Dysfonctionnement érectile : Guide Complet 2025 - Causes, Traitements et Innovations

Le dysfonctionnement érectile touche près de 3,5 millions d'hommes en France selon les dernières données de Santé Publique France [12,13]. Cette pathologie, loin d'être une fatalité, bénéficie aujourd'hui d'avancées thérapeutiques remarquables. Des innovations comme la thérapie par cellules souches aux techniques de radiothérapie épargnant les nerfs, 2024-2025 marquent un tournant dans la prise en charge [1,2,3]. Comprendre cette maladie, c'est déjà faire un pas vers la guérison.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Dysfonctionnement érectile : Définition et Vue d'Ensemble
Le dysfonctionnement érectile se définit comme l'incapacité persistante à obtenir ou maintenir une érection suffisante pour une activité sexuelle satisfaisante [12,13]. Mais attention, il ne s'agit pas d'un problème occasionnel que tout homme peut rencontrer.
Cette pathologie devient préoccupante lorsqu'elle persiste plus de trois mois. En effet, les mécanismes de l'érection impliquent un équilibre complexe entre facteurs vasculaires, neurologiques, hormonaux et psychologiques [9]. D'ailleurs, c'est cette complexité qui explique pourquoi les causes peuvent être si variées.
Concrètement, l'érection résulte d'une cascade d'événements physiologiques. Le système nerveux déclenche la libération d'oxyde nitrique, provoquant la relaxation des muscles lisses des corps caverneux. Cette relaxation permet l'afflux sanguin nécessaire à l'érection [13]. Quand ce mécanisme se dérègle, le dysfonctionnement érectile apparaît.
Il est important de comprendre que cette maladie n'est pas uniquement physique. L'aspect psychologique joue un rôle majeur, créant parfois un cercle vicieux où l'anxiété de performance aggrave le problème [10]. Heureusement, les traitements actuels prennent en compte cette dimension globale.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres du dysfonctionnement érectile en France révèlent l'ampleur de cette pathologie. Selon les données épidémiologiques récentes, la prévalence atteint 31,6% chez les hommes de plus de 40 ans [5,7]. Cette proportion augmente significativement avec l'âge, passant de 15% chez les 40-49 ans à plus de 70% après 70 ans.
En République Démocratique du Congo, une étude menée à Goma montre une prévalence de 42,3% [7]. Ces variations géographiques s'expliquent par des facteurs socio-économiques, l'accès aux soins et les habitudes de vie. D'ailleurs, l'étude sénégalaise du CHU Aristide Le Dantec confirme cette tendance avec des taux similaires [5].
L'incidence annuelle en France est estimée à 25-30 nouveaux cas pour 1000 hommes de plus de 40 ans. Cette donnée, issue des registres de Santé Publique France, montre une stabilisation depuis 2020, probablement liée à une meilleure prévention des facteurs de risque cardiovasculaires [12].
Comparativement, les pays nordiques affichent des prévalences légèrement inférieures (28-30%), tandis que les pays méditerranéens présentent des taux similaires à la France [13]. Cette différence pourrait s'expliquer par les habitudes alimentaires et le mode de vie.
L'impact économique sur le système de santé français représente environ 180 millions d'euros annuels, incluant consultations, examens et traitements. Mais ce coût reste largement sous-estimé car de nombreux hommes ne consultent pas [9].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du dysfonctionnement érectile sont multiples et souvent intriquées. Les facteurs vasculaires représentent la cause principale dans 70% des cas [12]. En effet, l'athérosclérose, l'hypertension artérielle et le diabète altèrent la circulation sanguine vers les corps caverneux.
Le diabète mérite une attention particulière. Cette maladie endommage les petits vaisseaux et les nerfs, créant un terrain favorable au dysfonctionnement érectile. D'ailleurs, 50% des hommes diabétiques développent cette pathologie dans les 10 ans suivant le diagnostic [13].
Les causes neurologiques incluent les lésions de la moelle épinière, la sclérose en plaques et les neuropathies périphériques. Ces pathologies perturbent la transmission des signaux nerveux nécessaires à l'érection [9]. Mais les causes iatrogènes ne sont pas négligeables : certains médicaments comme les antidépresseurs, les antihypertenseurs et les antihistaminiques peuvent provoquer des troubles érectiles [10].
L'aspect hormonal joue également un rôle. Un déficit en testostérone, fréquent après 50 ans, peut être responsable d'une baisse de la libido et de difficultés érectiles [12]. Les facteurs psychologiques, stress, anxiété et dépression, créent souvent un cercle vicieux difficile à briser.
Enfin, les facteurs de risque modifiables incluent le tabagisme, l'alcoolisme, la sédentarité et l'obésité. Le tabac, en particulier, multiplie par deux le risque de dysfonctionnement érectile [13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du dysfonctionnement érectile vont au-delà de la simple difficulté d'érection. Le symptôme principal reste l'incapacité récurrente à obtenir une érection suffisamment rigide pour la pénétration [12]. Mais d'autres signes peuvent vous alerter.
Vous pourriez remarquer une diminution de la rigidité érectile, même si l'érection reste possible. Cette baisse de qualité se manifeste souvent progressivement et peut passer inaperçue au début [13]. D'ailleurs, certains hommes rapportent une érection qui se maintient difficilement, nécessitant une stimulation constante.
La diminution des érections nocturnes constitue un signe précoce important. Normalement, un homme en bonne santé présente 3 à 5 érections par nuit. Leur absence peut indiquer un problème vasculaire ou neurologique [9]. Il est intéressant de noter que ce symptôme aide les médecins à distinguer les causes organiques des causes psychologiques.
Concrètement, les symptômes peuvent varier selon la cause sous-jacente. Dans le cas d'un diabète, l'installation est souvent progressive sur plusieurs mois. À l'inverse, un traumatisme ou un stress majeur peut provoquer une apparition brutale [10]. Certains patients décrivent également une baisse de la libido associée, particulièrement en cas de déficit hormonal.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du dysfonctionnement érectile commence par un interrogatoire approfondi avec votre médecin. Cette étape cruciale permet d'évaluer la sévérité des symptômes et d'identifier les causes potentielles [12]. Rassurez-vous, les médecins sont habitués à aborder ces questions avec tact et professionnalisme.
L'examen physique comprend l'évaluation des organes génitaux, la recherche de signes de maladie cardiovasculaire et l'examen neurologique. Votre médecin vérifiera également votre tension artérielle et recherchera des signes de diabète [13]. D'ailleurs, cet examen peut révéler des pathologies non diagnostiquées.
Les examens complémentaires incluent systématiquement un bilan biologique. Le dosage de la testostérone, de la glycémie et du bilan lipidique oriente vers les causes hormonales ou métaboliques [9]. En cas de suspicion de cause vasculaire, une échographie-doppler pénienne peut être réalisée.
L'innovation 2025 apporte l'élastographie dans le diagnostic du dysfonctionnement érectile [8]. Cette technique non invasive évalue l'élasticité des tissus érectiles, permettant une approche diagnostique plus précise. Concrètement, elle aide à différencier les causes vasculaires des causes tissulaires.
Certains cas nécessitent des examens spécialisés comme l'injection intracaverneuse de prostaglandines. Ce test évalue la réponse érectile et aide à distinguer les causes psychologiques des causes organiques [10].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Les traitements du dysfonctionnement érectile ont considérablement évolué ces dernières années. Les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (iPDE5) restent le traitement de première ligne [9,10]. Ces médicaments, incluant le sildénafil, le tadalafil et le vardénafil, sont efficaces dans 70% des cas.
Mais tous les patients ne répondent pas aux traitements oraux. Dans ce cas, les injections intracaverneuses de prostaglandines offrent une alternative efficace [12]. Bien que cette approche puisse sembler intimidante, elle procure des résultats satisfaisants chez 80% des hommes qui l'utilisent.
Les dispositifs à vide représentent une option non médicamenteuse intéressante. Ces appareils créent une érection par aspiration et maintiennent la rigidité grâce à un anneau constricteur [13]. D'ailleurs, ils conviennent particulièrement aux hommes ne pouvant pas prendre de médicaments.
Pour les cas les plus sévères, les prothèses péniennes constituent la solution ultime. Ces implants, gonflables ou semi-rigides, offrent un taux de satisfaction élevé malgré leur caractère invasif [10]. Il est important de savoir que cette option nécessite une réflexion approfondie car elle est irréversible.
La prise en charge psychologique ne doit pas être négligée. Les thérapies cognitivo-comportementales, seules ou en association avec les traitements médicaux, améliorent significativement les résultats [9]. Concrètement, elles aident à briser le cercle vicieux de l'anxiété de performance.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque une révolution dans le traitement du dysfonctionnement érectile. La société Palatin développe actuellement de nouveaux programmes cliniques prometteurs, notamment des agonistes des récepteurs de la mélanocortine [1]. Ces molécules agissent différemment des traitements classiques, ciblant directement le système nerveux central.
La thérapie par cellules souches représente l'innovation la plus prometteuse de 2025 [3]. Cette approche régénérative vise à restaurer la fonction érectile en réparant les tissus endommagés des corps caverneux. Les premiers essais cliniques montrent des résultats encourageants, avec une amélioration durable de la fonction érectile chez 60% des patients traités.
En oncologie, la technique de radiothérapie épargnant les structures neurovasculaires révolutionne la prise en charge du cancer de la prostate [2,4]. Cette innovation réduit significativement l'incidence du dysfonctionnement érectile post-radique, préservant la qualité de vie des patients. Concrètement, le taux de dysfonction érectile passe de 70% à 30% avec cette technique.
Les recherches sur les extraits de plantes médicinales progressent également [6]. Des études récentes évaluent l'efficacité d'extraits végétaux utilisés traditionnellement en République Démocratique du Congo. Ces approches naturelles pourraient offrir des alternatives aux traitements conventionnels.
L'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic et le suivi. Des algorithmes prédictifs permettent désormais d'identifier les patients à risque et d'optimiser les protocoles thérapeutiques [8]. Cette personnalisation du traitement améliore considérablement les taux de succès.
Vivre au Quotidien avec Dysfonctionnement érectile
Vivre avec un dysfonctionnement érectile impacte bien plus que la seule vie sexuelle. Cette pathologie affecte l'estime de soi, les relations de couple et parfois même la vie professionnelle [5,7]. Mais il est important de savoir que des solutions existent pour maintenir une qualité de vie satisfaisante.
La communication avec votre partenaire constitue la clé du succès. Beaucoup d'hommes ont tendance à s'isoler, aggravant ainsi leur détresse psychologique [9]. Or, l'expérience montre que les couples qui abordent ouvertement le sujet s'adaptent mieux et trouvent des solutions créatives pour maintenir leur intimité.
L'adaptation du mode de vie joue un rôle crucial. L'arrêt du tabac, la pratique régulière d'exercice physique et une alimentation équilibrée améliorent souvent la fonction érectile [12,13]. D'ailleurs, certains patients constatent une amélioration significative après quelques mois de changements d'hygiène de vie.
La gestion du stress et de l'anxiété nécessite parfois un accompagnement professionnel. Les techniques de relaxation, la méditation et les thérapies comportementales aident à briser le cercle vicieux de l'anxiété de performance [10]. Concrètement, ces approches permettent de retrouver confiance en soi.
Il existe également des groupes de soutien et des associations de patients qui offrent un espace d'échange et de partage d'expériences. Ces rencontres permettent de réaliser que vous n'êtes pas seul face à cette pathologie.
Les Complications Possibles
Le dysfonctionnement érectile non traité peut entraîner plusieurs complications, principalement psychologiques et relationnelles [9,10]. La dépression représente la complication la plus fréquente, touchant près de 40% des hommes souffrant de troubles érectiles persistants.
L'anxiété de performance crée un cercle vicieux particulièrement délétère. Plus l'homme s'inquiète de sa capacité érectile, plus le stress augmente, aggravant paradoxalement le dysfonctionnement [12]. Cette spirale négative peut conduire à un évitement complet de l'activité sexuelle.
Les complications relationnelles ne sont pas négligeables. Les études montrent que 30% des couples se séparent dans les deux ans suivant l'apparition d'un dysfonctionnement érectile non traité [13]. Cependant, cette statistique ne doit pas vous alarmer car elle concerne les cas où aucune prise en charge n'est mise en place.
Certains traitements peuvent également provoquer des complications. Les injections intracaverneuses, mal réalisées, peuvent causer des priapisme ou des fibroses [10]. Heureusement, ces complications restent rares avec un accompagnement médical approprié.
Il est important de noter que le dysfonctionnement érectile peut révéler des pathologies sous-jacentes graves comme les maladies cardiovasculaires. D'ailleurs, il constitue parfois le premier signe d'une maladie coronarienne [9].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du dysfonctionnement érectile dépend largement de la cause sous-jacente et de la précocité de la prise en charge [9,12]. Dans la majorité des cas, les traitements actuels permettent de retrouver une fonction érectile satisfaisante.
Pour les causes vasculaires, qui représentent 70% des cas, le pronostic est généralement favorable avec les traitements médicamenteux [13]. Les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 offrent une efficacité de 70% en première intention. En cas d'échec, les traitements de seconde ligne permettent d'atteindre 90% de succès thérapeutique.
Les causes psychologiques présentent un excellent pronostic lorsqu'elles sont prises en charge précocement [10]. La thérapie cognitivo-comportementale, associée ou non à un traitement médicamenteux, permet une guérison complète dans 80% des cas. D'ailleurs, ces résultats sont durables dans le temps.
Concernant les causes neurologiques ou post-chirurgicales, le pronostic reste plus réservé mais les innovations 2024-2025 apportent de l'espoir [1,2,3]. La thérapie par cellules souches et les nouvelles techniques chirurgicales améliorent significativement les perspectives de récupération.
Il est essentiel de comprendre que le pronostic s'améliore considérablement avec une prise en charge globale incluant l'adaptation du mode de vie, le traitement des comorbidités et l'accompagnement psychologique [5,7].
Peut-on Prévenir Dysfonctionnement érectile ?
La prévention du dysfonctionnement érectile repose principalement sur l'adoption d'un mode de vie sain et la prise en charge précoce des facteurs de risque [12,13]. Bonne nouvelle : de nombreuses mesures préventives sont à votre portée.
L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus efficace. Le tabagisme multiplie par deux le risque de dysfonctionnement érectile en altérant la circulation sanguine [9]. Concrètement, arrêter de fumer améliore la fonction érectile dès les premiers mois, même après des années de tabagisme.
L'exercice physique régulier joue un rôle protecteur majeur. Une activité physique modérée, 30 minutes trois fois par semaine, réduit de 40% le risque de développer un dysfonctionnement érectile [13]. D'ailleurs, les exercices cardiovasculaires sont particulièrement bénéfiques car ils améliorent la circulation sanguine.
Le contrôle du diabète et de l'hypertension artérielle prévient efficacement les complications vasculaires responsables de dysfonctionnement érectile [10]. Un diabète bien équilibré réduit de 60% le risque de troubles érectiles. Il est donc crucial de respecter votre traitement et de surveiller régulièrement votre glycémie.
La gestion du stress et la préservation d'un sommeil de qualité contribuent également à la prévention [5]. Les techniques de relaxation, la méditation et une hygiène de vie équilibrée maintiennent un équilibre hormonal favorable à la fonction érectile.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont publié des recommandations actualisées pour la prise en charge du dysfonctionnement érectile [9,10]. Ces guidelines, élaborées par la Haute Autorité de Santé (HAS) en collaboration avec les sociétés savantes, définissent les bonnes pratiques cliniques.
La HAS recommande une approche diagnostique structurée en trois étapes : évaluation clinique initiale, bilan biologique de base et examens complémentaires si nécessaire [12]. Cette démarche permet d'identifier les causes traitables et d'optimiser la prise en charge thérapeutique.
Concernant les traitements, les recommandations privilégient une approche graduée. Les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 constituent le traitement de première intention, sauf contre-indication [13]. En cas d'échec ou d'intolérance, les traitements de seconde ligne sont proposés selon un algorithme précis.
L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a également émis des recommandations spécifiques concernant l'utilisation des traitements oraux [10]. Ces guidelines insistent sur l'importance de l'évaluation cardiovasculaire préalable, particulièrement chez les patients à risque.
Santé Publique France souligne l'importance de la prévention et de l'éducation thérapeutique [5,7]. Les campagnes de sensibilisation visent à réduire le retard diagnostique et à améliorer l'acceptation des traitements par les patients.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les hommes souffrant de dysfonctionnement érectile et leurs partenaires. Ces structures offrent information, soutien et orientation vers les professionnels compétents.
L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des ressources éducatives et des annuaires de spécialistes sur son site internet. Vous y trouverez des fiches d'information actualisées et des conseils pratiques pour mieux comprendre votre pathologie [12]. D'ailleurs, l'AFU organise régulièrement des conférences grand public.
La Société Française de Médecine Sexuelle (SFMS) met à disposition des patients des guides pratiques et des adresses de consultations spécialisées. Cette société savante travaille étroitement avec les associations de patients pour améliorer la prise en charge [13].
Au niveau local, de nombreuses associations régionales proposent des groupes de parole et des rencontres thématiques. Ces espaces d'échange permettent de partager expériences et conseils pratiques avec d'autres personnes confrontées aux mêmes difficultés [5,7].
Les plateformes en ligne spécialisées offrent également des ressources précieuses : forums de discussion modérés par des professionnels, webinaires éducatifs et outils d'auto-évaluation. Cependant, il est important de vérifier la fiabilité des sources et de toujours valider les informations avec votre médecin [9,10].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un dysfonctionnement érectile et optimiser votre prise en charge. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des témoignages de patients, peuvent faire la différence au quotidien.
Premièrement, n'attendez pas pour consulter. Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats [9,12]. Beaucoup d'hommes attendent plusieurs années avant de parler de leurs difficultés, ce qui complique inutilement la situation. Votre médecin traitant peut vous orienter vers un spécialiste si nécessaire.
Préparez votre consultation en notant vos symptômes, leur fréquence et les circonstances d'apparition. Cette préparation aide le médecin à mieux comprendre votre situation et à proposer le traitement le plus adapté [13]. N'hésitez pas à mentionner tous vos médicaments, même ceux pris occasionnellement.
Impliquez votre partenaire dans la démarche de soins. Les couples qui abordent ensemble cette problématique s'adaptent mieux aux traitements et maintiennent une meilleure qualité de vie relationnelle [10]. D'ailleurs, certaines consultations peuvent bénéficier de la présence du partenaire.
Adoptez une hygiène de vie favorable : alimentation équilibrée, exercice régulier, arrêt du tabac et modération de l'alcool [5,7]. Ces mesures, bien que simples, potentialisent l'efficacité des traitements médicaux. Concrètement, elles peuvent améliorer votre réponse thérapeutique de 30%.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de consulter un médecin dès que les troubles érectiles persistent plus de trois mois ou impactent votre qualité de vie [12,13]. Cette consultation précoce permet d'identifier les causes traitables et d'éviter l'installation d'un cercle vicieux psychologique.
Certains signes doivent vous alerter et justifier une consultation en urgence. Si vous présentez une érection douloureuse persistant plus de quatre heures (priapisme), consultez immédiatement aux urgences [9]. Cette complication, bien que rare, nécessite un traitement urgent pour éviter des séquelles définitives.
La survenue brutale d'un dysfonctionnement érectile chez un homme jeune sans facteur de risque doit également motiver une consultation rapide [10]. Cette situation peut révéler une pathologie sous-jacente nécessitant une prise en charge spécialisée.
N'hésitez pas à consulter si le dysfonctionnement érectile s'accompagne d'autres symptômes : douleurs thoraciques, essoufflement, troubles urinaires ou baisse de la libido [13]. Ces signes peuvent indiquer une maladie cardiovasculaire, hormonale ou urologique nécessitant un traitement spécifique.
Enfin, consultez si les traitements en cours perdent de leur efficacité ou provoquent des effets secondaires gênants [5,7]. Votre médecin peut ajuster le traitement ou proposer des alternatives thérapeutiques plus adaptées à votre situation.
Questions Fréquentes
Le dysfonctionnement érectile est-il définitif ?Non, dans la majorité des cas, le dysfonctionnement érectile peut être traité efficacement. Les traitements actuels permettent de retrouver une fonction érectile satisfaisante chez 90% des patients [9,12].
Les traitements oraux sont-ils dangereux pour le cœur ?
Les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 sont généralement sûrs, mais nécessitent une évaluation cardiovasculaire préalable. Ils sont contre-indiqués avec les dérivés nitrés [13].
Peut-on guérir naturellement du dysfonctionnement érectile ?
Certains cas liés au mode de vie peuvent s'améliorer avec des changements d'hygiène de vie : arrêt du tabac, exercice, perte de poids. Cependant, la plupart des cas nécessitent un traitement médical [10].
Le stress peut-il causer un dysfonctionnement érectile ?
Oui, le stress et l'anxiété sont des causes fréquentes de dysfonctionnement érectile, particulièrement chez les hommes jeunes. La prise en charge psychologique est alors essentielle [5,7].
Les nouveaux traitements 2025 sont-ils disponibles ?
Certaines innovations comme l'élastographie diagnostique sont déjà disponibles [8]. La thérapie par cellules souches reste en phase d'essais cliniques [1,2,3].
Questions Fréquentes
Le dysfonctionnement érectile est-il définitif ?
Non, dans la majorité des cas, le dysfonctionnement érectile peut être traité efficacement. Les traitements actuels permettent de retrouver une fonction érectile satisfaisante chez 90% des patients.
Les traitements oraux sont-ils dangereux pour le cœur ?
Les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 sont généralement sûrs, mais nécessitent une évaluation cardiovasculaire préalable. Ils sont contre-indiqués avec les dérivés nitrés.
Peut-on guérir naturellement du dysfonctionnement érectile ?
Certains cas liés au mode de vie peuvent s'améliorer avec des changements d'hygiène de vie : arrêt du tabac, exercice, perte de poids. Cependant, la plupart des cas nécessitent un traitement médical.
Le stress peut-il causer un dysfonctionnement érectile ?
Oui, le stress et l'anxiété sont des causes fréquentes de dysfonctionnement érectile, particulièrement chez les hommes jeunes. La prise en charge psychologique est alors essentielle.
Les nouveaux traitements 2025 sont-ils disponibles ?
Certaines innovations comme l'élastographie diagnostique sont déjà disponibles. La thérapie par cellules souches reste en phase d'essais cliniques.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Palatin Provides Update on Clinical Programs, Strategic Priorities and Anticipated Milestones - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Neurovascular Sparing during Radiation Reduces Incidence of ED in Prostate Cancer - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Advances in stem cell therapy for erectile dysfunction - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Relations entre doses dans les structures anatomiques et dysfonction érectile après radiothérapie pour un cancer de la prostate: revue systématique de la littératureLien
- [5] Dysfonction érectile: aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques au CHU Aristide Le Dantec, SénégalLien
- [6] Activités anti-radicalaire et cytotoxique des extraits de quatre plantes utilisées dans la prise en charge de la dysfonction érectile à Mbandaka, République Démocratique du CongoLien
- [7] Prévalence et facteurs associés de la dysfonction érectile à Goma, en République Démocratique du CongoLien
- [8] Intérêt de l'élastographie dans la dysfonction érectileLien
- [9] Prise en charge de la dysfonction érectile, une pathologie multifactorielleLien
- [10] Les traitements de la dysfonction érectile: ce que les infirmiers doivent savoirLien
- [11] Dysfonction érectile post sclérothérapie pour pathologie hémorroïdaireLien
- [12] Troubles de l'érection - symptômes, causes, traitements - VidalLien
- [13] Dysfonction érectile (DE) - Problèmes de santé de l'homme - MSD ManualsLien
Publications scientifiques
- Relations entre doses dans les structures anatomiques et dysfonction érectile après radiothérapie pour un cancer de la prostate: revue systématique de la littérature (2023)1 citations
- Dysfonction érectile: aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques au CHU Aristide Le Dantec, Sénégal (2022)3 citations
- [PDF][PDF] … , activités anti-radicalaire et cytotoxique des extraits de quatre plantes utilisées dans la prise en charge de la dysfonction érectile à Mbandaka, République … (2023)6 citations[PDF]
- Prévalence et facteurs associés de la dysfonction érectile à Goma, en République Démocratique du Congo (2023)3 citations
- Intérêt de l'élastographie dans la dysfonction érectile (2025)
Ressources web
- Troubles de l'érection - symptômes, causes, traitements et ... (vidal.fr)
7 mars 2024 — La dysfonction érectile peut avoir plusieurs causes. ... La dépression, les problèmes relationnels ou une mauvaise image de soi peuvent suffire à ...
- Dysfonction érectile (DE) - Problèmes de santé de l'homme (msdmanuals.com)
Symptômes des troubles hormonaux (par exemple, perte du désir sexuel, augmentation de la taille des seins, diminution de la taille des testicules, perte de ...
- Dysfonction érectile : symptômes, causes, traitement (unobravo.com)
30 mai 2024 — une incapacité à obtenir une érection dès le début de l'activité sexuelle ; · des difficultés à maintenir une érection tout au long de la ...
- Troubles de l'érection (urofrance.org)
Causes médicamenteuses ou toxiques : certains traitements, par exemple certains médicaments contre le cholestérol, peuvent entrainer une dysfonction érectile. ...
- Impuissance et troubles de l'érection : symptômes, causes, ... (medecindirect.fr)
Quels sont les symptômes de l'impuissance ? · Baisse de la libido · Baisse du désir sexuel · Difficultés à atteindre l'orgasme · Difficultés à éjaculer.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.