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Myopathies Mitochondriales : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Myopathies mitochondriales

Les myopathies mitochondriales représentent un groupe de maladies rares qui touchent les « centrales énergétiques » de nos cellules. Ces pathologies complexes affectent principalement les muscles, mais peuvent également impacter d'autres organes. Bien que rares, elles concernent environ 1 personne sur 5 000 en France selon les dernières données de la HAS [1,2]. Comprendre ces maladies est essentiel pour mieux les appréhender et optimiser leur prise en charge.

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Myopathies mitochondriales : Définition et Vue d'Ensemble

Les myopathies mitochondriales sont des maladies génétiques qui résultent d'un dysfonctionnement des mitochondries, ces petites structures cellulaires responsables de la production d'énergie [3,16]. Imaginez les mitochondries comme de minuscules centrales électriques présentes dans chaque cellule de votre corps.

Ces pathologies se caractérisent par une production insuffisante d'ATP, la « monnaie énergétique » de nos cellules [8,12]. Les muscles, qui ont des besoins énergétiques importants, sont particulièrement vulnérables à ce déficit. Mais d'autres organes comme le cerveau, le cœur ou les reins peuvent également être affectés [17].

Il existe plusieurs types de myopathies mitochondriales, chacune ayant ses propres caractéristiques. Les plus connues incluent le syndrome MELAS, le syndrome MERRF, ou encore l'ophtalmoplégie externe progressive [9,13]. Chaque forme présente des symptômes spécifiques, bien que certains signes soient communs à toutes ces pathologies.

L'important à retenir, c'est que ces maladies sont causées par des mutations génétiques qui peuvent être héritées de la mère (ADN mitochondrial) ou des deux parents (ADN nucléaire) [15]. Cette diversité génétique explique pourquoi les symptômes varient tant d'une personne à l'autre.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les myopathies mitochondriales touchent environ 1 personne sur 5 000, soit près de 13 400 patients selon les dernières estimations de la HAS [1,2]. Cette prévalence place ces pathologies parmi les maladies rares les plus fréquentes de notre pays.

L'incidence annuelle est estimée à 2,9 cas pour 100 000 naissances, avec une légère augmentation observée ces dernières années grâce à l'amélioration des techniques diagnostiques [2,4]. Les données de l'Institut de Myologie montrent que le diagnostic est désormais posé plus précocement, avec un âge moyen au diagnostic passé de 35 ans en 2010 à 28 ans en 2024 [4].

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec des pays comme l'Allemagne (1/4 800) et le Royaume-Uni (1/5 200) [6]. Cette variation s'explique en partie par les différences dans l'accès aux tests génétiques et la sensibilisation des professionnels de santé.

Concernant la répartition par âge, 40% des cas sont diagnostiqués avant 18 ans, 35% entre 18 et 40 ans, et 25% après 40 ans [1,2]. Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes (ratio 1,3:1), probablement en raison de l'hérédité maternelle de certaines formes [12].

Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation du nombre de cas diagnostiqués, non pas par une hausse de l'incidence réelle, mais grâce aux progrès diagnostiques [4,6]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 45 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de suivi et de prise en charge [7].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les myopathies mitochondriales sont causées par des mutations génétiques qui affectent le fonctionnement des mitochondries [8,12]. Ces mutations peuvent toucher soit l'ADN mitochondrial (hérité uniquement de la mère), soit l'ADN nucléaire (hérité des deux parents) [15].

L'ADN mitochondrial ne représente qu'une infime partie de notre patrimoine génétique, mais il code pour des protéines essentielles à la production d'énergie [13]. Une seule mutation peut avoir des conséquences dramatiques sur le fonctionnement cellulaire. D'ailleurs, chaque cellule contient des centaines de mitochondries, et le pourcentage de mitochondries défectueuses détermine la sévérité des symptômes [11].

Certains facteurs peuvent aggraver les symptômes sans être des causes directes. Le stress physique intense, les infections, certains médicaments (notamment les antibiotiques aminoglycosides), ou encore l'exposition à des toxines peuvent déclencher ou aggraver une crise [9,17]. Il est important de comprendre que vous ne pouvez pas « attraper » une myopathie mitochondriale - c'est une maladie génétique présente dès la naissance.

Bon à savoir : même si la maladie est génétique, les symptômes peuvent n'apparaître qu'à l'âge adulte. Cela s'explique par le fait que nos cellules compensent longtemps le déficit énergétique avant que les symptômes ne deviennent visibles [10,14].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des myopathies mitochondriales sont très variables d'une personne à l'autre, ce qui rend parfois le diagnostic difficile [9,13]. Cependant, certains signes doivent vous alerter et vous inciter à consulter.

La fatigabilité musculaire est souvent le premier symptôme. Vous pourriez remarquer que vos muscles se fatiguent anormalement vite lors d'efforts qui vous semblaient faciles auparavant [16,17]. Cette fatigue touche particulièrement les muscles des yeux (ptosis, diplopie), mais aussi ceux des membres et du tronc.

D'autres symptômes fréquents incluent des troubles neurologiques comme des crises d'épilepsie, des maux de tête persistants, ou des difficultés de coordination [8,10]. Certaines personnes développent également des problèmes cardiaques (troubles du rythme), digestifs (nausées, vomissements), ou encore une perte auditive [13,17].

Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes variés. Mais rassurez-vous : tous les patients ne présentent pas l'ensemble de ces manifestations. Chaque forme de myopathie mitochondriale a son propre « profil » symptomatique [12]. L'important est de ne pas ignorer une fatigue musculaire inhabituelle, surtout si elle s'accompagne d'autres signes neurologiques.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des myopathies mitochondriales suit un parcours structuré, défini par les protocoles nationaux de la HAS [1,2]. La première étape consiste en un examen clinique approfondi où votre médecin recherchera les signes évocateurs de la maladie.

Les examens biologiques constituent la deuxième étape. Une prise de sang permettra de doser les lactates (souvent élevés dans ces pathologies) et la créatine kinase [9,11]. Ces marqueurs, bien qu'imparfaits, orientent vers un dysfonctionnement mitochondrial.

L'étape suivante implique souvent une biopsie musculaire. Cet examen, réalisé sous anesthésie locale, permet d'analyser directement le fonctionnement des mitochondries dans le tissu musculaire [13,15]. Les techniques modernes permettent d'étudier l'activité des complexes respiratoires et de détecter des anomalies structurelles.

Enfin, les tests génétiques confirment le diagnostic en identifiant la mutation responsable [12,15]. Ces analyses, de plus en plus sophistiquées, peuvent désormais détecter des mutations rares grâce au séquençage de nouvelle génération. Le délai moyen pour obtenir un diagnostic complet est passé de 18 mois en 2020 à 8 mois en 2024 selon l'Institut de Myologie [4].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif pour les myopathies mitochondriales, mais plusieurs approches permettent d'améliorer significativement la qualité de vie des patients [3,16]. L'objectif principal est de soutenir le fonctionnement mitochondrial et de gérer les symptômes.

Les suppléments nutritionnels constituent la base du traitement. La coenzyme Q10, les vitamines B (notamment B1, B2, B3), la créatine et l'acide alpha-lipoïque sont couramment prescrits [9,17]. Ces molécules aident à optimiser la production d'énergie cellulaire, même si leur efficacité varie selon les patients.

La kinésithérapie adaptée joue un rôle crucial dans la prise en charge. Un programme d'exercices personnalisé permet de maintenir la force musculaire sans épuiser les réserves énergétiques [13,16]. L'important est de trouver le bon équilibre entre activité et repos.

Pour les complications spécifiques, des traitements symptomatiques sont disponibles : antiépileptiques pour les crises, stimulateurs cardiaques pour les troubles du rythme, ou encore aides auditives pour la surdité [8,10]. Chaque patient bénéficie d'une prise en charge personnalisée selon ses symptômes dominants.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur les myopathies mitochondriales avec plusieurs avancées prometteuses [3,4,6]. Les thérapies géniques représentent l'espoir le plus concret, avec des essais cliniques en cours pour remplacer les gènes défectueux.

Une innovation particulièrement intéressante concerne l'utilisation du sulforaphane, un composé dérivé du brocoli, qui montre des résultats encourageants dans la réparation musculaire [14]. Les études précliniques de 2024 suggèrent que cette molécule pourrait améliorer la fonction mitochondriale chez certains patients.

Le marché des traitements pour les myopathies mitochondriales devrait atteindre 36,5 millions de dollars d'ici 2035, stimulé par les avancées en thérapies ciblées [7]. Plusieurs molécules sont actuellement en phase d'essais cliniques, notamment des modulateurs de la biogenèse mitochondriale [6].

L'Institut de Myologie rapporte des progrès significatifs dans la compréhension des mécanismes pathologiques, ouvrant la voie à de nouvelles approches thérapeutiques [4]. Les techniques de séquençage de nouvelle génération permettent désormais d'identifier des mutations rares et de développer des traitements personnalisés [5,15].

Concrètement, ces avancées laissent espérer des traitements plus efficaces dans les 5 à 10 prochaines années. Plusieurs patients français participent déjà à des essais cliniques internationaux, offrant un accès précoce à ces innovations [3,4].

Vivre au Quotidien avec les Myopathies Mitochondriales

Vivre avec une myopathie mitochondriale nécessite quelques adaptations, mais beaucoup de patients mènent une vie épanouissante [16,17]. L'essentiel est d'apprendre à gérer votre énergie comme un budget précieux qu'il faut dépenser intelligemment.

La gestion de la fatigue devient un art de vivre. Planifiez vos activités aux moments où vous vous sentez le plus en forme, généralement le matin [13]. N'hésitez pas à faire des pauses régulières et à écouter votre corps. Certains patients trouvent utile de tenir un journal de leurs symptômes pour identifier leurs rythmes personnels.

L'alimentation joue un rôle important dans votre bien-être quotidien. Privilégiez des repas fréquents et légers plutôt que de gros repas qui demandent beaucoup d'énergie pour la digestion [9,17]. Les glucides complexes fournissent une énergie plus stable que les sucres rapides.

Au niveau professionnel, de nombreux aménagements sont possibles : horaires flexibles, télétravail partiel, ou adaptation du poste de travail [10]. La reconnaissance en tant que travailleur handicapé peut ouvrir des droits et faciliter ces aménagements. L'important est de communiquer avec votre employeur sur vos besoins spécifiques.

Les Complications Possibles

Les myopathies mitochondriales peuvent entraîner diverses complications selon les organes affectés [8,13]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les détecter précocement.

Les complications cardiaques sont parmi les plus préoccupantes. Elles incluent les troubles du rythme cardiaque, la cardiomyopathie, ou encore les blocs de conduction [10,17]. Un suivi cardiologique régulier est donc essentiel, avec des électrocardiogrammes et échocardiographies périodiques.

Au niveau neurologique, certains patients peuvent développer des crises d'épilepsie, des accidents vasculaires cérébraux, ou une démence précoce [9,13]. Ces complications nécessitent une prise en charge spécialisée et parfois des traitements préventifs.

D'autres complications peuvent survenir : surdité progressive, diabète, troubles rénaux, ou problèmes digestifs sévères [12,17]. Chaque complication nécessite une approche spécifique, d'où l'importance d'un suivi multidisciplinaire. Heureusement, toutes ces complications ne surviennent pas chez tous les patients, et leur prévention s'améliore constamment [6,8].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des myopathies mitochondriales varie considérablement selon le type de mutation, l'âge de début des symptômes, et les organes affectés [9,12]. Cette variabilité rend difficile toute prédiction précise, mais certaines tendances se dessinent.

Les formes à début précoce (avant 10 ans) ont généralement un pronostic plus réservé que celles qui se manifestent à l'âge adulte [13,15]. Cependant, même dans les formes sévères, l'espérance de vie peut être proche de la normale avec une prise en charge adaptée [1,2].

L'évolution est souvent lentement progressive, avec des périodes de stabilité alternant avec des phases d'aggravation [10,16]. Certains facteurs peuvent influencer positivement l'évolution : diagnostic précoce, prise en charge multidisciplinaire, observance des traitements, et mode de vie adapté.

Il est important de garder espoir : les progrès thérapeutiques récents laissent entrevoir de meilleures perspectives [3,4,6]. De nombreux patients vivent des décennies avec leur maladie en maintenant une qualité de vie satisfaisante. L'essentiel est de rester suivi régulièrement et de participer activement à sa prise en charge [17].

Peut-on Prévenir les Myopathies Mitochondriales ?

Les myopathies mitochondriales étant des maladies génétiques, on ne peut pas les prévenir au sens strict du terme [12,15]. Cependant, plusieurs approches permettent de réduire les risques de transmission ou d'aggravation des symptômes.

Le conseil génétique joue un rôle crucial pour les familles concernées. Si vous avez des antécédents familiaux ou si vous êtes porteur d'une mutation, une consultation de génétique médicale peut vous aider à évaluer les risques de transmission [2,11]. Des techniques comme le diagnostic préimplantatoire sont parfois possibles.

Pour les personnes déjà atteintes, la prévention se concentre sur l'évitement des facteurs déclenchants [9,17]. Certains médicaments (aminoglycosides, acide valproïque) peuvent aggraver les symptômes et doivent être évités. De même, les infections, le stress intense, ou l'exposition à certaines toxines peuvent déclencher des crises.

Un mode de vie adapté constitue la meilleure prévention secondaire : alimentation équilibrée, exercice modéré et régulier, gestion du stress, et évitement des excès [13,16]. Ces mesures simples peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie et ralentir l'évolution de la maladie.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge des myopathies mitochondriales [1,2]. Ces protocoles nationaux de diagnostic et de soins (PNDS) définissent les standards de qualité pour tous les professionnels de santé.

Les recommandations insistent sur l'importance d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge multidisciplinaire [1]. L'équipe idéale comprend un neurologue, un généticien, un cardiologue, un kinésithérapeute, et selon les cas, d'autres spécialistes (ophtalmologue, ORL, endocrinologue) [2].

Concernant le suivi, la HAS recommande des consultations spécialisées au moins deux fois par an, avec des examens complémentaires réguliers : bilan cardiaque annuel, évaluation neurologique semestrielle, et surveillance biologique trimestrielle [1,2]. Ces recommandations visent à détecter précocement les complications et à adapter les traitements.

L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a également émis des recommandations spécifiques concernant l'usage des suppléments nutritionnels dans ces pathologies [4]. Elle souligne l'importance d'une prescription médicale et d'un suivi régulier de l'efficacité et de la tolérance de ces traitements.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de myopathies mitochondriales et leurs familles [3,16]. L'AFM-Téléthon est l'organisation de référence, proposant information, soutien et financement de la recherche.

L'Association française contre les myopathies organise régulièrement des journées d'information, des groupes de parole, et des séjours de répit pour les familles [16]. Elle dispose également d'une ligne d'écoute téléphonique et d'un site internet riche en ressources pratiques.

Au niveau local, de nombreuses antennes régionales proposent des activités adaptées : séances de kinésithérapie collective, ateliers bien-être, ou encore sorties culturelles [3]. Ces initiatives permettent de rompre l'isolement et de créer des liens avec d'autres personnes vivant la même situation.

D'autres ressources utiles incluent les centres de référence maladies rares, présents dans les CHU, qui coordonnent les soins et la recherche [4]. Les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) peuvent également vous accompagner dans vos démarches administratives et l'obtention d'aides spécifiques.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une myopathie mitochondriale demande quelques ajustements, mais de nombreuses astuces peuvent améliorer votre quotidien. Voici nos conseils pratiques, issus de l'expérience de patients et de professionnels de santé [16,17].

Organisez votre journée en fonction de vos pics d'énergie. La plupart des patients se sentent mieux le matin - profitez-en pour les tâches importantes [13]. Préparez vos repas à l'avance lors des bons jours, et n'hésitez pas à utiliser des aides techniques pour économiser votre énergie.

Créez un environnement adapté à la maison : éclairage suffisant pour compenser d'éventuels troubles visuels, sièges confortables, et élimination des obstacles qui pourraient causer des chutes [9,10]. Pensez aussi aux aides techniques : barres d'appui, rehausseurs de toilettes, ou cannes si nécessaire.

Maintenez une activité physique adaptée, même modeste. La marche, la natation douce, ou le yoga peuvent être bénéfiques [14,17]. L'important est de rester actif sans vous épuiser. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à adapter l'intensité selon vos sensations du moment.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, même si vous êtes déjà suivi pour votre myopathie mitochondriale [9,13]. Il est important de savoir reconnaître les situations d'urgence ou nécessitant un avis médical rapide.

Consultez en urgence si vous présentez des troubles cardiaques nouveaux : palpitations importantes, douleurs thoraciques, essoufflement au repos, ou malaises [10,17]. Ces symptômes peuvent signaler une complication cardiaque nécessitant une prise en charge immédiate.

Les troubles neurologiques nouveaux ou qui s'aggravent rapidement justifient également une consultation urgente : crises convulsives, troubles de la conscience, paralysies soudaines, ou troubles de la parole [8,13]. N'attendez pas que ces symptômes s'améliorent spontanément.

Pour les consultations programmées, prenez rendez-vous si vous constatez une aggravation progressive de vos symptômes habituels, l'apparition de nouveaux signes, ou si vos traitements semblent moins efficaces [12,16]. Votre médecin pourra ajuster votre prise en charge et rechercher d'éventuelles complications.

Questions Fréquentes

Les myopathies mitochondriales sont-elles héréditaires ?
Oui, ces maladies sont d'origine génétique. Elles peuvent être transmises par la mère (ADN mitochondrial) ou par les deux parents (ADN nucléaire) [12,15]. Un conseil génétique peut vous aider à évaluer les risques de transmission.

Peut-on guérir d'une myopathie mitochondriale ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif, mais les recherches progressent rapidement [3,6]. Les thérapies géniques en développement laissent espérer de nouveaux traitements dans les années à venir.

L'espérance de vie est-elle réduite ?
Cela dépend du type de myopathie et de l'âge de début des symptômes [9,13]. Beaucoup de patients vivent normalement avec une prise en charge adaptée. Les formes à début adulte ont généralement un meilleur pronostic.

Puis-je faire du sport ?
Une activité physique adaptée est même recommandée [14,17]. L'important est de choisir des exercices modérés et de respecter vos limites. Votre kinésithérapeute peut vous conseiller un programme personnalisé.

Les suppléments sont-ils efficaces ?
Certains suppléments (coenzyme Q10, vitamines B) peuvent améliorer les symptômes chez certains patients [16,17]. Leur efficacité varie selon les personnes, d'où l'importance d'un suivi médical régulier.

Questions Fréquentes

Les myopathies mitochondriales sont-elles héréditaires ?

Oui, ces maladies sont d'origine génétique. Elles peuvent être transmises par la mère (ADN mitochondrial) ou par les deux parents (ADN nucléaire). Un conseil génétique peut vous aider à évaluer les risques de transmission.

Peut-on guérir d'une myopathie mitochondriale ?

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif, mais les recherches progressent rapidement. Les thérapies géniques en développement laissent espérer de nouveaux traitements dans les années à venir.

L'espérance de vie est-elle réduite ?

Cela dépend du type de myopathie et de l'âge de début des symptômes. Beaucoup de patients vivent normalement avec une prise en charge adaptée. Les formes à début adulte ont généralement un meilleur pronostic.

Puis-je faire du sport ?

Une activité physique adaptée est même recommandée. L'important est de choisir des exercices modérés et de respecter vos limites. Votre kinésithérapeute peut vous conseiller un programme personnalisé.

Les suppléments sont-ils efficaces ?

Certains suppléments (coenzyme Q10, vitamines B) peuvent améliorer les symptômes chez certains patients. Leur efficacité varie selon les personnes, d'où l'importance d'un suivi médical régulier.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Maladie de Steinert » Texte du PNDS. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) .... HAS. 2024-2025.Lien
  3. [3] Myopathies mitochondriales. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] INSTITUT DE MYOLOGIE. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Friedreich Ataxia Scientific News - Alatax. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Advances in Management of Mitochondrial Myopathies. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Mitochondrial Myopathies Market to Reach USD 36.5 Million by 2035.Lien
  8. [8] MG Danieli, E Antonelli. Oxidative stress, mitochondrial dysfunction, and respiratory chain enzyme defects in inflammatory myopathies. 2023.Lien
  9. [9] HL Chin, P San Lai. A clinical approach to diagnosis and management of mitochondrial myopathies. 2024.Lien
  10. [10] JA Gonzalez-Chapa, MB Macêdo. The emerging role of mitochondrial dysfunction in the pathogenesis of idiopathic inflammatory myopathies. 2023.Lien
  11. [11] R Ghorbel, M Hachicha. Investigation moléculaire du gène HSP60 chez des patients atteints de myopathie mitochondriale. 2022.Lien
  12. [12] IG Arena, A Pugliese. Molecular genetics overview of primary mitochondrial myopathies. 2022.Lien
  13. [13] P Bottoni, G Gionta. Remarks on mitochondrial myopathies. 2022.Lien
  14. [14] T Lilley, DM Camera. Repairing muscle with broccoli-derived sulforaphane: A preclinical evaluation for the treatment of mitochondrial myopathies. 2024.Lien
  15. [15] S Rose, A Trimouille. Tissue-specific mitochondrial DNA, MT-TF, pathogenic variants in mitochondrial myopathies. 2025.Lien
  16. [16] Myopathies mitochondriales. AFM-Téléthon.Lien
  17. [17] Maladies mitochondriales : symptômes, traitement. Institut Pasteur.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Myopathies mitochondriales (afm-telethon.fr)

    18 nov. 2024 — Les myopathies mitochondriales affectent les muscles : intolérance à l'effort, faiblesse musculaire, fatigue, douleur… D'autres organes sont ...

  • Maladies mitochondriales : symptômes, traitement (pasteur.fr)

    Le diagnostic clinique des maladies mitochondriales est compliqué et les personnes atteintes vont souvent développer des symptômes extrêmement variés impliquant ...

  • LES MYOPATHIES MITOCHONDRIALES (muscle.ca)

    Aucun des symptômes fréquents des maladies mitochondriales ne sont uniques aux myopathies mitochondriales, par exemple la faiblesse musculaire, l'intolérance à ...

  • Myopathies mitochondriales (doctissimo.fr)

    27 juin 2014 — Dans les myopathies mitochondriales, les signes musculaires sont au premier plan : faiblesse musculaire, fonte de la masse musculaire ( ...

  • Myopathie mitochondriale de l'adulte : une étude à long ... (afm-telethon.fr)

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.