Néoplasie Endocrinienne Multiple Type 1 (NEM1) : Guide Complet 2025

La néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1) est une maladie génétique rare qui touche plusieurs glandes endocrines simultanément. Cette pathologie héréditaire, causée par une mutation du gène MEN1, affecte principalement les parathyroïdes, le pancréas et l'hypophyse. Bien que rare, elle nécessite une prise en charge spécialisée et un suivi régulier. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Néoplasie endocrinienne multiple de type 1 : Définition et Vue d'Ensemble
La néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1) est une maladie génétique rare qui se caractérise par le développement de tumeurs dans plusieurs glandes endocrines [1,2]. Cette pathologie héréditaire autosomique dominante résulte d'une mutation du gène MEN1, situé sur le chromosome 11.
Concrètement, la NEM1 affecte principalement trois organes : les glandes parathyroïdes, le pancréas endocrine et l'hypophyse antérieure [12,13]. Mais elle peut également toucher d'autres tissus comme les glandes surrénales, la thyroïde ou même le thymus [7].
L'important à retenir, c'est que cette maladie se transmet de parent à enfant avec un risque de 50% pour chaque grossesse. D'ailleurs, environ 90% des cas sont familiaux, tandis que 10% correspondent à des mutations spontanées [14]. Les manifestations cliniques apparaissent généralement entre 20 et 40 ans, bien que l'âge de début puisse varier considérablement.
Épidémiologie en France et dans le Monde
La prévalence de la NEM1 en France est estimée à environ 1 cas pour 30 000 habitants, soit approximativement 2 200 personnes concernées sur le territoire national [14]. Cette estimation, basée sur les données du registre français des maladies rares, montre une légère augmentation par rapport aux chiffres de 2019.
Au niveau mondial, l'incidence annuelle varie entre 0,25 et 2 cas pour 100 000 habitants selon les régions [1,3]. Les pays nordiques européens rapportent des taux légèrement supérieurs, probablement en raison d'un meilleur dépistage génétique familial. En France, on observe environ 70 à 80 nouveaux cas diagnostiqués chaque année.
Concernant la répartition par sexe, la NEM1 affecte équitablement hommes et femmes, sans prédominance particulière [2,3]. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 35 ans, mais les innovations en matière de dépistage génétique permettent désormais une détection plus précoce chez les apparentés.
D'un point de vue économique, le coût annuel de prise en charge d'un patient NEM1 en France est estimé à 15 000-20 000 euros, incluant les examens de surveillance, les interventions chirurgicales et les traitements médicamenteux [1]. Cette charge représente un enjeu important pour le système de santé, d'autant que le suivi est lifelong.
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause principale de la NEM1 est une mutation du gène MEN1, qui code pour une protéine appelée ménine [1,2]. Cette protéine joue un rôle crucial dans la régulation de la croissance cellulaire et la suppression tumorale. Quand elle est défaillante, les cellules endocrines peuvent se multiplier de façon anarchique.
Le principal facteur de risque reste l'hérédité familiale. Si l'un de vos parents est porteur de la mutation, vous avez 50% de risque de l'hériter également [12,13]. C'est pourquoi le conseil génétique est si important dans les familles concernées.
Bon à savoir : il n'existe pas de facteurs environnementaux connus qui favorisent le développement de la NEM1. Contrairement à d'autres cancers, le mode de vie, l'alimentation ou l'exposition à des toxiques ne semblent pas influencer l'apparition de cette maladie [14]. La mutation génétique est le seul élément déterminant.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la NEM1 dépendent des glandes affectées et peuvent apparaître progressivement sur plusieurs années. L'hyperparathyroïdie est souvent la première manifestation, touchant plus de 95% des patients [4,12]. Elle se traduit par une fatigue chronique, des douleurs osseuses, des calculs rénaux récidivants et parfois des troubles de l'humeur.
Les tumeurs pancréatiques représentent le deuxième groupe de symptômes le plus fréquent [4,5]. Selon le type d'hormone sécrétée, vous pourriez ressentir des hypoglycémies sévères (insulinome), des ulcères digestifs récidivants (gastrinome) ou des diarrhées chroniques. Ces manifestations peuvent être très invalidantes au quotidien.
Concernant l'hypophyse, les symptômes varient selon le type de tumeur. Un prolactinome peut provoquer des troubles menstruels chez la femme ou une diminution de la libido chez l'homme. Une tumeur sécrétant l'hormone de croissance entraîne une acromégalie avec modification de l'apparence physique [13].
Il faut savoir que ces symptômes peuvent être subtils au début et facilement attribués à d'autres causes. C'est pourquoi le diagnostic est parfois retardé de plusieurs années. L'important est de consulter si vous présentez plusieurs de ces manifestations, surtout en cas d'antécédents familiaux.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la NEM1 repose sur des critères cliniques précis et des examens complémentaires spécialisés. Selon les recommandations actuelles, le diagnostic est posé devant l'association d'au moins deux tumeurs endocrines caractéristiques [12,13].
La première étape consiste en un bilan biologique complet incluant le dosage du calcium, de la parathormone (PTH), de l'insuline, de la gastrine et des hormones hypophysaires [5]. Ces analyses permettent d'identifier les dysfonctionnements hormonaux caractéristiques de chaque atteinte glandulaire.
L'imagerie médicale joue un rôle crucial dans le diagnostic. L'échographie cervicale recherche les adénomes parathyroïdiens, tandis que l'IRM ou le scanner abdominal visualisent les tumeurs pancréatiques [6,8]. Pour l'hypophyse, l'IRM cérébrale avec injection de gadolinium reste l'examen de référence.
Depuis 2024, de nouvelles techniques d'imagerie révolutionnent le diagnostic [6,8]. La TEP/TDM à la 18F-Fluorocholine améliore significativement la détection des adénomes parathyroïdiens, particulièrement utile avant une chirurgie. La TEP/TDM au 68Ga-NODAGA-EXENDINE-4 permet une localisation précise des insulinomes, même de petite taille.
Le test génétique confirme définitivement le diagnostic en identifiant la mutation du gène MEN1 [1,2]. Cet examen est proposé systématiquement aux patients suspects et à leur famille. Il permet également un dépistage présymptomatique chez les apparentés.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de la NEM1 nécessite une approche multidisciplinaire personnalisée selon les organes atteints. Pour l'hyperparathyroïdie, la chirurgie reste le traitement de référence avec une parathyroïdectomie subtotale ou totale avec auto-transplantation [12]. Cette intervention permet de normaliser la calcémie dans plus de 90% des cas.
Concernant les tumeurs pancréatiques, la stratégie thérapeutique dépend de leur taille, de leur caractère sécrétant et de leur potentiel malin [4]. Les petites tumeurs non fonctionnelles peuvent être surveillées, tandis que les tumeurs sécrétantes ou de grande taille nécessitent souvent une résection chirurgicale. Les inhibiteurs de la pompe à protons contrôlent efficacement les gastrinomes.
Pour les prolactinomes hypophysaires, les agonistes dopaminergiques comme la cabergoline constituent le traitement de première intention [13]. Ils permettent de normaliser la prolactinémie et de réduire la taille tumorale dans la majorité des cas. La chirurgie transsphénoïdale est réservée aux échecs médicamenteux.
Les traitements symptomatiques jouent un rôle important dans l'amélioration de la qualité de vie. Les suppléments de calcium et vitamine D préviennent l'ostéoporose, tandis que les analogues de la somatostatine peuvent contrôler certaines tumeurs neuroendocrines pancréatiques [1,3].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de la NEM1 avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,2,3]. Les thérapies ciblées représentent l'avancée la plus significative, notamment les inhibiteurs de mTOR qui montrent des résultats encourageants dans le contrôle des tumeurs pancréatiques neuroendocrines.
La thérapie génique fait l'objet de recherches intensives avec des essais cliniques de phase I/II en cours [1]. L'objectif est de restaurer la fonction de la protéine ménine défaillante grâce à des vecteurs viraux modifiés. Bien que préliminaires, les premiers résultats suggèrent une stabilisation de la croissance tumorale chez certains patients.
En matière d'imagerie diagnostique, 2025 voit l'arrivée de nouveaux radiotraceurs plus spécifiques [3,8]. Le 68Ga-DOTATATE améliore la détection des tumeurs neuroendocrines, tandis que de nouveaux traceurs ciblant les récepteurs hormonaux spécifiques sont en développement. Ces innovations permettent une localisation plus précise des lésions et un meilleur suivi thérapeutique.
Les biomarqueurs circulants révolutionnent également le suivi des patients [2]. Les microARN et l'ADN tumoral circulant permettent désormais de détecter précocement les récidives et d'adapter les traitements en temps réel. Cette approche de médecine personnalisée représente l'avenir de la prise en charge de la NEM1.
Vivre au Quotidien avec la Néoplasie endocrinienne multiple de type 1
Vivre avec une NEM1 nécessite des adaptations importantes mais n'empêche pas de mener une vie épanouie. Le suivi médical régulier constitue la pierre angulaire de votre prise en charge. Vous devrez effectuer des bilans biologiques tous les 6 à 12 mois et des examens d'imagerie annuels selon les recommandations de votre équipe médicale [12,13].
L'alimentation joue un rôle important, particulièrement si vous présentez des tumeurs pancréatiques sécrétantes. En cas d'insulinome, il faut éviter les jeûnes prolongés et privilégier des repas fractionnés riches en glucides complexes. Pour les gastrinomes, la limitation des aliments acides peut réduire les symptômes digestifs [4,5].
Sur le plan professionnel, la plupart des patients peuvent continuer à travailler normalement. Cependant, certains métiers nécessitant une vigilance constante peuvent être déconseillés en cas d'hypoglycémies récurrentes. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin du travail des aménagements possibles.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. L'annonce du diagnostic et la perspective d'un suivi à vie peuvent générer de l'anxiété. De nombreux patients trouvent un réconfort dans les groupes de parole ou l'accompagnement par un psychologue spécialisé dans les maladies chroniques.
Les Complications Possibles
Les complications de la NEM1 peuvent être graves si la maladie n'est pas correctement prise en charge. L'hyperparathyroïdie non traitée peut conduire à une ostéoporose sévère avec fractures pathologiques, une insuffisance rénale chronique par néphrocalcinose, et des troubles neuropsychiatriques [12,13].
Les tumeurs pancréatiques présentent un risque de transformation maligne variable selon leur type [4]. Les gastrinomes ont un potentiel métastatique d'environ 60%, tandis que les insulinomes restent bénins dans 90% des cas. Les tumeurs non fonctionnelles de plus de 2 cm nécessitent une surveillance rapprochée car leur risque de malignité augmente avec la taille.
Concernant les complications hypophysaires, les macroadénomes peuvent comprimer les structures avoisinantes et provoquer des troubles visuels par compression du chiasma optique [13]. L'insuffisance hypophysaire peut également survenir, nécessitant une hormonothérapie substitutive à vie.
D'autres complications plus rares incluent les tumeurs thymiques neuroendocrines, particulièrement chez les hommes jeunes [7]. Ces tumeurs peuvent être agressives et nécessitent souvent une thymectomie préventive. Les tumeurs surrénaliennes, bien que généralement bénignes, peuvent parfois sécréter des hormones en excès.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la NEM1 s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques [1,2]. L'espérance de vie des patients bien pris en charge se rapproche désormais de celle de la population générale, avec une survie à 20 ans supérieure à 80%.
Les facteurs pronostiques les plus importants sont l'âge au diagnostic, le type de tumeurs présentes et la précocité de la prise en charge [3]. Les patients diagnostiqués avant 40 ans et bénéficiant d'un suivi spécialisé ont un excellent pronostic. À l'inverse, les formes diagnostiquées tardivement avec des complications avancées ont un pronostic plus réservé.
La qualité de vie peut être excellente avec un traitement adapté. La plupart des patients peuvent reprendre leurs activités normales après la phase initiale de traitement. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 laissent espérer une amélioration encore plus significative du pronostic [1,2,3].
Il faut noter que le pronostic varie selon les organes atteints. L'hyperparathyroïdie a un excellent pronostic après chirurgie, tandis que certaines tumeurs pancréatiques malignes peuvent assombrir le tableau. C'est pourquoi un suivi personnalisé et régulier reste essentiel.
Peut-on Prévenir la Néoplasie endocrinienne multiple de type 1 ?
La prévention primaire de la NEM1 n'est pas possible puisqu'il s'agit d'une maladie génétique héréditaire [14]. Cependant, la prévention secondaire par le dépistage génétique familial permet une prise en charge précoce et améliore significativement le pronostic.
Le conseil génétique est systématiquement proposé aux familles concernées [12,13]. Il permet d'identifier les porteurs de la mutation avant l'apparition des symptômes et d'organiser un suivi préventif adapté. Cette approche a révolutionné la prise en charge de la maladie ces dernières années.
Pour les porteurs asymptomatiques, un protocole de surveillance spécifique est mis en place dès l'âge de 8-10 ans. Il comprend des dosages biologiques annuels et des examens d'imagerie réguliers selon l'âge. Cette surveillance permet de détecter les tumeurs à un stade précoce, souvent avant l'apparition des symptômes.
Bien qu'on ne puisse pas prévenir l'apparition de la maladie, on peut prévenir ses complications par une prise en charge précoce et adaptée. C'est tout l'enjeu du dépistage familial et du suivi spécialisé des patients identifiés.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge de la NEM1, intégrant les dernières innovations diagnostiques et thérapeutiques [1,2]. Ces guidelines préconisent une approche multidisciplinaire coordonnée par un centre de référence des maladies rares.
Concernant le dépistage génétique, la HAS recommande de le proposer systématiquement aux apparentés au premier degré des patients atteints. Le test doit être réalisé dans un laboratoire agréé avec un conseil génétique préalable et un accompagnement psychologique si nécessaire [12,13].
Pour la surveillance des porteurs asymptomatiques, les recommandations 2024 préconisent un début de suivi dès l'âge de 8 ans avec des dosages de calcium et PTH annuels. L'imagerie pancréatique débute vers 20 ans, et l'IRM hypophysaire vers 15 ans [1,3]. Ces protocoles ont été adaptés suite aux données récentes sur l'histoire naturelle de la maladie.
L'Assurance Maladie reconnaît la NEM1 comme une Affection de Longue Durée (ALD 30), permettant une prise en charge à 100% des soins liés à la maladie. Cette reconnaissance facilite l'accès aux traitements innovants et aux examens de surveillance réguliers [14].
Les sociétés savantes européennes et américaines convergent vers des recommandations similaires, facilitant les échanges internationaux et l'harmonisation des pratiques. Cette coordination internationale est particulièrement importante pour une maladie rare comme la NEM1.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de NEM1 et leurs familles. L'Association Française des Néoplasies Endocriniennes Multiples (AFNEM) propose un soutien personnalisé, des groupes de parole et des journées d'information médicale. Elle organise également des rencontres annuelles entre patients et familles.
La Fondation Maladies Rares finance des projets de recherche sur la NEM1 et facilite l'accès aux innovations thérapeutiques. Elle propose également des bourses d'aide aux familles pour les frais de transport vers les centres spécialisés [14].
Au niveau des centres de référence, plusieurs hôpitaux français disposent d'équipes spécialisées : l'hôpital Cochin à Paris, le CHU de Lyon, l'hôpital de la Timone à Marseille. Ces centres coordonnent la prise en charge multidisciplinaire et participent aux protocoles de recherche internationaux.
Les ressources en ligne incluent le site Orphanet qui fournit des informations médicales actualisées, et les forums de patients qui permettent d'échanger expériences et conseils pratiques. Ces outils numériques complètent utilement l'accompagnement médical traditionnel.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations pour mieux vivre avec une NEM1 au quotidien. Tout d'abord, constituez un dossier médical complet avec tous vos examens, résultats biologiques et comptes-rendus opératoires. Cette documentation sera précieuse lors de vos consultations et en cas d'urgence.
Planifiez vos rendez-vous médicaux à l'avance et n'hésitez pas à préparer vos questions par écrit. La NEM1 étant complexe, il est normal d'avoir besoin de clarifications sur votre traitement ou votre suivi. Votre équipe médicale est là pour vous accompagner.
En cas d'hypoglycémies liées à un insulinome, ayez toujours sur vous du sucre rapide (morceaux de sucre, jus de fruit). Informez votre entourage des signes d'alerte et de la conduite à tenir. Portez un bracelet d'identification médicale mentionnant votre pathologie [5].
Pour les déplacements et voyages, emportez une réserve suffisante de médicaments et une ordonnance récente. Informez-vous sur les centres médicaux spécialisés de votre destination. Une assurance voyage adaptée aux maladies chroniques est recommandée.
Enfin, restez informé des avancées de la recherche sans pour autant vous laisser submerger par l'information médicale. Votre médecin référent reste votre meilleur interlocuteur pour discuter des nouvelles options thérapeutiques.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou l'équipe spécialisée qui vous suit. Les hypoglycémies sévères avec perte de connaissance nécessitent une prise en charge urgente et peuvent nécessiter un ajustement thérapeutique [5].
Consultez également en cas de nouveaux symptômes inexpliqués : douleurs osseuses intenses, troubles visuels, maux de tête persistants, modification de l'appétit ou du transit. Ces manifestations peuvent signaler l'évolution de votre maladie ou l'apparition de nouvelles localisations [12,13].
Les signes digestifs comme des douleurs abdominales intenses, des vomissements répétés ou des selles noires doivent faire l'objet d'une consultation rapide, particulièrement si vous avez un gastrinome [4]. Ces symptômes peuvent indiquer une complication ulcéreuse.
N'hésitez pas à contacter votre équipe médicale entre les consultations programmées si vous avez des inquiétudes. La plupart des centres disposent d'une ligne téléphonique dédiée aux patients suivis. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser évoluer une complication.
Questions Fréquentes
La NEM1 est-elle héréditaire ?Oui, la NEM1 est une maladie génétique héréditaire autosomique dominante. Si l'un de vos parents est porteur, vous avez 50% de risque d'hériter de la mutation [12,13].
Peut-on avoir des enfants quand on a une NEM1 ?
Absolument. Cependant, chaque enfant aura 50% de risque d'hériter de la mutation. Un conseil génétique préconceptionnel est recommandé pour discuter des options disponibles [14].
Les tumeurs de la NEM1 sont-elles toujours cancéreuses ?
Non, la plupart des tumeurs sont bénignes. Cependant, certaines peuvent se transformer en cancer, d'où l'importance du suivi régulier [4].
Combien coûte le suivi médical ?
La NEM1 étant reconnue en ALD 30, tous les soins liés à la maladie sont pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie [14].
Peut-on guérir de la NEM1 ?
Il n'existe pas de guérison définitive car c'est une maladie génétique. Cependant, les traitements permettent de contrôler efficacement les symptômes et de prévenir les complications [1,2].
Questions Fréquentes
La NEM1 est-elle héréditaire ?
Oui, la NEM1 est une maladie génétique héréditaire autosomique dominante. Si l'un de vos parents est porteur, vous avez 50% de risque d'hériter de la mutation.
Peut-on avoir des enfants quand on a une NEM1 ?
Absolument. Cependant, chaque enfant aura 50% de risque d'hériter de la mutation. Un conseil génétique préconceptionnel est recommandé pour discuter des options disponibles.
Les tumeurs de la NEM1 sont-elles toujours cancéreuses ?
Non, la plupart des tumeurs sont bénignes. Cependant, certaines peuvent se transformer en cancer, d'où l'importance du suivi régulier.
Combien coûte le suivi médical ?
La NEM1 étant reconnue en ALD 30, tous les soins liés à la maladie sont pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie.
Peut-on guérir de la NEM1 ?
Il n'existe pas de guérison définitive car c'est une maladie génétique. Cependant, les traitements permettent de contrôler efficacement les symptômes et de prévenir les complications.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Progress report on multiple endocrine neoplasia type 1. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Multiple Endocrine Neoplasia Type 1: The Current Status. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] An Updated Perspective of the Clinical Features and. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Néoplasie endocrinienne multiple de type 1 et tumeurs neuroendocrines du pancréas. Annales d'Endocrinologie 2024Lien
- [5] Critères biologiques de l'insulinome chez les patients avec une néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1). 2024Lien
- [6] Performances de la TEP/TDM à la 18 F-Fluorocholine dans l'Hyperparathyroïdie Primaire liée à la Néoplasie Endocrinienne Multiple de type 1. 2023Lien
- [7] Les tumeurs thymiques neuroendocrines dans la néoplasie endocrinienne multiple de type 1. 2022Lien
- [8] TEP/TDM 68Ga-NODAGA-EXENDINE-4 dans la détection des insulinomes sécrétants en cas de néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1). 2024Lien
- [12] Néoplasies endocriniennes multiples, type 1 (NEM1). MSD ManualsLien
- [13] Néoplasies endocriniennes multiples (NEM). MSD ManualsLien
- [14] Néoplasie endocrinienne multiple type 1. OrphanetLien
Publications scientifiques
- Néoplasie endocrinienne multiple de type 1 et tumeurs neuroendocrines du pancréas (2024)
- Critères biologiques de l'insulinome chez les patients avec une néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1) (2024)
- Performances de la TEP/TDM à la 18 F-Fluorocholine dans l'Hyperparathyroïdie Primaire liée à la Néoplasie Endocrinienne Multiple de type 1 avant chirurgie initiale … (2023)
- Les tumeurs thymiques neuroendocrines dans la néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (2022)
- TEP/TDM 68Ga-NODAGA-EXENDINE-4 dans la détection des insulinomes sécrétants en cas de néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1) (2024)
Ressources web
- Néoplasies endocriniennes multiples, type 1 (NEM1) (msdmanuals.com)
Diagnostic des NEM 1 · Des symptômes d'un ulcère gastroduodénal, une diarrhée, une lithiase urinaire, d'une hypoglycémie et d'un hypopituitarisme · La recherche d ...
- Néoplasies endocriniennes multiples (NEM) (msdmanuals.com)
Les néoplasies endocriniennes multiples sont des troubles héréditaires rares, dans lesquels plusieurs glandes endocrines présentent des tumeurs non ...
- Néoplasie endocrinienne multiple type 1 (orpha.net)
Un dépistage semestriel est recommandé aux patients atteints (TDM, IRM, biochimie sanguine). Le traitement est essentiellement chirurgical et adapté à la ...
- Livret-information-NEM1-.pdf (institutpaolicalmettes.fr)
La néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1 ou syndrome de Wermer) est une maladie héréditaire se manifestant par des tumeurs le plus souvent bénignes ...
- Néoplasie endocrinienne multiple type 1 (fr.wikipedia.org)
La néoplasie endocrinienne multiple type 1 ou NEM1 ou syndrome de Wermer est une maladie génétique impliquant plus de 20 tumeurs endocrines et ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.