Maladies Urologiques : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les maladies urologiques touchent l'appareil urinaire et génital masculin, affectant des millions de Français chaque année. Ces pathologies, allant des infections urinaires aux cancers, nécessitent une prise en charge spécialisée. Découvrez les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques pour mieux comprendre et gérer ces troubles qui impactent significativement la qualité de vie.

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Maladies urologiques : Définition et Vue d'Ensemble
Les maladies urologiques regroupent l'ensemble des pathologies affectant le système urinaire et l'appareil génital masculin. Elles touchent les reins, les uretères, la vessie, l'urètre, ainsi que la prostate, les testicules et le pénis chez l'homme [17].
Ces pathologies se caractérisent par leur grande diversité. D'un côté, vous avez les infections urinaires relativement bénignes mais fréquentes. De l'autre, des cancers urologiques nécessitant une prise en charge complexe [6]. Entre les deux, une multitude de troubles : calculs rénaux, incontinence, dysfonctions érectiles, malformations congénitales.
Mais pourquoi parler de "maladies urologiques" au pluriel ? Tout simplement parce que chaque organe peut développer ses propres pathologies spécifiques. La prostate peut s'hypertrophier ou développer un cancer. Les reins peuvent former des calculs ou perdre leur fonction. La vessie peut s'infecter ou présenter des troubles de la vidange [17,18].
L'important à retenir, c'est que ces pathologies ne sont pas une fatalité. Les progrès médicaux récents offrent des solutions thérapeutiques de plus en plus efficaces et moins invasives [4,5].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent l'ampleur considérable des maladies urologiques dans notre pays. Selon le rapport 2023 de Santé publique France, ces pathologies représentent l'une des principales causes de consultation médicale [1].
Les infections urinaires touchent particulièrement les femmes, avec une prévalence de 50 à 60% au cours de la vie. Chez les hommes, l'incidence augmente significativement après 50 ans, principalement en raison des troubles prostatiques [2,18]. En France, on estime qu'environ 2 millions de personnes consultent chaque année pour une infection urinaire [1,18].
Concernant les cancers urologiques, les chiffres sont préoccupants mais stables. Le cancer de la prostate reste le plus fréquent chez l'homme avec 50 000 nouveaux cas annuels. Le cancer de la vessie touche environ 13 000 personnes par an, tandis que le cancer du rein concerne 15 000 nouveaux patients [6,9].
D'ailleurs, une évolution inquiétante concerne l'exposition professionnelle. Les données 2025 montrent une augmentation des cancers urologiques liés aux maladies professionnelles, nécessitant un meilleur repérage et une déclaration systématique [9]. Cette tendance s'observe particulièrement dans certaines régions industrielles.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne pour la plupart des pathologies urologiques. Cependant, nous observons des disparités régionales significatives, notamment pour les calculs rénaux, plus fréquents dans le Sud-Est [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes des maladies urologiques, c'est déjà faire un pas vers la prévention. Ces pathologies résultent souvent de l'interaction complexe entre facteurs génétiques, environnementaux et comportementaux [11].
Les infections bactériennes constituent la première cause des troubles urologiques aigus. Escherichia coli représente 80% des infections urinaires non compliquées [19]. Mais attention, certaines bactéries résistantes émergent, compliquant les traitements habituels [2,7].
L'âge joue un rôle déterminant. Après 50 ans, les hommes développent fréquemment des troubles prostatiques. Chez les femmes, la ménopause favorise les infections récidivantes par modification de la flore vaginale [18,19]. Les enfants ne sont pas épargnés, avec des malformations congénitales comme l'exstrophie vésicale nécessitant des reconstructions complexes [12].
Les facteurs professionnels préoccupent de plus en plus les spécialistes. L'exposition à certains produits chimiques, solvants ou métaux lourds augmente significativement le risque de cancers urologiques [9]. Cette réalité impose une vigilance accrue dans certains secteurs d'activité.
Concrètement, d'autres facteurs influencent le risque : diabète, obésité, tabagisme, sédentarité. Même les maladies auto-immunes peuvent provoquer des manifestations urologiques spécifiques [11]. L'infection COVID-19 a également révélé des complications urologiques inattendues [10].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes urologiques peut vous éviter des complications graves. Mais tous les signes ne sont pas évidents, et certains peuvent passer inaperçus [13].
Les symptômes urinaires sont souvent les premiers à apparaître. Vous ressentez des brûlures en urinant ? Une envie fréquente d'aller aux toilettes ? Ces signes évoquent une infection urinaire classique [18]. Cependant, attention aux formes atypiques : fièvre isolée chez la personne âgée, douleurs abdominales chez l'enfant.
D'autres symptômes doivent vous alerter immédiatement. La présence de sang dans les urines (hématurie) nécessite toujours un avis médical, même si elle disparaît spontanément. Elle peut révéler un cancer, des calculs ou une infection sévère [17,19].
Chez l'homme, les troubles de l'érection ou les douleurs testiculaires peuvent signaler diverses pathologies. Les urgences urologiques liées à la pratique sexuelle sont d'ailleurs en augmentation [14]. Il est important de ne pas minimiser ces symptômes par pudeur.
Bon à savoir : certains symptômes sont trompeurs. Une simple fatigue peut masquer une insuffisance rénale débutante. Des douleurs lombaires peuvent révéler des calculs rénaux [17]. C'est pourquoi l'évaluation médicale reste indispensable devant tout symptôme persistant.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des maladies urologiques suit un parcours structuré, commençant par un interrogatoire minutieux et un examen clinique complet [13].
La première étape consiste en une analyse d'urine systématique. Cet examen simple révèle la présence de bactéries, de globules blancs ou de sang. L'ECBU (examen cytobactériologique des urines) permet d'identifier précisément le germe responsable et de tester sa sensibilité aux antibiotiques [18,19].
L'imagerie joue un rôle crucial dans l'exploration urologique moderne. L'échographie reste l'examen de première intention, non invasif et facilement accessible. Pour des explorations plus poussées, le scanner ou l'IRM apportent des informations détaillées sur l'anatomie et les éventuelles anomalies [17].
Certaines situations nécessitent des examens spécialisés. La cystoscopie permet d'explorer directement l'intérieur de la vessie. Les explorations fonctionnelles évaluent la capacité de vidange vésicale. Ces examens, bien que parfois inconfortables, restent indispensables pour un diagnostic précis [17].
L'important, c'est que chaque patient bénéficie d'une approche personnalisée. Les connaissances des patients sur leur maladie et leur traitement varient considérablement, nécessitant une information adaptée [13]. Cette démarche éducative fait partie intégrante du parcours diagnostic.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Les traitements des maladies urologiques ont considérablement évolué ces dernières années, offrant des options thérapeutiques plus efficaces et mieux tolérées [4,5].
Pour les infections urinaires, l'antibiothérapie reste le traitement de référence. Cependant, l'émergence de résistances bactériennes impose une adaptation constante des protocoles. Le sulopenem oral représente une alternative prometteuse à l'amoxicilline-acide clavulanique pour certaines infections compliquées [7].
Les traitements chirurgicaux bénéficient d'innovations remarquables. La chirurgie mini-invasive se développe rapidement, réduisant les complications et accélérant la récupération. Les techniques robotiques permettent une précision chirurgicale inégalée, particulièrement pour les cancers de la prostate [4,6].
Une innovation particulièrement intéressante concerne le PRP (Plasma Riche en Plaquettes). Cette technique utilise les propres plaquettes du patient pour stimuler la régénération tissulaire. Elle trouve des applications prometteuses dans le traitement de certaines dysfonctions érectiles et dans la cicatrisation post-opératoire [5].
Pour les pathologies complexes, les approches multidisciplinaires se généralisent. Les équipes spécialisées comme le GETUG (Groupe d'Étude des Tumeurs Urogénitales) développent des protocoles de traitement personnalisés, intégrant les dernières avancées thérapeutiques [6]. Cette approche collaborative améliore significativement les résultats pour les patients.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des maladies urologiques, avec des innovations thérapeutiques révolutionnaires qui transforment le quotidien des patients [4,8].
Les Journées des Innovations Techniques en urologie ont présenté des avancées majeures. Parmi elles, les nouvelles techniques de lithotritie pour les calculs rénaux, utilisant des ultrasons focalisés de haute intensité. Ces procédures non invasives permettent de traiter des calculs complexes sans intervention chirurgicale [4].
La recherche américaine, soutenue par les NIH (National Institutes of Health), développe des thérapies géniques prometteuses pour certains cancers urologiques. Ces approches ciblent spécifiquement les cellules cancéreuses, épargnant les tissus sains [8]. Les premiers essais cliniques montrent des résultats encourageants.
En France, l'innovation se concentre également sur la médecine personnalisée. Le PRP (Plasma Riche en Plaquettes) trouve de nouvelles applications dans le traitement des dysfonctions érectiles post-prostatectomie. Cette technique autologue évite les effets secondaires des traitements médicamenteux classiques [5].
D'ailleurs, les experts du GETUG travaillent sur de nouveaux protocoles de chimiothérapie pour les cancers urogénitaux. Ces traitements combinent plusieurs molécules innovantes, améliorant l'efficacité tout en réduisant la toxicité [6]. Les résultats préliminaires sont très prometteurs pour les patients en échec thérapeutique.
Vivre au Quotidien avec les Maladies Urologiques
Vivre avec une maladie urologique nécessite souvent des adaptations importantes dans votre quotidien. Mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [13].
L'hygiène de vie joue un rôle fondamental. Une hydratation suffisante (1,5 à 2 litres par jour) aide à prévenir les infections récidivantes et facilite l'élimination des petits calculs. Évitez les boissons irritantes comme le café ou l'alcool en excès, qui peuvent aggraver certains symptômes [17,18].
Pour les patients souffrant d'incontinence, des solutions pratiques existent. Les protections modernes sont discrètes et efficaces. La rééducation périnéale, encadrée par un kinésithérapeute spécialisé, donne d'excellents résultats. Certains patients retrouvent même une continence normale [17].
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Les troubles urologiques peuvent affecter l'estime de soi et la vie intime. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin ou à consulter un psychologue spécialisé. Le soutien familial reste également crucial dans cette démarche [13].
Concrètement, l'organisation du quotidien peut nécessiter quelques ajustements. Repérer les toilettes lors de vos sorties, adapter votre alimentation, planifier vos traitements. Ces petites adaptations deviennent rapidement des automatismes et permettent de maintenir une vie sociale normale.
Les Complications Possibles
Les complications des maladies urologiques peuvent être graves si elles ne sont pas prises en charge rapidement. Il est essentiel de les connaître pour réagir à temps [3,10].
L'insuffisance rénale représente la complication la plus redoutable. Elle peut résulter d'infections récidivantes, d'obstructions prolongées ou de certaines malformations congénitales. Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) constitue une urgence médicale absolue, nécessitant une prise en charge hospitalière immédiate [3].
Les infections peuvent se compliquer en sepsis, particulièrement chez les personnes fragiles. Les bactéries résistantes aux antibiotiques augmentent ce risque [2,19]. C'est pourquoi un traitement précoce et adapté reste crucial pour éviter ces évolutions dramatiques.
Certaines complications sont spécifiques à des pathologies particulières. Les cancers urologiques peuvent métastaser vers d'autres organes. Les calculs rénaux volumineux peuvent provoquer une obstruction complète, nécessitant un drainage urgent [17].
D'ailleurs, la pandémie COVID-19 a révélé de nouvelles complications urologiques inattendues. Certains patients développent des troubles de la fonction rénale ou des manifestations inflammatoires spécifiques [10]. Cette découverte souligne l'importance d'une surveillance médicale régulière.
Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues par un suivi médical approprié et un traitement précoce des symptômes.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des maladies urologiques varie considérablement selon la pathologie, le stade au diagnostic et la rapidité de la prise en charge [6,9].
Pour les infections urinaires simples, le pronostic est excellent avec un traitement approprié. La guérison survient généralement en quelques jours. Cependant, les formes récidivantes nécessitent une surveillance prolongée et parfois des traitements préventifs [18,19].
Concernant les cancers urologiques, les progrès thérapeutiques améliorent constamment les perspectives. Le cancer de la prostate, détecté précocement, présente un taux de survie à 5 ans supérieur à 95%. Les innovations du GETUG contribuent significativement à ces résultats encourageants [6].
Les pathologies professionnelles posent des défis particuliers. Leur reconnaissance et leur déclaration s'améliorent en 2025, permettant une meilleure prise en charge et indemnisation des patients [9]. Cette évolution positive influence favorablement le pronostic global.
L'âge au diagnostic influence significativement l'évolution. Les malformations congénitales comme l'exstrophie vésicale bénéficient de techniques reconstructrices de plus en plus sophistiquées, offrant aux patients une qualité de vie remarquable [12].
Il faut savoir que le pronostic dépend aussi largement de votre implication dans le traitement. L'observance thérapeutique, le suivi médical régulier et l'adoption d'un mode de vie sain constituent des facteurs pronostiques majeurs.
Peut-on Prévenir les Maladies Urologiques ?
La prévention des maladies urologiques repose sur des mesures simples mais efficaces, adaptées aux différents facteurs de risque identifiés [9,11].
L'hygiène personnelle constitue la première ligne de défense contre les infections. Une toilette intime quotidienne avec des produits doux, l'essuyage d'avant en arrière chez la femme, et la miction après les rapports sexuels réduisent significativement le risque infectieux [18].
L'hydratation joue un rôle préventif majeur. Boire suffisamment dilue les urines et facilite l'élimination des bactéries. Cette mesure simple prévient également la formation de calculs rénaux [17,18]. Visez 1,5 à 2 litres d'eau par jour, davantage en cas de forte chaleur ou d'activité physique intense.
La prévention professionnelle devient cruciale face à l'augmentation des cancers liés au travail. Le port d'équipements de protection, la limitation de l'exposition aux substances toxiques et la surveillance médicale renforcée dans certains secteurs sont indispensables [9].
Certaines maladies auto-immunes peuvent provoquer des manifestations urologiques. Leur dépistage précoce et leur traitement approprié préviennent les complications rénales [11]. Cette approche préventive nécessite une collaboration étroite entre différents spécialistes.
Enfin, l'adoption d'un mode de vie sain - alimentation équilibrée, activité physique régulière, arrêt du tabac - contribue significativement à la prévention de nombreuses pathologies urologiques.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des maladies urologiques, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques [1,2].
Santé publique France insiste sur l'importance du dépistage précoce des cancers urologiques. Le dépistage du cancer de la prostate reste controversé, mais un dialogue éclairé avec votre médecin après 50 ans (45 ans en cas d'antécédents familiaux) est recommandé [1,6].
Concernant les infections sexuellement transmissibles, le bilan 2023 souligne la nécessité d'un dépistage régulier chez les personnes à risque. Les IST bactériennes peuvent provoquer des complications urologiques graves si elles ne sont pas traitées [2].
Les recommandations 2025 mettent l'accent sur l'amélioration du repérage des maladies professionnelles. Les médecins du travail et les urologues doivent collaborer étroitement pour identifier les expositions à risque et faciliter les déclarations [9].
Le syndrome hémolytique et urémique fait l'objet de recommandations spécifiques. Sa prise en charge doit être immédiate et spécialisée, nécessitant souvent un transfert en centre de référence [3]. Cette pathologie illustre l'importance d'une organisation sanitaire coordonnée.
L'ensemble de ces recommandations vise à harmoniser les pratiques sur le territoire national et à garantir une prise en charge optimale pour tous les patients.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec une maladie urologique. Ces structures offrent information, soutien et entraide [13].
L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des brochures d'information grand public sur les principales pathologies. Leur site internet regorge de conseils pratiques et de réponses aux questions fréquentes. Ils organisent également des journées d'information pour les patients [4].
Pour les cancers urologiques, plusieurs associations spécialisées existent. L'Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate (ANAMACaP) offre un soutien précieux aux patients et à leurs familles. Leurs groupes de parole permettent de partager expériences et conseils pratiques.
Les centres hospitaliers universitaires disposent souvent d'équipes d'éducation thérapeutique. Ces programmes vous aident à mieux comprendre votre maladie et à acquérir les compétences nécessaires pour la gérer au quotidien [13]. Cette approche éducative améliore significativement la qualité de vie.
N'oubliez pas les ressources numériques. De nombreuses applications mobiles aident au suivi des symptômes, à la prise de médicaments ou à la gestion de l'incontinence. Votre médecin peut vous orienter vers les outils les plus adaptés à votre situation.
Enfin, les forums de patients constituent une source d'entraide précieuse. Attention cependant à vérifier les informations avec votre équipe médicale, car chaque situation est unique.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une maladie urologique et optimiser votre prise en charge [17,18].
Tenez un carnet de symptômes. Notez la fréquence de vos mictions, les éventuelles douleurs, la présence de sang dans les urines. Ces informations précieuses aideront votre médecin à adapter votre traitement. Une application smartphone peut faciliter ce suivi quotidien.
Préparez vos consultations médicales. Listez vos questions à l'avance, apportez vos anciens examens et la liste de vos médicaments. N'hésitez pas à vous faire accompagner si vous le souhaitez. Une consultation bien préparée est plus efficace [13].
Adaptez votre alimentation selon votre pathologie. En cas de calculs rénaux, limitez les aliments riches en oxalates (épinards, chocolat, thé). Pour les infections récidivantes, privilégiez les aliments riches en vitamine C et évitez les sucres raffinés [17,18].
Organisez votre quotidien intelligemment. Repérez les toilettes lors de vos sorties, emportez des changes si nécessaire, planifiez vos activités selon vos contraintes. Ces adaptations deviennent rapidement naturelles.
Maintenez une activité physique adaptée. La marche, la natation ou le yoga peuvent améliorer votre bien-être général sans aggraver vos symptômes. Demandez conseil à votre médecin pour choisir les activités les plus appropriées.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes urologiques nécessitent une consultation médicale urgente, tandis que d'autres peuvent attendre un rendez-vous programmé [14,17].
Consultez immédiatement en cas de : sang dans les urines (même une seule fois), douleur intense dans le dos ou le flanc, fièvre avec frissons associée à des troubles urinaires, impossibilité totale d'uriner, douleur testiculaire intense et brutale [14,17].
Prenez rendez-vous rapidement (dans les 48-72 heures) si vous présentez : brûlures persistantes en urinant, envies fréquentes d'uriner avec sensation de vidange incomplète, urines troubles ou malodorantes, douleurs pelviennes chez la femme [18,19].
Une consultation programmée s'impose pour : troubles de l'érection persistants, incontinence urinaire gênante, infections urinaires récidivantes (plus de 3 par an), difficultés à uriner chez l'homme après 50 ans [17,18].
Les urgences urologiques liées à la sexualité sont en augmentation et nécessitent une prise en charge spécialisée sans délai [14]. N'ayez pas honte de consulter : les professionnels de santé sont habitués à ces situations et sauront vous prendre en charge avec discrétion.
En cas de doute, n'hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou à appeler le 15. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser évoluer une pathologie potentiellement grave.
Questions Fréquentes
Les infections urinaires sont-elles contagieuses ?Non, les infections urinaires classiques ne sont pas contagieuses. Elles résultent généralement de la migration de bactéries intestinales vers les voies urinaires [18,19].
Peut-on prévenir les calculs rénaux ?
Oui, en grande partie. Une hydratation suffisante (2 litres/jour), une alimentation équilibrée pauvre en sel et en protéines animales, et la limitation de certains aliments riches en oxalates réduisent significativement le risque [17].
Les troubles de l'érection sont-ils toujours liés à l'âge ?
Non. Bien que plus fréquents avec l'âge, ils peuvent survenir à tout moment et avoir diverses causes : stress, diabète, problèmes vasculaires, effets médicamenteux [5,17].
Faut-il s'inquiéter d'une infection urinaire récidivante ?
Oui, au-delà de 3 épisodes par an. Cela nécessite un bilan urologique pour rechercher une cause sous-jacente : malformation, calcul, trouble de la vidange vésicale [18,19].
Le cancer de la prostate est-il héréditaire ?
Il existe une composante génétique. Le risque est multiplié par 2 à 3 en cas d'antécédent familial direct. Un dépistage précoce (dès 45 ans) est alors recommandé [6,9].
Les maladies urologiques affectent-elles la fertilité ?
Certaines peuvent l'affecter. Les infections génitales, les malformations congénitales ou certains traitements peuvent impacter la fertilité masculine. Une consultation spécialisée permet d'évaluer et de traiter ces situations [12,16].
Questions Fréquentes
Les infections urinaires sont-elles contagieuses ?
Non, les infections urinaires classiques ne sont pas contagieuses. Elles résultent généralement de la migration de bactéries intestinales vers les voies urinaires.
Peut-on prévenir les calculs rénaux ?
Oui, en grande partie. Une hydratation suffisante (2 litres/jour), une alimentation équilibrée pauvre en sel et en protéines animales, et la limitation de certains aliments riches en oxalates réduisent significativement le risque.
Les troubles de l'érection sont-ils toujours liés à l'âge ?
Non. Bien que plus fréquents avec l'âge, ils peuvent survenir à tout moment et avoir diverses causes : stress, diabète, problèmes vasculaires, effets médicamenteux.
Faut-il s'inquiéter d'une infection urinaire récidivante ?
Oui, au-delà de 3 épisodes par an. Cela nécessite un bilan urologique pour rechercher une cause sous-jacente : malformation, calcul, trouble de la vidange vésicale.
Le cancer de la prostate est-il héréditaire ?
Il existe une composante génétique. Le risque est multiplié par 2 à 3 en cas d'antécédent familial direct. Un dépistage précoce (dès 45 ans) est alors recommandé.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Santé publique France publie son rapport annuel 2023Lien
- [2] VIH et IST bactériennes en France. Bilan 2023Lien
- [3] Syndrome hémolytique et urémique (SHU)Lien
- [4] JOURNÉES DES INNOVATIONS TECHNIQUES ET THÉRAPEUTIQUES EN UROLOGIELien
- [5] Le PrP : une innovation médicale au service de l'urologieLien
- [6] Getug, experts des cancers urologiquesLien
- [7] Oral Sulopenem Versus Amoxicillin/ClavulanateLien
- [8] RFA-DK-25-023 - NIH Grants and FundingLien
- [9] Cancers urologiques et maladies professionnelles : améliorer le repérage et la déclaration en 2025Lien
- [10] Pathologies urologiques induites par l'infection COVID-19Lien
- [11] Manifestations urologiques des maladies auto-immunes et inflammatoiresLien
- [12] Exstrophie vésicale à l'âge adulte : quelle demande et quelles reconstructions urologiques?Lien
- [13] CONNAISSANCES DES PATIENTS OPERES SUR LEUR MEDECIN, MALADIE ET TRAITEMENT EN UROLOGIELien
- [14] Urgences urologiques liées à la pratique sexuelleLien
- [16] Gestion des problèmes urologiques post-phalloplastie (FtM)Lien
- [17] Les maladies urinaires - Guide complet de l'urologieLien
- [18] Infection urinaire - symptômes, causes, traitementsLien
- [19] Infections bactériennes des voies urinairesLien
Publications scientifiques
- Cancers urologiques et maladies professionnelles (MP): améliorer le repérage et la déclaration en 2025 (2025)
- [PDF][PDF] Pathologies urologiques induites par l'infection COVID-19, une revue de la littérature à partir d'une observation de Lapeyronie (2022)[PDF]
- Manifestations urologiques des maladies auto-immunes et inflammatoires: revue de la littérature (2023)
- Exstrophie vésicale à l'âge adulte: quelle demande et quelles reconstructions urologiques? (2024)
- CONNAISSANCES DES PATIENTS OPERES SUR LEUR MEDECIN, MALADIE ET TRAITEMENT EN UROLOGIE A L'HOPITAL GENERAL IDRISSA POUYE EN 2022 (2023)
Ressources web
- Les maladies urinaires - Guide complet de l'urologie (elsan.care)
En cas de pathologies ou d'infections urinaires, un diagnostic précis réalisé par un ou une urologue est indispensable afin d'évaluer la cause et le traitement ...
- Infection urinaire - symptômes, causes, traitements et ... (vidal.fr)
8 déc. 2023 — Les symptômes d'une infection urinaire sont le besoin constant d'éliminer de très faibles quantités d'urine. Uriner s'accompagne de sensations ...
- Infections bactériennes des voies urinaires (msdmanuals.com)
Les symptômes d'infection urinaire sont tous inconstants et comprennent la pollakiurie, l'urgenturie et la dysurie, une douleur pelvienne et des douleurs ...
- Traitement des pathologies urologiques - CUBA (urologie-bordeaux.com)
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- Comprendre les Pathologies Urologiques (urologue-dijon.fr)
Les symptômes les plus courants sont le sang dans les urines et des douleurs lors de la miction. Le diagnostic est généralement confirmé par une cystoscopie et ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.