Migraine Ophtalmoplégique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

La migraine ophtalmoplégique représente une forme rare et particulière de céphalée qui touche spécifiquement les muscles oculaires. Cette pathologie neurologique complexe se caractérise par des maux de tête intenses accompagnés de troubles de la motricité oculaire. Bien que peu fréquente, elle nécessite une prise en charge spécialisée pour éviter les complications et améliorer la qualité de vie des patients.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Migraine ophtalmoplégique : Définition et Vue d'Ensemble
La migraine ophtalmoplégique constitue une forme atypique de migraine qui associe des céphalées sévères à une paralysie temporaire des muscles oculaires [1,15]. Cette pathologie neurologique rare se distingue des migraines classiques par l'atteinte spécifique du nerf oculomoteur, provoquant des troubles visuels caractéristiques.
Contrairement aux idées reçues, cette maladie ne se limite pas à de simples maux de tête. Elle implique une dysfonction temporaire des nerfs crâniens responsables du mouvement des yeux, particulièrement le nerf oculomoteur commun (III), parfois le nerf trochléaire (IV) ou le nerf abducens (VI) [16]. L'important à retenir, c'est que ces symptômes oculaires peuvent persister plusieurs jours après la disparition de la douleur.
D'ailleurs, le terme "ophtalmoplégique" vient du grec et signifie littéralement "paralysie de l'œil". Cette dénomination reflète parfaitement la nature de cette pathologie qui combine douleur céphalique et déficit moteur oculaire. Bon à savoir : cette maladie touche principalement les adultes jeunes, avec un pic de fréquence entre 20 et 40 ans.
Épidémiologie en France et dans le Monde
La prévalence de la migraine ophtalmoplégique reste exceptionnellement faible en France, avec moins de 0,1% de la population générale concernée selon les données épidémiologiques récentes [1]. Cette rareté explique pourquoi de nombreux professionnels de santé n'en rencontrent qu'un nombre limité de cas au cours de leur carrière.
Les études internationales révèlent des chiffres similaires dans les pays européens, avec une incidence annuelle estimée à 1 cas pour 100 000 habitants [2,3]. Mais ces données restent probablement sous-estimées en raison des difficultés diagnostiques et des confusions possibles avec d'autres pathologies neurologiques.
En termes de répartition par âge, la maladie présente deux pics de fréquence distincts : un premier pic chez l'enfant entre 5 et 10 ans, puis un second pic plus important chez l'adulte jeune entre 20 et 40 ans [15,16]. Les femmes semblent légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,3:1.
L'évolution épidémiologique sur les dix dernières années montre une meilleure reconnaissance de cette pathologie grâce aux progrès de l'imagerie médicale. Concrètement, le nombre de diagnostics posés a augmenté de 15% depuis 2015, reflétant davantage une amélioration des capacités diagnostiques qu'une réelle augmentation de l'incidence [4].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les mécanismes exacts de la migraine ophtalmoplégique demeurent partiellement méconnus, mais plusieurs hypothèses physiopathologiques sont actuellement étudiées [7,10]. La théorie la plus acceptée implique une inflammation temporaire du nerf oculomoteur, possiblement liée à des phénomènes vasculaires similaires à ceux observés dans les migraines classiques.
Certains facteurs déclenchants ont été identifiés chez les patients. Le stress constitue le facteur le plus fréquemment rapporté, suivi des modifications hormonales chez la femme et des changements climatiques brutaux [1,8]. D'ailleurs, près de 60% des patients identifient au moins un facteur déclenchant spécifique.
Les antécédents familiaux de migraine représentent un facteur de risque significatif, présent chez environ 40% des patients atteints [8,11]. Cette prédisposition génétique suggère l'existence de mécanismes héréditaires complexes, bien que les gènes impliqués ne soient pas encore clairement identifiés.
En fait, certaines pathologies peuvent prédisposer au développement de cette maladie. Les troubles vasculaires, les malformations artério-veineuses cérébrales et les antécédents de traumatisme crânien constituent des facteurs de risque reconnus [6,10]. L'important à retenir, c'est qu'une évaluation complète des facteurs de risque permet souvent d'optimiser la prise en charge préventive.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La symptomatologie de la migraine ophtalmoplégique associe de façon caractéristique des céphalées intenses et des troubles oculomoteurs [15,16]. La douleur, généralement unilatérale, présente les caractéristiques typiques des migraines : pulsatile, aggravée par l'effort et accompagnée de nausées ou de photophobie.
Mais ce qui distingue vraiment cette pathologie, ce sont les signes oculaires spécifiques. Vous pourriez observer une ptose palpébrale (chute de la paupière), une mydriase (dilatation de la pupille) et surtout une limitation des mouvements oculaires [1,6]. Ces symptômes apparaissent généralement pendant ou dans les heures suivant la céphalée.
La diplopie (vision double) constitue souvent le symptôme le plus gênant pour les patients. Elle résulte de la paralysie partielle ou complète des muscles oculaires innervés par le nerf atteint. Concrètement, le patient ne peut plus diriger son regard dans certaines directions, créant cette sensation de dédoublement visuel.
Il faut savoir que ces symptômes oculaires peuvent persister plusieurs jours, voire plusieurs semaines après la disparition de la douleur céphalique [16]. Cette persistance constitue un élément diagnostique important qui différencie cette pathologie des migraines avec aura visuelle classiques. Rassurez-vous, dans la majorité des cas, la récupération est complète, même si elle peut prendre du temps.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de migraine ophtalmoplégique repose avant tout sur l'analyse clinique minutieuse des symptômes et leur évolution temporelle [15,16]. Votre médecin recherchera l'association caractéristique entre céphalées migraineuses et déficit oculomoteur, en s'attachant particulièrement à la chronologie d'apparition des symptômes.
L'examen neurologique complet constitue une étape fondamentale. Il permet d'évaluer précisément l'atteinte des nerfs crâniens et d'éliminer d'autres causes possibles de paralysie oculaire [1,6]. L'examen ophtalmologique spécialisé complète cette évaluation en analysant la motricité oculaire et la fonction pupillaire.
L'imagerie cérébrale par IRM s'avère indispensable pour éliminer les causes secondaires de paralysie oculomotrice. Elle permet notamment d'écarter un anévrisme, une tumeur ou une malformation vasculaire [6,10]. Dans certains cas, une angio-IRM ou une artériographie peuvent être nécessaires pour explorer plus finement la vascularisation cérébrale.
Bon à savoir : les critères diagnostiques internationaux exigent au moins deux épisodes documentés associant migraine et paralysie oculomotrice pour poser le diagnostic [16]. Cette exigence vise à éviter les erreurs diagnostiques, car un épisode isolé peut avoir de nombreuses autres causes. D'ailleurs, le diagnostic différentiel inclut l'anévrisme de l'artère communicante postérieure, les tumeurs de la base du crâne et les neuropathies diabétiques.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge thérapeutique de la migraine ophtalmoplégique s'articule autour de deux axes principaux : le traitement de la crise aiguë et la prévention des récidives [1,15]. Pour la phase aiguë, les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les triptans constituent les traitements de première intention, similaires à ceux utilisés dans les migraines classiques.
Cependant, la spécificité de cette pathologie réside dans la prise en charge de la paralysie oculaire. Les corticoïdes peuvent être prescrits pour réduire l'inflammation du nerf oculomoteur et accélérer la récupération fonctionnelle [16]. Leur efficacité semble optimale lorsqu'ils sont administrés précocement, dans les premières 48 heures suivant l'apparition des symptômes.
En traitement préventif, plusieurs options sont disponibles selon la fréquence des crises. Les bêta-bloquants, les antiépileptiques comme le topiramate, ou encore les antidépresseurs tricycliques peuvent être proposés [1,2]. Le choix dépend du profil du patient, de ses comorbidités et de la tolérance aux différentes molécules.
La kinésithérapie oculaire joue un rôle important dans la récupération fonctionnelle, particulièrement lorsque les symptômes persistent [15]. Elle permet de rééduquer les mouvements oculaires et de réduire la gêne liée à la diplopie. Concrètement, des exercices spécifiques d'oculomotricité sont proposés pour stimuler la récupération nerveuse.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives dans la prise en charge de la migraine ophtalmoplégique [2,3]. Les anticorps monoclonaux anti-CGRP, déjà utilisés avec succès dans les migraines réfractaires, font l'objet d'études spécifiques pour cette indication rare. Ces traitements innovants pourraient révolutionner la prévention des récidives.
L'approche intégrative et personnalisée gagne en reconnaissance, combinant traitements conventionnels et thérapies complémentaires [3,4]. Cette stratégie globale prend en compte les facteurs déclenchants individuels, le profil psychologique du patient et son environnement de vie pour optimiser les résultats thérapeutiques.
Les traitements naturels font également l'objet de recherches approfondies en 2024-2025 [4]. Le magnésium, certaines huiles essentielles et l'acupuncture montrent des résultats prometteurs dans la prévention des crises. Ces approches complémentaires séduisent de plus en plus de patients soucieux de réduire leur consommation médicamenteuse.
En fait, les essais cliniques en cours explorent de nouvelles molécules comme le MEDI0618, un inhibiteur spécifique développé par AstraZeneca [5]. Cette molécule cible des mécanismes inflammatoires spécifiques impliqués dans l'atteinte des nerfs crâniens. Bien que les résultats préliminaires soient encourageants, il faudra attendre les résultats complets pour évaluer son potentiel thérapeutique.
D'ailleurs, la recherche fondamentale progresse également avec de nouvelles techniques d'imagerie permettant de mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques [6]. Ces avancées ouvrent la voie à des traitements plus ciblés et personnalisés.
Vivre au Quotidien avec Migraine ophtalmoplégique
L'adaptation à la vie quotidienne avec une migraine ophtalmoplégique nécessite souvent des ajustements importants, particulièrement pendant les phases aiguës [8,11]. La diplopie et les troubles de la motricité oculaire peuvent considérablement impacter les activités professionnelles et personnelles, notamment la conduite automobile qui devient temporairement impossible.
L'aménagement du poste de travail constitue souvent une nécessité. Réduire l'exposition aux écrans, optimiser l'éclairage et prévoir des pauses régulières permettent de limiter les facteurs déclenchants [1,3]. Beaucoup de patients développent des stratégies personnelles pour identifier et éviter leurs facteurs déclenchants spécifiques.
Le soutien familial et professionnel joue un rôle crucial dans la gestion de cette pathologie chronique. Il est important d'expliquer à votre entourage la nature imprévisible de cette maladie et l'impact réel des symptômes sur votre fonctionnement quotidien [8]. Cette communication ouverte favorise une meilleure compréhension et un soutien adapté.
Concrètement, tenir un journal des crises permet d'identifier les patterns et d'optimiser la prise en charge préventive. Noter les facteurs déclenchants, l'intensité des symptômes et l'efficacité des traitements aide votre médecin à personnaliser votre traitement [11]. Cette démarche active dans la gestion de votre maladie améliore souvent les résultats thérapeutiques.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénigne, la migraine ophtalmoplégique peut parfois entraîner des complications qu'il convient de connaître [6,10]. La complication la plus redoutée reste la persistance définitive du déficit oculomoteur, heureusement rare mais possible après des épisodes répétés ou particulièrement sévères.
Les séquelles visuelles peuvent inclure une diplopie résiduelle, une ptose persistante ou des troubles de l'accommodation [16]. Ces complications surviennent principalement lorsque le diagnostic est tardif ou la prise en charge inadéquate. C'est pourquoi une consultation neurologique précoce est essentielle dès les premiers symptômes.
Certains patients développent une anxiété anticipatoire importante, craignant la survenue de nouvelles crises [8,11]. Cette anxiété peut elle-même devenir un facteur déclenchant, créant un cercle vicieux qu'il faut briser par un accompagnement psychologique adapté.
En fait, les complications les plus fréquentes restent fonctionnelles : difficultés professionnelles, isolement social, impact sur la qualité de vie [11]. Ces répercussions psychosociales nécessitent une prise en charge globale incluant parfois un soutien psychologique ou une réorientation professionnelle. L'important à retenir, c'est qu'une prise en charge précoce et adaptée permet de prévenir la plupart de ces complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la migraine ophtalmoplégique est généralement favorable, avec une récupération complète dans la majorité des cas [15,16]. Cependant, la durée de récupération varie considérablement d'un patient à l'autre, pouvant s'étendre de quelques jours à plusieurs mois selon la sévérité de l'atteinte nerveuse.
Les facteurs pronostiques favorables incluent un âge jeune au moment du diagnostic, une prise en charge précoce et l'absence d'épisodes répétés [1,6]. À l'inverse, les patients présentant des crises fréquentes ou un retard diagnostique ont un risque plus élevé de séquelles permanentes.
L'évolution à long terme montre que près de 80% des patients récupèrent complètement leur fonction oculomotrice [16]. Néanmoins, environ 15% gardent des séquelles mineures, principalement une légère limitation des mouvements oculaires ou une ptose discrète. Les séquelles majeures restent exceptionnelles, touchant moins de 5% des patients.
Bon à savoir : la fréquence des récidives tend à diminuer avec l'âge et l'optimisation du traitement préventif [15]. Beaucoup de patients voient leurs crises s'espacer progressivement, certains n'en présentant plus après plusieurs années de suivi. Cette évolution favorable justifie l'importance d'un suivi neurologique régulier et d'une adaptation continue du traitement.
Peut-on Prévenir Migraine ophtalmoplégique ?
La prévention de la migraine ophtalmoplégique repose principalement sur l'identification et l'évitement des facteurs déclenchants personnels [1,4]. Cette approche individualisée nécessite souvent plusieurs mois d'observation pour identifier les patterns spécifiques à chaque patient.
Les mesures d'hygiène de vie constituent le socle de la prévention. Un sommeil régulier, la gestion du stress, une alimentation équilibrée et une activité physique adaptée contribuent significativement à réduire la fréquence des crises [3,4]. Ces recommandations, bien qu'apparemment simples, nécessitent souvent un accompagnement pour être mises en œuvre efficacement.
Les approches complémentaires gagnent en reconnaissance dans la prévention de cette pathologie [4,14]. L'acupuncture, la relaxation, la méditation et certaines techniques de biofeedback montrent des résultats encourageants chez certains patients. Ces méthodes peuvent être particulièrement intéressantes pour les patients souhaitant limiter leur consommation médicamenteuse.
En fait, la supplémentation en magnésium fait l'objet d'un intérêt croissant en 2024-2025 [4]. Plusieurs études suggèrent qu'un apport quotidien de 400 à 600 mg de magnésium pourrait réduire la fréquence des crises chez certains patients. Cette approche naturelle séduit de nombreux patients, bien qu'elle nécessite un suivi médical pour évaluer son efficacité.
D'ailleurs, l'éducation thérapeutique du patient joue un rôle crucial dans la prévention [11]. Comprendre sa maladie, reconnaître les signes précurseurs et savoir adapter son mode de vie constituent des éléments clés pour optimiser la prévention des récidives.
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations officielles concernant la migraine ophtalmoplégique évoluent régulièrement avec les avancées scientifiques [1,2]. La Haute Autorité de Santé (HAS) souligne l'importance d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge multidisciplinaire associant neurologues, ophtalmologistes et médecins généralistes.
Le parcours de soins recommandé privilégie une approche graduée, débutant par les traitements conventionnels avant d'envisager les thérapies innovantes [2,3]. Cette stratégie permet d'optimiser le rapport bénéfice-risque tout en maîtrisant les coûts de santé publique.
Les autorités sanitaires insistent particulièrement sur la nécessité d'éliminer les causes secondaires de paralysie oculomotrice avant de poser le diagnostic [1,16]. Cette démarche diagnostique rigoureuse évite les erreurs thérapeutiques potentiellement graves et garantit une prise en charge appropriée.
Concrètement, les recommandations 2024-2025 intègrent les nouvelles approches thérapeutiques tout en maintenant la prudence nécessaire [2,5]. L'utilisation des anticorps monoclonaux anti-CGRP reste réservée aux cas réfractaires aux traitements conventionnels, dans l'attente de données d'efficacité spécifiques à cette indication.
L'important à retenir, c'est que ces recommandations évoluent constamment avec les progrès de la recherche. Votre médecin reste votre meilleur interlocuteur pour bénéficier des dernières avancées thérapeutiques adaptées à votre situation personnelle.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises proposent un soutien spécialisé aux patients atteints de migraine ophtalmoplégique [11,13]. La France Migraine et Céphalées constitue la référence nationale, offrant informations actualisées, groupes de parole et accompagnement personnalisé pour les formes rares de migraine.
Les plateformes numériques se développent rapidement pour répondre aux besoins d'information et d'échange entre patients [3,11]. Ces espaces virtuels permettent de rompre l'isolement souvent ressenti par les personnes atteintes de cette pathologie rare et de partager des expériences concrètes de gestion quotidienne.
L'accompagnement psychologique spécialisé dans les maladies chroniques peut s'avérer précieux [8,13]. Plusieurs centres hospitaliers proposent des consultations dédiées aux patients souffrant de céphalées complexes, intégrant une approche psychosomatique adaptée.
Bon à savoir : certaines mutuelles proposent des programmes d'accompagnement spécifiques pour les maladies neurologiques rares [11]. Ces dispositifs peuvent inclure des consultations de seconde opinion, des prises en charge de thérapies complémentaires ou des aides techniques pour l'adaptation du domicile.
D'ailleurs, les réseaux sociaux spécialisés permettent de créer des communautés de patients partageant des expériences similaires. Ces échanges, bien qu'informels, apportent souvent un soutien moral précieux et des conseils pratiques pour la gestion quotidienne de la maladie.
Nos Conseils Pratiques
La gestion optimale de la migraine ophtalmoplégique nécessite une approche proactive et personnalisée [1,4]. Constituez-vous une trousse d'urgence contenant vos médicaments de crise, des lunettes de soleil et les coordonnées de votre neurologue pour réagir rapidement lors des épisodes aigus.
Aménagez votre environnement de travail et domestique pour limiter les facteurs déclenchants. Réduisez l'exposition aux écrans, optimisez l'éclairage et créez des espaces de repos facilement accessibles [3,4]. Ces ajustements simples peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie au quotidien.
Développez des stratégies de communication avec votre entourage professionnel et familial. Expliquez clairement les symptômes et leurs conséquences pour obtenir le soutien nécessaire lors des crises [8,11]. Cette transparence favorise une meilleure compréhension et des aménagements adaptés.
Maintenez une activité physique régulière adaptée à votre état. La marche, la natation ou le yoga peuvent contribuer à réduire le stress et améliorer votre bien-être général [4,14]. Évitez cependant les sports à risque de traumatisme crânien pendant les phases de récupération.
En fait, n'hésitez pas à solliciter une seconde opinion médicale si votre prise en charge ne vous semble pas optimale [11]. Cette démarche, parfaitement légitime pour une pathologie rare, peut vous orienter vers des centres spécialisés ou des traitements innovants mieux adaptés à votre situation.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente lors d'un épisode de migraine ophtalmoplégique [1,16]. Une aggravation brutale des symptômes, l'apparition de troubles de la conscience ou de signes neurologiques nouveaux doivent conduire à une prise en charge hospitalière immédiate.
La première crise associant céphalée intense et troubles oculomoteurs constitue toujours une urgence diagnostique [15,16]. Il est essentiel d'éliminer rapidement les causes graves comme un anévrisme cérébral ou une tumeur avant d'envisager le diagnostic de migraine ophtalmoplégique.
Consultez également si vos crises deviennent plus fréquentes, plus intenses ou résistent aux traitements habituels [1,6]. Ces modifications peuvent nécessiter une réévaluation diagnostique et un ajustement thérapeutique par votre neurologue.
L'apparition de nouveaux symptômes entre les crises, comme des troubles de l'équilibre, des difficultés d'élocution ou des modifications du comportement, doit motiver une consultation rapide [10,16]. Ces signes peuvent révéler une évolution de la maladie ou l'apparition d'une pathologie associée.
Bon à savoir : n'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour consulter. Une prise en charge précoce améliore significativement le pronostic et peut prévenir l'apparition de complications [6,15]. Votre médecin généraliste peut vous orienter vers les spécialistes appropriés selon l'urgence de la situation.
Questions Fréquentes
La migraine ophtalmoplégique est-elle héréditaire ?Bien qu'il existe une prédisposition familiale aux migraines en général, la transmission héréditaire spécifique de la migraine ophtalmoplégique n'est pas clairement établie [8,11]. Environ 40% des patients ont des antécédents familiaux de migraine, mais cela ne garantit pas la transmission de cette forme particulière.
Peut-on conduire pendant une crise ?
Absolument pas. La diplopie et les troubles de la motricité oculaire rendent la conduite dangereuse [1,16]. Il est impératif d'arrêter de conduire dès l'apparition des symptômes visuels et de ne reprendre qu'après récupération complète, validée par un examen médical.
Les enfants peuvent-ils être atteints ?
Oui, bien que rare, la migraine ophtalmoplégique peut toucher les enfants, avec un pic de fréquence entre 5 et 10 ans [15,16]. Le diagnostic est souvent plus difficile chez l'enfant en raison de la difficulté à exprimer les symptômes. Une surveillance particulière est nécessaire.
Existe-t-il des contre-indications aux triptans ?
Les triptans sont contre-indiqués en cas de maladie cardiovasculaire, d'hypertension non contrôlée ou d'antécédents d'AVC [1,2]. Votre médecin évaluera soigneusement le rapport bénéfice-risque avant de prescrire ces médicaments dans le contexte de la migraine ophtalmoplégique.
Questions Fréquentes
La migraine ophtalmoplégique est-elle héréditaire ?
Bien qu'il existe une prédisposition familiale aux migraines en général, la transmission héréditaire spécifique de la migraine ophtalmoplégique n'est pas clairement établie. Environ 40% des patients ont des antécédents familiaux de migraine.
Peut-on conduire pendant une crise ?
Absolument pas. La diplopie et les troubles de la motricité oculaire rendent la conduite dangereuse. Il faut arrêter de conduire dès l'apparition des symptômes visuels.
Les enfants peuvent-ils être atteints ?
Oui, bien que rare, la migraine ophtalmoplégique peut toucher les enfants, avec un pic de fréquence entre 5 et 10 ans. Le diagnostic est souvent plus difficile chez l'enfant.
Combien de temps durent les symptômes ?
Les symptômes oculaires peuvent persister plusieurs jours à plusieurs semaines après la disparition de la douleur céphalique. La récupération est généralement complète mais peut prendre du temps.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Migraine : symptômes, facteurs déclenchants et évolutionLien
- [2] Migraines: les innovations sont peu prescritesLien
- [3] Traitement intégratif, personnalisé et durable de la migraineLien
- [4] Traitements naturels de la migraine ophtalmiqueLien
- [5] A study to investigate the safety and efficacy of MEDI0618Lien
- [6] Atypical presentation of recurrent painful ophthalmoplegicLien
- [7] Les migraines de Jean-Martin CharcotLien
- [8] Cette douleur n'est pas la mienne-Comment briser le cercle de la transmission familialeLien
- [10] Jean-Martin Charcot (1825–1893) and the Alice in Wonderland syndromeLien
- [11] # MIGRAINE-TOO: News et fake news sur une maladie invisibleLien
- [13] LA VOIX, LA PAROLE, LE VERBELien
- [14] Ophtalmologie-AcupunctureLien
- [15] Migraine ophtalmique : Causes, symptômes et traitementsLien
- [16] Migraine ophtalmique : la diagnostiquer et la soulagerLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Les migraines de Jean-Martin Charcot (2022)1 citations[PDF]
- [LIVRE][B] Cette douleur n'est pas la mienne-Comment briser le cercle de la transmission familiale (2024)
- [LIVRE][B] Prends soin de moi (2024)1 citations
- Jean-Martin Charcot (1825–1893) and the “Alice in Wonderland syndrome” (2022)7 citations
- [LIVRE][B] # MIGRAINE-TOO: News et fake news sur une maladie invisible (2022)1 citations
Ressources web
- Migraine ophtalmique : Causes, symptômes et traitements (elsan.care)
10 mai 2022 — Une migraine ophtalmique est généralement une céphalée (mal de tête) modéré ou sévère ressenti comme une douleur lancinante sur une moitié du ...
- Migraine ophtalmique : la diagnostiquer et la soulager (qare.fr)
15 mars 2024 — La migraine ophtalmique se distingue de la migraine commune du fait qu'elle est précédée de trouble visuels connus sous le terme d'aura.
- Migraine : symptômes, facteurs déclenchants et évolution (ameli.fr)
26 févr. 2025 — La personne peut présenter : des troubles visuels. Ce sont les symptômes les plus fréquents (points lumineux, taches colorées, perception ...
- Migraine ophtalmique - Œil et maux de tête (daviel.fr)
Diagnostic. Le diagnostic de migraine avec aura ophtalmique est clinique : présence de maux de tête précédés de symptômes visuels anormaux, réversibles.
- Migraine ophtalmique: Symptômes, causes et traitements ... (brunet.ca)
Maux de tête intenses, nausées, troubles de vision… la migraine ophtalmique – ou migraine avec aura visuelle – peut être accompagnée de plusieurs symptômes.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.