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Hypothyroïdie Congénitale : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitement

Hypothyroïdie congénitale

L'hypothyroïdie congénitale touche environ 1 nouveau-né sur 3 500 en France [1]. Cette maladie thyroïdienne, présente dès la naissance, nécessite un diagnostic précoce pour éviter des complications graves. Heureusement, le dépistage néonatal systématique permet aujourd'hui une prise en charge optimale. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie et les innovations thérapeutiques 2024-2025.

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Hypothyroïdie congénitale : Définition et Vue d'Ensemble

L'hypothyroïdie congénitale est une maladie endocrinienne présente dès la naissance, caractérisée par une production insuffisante d'hormones thyroïdiennes [6]. Cette pathologie résulte soit d'une absence complète de la glande thyroïde (athyréose), soit d'un développement anormal de celle-ci.

Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? La thyroïde, cette petite glande en forme de papillon située à la base du cou, produit des hormones essentielles au développement du cerveau et à la croissance. Quand elle ne fonctionne pas correctement dès la naissance, c'est tout l'organisme du bébé qui en pâtit [14].

Il existe plusieurs formes d'hypothyroïdie congénitale. La plus fréquente, représentant 85% des cas, est la dysgénésie thyroïdienne où la glande est absente, mal placée ou sous-développée [6]. D'autres formes impliquent des défauts de production des hormones thyroïdiennes malgré une glande présente et bien formée.

L'important à retenir ? Cette maladie, bien que sérieuse, se traite parfaitement bien aujourd'hui. Le secret réside dans un diagnostic précoce, rendu possible grâce au dépistage néonatal systématique mis en place en France depuis 1978 [15].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'hypothyroïdie congénitale touche environ 1 nouveau-né sur 3 500, soit près de 230 cas diagnostiqués chaque année [1]. Cette prévalence place notre pays dans la moyenne européenne, avec des variations régionales notables selon les données du dépistage néonatal.

Mais ces chiffres évoluent. D'ailleurs, les données récentes montrent une légère augmentation de l'incidence, passant de 1/4000 dans les années 1990 à 1/3500 aujourd'hui [1]. Cette progression s'explique en partie par l'amélioration des techniques de dépistage qui permettent de détecter des formes plus légères.

Au niveau mondial, la prévalence varie considérablement. L'Asie présente des taux plus élevés (1/2000 au Japon), tandis que l'Afrique subsaharienne affiche des chiffres plus bas, probablement sous-estimés par manque de dépistage systématique [4]. En Europe, les Pays-Bas et la Belgique rapportent des prévalences similaires à la France.

Concernant la répartition par sexe, les filles sont deux fois plus touchées que les garçons, un phénomène observé dans toutes les populations étudiées [4]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques liés au chromosome X.

Le Plan National Maladies Rares 4 lancé en 2024 prévoit d'améliorer encore le dépistage, notamment chez les prématurés qui représentent un défi particulier [2,3]. L'objectif ? Atteindre un taux de détection de 99% d'ici 2027.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de l'hypothyroïdie congénitale sont multiples et complexes. La dysgénésie thyroïdienne représente 85% des cas et résulte d'un développement embryonnaire anormal de la glande thyroïde [6]. Cette anomalie peut se manifester par une absence totale (athyréose), une position anormale (ectopie) ou un sous-développement de la thyroïde.

Dans 10 à 15% des cas, la thyroïde est présente et bien formée, mais ne produit pas suffisamment d'hormones. C'est ce qu'on appelle la dyshormonogenèse [6]. Cette forme est souvent héréditaire et résulte de mutations génétiques affectant la synthèse des hormones thyroïdiennes.

Certains facteurs augmentent le risque. L'exposition maternelle à l'iode radioactif, certains médicaments antithyroïdiens pendant la grossesse, ou encore la carence sévère en iode peuvent jouer un rôle [13]. Bon à savoir : la consanguinité augmente également le risque, particulièrement pour les formes héréditaires.

Les recherches récentes ont identifié de nouveaux gènes impliqués dans cette pathologie [6]. Plus de 20 gènes sont aujourd'hui connus pour causer différentes formes d'hypothyroïdie congénitale, ouvrant la voie à des diagnostics génétiques plus précis.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les symptômes de l'hypothyroïdie congénitale n'est pas toujours évident. En effet, la plupart des nouveau-nés paraissent normaux à la naissance, ce qui rend le diagnostic clinique difficile [14]. C'est pourquoi le dépistage biologique est si important.

Cependant, certains signes peuvent alerter. Un ictère prolongé (jaunisse qui persiste au-delà de 15 jours), une constipation sévère, ou encore des difficultés alimentaires doivent faire penser à cette maladie [15]. Le bébé peut aussi présenter une somnolence excessive, des pleurs rauques, ou une température corporelle basse.

Au niveau physique, on peut observer une fontanelle postérieure anormalement large, une langue épaisse qui sort de la bouche, ou encore un retard de chute du cordon ombilical [14]. La peau peut paraître sèche et froide, avec parfois un aspect marbré.

Si le diagnostic n'est pas posé rapidement, d'autres symptômes apparaissent. Le retard de croissance devient évident, tout comme le retard de développement psychomoteur. L'enfant peut présenter des traits faciaux particuliers : visage bouffi, nez épaté, yeux écartés [16].

Heureusement, grâce au dépistage néonatal, ces formes sévères sont devenues exceptionnelles en France. La détection précoce permet d'éviter l'apparition de ces symptômes invalidants.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'hypothyroïdie congénitale suit un protocole bien établi en France. Tout commence par le dépistage néonatal réalisé entre le 3ème et 5ème jour de vie [1]. Une simple goutte de sang prélevée au talon du bébé suffit pour doser la TSH (hormone stimulant la thyroïde).

Quand la TSH est élevée (supérieure à 15 mUI/L), le laboratoire contacte immédiatement l'équipe médicale. Un second prélèvement est alors effectué pour confirmer le résultat [15]. Cette double vérification évite les faux positifs qui peuvent angoisser inutilement les parents.

En cas de confirmation, le bébé est orienté vers un service d'endocrinologie pédiatrique dans les 48 heures. L'équipe réalise alors un bilan complet : dosage de la T4 libre, échographie thyroïdienne, et parfois scintigraphie pour localiser la glande [9].

Les innovations 2024 incluent de nouvelles méthodes radio-immunométriques qui améliorent la précision du diagnostic [9]. Ces techniques permettent de détecter des formes plus subtiles et d'adapter le traitement dès les premiers jours de vie.

Concrètement, tout ce processus se déroule en moins d'une semaine. L'objectif ? Débuter le traitement avant le 15ème jour de vie pour préserver le développement neurologique optimal [5].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'hypothyroïdie congénitale repose sur un principe simple : remplacer les hormones thyroïdiennes manquantes. La lévothyroxine (L-T4) constitue le traitement de référence, administrée par voie orale sous forme de comprimés écrasés ou de solution buvable [5].

La posologie initiale est cruciale. Elle varie entre 10 et 15 microgrammes par kilogramme de poids corporel par jour, ajustée selon les résultats biologiques [5]. Cette dose peut paraître importante, mais elle est nécessaire pour rattraper rapidement le déficit hormonal.

L'administration du médicament nécessite quelques précautions. Il faut le donner à jeun, de préférence le matin, et attendre au moins 30 minutes avant l'alimentation [16]. Certains aliments comme le soja ou les préparations à base de fer peuvent diminuer l'absorption.

Le suivi est rigoureux. Des contrôles biologiques sont effectués toutes les 2 à 4 semaines pendant les premiers mois, puis espacés progressivement [16]. L'objectif ? Maintenir la TSH dans les valeurs normales et la T4 libre dans la moitié supérieure de la normale.

Bonne nouvelle : les études récentes montrent une efficacité remarquable de ce traitement sur la croissance et le développement [5]. Quand il est débuté précocement, il permet un développement neurologique et statural normal dans plus de 95% des cas.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de l'hypothyroïdie congénitale. Le Plan National Maladies Rares 4 lancé cette année prévoit des investissements majeurs dans la recherche et l'amélioration du dépistage [2].

Une innovation majeure concerne les prématurés, population particulièrement vulnérable. Des études récentes révèlent que ces enfants échappent parfois au dépistage classique [3]. De nouveaux protocoles adaptés à leur physiologie particulière sont en cours de validation.

Du côté thérapeutique, les recherches se concentrent sur l'optimisation des formulations de lévothyroxine. Des préparations liquides plus stables et mieux dosées sont en développement, facilitant l'administration chez les très jeunes enfants [4].

La génétique ouvre également de nouvelles perspectives. L'identification de nouveaux gènes impliqués permet d'envisager des thérapies personnalisées selon le profil génétique de chaque patient [6]. Cette approche de médecine de précision pourrait révolutionner la prise en charge dans les années à venir.

Enfin, l'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic. Des algorithmes d'aide à l'interprétation des résultats de dépistage sont testés pour réduire les délais et améliorer la précision diagnostique [4].

Vivre au Quotidien avec Hypothyroïdie congénitale

Vivre avec une hypothyroïdie congénitale bien traitée, c'est mener une vie parfaitement normale. La plupart des enfants grandissent, étudient et pratiquent des activités comme leurs camarades [5]. Le secret ? Une prise quotidienne rigoureuse du traitement et un suivi médical régulier.

L'organisation familiale s'adapte rapidement. Donner le médicament devient un rituel matinal, comme se brosser les dents. Beaucoup de parents témoignent que cette routine s'installe naturellement et ne perturbe pas la vie de famille.

À l'école, il est important d'informer l'équipe éducative. Non pas que l'enfant ait des besoins particuliers, mais pour que les enseignants comprennent l'importance du traitement [16]. Certains établissements mettent en place un projet d'accueil individualisé pour sécuriser la prise du médicament si nécessaire.

L'adolescence peut présenter quelques défis. Les changements hormonaux nécessitent parfois des ajustements de posologie. Et puis, il faut expliquer aux jeunes pourquoi ce traitement à vie est indispensable, même quand ils se sentent en pleine forme.

Côté activités physiques, aucune restriction ! Sport, voyages, sorties... tout est possible. Il suffit de ne pas oublier son traitement et d'emporter une réserve suffisante en cas de déplacement prolongé.

Les Complications Possibles

Quand l'hypothyroïdie congénitale est diagnostiquée et traitée précocement, les complications sont exceptionnelles. Cependant, il est important de connaître les risques en cas de retard diagnostique ou de mauvaise observance thérapeutique [8].

La complication la plus redoutable est le retard mental irréversible. Sans traitement dans les premières semaines de vie, le développement cérébral est compromis de façon définitive [14]. C'est pourquoi le dépistage néonatal est si crucial : il permet d'éviter cette évolution dramatique.

D'autres complications peuvent survenir. Le retard de croissance staturo-pondérale, les troubles de la puberté, ou encore les problèmes cardiovasculaires sont possibles en cas de traitement insuffisant [16]. Heureusement, ces complications sont réversibles si le traitement est optimisé.

Parfois, des complications inattendues peuvent survenir. Des cas d'adénomes thyréotropes (tumeurs bénignes de l'hypophyse) ont été rapportés chez des patients non traités pendant de longues années [8]. Ces tumeurs résultent de la stimulation excessive de l'hypophyse qui tente de compenser le déficit thyroïdien.

Rassurez-vous : avec le système de dépistage français et un suivi médical approprié, ces complications appartiennent au passé. Les enfants traités dès la naissance ont un pronostic excellent.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'hypothyroïdie congénitale est excellent quand le diagnostic est posé précocement et le traitement bien conduit. Les études montrent que plus de 95% des enfants traités dès les premières semaines de vie ont un développement neurologique et une croissance normaux [5].

Concrètement, cela signifie que votre enfant peut espérer une vie parfaitement normale. Scolarité, études supérieures, vie professionnelle, vie familiale... rien ne lui sera interdit. De nombreux adultes avec cette pathologie mènent des carrières brillantes sans que personne ne soupçonne leur maladie.

Le facteur temps reste déterminant. Plus le traitement est débuté tôt, meilleur est le pronostic [5]. C'est pourquoi l'objectif français est de commencer le traitement avant le 15ème jour de vie. Cette précocité garantit un développement cérébral optimal.

À long terme, le seul impératif est la poursuite du traitement à vie. Mais cette contrainte est minime comparée aux bénéfices. D'ailleurs, beaucoup de patients témoignent qu'ils oublient parfois qu'ils ont cette maladie tellement leur vie est normale.

Les données récentes sont encore plus encourageantes. Les nouvelles formulations de lévothyroxine et l'amélioration du suivi permettent d'optimiser encore davantage les résultats [4]. L'avenir n'a jamais été aussi prometteur pour ces enfants.

Peut-on Prévenir Hypothyroïdie congénitale ?

La prévention de l'hypothyroïdie congénitale reste limitée car la plupart des cas résultent d'anomalies du développement embryonnaire imprévisibles [6]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques, particulièrement pour les formes liées à des carences ou des expositions toxiques.

L'apport suffisant en iode pendant la grossesse est essentiel. Une carence sévère peut provoquer des hypothyroïdies congénitales transitoires ou permanentes [13]. En France, l'enrichissement du sel en iode et les recommandations nutritionnelles ont largement éliminé ce problème.

Certains médicaments pris pendant la grossesse peuvent affecter la thyroïde fœtale. Les antithyroïdiens de synthèse, l'amiodarone ou encore l'iode radioactif doivent être utilisés avec précaution [13]. Heureusement, des alternatives thérapeutiques existent dans la plupart des situations.

Pour les familles avec antécédents, le conseil génétique peut être utile. Quand une forme héréditaire est suspectée, un diagnostic prénatal peut parfois être proposé [6]. Cette approche reste exceptionnelle mais peut rassurer certains couples.

La vraie prévention, c'est le dépistage néonatal systématique. Il ne prévient pas la maladie mais évite ses conséquences dramatiques. C'est une forme de prévention secondaire remarquablement efficace [1].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour optimiser la prise en charge de l'hypothyroïdie congénitale. La Haute Autorité de Santé (HAS) actualise régulièrement ses guidelines en fonction des dernières données scientifiques [1].

Le dépistage néonatal fait l'objet d'un protocole strict. Prélèvement obligatoire entre 72 et 120 heures de vie, dosage de la TSH avec seuil d'alerte à 15 mUI/L, et procédure de rappel immédiat en cas d'anomalie [1]. Ces recommandations garantissent une détection optimale.

Pour le traitement, les recommandations sont claires : début avant J15, posologie initiale de 10-15 μg/kg/jour de lévothyroxine, et objectifs biologiques précis [15]. La TSH doit être normalisée en 2-4 semaines et maintenue dans les valeurs normales.

Le suivi fait également l'objet de recommandations détaillées. Contrôles biologiques toutes les 2-4 semaines pendant les 6 premiers mois, puis tous les 2-3 mois jusqu'à 3 ans [15]. Cette surveillance rapprochée permet d'ajuster finement le traitement.

Les innovations 2024 incluent de nouvelles recommandations pour les prématurés, population nécessitant une approche spécifique [3]. Des protocoles adaptés à leur physiologie particulière sont en cours de validation par les sociétés savantes.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les familles touchées par l'hypothyroïdie congénitale. Ces organisations offrent un soutien précieux, des informations actualisées et permettent de rompre l'isolement que peuvent ressentir certains parents.

L'Association Française des Malades de la Thyroïde propose des groupes de parole, des conférences médicales et une documentation complète sur les pathologies thyroïdiennes. Leur site internet regorge de conseils pratiques pour le quotidien.

Au niveau européen, la Thyroid Federation International coordonne les actions de sensibilisation et finance des programmes de recherche. Cette organisation milite également pour l'amélioration du dépistage dans les pays qui n'en disposent pas encore.

Les réseaux sociaux ont créé de nouvelles formes d'entraide. Des groupes Facebook dédiés permettent aux parents d'échanger leurs expériences, de poser leurs questions et de se rassurer mutuellement. Ces communautés virtuelles sont particulièrement appréciées des jeunes parents.

N'oublions pas les ressources institutionnelles. Le site de Santé Publique France propose des fiches d'information actualisées, tandis que les centres de référence des maladies rares offrent une expertise de pointe [2]. Ces ressources officielles garantissent la fiabilité des informations.

Nos Conseils Pratiques

Gérer au quotidien l'hypothyroïdie congénitale de votre enfant devient rapidement une seconde nature. Voici nos conseils pour vous faciliter la vie et optimiser le traitement.

Pour l'administration du médicament, établissez une routine matinale fixe. Donnez la lévothyroxine à jeun, au moins 30 minutes avant le petit-déjeuner. Écrasez le comprimé dans une cuillère de compote ou de lait maternel pour les plus petits. Évitez le soja qui diminue l'absorption.

Organisez-vous pour ne jamais manquer de médicament. Commandez votre renouvellement d'ordonnance avant la fin de la boîte. En voyage, emportez toujours une réserve dans votre bagage à main. Certains parents gardent une boîte de secours chez les grands-parents.

Tenez un carnet de suivi avec les dates de prises de sang et les résultats. Cette traçabilité aide le médecin à ajuster le traitement. Notez aussi les éventuels oublis de prise ou les épisodes infectieux qui peuvent modifier les besoins.

Informez tous les professionnels de santé que consulte votre enfant. Dentiste, pédiatre, pharmacien... tous doivent connaître ce traitement pour éviter les interactions médicamenteuses. Gardez toujours une copie de l'ordonnance dans votre portefeuille.

Quand Consulter un Médecin ?

Le suivi médical de l'hypothyroïdie congénitale suit un calendrier précis, mais certaines situations nécessitent une consultation en urgence. Apprenez à reconnaître les signes d'alerte qui doivent vous amener à contacter rapidement votre médecin.

Consultez immédiatement si votre enfant présente des signes de surdosage : agitation excessive, troubles du sommeil, diarrhées, perte de poids ou palpitations cardiaques. Ces symptômes peuvent indiquer que la dose de lévothyroxine est trop élevée.

À l'inverse, des signes de sous-dosage doivent aussi vous alerter : somnolence inhabituelle, constipation sévère, prise de poids excessive ou ralentissement du développement. Ces manifestations suggèrent un traitement insuffisant.

Certaines situations modifient les besoins en hormones thyroïdiennes. Les infections, la croissance rapide, la puberté ou la prise d'autres médicaments peuvent nécessiter un ajustement posologique [16]. N'hésitez pas à en parler lors des consultations de suivi.

En cas d'oubli prolongé du traitement (plus de 48 heures), contactez votre médecin pour savoir comment rattraper. Ne doublez jamais la dose de votre propre initiative. Et si vous changez de marque de lévothyroxine, un contrôle biologique peut être nécessaire car les formulations diffèrent légèrement.

Questions Fréquentes

Mon enfant peut-il arrêter son traitement en grandissant ?
Non, l'hypothyroïdie congénitale nécessite un traitement à vie. La thyroïde ne se développera pas spontanément avec l'âge. Cependant, ce traitement permet une vie parfaitement normale.

Le traitement a-t-il des effets secondaires ?
Aux doses appropriées, la lévothyroxine n'a pas d'effets secondaires. Elle remplace simplement les hormones que la thyroïde ne produit pas. Seul un surdosage peut causer des symptômes.

Mon enfant peut-il faire du sport ?
Absolument ! Aucune restriction d'activité physique n'est nécessaire. De nombreux sportifs de haut niveau ont une hypothyroïdie traitée. L'important est de maintenir un traitement optimal.

Puis-je donner le médicament avec le biberon ?
Il est préférable de donner la lévothyroxine séparément, dans une cuillère de lait ou de compote. Mélangée dans tout le biberon, vous ne pourrez pas être sûr que votre enfant ait tout bu.

Que faire en cas d'oubli ?
Donnez la dose dès que vous vous en apercevez, sauf si c'est presque l'heure de la dose suivante. Ne doublez jamais la dose. Un oubli occasionnel n'est pas grave.

Mon enfant aura-t-il des problèmes de fertilité plus tard ?
Non, un traitement bien équilibré n'affecte pas la fertilité. De nombreuses femmes avec une hypothyroïdie congénitale ont des grossesses normales, avec un suivi adapté.

Questions Fréquentes

Mon enfant peut-il arrêter son traitement en grandissant ?

Non, l'hypothyroïdie congénitale nécessite un traitement à vie. La thyroïde ne se développera pas spontanément avec l'âge. Cependant, ce traitement permet une vie parfaitement normale.

Le traitement a-t-il des effets secondaires ?

Aux doses appropriées, la lévothyroxine n'a pas d'effets secondaires. Elle remplace simplement les hormones que la thyroïde ne produit pas. Seul un surdosage peut causer des symptômes.

Mon enfant peut-il faire du sport ?

Absolument ! Aucune restriction d'activité physique n'est nécessaire. De nombreux sportifs de haut niveau ont une hypothyroïdie traitée. L'important est de maintenir un traitement optimal.

Que faire en cas d'oubli du médicament ?

Donnez la dose dès que vous vous en apercevez, sauf si c'est presque l'heure de la dose suivante. Ne doublez jamais la dose. Un oubli occasionnel n'est pas grave.

Mon enfant aura-t-il des problèmes de fertilité plus tard ?

Non, un traitement bien équilibré n'affecte pas la fertilité. De nombreuses femmes avec une hypothyroïdie congénitale ont des grossesses normales, avec un suivi adapté.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Dépistage néonatal du déficit en biotinidase et de la galactosémie - HAS 2024-2025Lien
  2. [2] Lancement du Plan National Maladies Rares 4 - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Missing Preterm Infants in the Detection of Congenital Hypothyroidism - Innovation 2024-2025Lien
  4. [4] Clinical Insight into Congenital Hypothyroidism Among Children - Innovation 2024-2025Lien
  5. [5] Efficacy of levothyroxine on growth and development in congenital hypothyroidism - Innovation 2024-2025Lien
  6. [6] Génétique de l'hypothyroïdie congénitale - A Stoupa, D Kariyawasam 2022Lien
  7. [8] Hypothyroïdie congénitale par athyréose diagnostiquée à l'âge adulte compliquée d'un macroadénome thyréotrope réactionnel - N Benabadji, Z Benzian 2023Lien
  8. [9] Hypothyroïdie congénitale: Développement, optimisation et validation d'une méthode radio-immunométrique - K Erregragui, Y Sbihi 2023Lien
  9. [13] L'hypothyroïdie congénitale par déficit en transporteur d'iode (NIS) - MB Nasr, W El Ajmi 2023Lien
  10. [14] L'hypothyroïdie congénitale - Hôpital Robert DebréLien
  11. [15] L'hypothyroïdie congénitale - Ministère de la SantéLien
  12. [16] Hypothyroïdie chez le nourrisson et l'enfant - MSD ManualsLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • L'hypothyroïdie congénitale (robertdebre.aphp.fr)

    Un traitement mal adapté ou mal suivi est responsable de l'apparition de signes d'hypothyroïdie : fatigue, constipation, frilosité. Une diminution des capacités ...

  • l'hypothyroïdie congénitale (sante.gouv.fr)

    Le diagnostic devra être confirmé ou infirmé par des examens complémentaires. ATTENTION. Le traitement repose sur l'administration quotidienne de L-thyroxine ...

  • Hypothyroïdie chez le nourrisson et l'enfant - Pédiatrie (msdmanuals.com)

    Les symptômes chez les nourrissons comprennent une prise alimentaire insuffisante et un retard de croissance; les symptômes chez l'enfant plus âgé et l' ...

  • Hypothyroïdie congénitale (orpha.net)

    Ils comprennent une hypoactivité avec sommeil important, une difficulté à la succion, une constipation, un ictère prolongé, un faciès myxoedémateux, des ...

  • CNCDN - Hypothyroïdie Congénitale (depistage-neonatal.fr)

    Les Symptômes. En l'absence de traitement, l'hypothyroïdie congénitale entraine un retard de développement : ralentissement de la croissance, déficience ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.