Maladies Urogénitales de l'Homme : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les maladies urogénitales de l'homme regroupent l'ensemble des pathologies affectant les organes reproducteurs et urinaires masculins. Ces troubles, qui touchent près de 40% des hommes au cours de leur vie selon Santé Publique France [1,2], peuvent considérablement impacter la qualité de vie. Infections, troubles de la fertilité, dysfonctions érectiles : comprendre ces pathologies est essentiel pour mieux les prendre en charge.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Maladies urogénitales de l'homme : Définition et Vue d'Ensemble
Les maladies urogénitales masculines englobent toutes les pathologies touchant l'appareil génito-urinaire de l'homme. Concrètement, cela inclut les organes reproducteurs (testicules, prostate, pénis) et le système urinaire (reins, vessie, urètre).
Ces pathologies se divisent en plusieurs catégories principales. D'abord, les infections sexuellement transmissibles qui représentent un enjeu majeur de santé publique [3]. Ensuite, les troubles de la fertilité masculine qui concernent environ 15% des couples en âge de procréer [10,11]. Les dysfonctions érectiles touchent quant à elles près de 3 millions d'hommes en France [8].
Mais ce n'est pas tout. Les pathologies prostatiques, l'incontinence urinaire, les cancers urogénitaux font également partie de ce vaste ensemble [5,6]. L'important à retenir : ces maladies ne sont pas une fatalité et des solutions existent aujourd'hui.
D'ailleurs, la prise en charge de ces pathologies a considérablement évolué ces dernières années. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients [4,7]. Et contrairement aux idées reçues, parler de ces troubles avec son médecin reste le premier pas vers la guérison.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante mais en évolution. Selon le bilan 2023 de Santé Publique France, les infections sexuellement transmissibles ont augmenté de 13% chez les hommes entre 2019 et 2023 [1,2]. Cette progression touche particulièrement les 20-35 ans.
Concernant les infections à Chlamydia trachomatis, elles représentent désormais 65% des IST bactériennes masculines [13,15]. En fait, cette pathologie est devenue la première cause d'infertilité masculine d'origine infectieuse en France. Les chiffres sont éloquents : 180 000 nouveaux cas diagnostiqués annuellement chez l'homme.
Les troubles de la fertilité masculine montrent également une tendance inquiétante. L'évaluation de l'homme du couple infertile révèle une baisse de 50% de la concentration spermatique en 40 ans [10]. Cette diminution s'accélère depuis 2020, probablement liée aux facteurs environnementaux [14].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute pour les IST masculines. Mais elle présente de meilleurs résultats pour la prise en charge des cancers urogénitaux, avec un taux de survie à 5 ans supérieur de 8% à la moyenne européenne [9]. Les projections pour 2025-2030 anticipent une stabilisation des IST grâce aux nouvelles stratégies de dépistage.
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes des maladies urogénitales masculines permet une meilleure prévention. Les facteurs de risque sont multiples et souvent interconnectés.
Les infections bactériennes représentent la première cause. Chlamydia trachomatis, gonocoque, mycoplasmes : ces agents pathogènes se transmettent principalement par voie sexuelle [13,16]. Bon à savoir : certaines infections peuvent rester asymptomatiques pendant des mois, d'où l'importance du dépistage régulier.
Les facteurs environnementaux jouent un rôle croissant. Les perturbateurs endocriniens affectent particulièrement la glande prostatique et la spermatogenèse [14]. Pesticides, plastifiants, métaux lourds : notre environnement quotidien regorge de substances potentiellement nocives pour l'appareil urogénital masculin.
L'âge constitue évidemment un facteur majeur. Après 50 ans, le risque de pathologies prostatiques augmente exponentiellement. Et les troubles érectiles touchent 40% des hommes de plus de 40 ans [8]. Cependant, ces chiffres ne doivent pas décourager : des solutions existent à tout âge.
D'autres facteurs méritent attention : diabète, hypertension, tabagisme, sédentarité [12]. Ces pathologies chroniques multiplient par 3 le risque d'infections urinaires récidivantes chez l'homme diabétique.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les premiers signes d'une maladie urogénitale peut faire toute la différence. Mais attention : certains symptômes sont trompeurs ou peuvent passer inaperçus.
Les symptômes urinaires sont souvent les premiers à apparaître. Brûlures mictionnelles, envies fréquentes d'uriner, douleurs pelviennes : ces signes doivent alerter [17,19]. Concrètement, si vous ressentez une gêne persistante depuis plus de 48 heures, il est temps de consulter.
Les troubles de la fonction sexuelle méritent une attention particulière. Dysfonction érectile, baisse de libido, éjaculation douloureuse : ces symptômes impactent directement la qualité de vie [8]. Il faut savoir que 70% des hommes attendent plus de 6 mois avant de consulter pour ces troubles. C'est dommage car des solutions efficaces existent.
Certains signes sont plus spécifiques. Un écoulement urétral, des douleurs testiculaires, une fièvre associée à des troubles urinaires : ces symptômes évoquent une infection qui nécessite un traitement rapide [13,15]. D'ailleurs, ne négligez jamais une douleur testiculaire aiguë qui peut révéler une urgence chirurgicale.
Les symptômes peuvent aussi être discrets. Fatigue inexpliquée, troubles de l'humeur, baisse de performance : parfois, les maladies urogénitales se manifestent de façon indirecte. L'important est d'écouter son corps et de ne pas minimiser les signaux d'alarme.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des maladies urogénitales masculines suit un protocole bien établi. Chaque étape a son importance et permet d'affiner progressivement le diagnostic.
La consultation médicale constitue la première étape cruciale. Votre médecin vous posera des questions précises sur vos symptômes, vos antécédents, votre vie sexuelle [17]. N'hésitez pas à être transparent : ces informations sont essentielles pour orienter le diagnostic. L'examen clinique comprend la palpation des organes génitaux externes et un toucher rectal si nécessaire.
Les examens biologiques viennent ensuite compléter l'évaluation. Analyse d'urine, prélèvements urétraux, spermoculture : ces tests permettent d'identifier les agents pathogènes [11,13]. Bon à savoir : les techniques de biologie moléculaire actuelles détectent même les infections asymptomatiques.
L'imagerie médicale peut s'avérer nécessaire dans certains cas. Échographie pelvienne, IRM prostatique, scanner abdominal : ces examens visualisent les structures internes [9,18]. Et contrairement aux idées reçues, ces examens sont généralement indolores et rapides à réaliser.
Le bilan de fertilité masculine mérite une mention spéciale. Spermogramme, dosages hormonaux, échographie testiculaire : cette évaluation complète permet d'identifier les causes d'infertilité [10,11]. Les nouvelles recommandations 2024 préconisent un bilan plus précoce, dès 6 mois de tentatives infructueuses.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
L'arsenal thérapeutique contre les maladies urogénitales masculines s'est considérablement enrichi ces dernières années. Aujourd'hui, la plupart de ces pathologies bénéficient de traitements efficaces.
Pour les infections sexuellement transmissibles, les antibiotiques restent le traitement de référence. Mais attention : la résistance bactérienne impose une adaptation constante des protocoles [4,13]. Le traitement de Mycoplasma genitalium, par exemple, nécessite désormais des schémas thérapeutiques spécifiques selon les dernières recommandations HAS 2024.
Les dysfonctions érectiles bénéficient de multiples approches thérapeutiques. Inhibiteurs de la phosphodiestérase 5, injections intracaverneuses, dispositifs à dépression : le choix dépend de la cause et de la sévérité [8]. Les nouvelles molécules en développement promettent une efficacité encore améliorée avec moins d'effets secondaires.
L'incontinence urinaire masculine dispose maintenant de solutions innovantes. Les dispositifs de traitement récemment approuvés offrent des alternatives moins invasives à la chirurgie traditionnelle [5]. Ces nouvelles technologies permettent une récupération plus rapide et des résultats durables.
Pour les troubles de la fertilité, les techniques d'assistance médicale à la procréation ont révolutionné la prise en charge [10,11]. Insémination artificielle, fécondation in vitro, ICSI : ces méthodes permettent de contourner la plupart des causes d'infertilité masculine. Et les taux de succès ne cessent de s'améliorer grâce aux progrès techniques.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des maladies urogénitales masculines. Les innovations thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses.
Le Sulopenem oral représente une avancée majeure dans le traitement des infections urinaires compliquées [7]. Cet antibiotique de nouvelle génération montre une efficacité supérieure aux traitements classiques, avec moins d'effets secondaires. Les essais cliniques en cours confirment son intérêt particulier chez les patients présentant des résistances bactériennes.
Les dispositifs de traitement de l'incontinence ont bénéficié d'innovations remarquables en 2024 [5]. Les nouveaux implants ajustables permettent une personnalisation du traitement selon l'évolution du patient. Cette approche sur mesure améliore significativement les résultats à long terme.
En matière de fertilité masculine, les recherches 2024 se concentrent sur les thérapies géniques et la médecine régénérative [10]. Ces approches révolutionnaires pourraient bientôt traiter les causes génétiques d'infertilité jusqu'alors incurables. Les premiers essais cliniques débutent cette année.
L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic. Les algorithmes d'analyse spermatique automatisée permettent une évaluation plus précise et reproductible [11]. Cette technologie, déployée dans plusieurs centres français depuis 2024, améliore la qualité du bilan de fertilité masculine.
Vivre au Quotidien avec les Maladies Urogénitales de l'Homme
Vivre avec une maladie urogénitale nécessite des adaptations au quotidien. Mais rassurez-vous : avec les bons conseils, il est possible de maintenir une excellente qualité de vie.
L'aspect psychologique mérite une attention particulière. Ces pathologies touchent souvent l'intimité et peuvent générer stress, anxiété, voire dépression. Il est normal de ressentir ces émotions. Parler avec son partenaire, rejoindre un groupe de soutien, consulter un psychologue : ces démarches aident à mieux vivre la maladie.
Les adaptations pratiques facilitent le quotidien. Pour l'incontinence urinaire, les protections modernes sont discrètes et efficaces [5]. Planifier ses sorties, repérer les toilettes, adapter son hydratation : ces petites astuces font une grande différence. Et contrairement aux idées reçues, l'activité physique reste bénéfique, même adaptée.
La vie sexuelle peut être préservée malgré les troubles. Communication avec le partenaire, adaptation des pratiques, recours aux traitements disponibles : plusieurs stratégies permettent de maintenir une intimité épanouie [8]. L'important est de ne pas s'isoler et de chercher des solutions avec l'aide de professionnels.
L'alimentation joue également un rôle. Réduire les irritants vésicaux (café, alcool, épices), privilégier les antioxydants, maintenir un poids santé : ces mesures simples améliorent les symptômes [18,19]. Et n'oubliez pas : chaque petit progrès compte dans la gestion de votre pathologie.
Les Complications Possibles
Les complications des maladies urogénitales masculines peuvent être sérieuses si elles ne sont pas prises en charge rapidement. Connaître ces risques permet une meilleure prévention.
Les infections non traitées peuvent évoluer vers des complications graves. Épididymite, orchite, prostatite chronique : ces pathologies résultent souvent d'infections sexuellement transmissibles négligées [13,15]. L'infection à Chlamydia, par exemple, peut provoquer une stérilité définitive si elle n'est pas traitée à temps.
Les complications urologiques incluent la formation d'abcès, la sténose urétrale, ou l'insuffisance rénale dans les cas les plus sévères [17,19]. Ces situations nécessitent parfois une prise en charge chirurgicale d'urgence. Heureusement, avec un diagnostic précoce, ces complications restent rares.
L'impact sur la fertilité masculine constitue une préoccupation majeure. Les infections génitales peuvent altérer la qualité spermatique de façon irréversible [10,11]. C'est pourquoi les spécialistes recommandent un dépistage systématique chez les couples en désir d'enfant.
Les complications psychologiques ne doivent pas être sous-estimées. Dépression, troubles anxieux, problèmes relationnels : ces maladies impactent souvent la santé mentale [8]. D'ailleurs, une prise en charge psychologique peut s'avérer nécessaire en complément du traitement médical. L'important est de ne pas rester isolé face à ces difficultés.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des maladies urogénitales masculines dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Globalement, les perspectives sont encourageantes.
Pour les infections sexuellement transmissibles, le pronostic est excellent avec un traitement adapté. Le taux de guérison dépasse 95% pour la plupart des IST bactériennes [1,3,13]. Même les infections résistantes bénéficient maintenant de nouveaux antibiotiques efficaces [4]. L'essentiel est de respecter scrupuleusement le traitement prescrit.
Les troubles de la fertilité offrent également des perspectives positives. Grâce aux techniques d'assistance médicale à la procréation, 60 à 70% des couples infertiles peuvent aujourd'hui avoir un enfant [10,11]. Et ce taux continue de progresser avec les innovations thérapeutiques récentes.
Concernant les dysfonctions érectiles, le pronostic varie selon la cause sous-jacente. Les formes psychogènes répondent très bien aux traitements, avec un taux de succès de 80% [8]. Les formes organiques bénéficient également de solutions efficaces, même si la prise en charge peut être plus complexe.
Les cancers urogénitaux, détectés précocement, présentent d'excellents taux de survie. Le cancer de la prostate, par exemple, affiche un taux de survie à 5 ans de 95% quand il est diagnostiqué au stade localisé [9]. Ces chiffres soulignent l'importance du dépistage régulier après 50 ans.
Peut-on Prévenir les Maladies Urogénitales de l'Homme ?
La prévention des maladies urogénitales masculines repose sur des mesures simples mais efficaces. Adopter les bons réflexes peut considérablement réduire les risques.
La prévention des IST constitue la priorité absolue. Utilisation systématique du préservatif, dépistage régulier, vaccination contre le papillomavirus : ces mesures réduisent drastiquement les risques [1,2,3]. Bon à savoir : le dépistage est gratuit et anonyme dans les centres de dépistage français.
L'hygiène intime joue un rôle crucial. Toilette quotidienne avec un savon doux, changement régulier des sous-vêtements, éviter les douches vaginales : ces gestes simples préviennent de nombreuses infections [17,19]. Et contrairement aux idées reçues, une hygiène excessive peut être contre-productive en déséquilibrant la flore naturelle.
Le mode de vie influence directement la santé urogénitale. Alimentation équilibrée, activité physique régulière, arrêt du tabac, consommation modérée d'alcool : ces habitudes protègent l'ensemble de l'appareil urogénital [18]. L'exposition aux perturbateurs endocriniens doit également être limitée autant que possible [14].
Le suivi médical régulier permet un dépistage précoce. Consultation annuelle chez le médecin traitant, bilan urologique après 50 ans, dépistage du cancer de la prostate : ces rendez-vous peuvent sauver des vies [6]. N'attendez pas l'apparition de symptômes pour consulter : la prévention reste votre meilleur allié.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour la prise en charge des maladies urogénitales masculines. Ces guidelines évoluent régulièrement selon les dernières données scientifiques.
La Haute Autorité de Santé a publié en 2024 de nouvelles recommandations pour le traitement des infections à Mycoplasma genitalium [4]. Ces guidelines préconisent une approche personnalisée selon le profil de résistance bactérienne. L'antibiogramme devient ainsi systématique avant tout traitement.
Santé Publique France insiste sur l'importance du dépistage des IST chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes [1,2]. Le dépistage trimestriel est recommandé pour cette population à risque. Cette stratégie a permis une diminution de 15% des infections tardives depuis 2023.
L'Association Française d'Urologie a actualisé ses recommandations concernant l'évaluation de l'infertilité masculine [6,10]. Le bilan doit maintenant être initié dès 6 mois de tentatives infructueuses, contre 12 mois auparavant. Cette approche plus précoce améliore les chances de succès thérapeutique.
Concernant les dispositifs médicaux, le ministère de la Santé a renforcé l'encadrement des traitements de l'incontinence urinaire [5]. Seuls les dispositifs ayant démontré leur efficacité et leur sécurité peuvent désormais être utilisés. Cette mesure protège les patients contre les innovations non validées.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour accompagner les hommes atteints de maladies urogénitales. Ces structures offrent information, soutien et entraide.
L'Association Française d'Urologie propose des ressources grand public sur son site internet [6]. Fiches d'information, vidéos explicatives, annuaire des spécialistes : ces outils facilitent la compréhension des pathologies urologiques. Leurs actualités 2024-2025 présentent les dernières innovations thérapeutiques.
Pour les troubles de la fertilité, l'association MAIA (Maladies rares, Assistance, Information, Accompagnement) accompagne les couples dans leur parcours. Groupes de parole, forums d'échange, aide psychologique : ces services sont précieux dans les moments difficiles. L'association organise également des conférences avec des spécialistes reconnus.
Les centres de dépistage gratuits et anonymes sont accessibles dans toute la France [3]. Ces structures proposent dépistage, conseil et orientation vers les soins. Certains centres offrent également des consultations de prévention et d'éducation à la santé sexuelle.
Les plateformes numériques se développent rapidement. Applications de suivi des symptômes, téléconsultations spécialisées, forums modérés par des professionnels : ces outils modernes complètent l'offre de soins traditionnelle [17,18]. Attention cependant à vérifier la fiabilité des sources d'information en ligne.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une maladie urogénitale masculine. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique, peuvent faire une réelle différence au quotidien.
Tenez un carnet de symptômes. Notez la fréquence, l'intensité et les circonstances d'apparition de vos troubles. Ces informations aideront votre médecin à adapter le traitement. Une application smartphone peut faciliter ce suivi quotidien.
Préparez vos consultations. Listez vos questions à l'avance, apportez vos anciens examens, notez vos traitements en cours. Cette préparation optimise le temps de consultation et améliore la qualité des échanges avec votre médecin [17,19].
Adaptez votre environnement. Pour l'incontinence, repérez les toilettes lors de vos sorties, portez des vêtements faciles à retirer, gardez des changes de rechange [5]. Ces petites adaptations préservent votre autonomie et votre confiance en vous.
Communiquez avec votre partenaire. Les maladies urogénitales affectent souvent la vie intime. Parler ouvertement de vos difficultés, chercher ensemble des solutions, consulter un sexologue si nécessaire : la communication reste la clé d'une relation épanouie [8]. Et n'oubliez pas : votre partenaire peut être votre meilleur soutien dans cette épreuve.
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter peut éviter des complications graves. Certains signes nécessitent une prise en charge médicale rapide, voire urgente.
Consultez dans les 24 heures en cas de douleur testiculaire aiguë, de fièvre élevée associée à des troubles urinaires, ou d'impossibilité totale d'uriner. Ces symptômes peuvent révéler une urgence urologique nécessitant un traitement immédiat [17,19].
Prenez rendez-vous dans la semaine si vous présentez des brûlures mictionnelles persistantes, un écoulement urétral, des douleurs pelviennes chroniques, ou des troubles de l'érection récents [8,13]. Ces signes méritent une évaluation médicale sans délai excessif.
Programmez une consultation de routine pour un bilan urologique après 50 ans, un dépistage des IST après un rapport à risque, ou une évaluation de fertilité après 6 mois de tentatives infructueuses [10,11]. Cette démarche préventive peut éviter bien des complications.
En cas de doute, n'hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou à appeler le 15. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser évoluer une pathologie grave. D'ailleurs, la téléconsultation peut être une première approche pour évaluer l'urgence de votre situation [6].
Questions Fréquentes
Les maladies urogénitales sont-elles toujours sexuellement transmissibles ?Non, absolument pas. Bien que les IST représentent une part importante, de nombreuses pathologies urogénitales ont d'autres origines : infections urinaires, troubles prostatiques liés à l'âge, cancers, malformations congénitales [17,18,19].
Peut-on guérir définitivement d'une infection urogénitale ?
Dans la grande majorité des cas, oui. Les infections bactériennes guérissent complètement avec un traitement antibiotique adapté [4,13]. Seules certaines infections virales (herpès, VIH) nécessitent un traitement au long cours.
Les troubles de l'érection sont-ils forcément liés à l'âge ?
Pas nécessairement. Si la fréquence augmente avec l'âge, les dysfonctions érectiles peuvent toucher les hommes jeunes [8]. Stress, fatigue, problèmes relationnels, certains médicaments : les causes sont multiples à tout âge.
L'infertilité masculine est-elle définitive ?
Rarement. Grâce aux techniques d'assistance médicale à la procréation, la plupart des hommes infertiles peuvent devenir pères [10,11]. Même en cas d'azoospermie, des solutions existent souvent.
Faut-il traiter le partenaire en cas d'IST ?
Absolument. Le traitement simultané des deux partenaires est indispensable pour éviter les réinfections [1,3,13]. Cette règle s'applique même si le partenaire ne présente aucun symptôme.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies urogénitales de l'homme :
Questions Fréquentes
Les maladies urogénitales sont-elles toujours sexuellement transmissibles ?
Non, absolument pas. Bien que les IST représentent une part importante, de nombreuses pathologies urogénitales ont d'autres origines : infections urinaires, troubles prostatiques liés à l'âge, cancers, malformations congénitales.
Peut-on guérir définitivement d'une infection urogénitale ?
Dans la grande majorité des cas, oui. Les infections bactériennes guérissent complètement avec un traitement antibiotique adapté. Seules certaines infections virales (herpès, VIH) nécessitent un traitement au long cours.
Les troubles de l'érection sont-ils forcément liés à l'âge ?
Pas nécessairement. Si la fréquence augmente avec l'âge, les dysfonctions érectiles peuvent toucher les hommes jeunes. Stress, fatigue, problèmes relationnels, certains médicaments : les causes sont multiples à tout âge.
L'infertilité masculine est-elle définitive ?
Rarement. Grâce aux techniques d'assistance médicale à la procréation, la plupart des hommes infertiles peuvent devenir pères. Même en cas d'azoospermie, des solutions existent souvent.
Faut-il traiter le partenaire en cas d'IST ?
Absolument. Le traitement simultané des deux partenaires est indispensable pour éviter les réinfections. Cette règle s'applique même si le partenaire ne présente aucun symptôme.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] VIH et IST bactériennes en France. Bilan 2023. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] VIH/sida. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Infections sexuellement transmissibles. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [4] Traitement curatif des personnes infectées par Mycoplasma genitalium. HAS. 2024-2025.Lien
- [5] Dispositifs de traitement de l'incontinence urinaire et du prolapsus. Ministère de la Santé. 2024-2025.Lien
- [6] Actualités. Association Française d'Urologie. 2024-2025.Lien
- [7] Oral Sulopenem Versus Amoxicillin/Clavulanate for Urinary Tract Infections. Clinical Trial. 2024-2025.Lien
- [8] Erectile dysfunction – Overview of Information and Clinical Trials. 2024-2025.Lien
- [9] Les voies de dissémination lymphatiques des cancers pelviens uro-génitaux chez l'homme. H. Sahli. 2022.Lien
- [10] Quoi de neuf dans l'évaluation de l'homme du couple infertile? É. Huyghe, C. Methorst. 2024.Lien
- [11] Quand et comment réaliser un bilan de fertilité chez l'homme en 2023. J. Chammas, J. Pfeffer. 2023.Lien
- [12] Infections urinaires chez les diabétiques au Centre de référence de diabète et maladies chroniques à Oujda. S. Mokhtari, A. Saddari.Lien
- [13] Infection à Chlamydiae trachomatis, accompagner et prévenir. É. Fougere. Actualités Pharmaceutiques. 2022.Lien
- [14] Effets combinés de différents perturbateurs endocriniens sur la glande prostatique. J. Caudeville. 2022.Lien
- [15] Infection à Chlamydiae Trachomatis en Milieu Uroandrologique : Fréquence et Retentissement sur la Fertilité. B. Mamadou, MB. Bah. 2022.Lien
- [16] La trichomonose urogénitale, une infection sexuellement transmissible parasitaire fréquente. B. Courtioux. 2023.Lien
- [17] Infection urinaire de l'homme : comment la diagnostiquer et la traiter. Qare.Lien
- [18] Les maladies urinaires - Guide complet de l'urologie. Elsan.Lien
- [19] Infection urinaire - symptômes, causes, traitements. Vidal.Lien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] LES VOIES DE DISSEMINATION LYMPHATIQUES DES CANCERS PELVIENS URO-GENITAUX CHEZ L'HOMME (2022)[PDF]
- Quoi de neuf dans l'évaluation de l'homme du couple infertile? (2024)
- Quand et comment réaliser un bilan de fertilité chez l'homme en 2023 (2023)
- [PDF][PDF] … DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES AU CENTRE DE REFERENCE DE DIABETE ET MALADIES CHRONIQUES A OUJDA (A PROPOS … [PDF]
- Infection à Chlamydiae trachomatis, accompagner et prévenir (2022)1 citations
Ressources web
- Infection urinaire de l'homme : comment la diagnostiquer ... (qare.fr)
11 déc. 2024 — Les symptômes de l'infection urinaire chez l'homme · On ressent des brûlures en urinant · Des douleurs et dans le bas du ventre · L'urine peut être ...
- Les maladies urinaires - Guide complet de l'urologie (elsan.care)
En cas de pathologies ou d'infections urinaires, un diagnostic précis réalisé par un ou une urologue est indispensable afin d'évaluer la cause et le traitement ...
- Infection urinaire - symptômes, causes, traitements et ... (vidal.fr)
8 déc. 2023 — Les symptômes d'une infection urinaire sont le besoin constant d'éliminer de très faibles quantités d'urine. Uriner s'accompagne de sensations ...
- Infections bactériennes des voies urinaires (msdmanuals.com)
Dans l'urétrite, le symptôme principal est la dysurie associée, surtout chez l'homme, à un écoulement urétral. L'écoulement peut être purulent, blanchâtre ou ...
- Les infections urogénitales - Centre de chirurgie ... - Toulouse (chirgyneco-toulouse.fr)
Chez l'homme, l'infection à C. trachomatis se présente dans la plupart des cas comme une urétrite subaiguë avec un écoulement peu abondant et peut être ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.