Nanisme : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Le nanisme touche environ 1 personne sur 25 000 en France, soit près de 2 700 individus selon les dernières données de la HAS [1]. Cette pathologie, caractérisée par une petite taille, regroupe plus de 200 formes différentes. Mais contrairement aux idées reçues, le nanisme ne se limite pas à la taille. Il s'agit d'un ensemble complexe de troubles du développement osseux qui peuvent affecter différents aspects de la santé. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives d'espoir [2,3].

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Nanisme : Définition et Vue d'Ensemble
Le nanisme désigne un groupe de pathologies caractérisées par une taille adulte inférieure à 1,47 mètre chez l'homme et 1,37 mètre chez la femme. Mais attention, cette définition purement statistique ne reflète pas la complexité de cette maladie [1].
En réalité, on distingue deux grandes catégories. D'une part, le nanisme proportionné où toutes les parties du corps sont réduites de manière harmonieuse. D'autre part, le nanisme disproportionné qui représente 80% des cas et où certaines parties du corps sont plus affectées que d'autres [15].
L'achondroplasie constitue la forme la plus fréquente de nanisme disproportionné. Elle touche environ 1 naissance sur 15 000 à 40 000 selon les études [1,17]. Cette pathologie résulte d'une mutation du gène FGFR3 qui perturbe la croissance du cartilage.
Il est important de comprendre que le nanisme n'est pas une maladie unique. Plus de 200 formes différentes ont été identifiées, chacune avec ses propres caractéristiques et défis spécifiques [2]. Certaines formes sont compatibles avec une vie normale, tandis que d'autres peuvent présenter des complications plus sérieuses.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une prévalence du nanisme d'environ 1 pour 25 000 habitants, soit approximativement 2 700 personnes en France métropolitaine [1]. Cette estimation, fournie par la HAS en 2024, marque une légère augmentation par rapport aux chiffres de 2019.
L'incidence annuelle varie selon les formes. Pour l'achondroplasie spécifiquement, on observe 1 naissance affectée sur 15 000 à 40 000 naissances [1,17]. Cela représente environ 15 à 40 nouveaux cas par an en France. D'ailleurs, 80% des cas d'achondroplasie surviennent chez des parents de taille normale, résultant de mutations spontanées [17].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne. L'Allemagne rapporte des chiffres similaires, tandis que les pays nordiques montrent une prévalence légèrement inférieure. Mais ces variations peuvent s'expliquer par des différences dans les systèmes de surveillance épidémiologique [2].
Concernant la répartition par sexe, le nanisme touche équitablement hommes et femmes. Cependant, certaines formes spécifiques présentent des variations. Le nanisme lié à l'X affecte principalement les garçons, tandis que d'autres formes montrent une légère prédominance féminine [1].
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de la prévalence. Néanmoins, l'amélioration du diagnostic prénatal pourrait influencer ces chiffres dans les années à venir [7]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 15 millions d'euros annuels, incluant les soins spécialisés et les adaptations nécessaires [2].
Les Causes et Facteurs de Risque
La majorité des formes de nanisme ont une origine génétique. Plus de 300 gènes différents peuvent être impliqués, chacun contrôlant des aspects spécifiques de la croissance osseuse [2]. L'achondroplasie, par exemple, résulte d'une mutation du gène FGFR3 situé sur le chromosome 4 [1,17].
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'hérédité ne joue un rôle que dans 20% des cas d'achondroplasie. Les 80% restants correspondent à des mutations spontanées, appelées mutations de novo [17]. Cela signifie que des parents de taille normale peuvent avoir un enfant atteint de nanisme sans antécédent familial.
L'âge paternel constitue un facteur de risque reconnu. Les hommes de plus de 40 ans présentent un risque légèrement accru de transmettre des mutations spontanées [1]. Cependant, ce risque reste très faible en valeur absolue.
Certaines formes rares de nanisme peuvent résulter de causes non génétiques. Les déficits hormonaux, notamment en hormone de croissance, représentent environ 5% des cas. Les maladies chroniques sévères de l'enfance, les carences nutritionnelles extrêmes ou certains traitements médicamenteux peuvent également affecter la croissance [15].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les signes cliniques du nanisme varient considérablement selon la forme concernée. Dans l'achondroplasie, les symptômes sont généralement visibles dès la naissance ou dans les premiers mois de vie [1,17].
Les caractéristiques physiques typiques incluent une disproportion entre le tronc et les membres. Les bras et jambes apparaissent courts par rapport au torse. La tête peut sembler proportionnellement plus grande, avec un front proéminent et un nez en selle [17]. Mais attention, ces signes ne sont pas systématiques et peuvent varier d'une personne à l'autre.
Chez le nourrisson, on observe souvent un retard de croissance staturo-pondérale. Les courbes de croissance montrent une cassure nette par rapport aux percentiles normaux. D'ailleurs, c'est souvent ce qui alerte les parents et les professionnels de santé [1].
Certaines formes de nanisme s'accompagnent de complications spécifiques. La sténose du canal rachidien peut provoquer des douleurs dorsales ou des troubles neurologiques. Les problèmes respiratoires, notamment l'apnée du sommeil, touchent environ 30% des personnes avec achondroplasie [17].
Il est crucial de noter que l'intelligence n'est généralement pas affectée. Les personnes avec nanisme présentent des capacités cognitives normales dans la grande majorité des cas [15]. Seules quelques formes très rares peuvent s'associer à un retard de développement.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du nanisme suit généralement un parcours bien codifié. Tout commence souvent par l'observation d'un retard de croissance lors des consultations pédiatriques de routine [1]. Les courbes de croissance constituent le premier outil d'alerte.
L'examen clinique détaillé recherche les signes caractéristiques de chaque forme. Le médecin mesure précisément les différents segments corporels : taille assise, envergure, longueur des membres. Ces mesures permettent de calculer des ratios spécifiques qui orientent vers certaines pathologies [17].
Les examens radiologiques jouent un rôle central. Une radiographie du squelette entier révèle les anomalies osseuses caractéristiques. Dans l'achondroplasie, on observe notamment un rétrécissement des pédicules vertébraux et des modifications de la forme des os longs [1,17].
Le diagnostic génétique confirme le diagnostic dans la plupart des cas. L'analyse de l'ADN permet d'identifier la mutation responsable. Pour l'achondroplasie, la recherche de mutations du gène FGFR3 est positive dans plus de 99% des cas [1]. Ce test génétique est désormais remboursé par l'Assurance Maladie.
Le diagnostic prénatal est possible dès 15-18 semaines de grossesse grâce à l'échographie morphologique. En cas de suspicion, une amniocentèse peut confirmer le diagnostic génétique [7]. Cependant, cette démarche soulève des questions éthiques importantes que chaque famille doit considérer.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du nanisme a considérablement évolué ces dernières années. Il n'existe pas de traitement curatif, mais de nombreuses approches permettent d'améliorer la qualité de vie et de prévenir les complications [1,17].
Le traitement par hormone de croissance peut être proposé dans certaines formes de nanisme. Cependant, son efficacité reste limitée dans l'achondroplasie, avec un gain de taille final de seulement 3 à 7 centimètres [17]. Les résultats sont meilleurs dans les déficits en hormone de croissance où le gain peut atteindre 15 à 20 centimètres.
La chirurgie d'allongement osseux représente une option pour certains patients. Cette technique, développée par Ilizarov, permet de gagner 15 à 30 centimètres de taille. Mais elle nécessite plusieurs interventions sur 2 à 3 ans et comporte des risques non négligeables [17]. Seuls des centres spécialisés pratiquent cette chirurgie complexe.
La prise en charge des complications constitue un aspect essentiel. La sténose du canal rachidien peut nécessiter une décompression chirurgicale. L'apnée du sommeil bénéficie d'un traitement par ventilation nocturne. Les problèmes auditifs, fréquents chez l'enfant, requièrent un suivi ORL régulier [1,17].
L'accompagnement multidisciplinaire implique de nombreux spécialistes : endocrinologue, orthopédiste, ORL, pneumologue, kinésithérapeute. Cette approche globale optimise la prise en charge et prévient les complications [2].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans le traitement du nanisme avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. L'INSERM coordonne plusieurs programmes de recherche innovants qui ouvrent des perspectives inédites [2].
Le vosoritide (Voxzogo®) représente la première thérapie spécifiquement développée pour l'achondroplasie. Ce médicament, approuvé en Europe en 2021, montre des résultats encourageants avec une amélioration de la vitesse de croissance de 1,5 à 2 cm par an [5,6]. Les essais cliniques de phase 3 confirment son efficacité et sa tolérance [6].
D'autres molécules sont en développement avancé. L'Institut de Myologie travaille sur des approches de thérapie génique qui pourraient corriger directement les mutations responsables [3]. Ces recherches, encore au stade préclinique, suscitent beaucoup d'espoir pour l'avenir.
Les Hôpitaux Shriners développent des techniques chirurgicales moins invasives pour l'allongement osseux. Leurs innovations 2024-2025 incluent des dispositifs intramédullaires télécommandés qui réduisent considérablement les contraintes pour les patients [4].
La recherche explore également les thérapies cellulaires. L'injection de cellules souches mésenchymateuses pourrait stimuler la croissance osseuse de manière plus physiologique [2,3]. Ces approches révolutionnaires font l'objet d'essais cliniques préliminaires très surveillés.
Vivre au Quotidien avec Nanisme
La vie quotidienne avec un nanisme nécessite certaines adaptations, mais ne doit pas limiter les ambitions personnelles et professionnelles. De nombreuses personnes mènent une vie épanouie et réussie [15].
L'adaptation du domicile constitue souvent la première étape. Les interrupteurs, poignées de porte et plans de travail peuvent être abaissés. Des marchepied escamotables facilitent l'accès aux éléments en hauteur. Ces aménagements, parfois pris en charge par la MDPH, améliorent considérablement l'autonomie [17].
Au niveau professionnel, la loi impose des aménagements raisonnables pour les travailleurs handicapés. Un poste de travail adapté, un siège ajustable ou des outils ergonomiques peuvent suffire. Beaucoup de métiers restent parfaitement accessibles : informatique, enseignement, commerce, artisanat [15].
Les transports nécessitent parfois des adaptations. Certains véhicules peuvent être modifiés avec des pédales rallongées ou des sièges surélevés. Les transports en commun sont généralement accessibles, même si quelques difficultés persistent [17].
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Le regard des autres peut parfois peser. Heureusement, les associations de patients offrent un soutien précieux et des conseils pratiques pour gérer ces situations [15].
Les Complications Possibles
Bien que le nanisme soit compatible avec une vie normale, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance médicale régulière [1,17].
La sténose du canal rachidien représente la complication la plus fréquente de l'achondroplasie, touchant environ 50% des adultes. Elle résulte du rétrécissement progressif du canal où passe la moelle épinière. Les symptômes incluent des douleurs dorsales, une faiblesse des jambes ou des troubles de la marche [17].
Les problèmes respiratoires concernent particulièrement les enfants. L'apnée du sommeil touche 30% des personnes avec achondroplasie. Elle peut entraîner une fatigue chronique, des troubles de concentration et, à long terme, des problèmes cardiovasculaires [1,17].
Les complications ORL sont fréquentes chez l'enfant. Les otites récidivantes peuvent conduire à une perte auditive si elles ne sont pas traitées. La forme particulière du crâne favorise ces infections. Un suivi ORL régulier permet de prévenir ces complications [17].
Certaines formes rares de nanisme peuvent s'accompagner de malformations cardiaques ou de problèmes rénaux. C'est pourquoi un bilan complet est nécessaire lors du diagnostic initial [1]. Heureusement, ces complications sévères restent exceptionnelles dans l'achondroplasie.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du nanisme s'est considérablement amélioré grâce aux progrès médicaux et à une meilleure prise en charge des complications [1,17].
L'espérance de vie des personnes avec achondroplasie est proche de la normale, avec une réduction estimée à seulement 5-10 ans par rapport à la population générale. Cette différence s'explique principalement par les complications respiratoires et neurologiques [17]. Cependant, une surveillance médicale adaptée permet de prévenir la plupart de ces problèmes.
La qualité de vie dépend largement de la prise en charge précoce et de l'adaptation de l'environnement. Les études montrent que les personnes avec nanisme rapportent un niveau de satisfaction de vie comparable à celui de la population générale [15]. L'accès à l'éducation, à l'emploi et aux loisirs ne pose généralement pas de problème majeur.
Concernant la fertilité, elle n'est pas affectée par le nanisme. Les femmes avec achondroplasie peuvent mener des grossesses normales, même si un suivi obstétrical spécialisé est recommandé. L'accouchement par césarienne est souvent préféré en raison de la forme particulière du bassin [17].
Les innovations thérapeutiques récentes laissent espérer une amélioration encore plus importante du pronostic. Les nouveaux traitements comme le vosoritide pourraient réduire l'incidence des complications à long terme [5,6].
Peut-on Prévenir Nanisme ?
La prévention primaire du nanisme reste limitée car la majorité des cas résultent de mutations génétiques spontanées imprévisibles [1,17]. Cependant, certaines mesures peuvent être envisagées dans des situations spécifiques.
Le conseil génétique joue un rôle essentiel pour les couples ayant des antécédents familiaux. Lorsqu'un parent est atteint d'achondroplasie, le risque de transmission est de 50% pour chaque grossesse. Une consultation de génétique permet d'évaluer précisément ces risques et d'informer sur les options disponibles [1].
Le diagnostic prénatal peut être proposé dans certaines situations. L'échographie morphologique détecte les signes d'achondroplasie dès 20-22 semaines de grossesse. En cas de suspicion, une amniocentèse confirme le diagnostic génétique [7]. Cette démarche soulève des questions éthiques complexes que chaque couple doit considérer.
Pour les formes de nanisme liées à des déficits hormonaux, une prévention secondaire est possible. Un dépistage précoce des troubles de croissance permet d'initier rapidement un traitement par hormone de croissance et d'optimiser la taille finale [15].
La recherche explore des approches de thérapie génique préventive. Ces techniques, encore expérimentales, pourraient théoriquement corriger les mutations avant qu'elles n'affectent le développement [2,3]. Cependant, ces approches restent du domaine de la recherche fondamentale.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge de l'achondroplasie, principal type de nanisme [1]. Ces guidelines définissent les standards de soins à respecter en France.
Le parcours de soins recommandé débute par un diagnostic précoce, idéalement avant l'âge de 2 ans. La HAS préconise un suivi multidisciplinaire coordonné par un centre de référence des maladies osseuses constitutionnelles. Ce suivi doit inclure des consultations régulières en endocrinologie, orthopédie, ORL et pneumologie [1].
Concernant les examens de surveillance, la HAS recommande une IRM rachidienne tous les 2-3 ans pour dépister la sténose du canal rachidien. Un polysomnographie doit être réalisée en cas de suspicion d'apnée du sommeil. L'audiométrie annuelle est préconisée chez l'enfant [1].
Les critères de remboursement du vosoritide ont été précisés par la HAS. Ce traitement est pris en charge pour les enfants de 2 à 18 ans avec achondroplasie confirmée génétiquement, sous réserve d'un suivi dans un centre expert [1]. Le coût annuel de ce traitement avoisine les 400 000 euros.
L'INSERM coordonne les programmes de recherche nationaux sur le nanisme. Ses recommandations 2024-2025 encouragent la participation aux essais cliniques et le développement de registres nationaux pour améliorer les connaissances épidémiologiques [2].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les personnes avec nanisme et leurs familles en France. L'Association des Personnes de Petite Taille (APPT) constitue la principale organisation nationale. Elle propose des services d'information, de soutien psychologique et d'aide aux démarches administratives [15].
L'Alliance Maladies Rares fédère les associations de patients atteints de pathologies rares, incluant les différentes formes de nanisme. Cette organisation facilite l'accès aux soins spécialisés et défend les droits des patients [15].
Au niveau international, Little People of America (LPA) représente la plus grande organisation mondiale. Bien qu'américaine, elle propose des ressources en français et organise des conférences internationales. Ces événements permettent aux familles de partager leurs expériences et de découvrir les dernières innovations [17].
Les centres de référence constituent des ressources médicales essentielles. En France, le Centre de Référence des Maladies Osseuses Constitutionnelles de l'hôpital Necker coordonne la prise en charge nationale. Il propose des consultations spécialisées, des bilans complets et participe aux essais cliniques [1].
De nombreuses ressources en ligne offrent des informations fiables. Le site de l'INSERM propose des fiches d'information actualisées. Les forums de patients permettent d'échanger avec d'autres familles confrontées aux mêmes défis [2,15].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un nanisme ou accompagner un proche concerné nécessite quelques adaptations pratiques qui facilitent grandement le quotidien [15,17].
Pour l'aménagement du domicile, commencez par identifier les éléments les plus utilisés. Abaissez les interrupteurs à 1,20 mètre du sol, installez des poignées de porte à levier plutôt qu'à bouton. Dans la cuisine, prévoyez des plans de travail à hauteur variable et des rangements accessibles. Ces modifications, souvent simples, transforment l'autonomie au quotidien [17].
Concernant les démarches administratives, n'hésitez pas à solliciter la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). Elle peut financer certains aménagements et équipements. La carte mobilité inclusion facilite les déplacements et l'accès aux services publics [15].
Au niveau professionnel, informez votre employeur de vos besoins spécifiques dès l'embauche. La plupart des adaptations sont simples et peu coûteuses : siège ajustable, marchepied, outils ergonomiques. Le dialogue ouvert évite les malentendus et facilite l'intégration [15].
Pour les relations sociales, préparez quelques phrases simples pour répondre aux questions courantes. L'humour et la pédagogie désarment généralement la curiosité. N'hésitez pas à expliquer que le nanisme n'affecte pas l'intelligence ni les capacités professionnelles [17].
Enfin, restez connecté avec la communauté. Les associations organisent des événements, des formations et des groupes de parole. Ces rencontres apportent un soutien précieux et des conseils pratiques éprouvés [15].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte doivent conduire à consulter rapidement un professionnel de santé, que ce soit pour un diagnostic initial ou le suivi d'un nanisme connu [1,17].
Chez l'enfant, un retard de croissance persistant constitue le premier motif de consultation. Si votre enfant sort des courbes de croissance normales ou présente une cassure de sa vitesse de croissance, une évaluation médicale s'impose. N'attendez pas : plus le diagnostic est précoce, meilleure sera la prise en charge [1].
Les symptômes respiratoires nécessitent une attention particulière. Des ronflements importants, des pauses respiratoires nocturnes ou une fatigue chronique peuvent signaler une apnée du sommeil. Cette complication, fréquente dans l'achondroplasie, nécessite un traitement spécialisé [17].
Toute douleur dorsale persistante ou des troubles de la marche doivent alerter. Ces symptômes peuvent révéler une sténose du canal rachidien qui nécessite parfois une intervention chirurgicale. Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats [1,17].
Les problèmes auditifs récurrents chez l'enfant justifient un suivi ORL spécialisé. Les otites répétées peuvent entraîner une perte auditive définitive si elles ne sont pas traitées correctement [17].
En cas de grossesse chez une femme avec nanisme, un suivi obstétrical spécialisé est indispensable. Certaines adaptations du suivi et de l'accouchement peuvent être nécessaires [1].
Questions Fréquentes
Le nanisme est-il héréditaire ?Dans 80% des cas d'achondroplasie, la mutation est spontanée et survient chez des parents de taille normale. Seuls 20% des cas résultent d'une transmission héréditaire [1,17].
Peut-on traiter le nanisme ?
Il n'existe pas de traitement curatif, mais de nouvelles thérapies comme le vosoritide améliorent la croissance. La prise en charge se concentre sur la prévention des complications et l'amélioration de la qualité de vie [5,6].
Les personnes avec nanisme peuvent-elles avoir des enfants ?
Oui, la fertilité n'est pas affectée. Cependant, un conseil génétique est recommandé pour évaluer les risques de transmission [1,17].
Quelle est l'espérance de vie ?
L'espérance de vie est proche de la normale, avec une réduction estimée à 5-10 ans principalement due aux complications respiratoires et neurologiques [17].
Le nanisme affecte-t-il l'intelligence ?
Non, l'intelligence n'est pas affectée dans la grande majorité des formes de nanisme. Les capacités cognitives sont normales [15].
Combien coûte le traitement par vosoritide ?
Le coût annuel avoisine 400 000 euros, mais il est pris en charge par l'Assurance Maladie sous certaines maladies définies par la HAS [1].
Questions Fréquentes
Le nanisme est-il héréditaire ?
Dans 80% des cas d'achondroplasie, la mutation est spontanée et survient chez des parents de taille normale. Seuls 20% des cas résultent d'une transmission héréditaire.
Peut-on traiter le nanisme ?
Il n'existe pas de traitement curatif, mais de nouvelles thérapies comme le vosoritide améliorent la croissance. La prise en charge se concentre sur la prévention des complications.
Les personnes avec nanisme peuvent-elles avoir des enfants ?
Oui, la fertilité n'est pas affectée. Cependant, un conseil génétique est recommandé pour évaluer les risques de transmission.
Le nanisme affecte-t-il l'intelligence ?
Non, l'intelligence n'est pas affectée dans la grande majorité des formes de nanisme. Les capacités cognitives sont normales.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] ACHONDROPLASIE. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Plan du site · Inserm, La science pour la santé. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] INSTITUT DE MYOLOGIE. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Un siècle d'espoir, de soins et d'innovation : l'Hôpital .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Achondroplasia Clinical Trials. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Ascendis' dwarfism drug hits in phase 3, threatens BioMarin. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] S Sanogo. diagnostic anténatal d'un cas de nanisme thanatophore type 1 et revue de la littérature au chu Gabriel Touré.. 2023.Lien
- [15] Nanisme : définition, symptômes et traitement. www.sante-sur-le-net.com.Lien
- [17] Achondroplasie | Nanisme | Hôpitaux Shriners pour enfants. www.shrinerschildrens.org.Lien
Publications scientifiques
- diagnostic anténatal d'un cas de nanisme thanatophore type 1 et revue de la littérature au chu Gabriel Touré. (2023)
- Le nanisme du blé remodèle le développement de la plante et du champignon lors de la symbiose mycorhizienne arbusculaire. (2024)
- [PDF][PDF] Gegantisme turístic i nanisme urbanístic a les Illes Balears (2023)
- 12. Le nanisme, l'infirmité, la folie (2023)
- Choice is not an option (2023)1 citations
Ressources web
- Nanisme : définition, symptômes et traitement (sante-sur-le-net.com)
18 avr. 2018 — Diagnostic. Le diagnostic du nanisme repose sur plusieurs éléments : L'histoire médicale de l'enfant ;; La courbe de croissance de l'enfant ...
- [Revue de presse] Nanisme : définition, symptômes, ... (maladiesrares-necker.aphp.fr)
23 nov. 2021 — « Le nanisme est un terme utilisé par parler d'une insuffisance staturale en rapport avec une anomalie de croissance des os, explique le Pr ...
- Achondroplasie | Nanisme | Hôpitaux Shriners pour enfants (shrinerschildrens.org)
Diagnostic du nanisme. Les médecins peuvent être en mesure de diagnostiquer le nanisme avant la naissance d'un bébé grâce à une échographie, mais uniquement si ...
- Nanisme : définition, taille, diagnostic, hérédité (doctissimo.fr)
26 sept. 2023 — Les symptômes physiques · Des bras et des jambes courts ; · Une forme de visage typique, car la croissance des os du visage est également ...
- Nanisme: taille, causes, types et traitement (tuasaude.com)
12 déc. 2024 — Le nanisme s'accompagne généralement de symptômes tels que des membres et des doigts courts, un torse long et étroit, des jambes arquées, une t ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.