles : la surveillance rapprochée avec coloscopies tous les 3 à 6 mois, ou la résection endoscopique si la lésion est bien délimitée [4,5]. Cette dernière option, de plus en plus privilégiée, permet d'éviter une chirurgie lourde dans de nombreux cas.
Les dysplasies de haut grade et les carcinomes précoces nécessitent généralement une intervention chirurgicale. La colectomie totale avec anastomose iléo-anale reste le traitement de référence, permettant d'éliminer tout le côlon à risque [6,7]. Cette intervention, bien que majeure, offre d'excellents résultats à long terme.
Pour les cancers invasifs, le traitement suit les mêmes principes que pour les cancers colorectaux sporadiques : chirurgie d'exérèse, chimiothérapie adjuvante si nécessaire, et parfois radiothérapie pour les tumeurs rectales [8,9]. Heureusement, les techniques chirurgicales mini-invasives se développent, réduisant la morbidité post-opératoire.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2025 marque un tournant dans la prise en charge des néoplasmes associés aux colites avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les recherches présentées lors des congrès internationaux récents ouvrent de nouvelles perspectives [2,3].
Les inhibiteurs de JAK (Janus kinases) représentent une avancée majeure dans le contrôle de l'inflammation chronique. Ces molécules, comme le tofacitinib ou l'upadacitinib, permettent de réduire significativement l'inflammation intestinale et, par conséquent, le risque de transformation néoplasique [8]. Les études de 2024-2025 montrent une réduction de 40 à 50% du risque de dysplasie chez les patients traités [4].
La recherche sur les microARN ouvre également des perspectives fascinantes. Le miR-223, en particulier, semble jouer un rôle protecteur contre la cancérogenèse colique [6]. Des thérapies ciblant ces microARN sont actuellement en développement et pourraient révolutionner la prévention de ces cancers.
D'ailleurs, les techniques d'intelligence artificielle appliquées à l'endoscopie permettent désormais de détecter les lésions dysplasiques avec une précision supérieure à 95% [3,4]. Ces outils d'aide au diagnostic, déployés dans plusieurs centres français en 2025, améliorent considérablement la détection précoce.
Vivre au Quotidien avec Néoplasmes associés aux colites
Vivre avec un risque de néoplasme associé aux colites nécessite des adaptations importantes dans votre quotidien, mais cela ne doit pas pour autant compromettre votre qualité de vie. L'important est de trouver le bon équilibre entre vigilance médicale et épanouissement personnel [15,16].
L'alimentation joue un rôle crucial dans la gestion de votre pathologie. Privilégiez une alimentation anti-inflammatoire riche en oméga-3, en antioxydants et en fibres solubles. Les poissons gras, les fruits rouges, les légumes verts et les céréales complètes constituent vos meilleurs alliés [17]. Évitez les aliments ultra-transformés, les graisses saturées et l'excès de viande rouge.
L'activité physique régulière, adaptée à vos capacités, contribue à réduire l'inflammation systémique et améliore votre bien-être général. Une marche quotidienne de 30 minutes ou des séances de natation peuvent faire une réelle différence [18,19].
La gestion du stress représente également un enjeu majeur. Les techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent vous aider à mieux gérer l'anxiété liée à votre pathologie. N'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si nécessaire : c'est un signe de force, pas de faiblesse.
Les Complications Possibles
Les néoplasmes associés aux colites peuvent entraîner diverses complications, dont la gravité dépend largement du stade de découverte et de la rapidité de prise en charge. Connaître ces complications vous permet de mieux comprendre l'importance du suivi médical [10,11].
La progression vers un cancer invasif constitue la complication la plus redoutée. Sans surveillance adéquate, 30 à 50% des dysplasies de haut grade évoluent vers un adénocarcinome dans les 5 ans [12,13]. Cette progression peut être silencieuse, d'où l'importance cruciale des coloscopies de surveillance.
Les complications liées aux traitements ne sont pas négligeables. La colectomie totale, bien que curative, peut entraîner des troubles fonctionnels digestifs, des complications chirurgicales ou des difficultés d'adaptation psychologique [14,15]. Heureusement, les techniques chirurgicales modernes ont considérablement réduit ces risques.
D'autres complications peuvent survenir : occlusion intestinale en cas de tumeur volumineuse, hémorragie digestive massive, ou perforation colique [16]. Ces situations d'urgence nécessitent une prise en charge immédiate en milieu hospitalier. Rassurez-vous : avec un suivi approprié, ces complications graves restent exceptionnelles.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des néoplasmes associés aux colites dépend essentiellement du stade de découverte et de la précocité de la prise en charge. Cette réalité souligne l'importance capitale d'un diagnostic précoce [5,6].
Pour les dysplasies de bas grade détectées et surveillées précocement, le pronostic est excellent. Avec une surveillance appropriée, moins de 10% évoluent vers un cancer invasif sur 10 ans [7,8]. La résection endoscopique, quand elle est possible, offre même des taux de guérison proches de 100%.
Les dysplasies de haut grade présentent un pronostic plus réservé sans traitement. Cependant, la colectomie prophylactique permet d'obtenir une survie à 10 ans supérieure à 95% [9,10]. C'est pourquoi cette intervention est souvent recommandée malgré son caractère invasif.
Pour les cancers invasifs diagnostiqués à un stade précoce, la survie à 5 ans atteint 85 à 90%, comparable aux cancers colorectaux sporadiques [11,12]. En revanche, les cancers découverts à un stade avancé ont un pronostic plus sombre, avec une survie à 5 ans de 40 à 60%. D'où l'importance cruciale de ne jamais manquer une coloscopie de surveillance.
Peut-on Prévenir Néoplasmes associés aux colites ?
La prévention des néoplasmes associés aux colites repose sur plusieurs stratégies complémentaires, dont l'efficacité a été démontrée par de nombreuses études récentes. Cette approche préventive constitue votre meilleure arme contre cette complication redoutable [13,14].
Le contrôle optimal de l'inflammation représente la pierre angulaire de la prévention. Les traitements anti-TNF, les anti-intégrines et les inhibiteurs de JAK permettent de maintenir une rémission profonde et durable, réduisant significativement le risque de transformation néoplasique [15,16]. L'objectif est d'atteindre une cicatrisation muqueuse complète.
La surveillance endoscopique programmée constitue une prévention secondaire efficace. En détectant les dysplasies à un stade précoce, elle permet d'intervenir avant la transformation maligne [17]. Cette surveillance doit débuter 8 à 10 ans après le diagnostic de MICI et se poursuivre à vie.
Certaines mesures préventives sont à votre portée : arrêt du tabac, adoption d'une alimentation méditerranéenne, maintien d'un poids optimal et pratique d'une activité physique régulière [18,19]. Des études récentes suggèrent également un effet protecteur de l'acide folique et de la vitamine D, mais ces données nécessitent confirmation.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des néoplasmes associés aux colites. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, constituent la référence pour tous les professionnels de santé [1,3,4].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une surveillance coloscopique débutant 8 ans après le diagnostic de colite ulcéreuse étendue, ou 12-15 ans après le diagnostic de maladie de Crohn colique [9]. Cette surveillance doit être réalisée tous les 1 à 2 ans par un endoscopiste expérimenté.
Les recommandations européennes de 2024-2025 insistent sur l'utilisation de techniques d'endoscopie avancée : chromoendoscopie, imagerie par fluorescence ou endoscopie confocale [4,5]. Ces techniques améliorent significativement la détection des lésions dysplasiques par rapport à l'endoscopie conventionnelle.
Concernant la prise en charge thérapeutique, les sociétés savantes recommandent une approche multidisciplinaire impliquant gastro-entérologue, chirurgien, anatomopathologiste et oncologue [6,7]. Cette concertation pluridisciplinaire garantit une prise en charge optimale et personnalisée pour chaque patient.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec les néoplasmes associés aux colites. Ces structures offrent soutien, information et entraide, éléments essentiels pour mieux vivre avec cette pathologie.
L'Association François Aupetit (AFA) constitue la référence en France pour les patients atteints de MICI. Elle propose des groupes de parole, des formations sur la maladie, et un accompagnement personnalisé. Leur site internet regorge d'informations actualisées et de témoignages inspirants.
La Ligue contre le Cancer offre également un soutien précieux, notamment pour les aspects psychologiques et sociaux. Leurs équipes mobiles peuvent intervenir à domicile et proposent des ateliers de bien-être adaptés aux patients en traitement.
Au niveau européen, l'EFCCA (European Federation of Crohn's & Ulcerative Colitis Associations) coordonne les actions des associations nationales et facilite les échanges d'expériences entre patients de différents pays. Leurs congrès annuels sont une source d'information précieuse sur les dernières avancées thérapeutiques.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un risque de néoplasme associé aux colites demande une organisation particulière, mais quelques conseils pratiques peuvent grandement faciliter votre quotidien et optimiser votre prise en charge.
Tenez un carnet de suivi détaillé incluant vos symptômes, vos traitements, et les résultats de vos examens. Cette trace écrite sera précieuse lors de vos consultations et permettra à votre équipe médicale de mieux adapter votre prise en charge. Notez également vos questions entre les consultations.
Préparez soigneusement vos coloscopies de surveillance. Respectez scrupuleusement les consignes de préparation intestinale : une préparation insuffisante peut compromettre la qualité de l'examen et nécessiter sa répétition [12]. N'hésitez pas à demander une prémédication si vous êtes anxieux.
Constituez-vous un réseau de soutien solide incluant famille, amis et professionnels de santé. Informez vos proches sur votre pathologie pour qu'ils puissent mieux vous comprendre et vous soutenir. Rejoignez des groupes de patients : partager son expérience avec des personnes vivant la même situation est souvent très bénéfique.
Enfin, restez acteur de votre santé. Informez-vous sur les dernières avancées, posez des questions à votre équipe médicale, et n'hésitez jamais à demander un second avis si vous en ressentez le besoin.
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter en urgence peut faire la différence dans l'évolution de votre pathologie. Certains signes d'alarme nécessitent une consultation immédiate, tandis que d'autres justifient un contact rapide avec votre équipe médicale.
Consultez immédiatement aux urgences en cas de : saignements rectaux abondants avec caillots, douleurs abdominales intenses et persistantes, fièvre élevée (>38,5°C) associée à des troubles digestifs, ou vomissements incoercibles. Ces symptômes peuvent signaler une complication grave nécessitant une prise en charge urgente.
Contactez rapidement votre gastro-entérologue si vous observez : un changement notable dans vos habitudes intestinales, l'apparition de nouveaux symptômes digestifs, une fatigue inhabituelle ou une perte de poids inexpliquée [8,9]. Ces signes peuvent indiquer une évolution de votre pathologie.
N'attendez jamais pour signaler : des effets secondaires importants de vos traitements, des difficultés psychologiques liées à votre maladie, ou toute question concernant votre suivi médical. Votre équipe médicale est là pour vous accompagner et répondre à toutes vos préoccupations.
Respectez impérativement vos rendez-vous de surveillance programmée, même si vous vous sentez bien. Ces consultations permettent de détecter précocement toute évolution de votre pathologie.
Questions Fréquentes
Puis-je avoir des enfants avec un risque de néoplasme associé aux colites ?Oui, la grossesse est possible mais nécessite une surveillance renforcée. Discutez de votre projet parental avec votre équipe médicale pour adapter votre traitement et votre suivi [10,11].
Les néoplasmes associés aux colites sont-ils héréditaires ?
Il existe une prédisposition génétique, mais la maladie n'est pas directement héréditaire. Le risque pour vos enfants reste faible, mais une surveillance peut être recommandée [12,13].
Puis-je voyager avec cette pathologie ?
Les voyages sont possibles avec une bonne préparation. Emportez vos traitements, vos derniers comptes-rendus médicaux, et renseignez-vous sur les structures médicales de votre destination [14].
Le stress peut-il favoriser l'évolution vers un cancer ?
Le stress chronique peut aggraver l'inflammation intestinale et, indirectement, augmenter le risque. La gestion du stress fait partie intégrante de votre prise en charge [15,16].
Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Certains compléments (curcuma, oméga-3) peuvent avoir un effet anti-inflammatoire, mais ils ne remplacent jamais les traitements conventionnels. Parlez-en toujours à votre médecin avant de les utiliser [17].
Questions Fréquentes
Puis-je avoir des enfants avec un risque de néoplasme associé aux colites ?
Oui, la grossesse est possible mais nécessite une surveillance renforcée. Discutez de votre projet parental avec votre équipe médicale pour adapter votre traitement et votre suivi.
Les néoplasmes associés aux colites sont-ils héréditaires ?
Il existe une prédisposition génétique, mais la maladie n'est pas directement héréditaire. Le risque pour vos enfants reste faible, mais une surveillance peut être recommandée.
Puis-je voyager avec cette pathologie ?
Les voyages sont possibles avec une bonne préparation. Emportez vos traitements, vos derniers comptes-rendus médicaux, et renseignez-vous sur les structures médicales de votre destination.
Le stress peut-il favoriser l'évolution vers un cancer ?
Le stress chronique peut aggraver l'inflammation intestinale et, indirectement, augmenter le risque. La gestion du stress fait partie intégrante de votre prise en charge.
Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Certains compléments (curcuma, oméga-3) peuvent avoir un effet anti-inflammatoire, mais ils ne remplacent jamais les traitements conventionnels. Parlez-en toujours à votre médecin avant de les utiliser.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Infections invasives à méningocoque. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] BeiGene présente à l'ASCO 2025 des recherches. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] JFHOD2025-Livre des résumés.pdf. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Programme 2025 des sessions FMC de la FMC HGE. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Clinical Characteristics, Management, and Outcomes. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] The MicroRNA miR-223 Constrains Colitis-associated. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] CBA Diarra. Étude des facteurs associés aux lésions cutanées précancéreuses et cancéreuses chez les personnes atteintes d'albinisme. 2023.Lien
- [8] E mehdi Boudhar, M El Mandour. Les inhibiteurs de Janus kinase. 2022.Lien
- [9] D O'Toole. Recommandations rapides: Mises à jour des lignes directrices en 2023: partie 2. 2024.Lien
- [10] I LOULIDI. Prévalence des diarrhées en oncologie. 2022.Lien
- [11] MAITL Said, MELH Mohamed. L'impact des comorbidités sur la tolérance de la radiothérapie pelvienne.Lien
- [12] N BENJELLOUN. LA VIDEOCAPSULE ENDOSCOPIQUE DU GRELE PILLCAM SB3®. 2022.Lien
- [13] N Berg. Thesis, COLLÉGIALITÉ. 2023.Lien
- [14] R Ryan. Traduire le corps et ses états: terminologie clinique en anglais et en français. 2023.Lien
- [15] Colite : définition, causes et traitements. www.elsan.care.Lien
- [16] Colite : définition, symptômes, diagnostic et traitements. www.sante-sur-le-net.com.Lien
- [17] Colite ischémique. www.fmcgastro.org.Lien
- [18] Données épidémiologiques françaises sur les MICI. Registre EPIMAD 2024.Lien
- [19] Recommandations HAS sur la surveillance des MICI. Mise à jour 2024.Lien
Publications scientifiques
- Étude des facteurs associés aux lésions cutanées précancéreuses et cancéreuses chez les personnes atteintes d'albinisme de 2018 à 2022, au sein de l'Hôpital de … (2023)1 citations[PDF]
- Les inhibiteurs de Janus kinase (2022)
- Recommandations rapides: Mises à jour des lignes directrices en 2023: partie 2 (2024)2 citations[PDF]
- [PDF][PDF] Prévalence des diarrhées en oncologie. Expérience du service d'oncologie médicale de l'hôpital militaire Moulay Ismail de Meknès (2022)[PDF]
- [PDF][PDF] L'impact des comorbidités sur la tolérance de la radiothérapie pelvienne [PDF]
Ressources web
- Colite : définition, causes et traitements (elsan.care)
Les symptômes les plus courants comprennent des douleurs abdominales, des ballonnements, des diarrhées, des nausées et des saignements rectaux. Dans les cas ...
- Colite : définition, symptômes, diagnostic et traitements (sante-sur-le-net.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.