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Maladies Testiculaires : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Maladies testiculaires

Les maladies testiculaires touchent de nombreux hommes à différents âges de la vie. Cancer, orchite, torsion testiculaire : ces pathologies nécessitent une prise en charge rapide et adaptée. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs. Découvrez dans ce guide complet tout ce qu'il faut savoir sur ces troubles masculins.

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Maladies testiculaires : Définition et Vue d'Ensemble

Les maladies testiculaires regroupent l'ensemble des pathologies qui affectent les testicules, ces organes reproducteurs masculins essentiels. Mais de quoi parle-t-on exactement ?

Ces troubles peuvent être d'origine infectieuse, tumorale, traumatique ou congénitale. Le cancer du testicule représente la forme la plus préoccupante, touchant principalement les hommes jeunes entre 15 et 35 ans [1,9]. D'ailleurs, cette pathologie constitue le cancer le plus fréquent chez l'homme de cette tranche d'âge.

L'orchite, inflammation du testicule, peut survenir à tout âge et résulte souvent d'une infection virale ou bactérienne [16]. La torsion testiculaire constitue quant à elle une urgence chirurgicale absolue. En fait, chaque minute compte pour préserver la fertilité.

Bon à savoir : les maladies testiculaires ne se limitent pas aux pathologies graves. Des troubles bénins comme l'hydrocèle ou la varicocèle sont également fréquents et généralement bien pris en charge.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent des tendances préoccupantes concernant les maladies testiculaires en France. Selon Santé Publique France, l'incidence des cancers chez les adolescents et jeunes adultes âgés de 15 à 39 ans a évolué significativement entre 2000 et 2020 [1].

Le cancer du testicule touche environ 2 500 nouveaux hommes chaque année en France. Cette pathologie présente un taux d'incidence de 7 à 8 cas pour 100 000 hommes [14,15]. Mais rassurez-vous : avec un taux de guérison supérieur à 95%, c'est l'un des cancers les mieux soignés.

L'évolution temporelle montre une augmentation constante de l'incidence depuis les années 1980. En effet, on observe une progression de 2 à 3% par an dans les pays développés [9]. Cette tendance s'explique partiellement par l'amélioration du diagnostic et des techniques d'imagerie.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des pays comme l'Allemagne et le Royaume-Uni. Cependant, les pays nordiques affichent des taux d'incidence plus élevés, atteignant 10 à 12 cas pour 100 000 hommes [1,14].

Concernant l'orchite, les données épidémiologiques précises restent limitées. Néanmoins, cette pathologie représente environ 1% des consultations urologiques [16]. L'important à retenir : elle touche principalement les hommes sexuellement actifs et les enfants lors d'épidémies virales.

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les causes des maladies testiculaires permet d'identifier les personnes à risque. Mais attention : avoir un facteur de risque ne signifie pas développer obligatoirement la maladie.

Pour le cancer du testicule, plusieurs facteurs augmentent le risque. La cryptorchidie (testicule non descendu) multiplie par 3 à 5 le risque de développer un cancer [9,15]. Les antécédents familiaux jouent également un rôle : avoir un frère ou un père atteint augmente le risque de 6 à 10 fois.

D'autres facteurs incluent l'infertilité masculine, certaines anomalies chromosomiques comme le syndrome de Klinefelter, et l'exposition in utero aux œstrogènes [14,15]. Concrètement, l'âge reste le facteur principal : 90% des cas surviennent entre 15 et 45 ans.

L'orchite résulte principalement d'infections. Chez l'enfant, les virus des oreillons constituent la cause principale [16]. Chez l'adulte, les infections sexuellement transmissibles (chlamydia, gonorrhée) dominent. Les infections urinaires peuvent également se propager vers les testicules.

La torsion testiculaire présente deux pics d'âge : la période néonatale et l'adolescence. Certaines anomalies anatomiques prédisposent à cette urgence, notamment la malformation en "battant de cloche" [17].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Savoir identifier les symptômes des maladies testiculaires peut littéralement sauver des vies. En effet, un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic.

Le cancer du testicule se manifeste souvent par une masse ou un nodule dur, indolore, dans le testicule [15,17]. Cette grosseur peut être de la taille d'un petit pois ou plus volumineuse. Attention : l'absence de douleur ne doit pas rassurer ! D'autres signes incluent une sensation de lourdeur dans le scrotum, un changement de taille ou de forme du testicule.

Parfois, des symptômes généraux apparaissent : fatigue inexpliquée, perte de poids, douleurs abdominales ou dorsales [9,15]. Ces manifestations surviennent généralement dans les formes avancées avec métastases.

L'orchite présente un tableau clinique différent. La douleur constitue le symptôme principal : intense, brutale, irradiant vers l'aine [16]. Le testicule devient rouge, chaud et gonflé. Souvent, de la fièvre accompagne ces signes locaux.

La torsion testiculaire provoque une douleur atroce, d'apparition brutale. Cette urgence s'accompagne de nausées, vomissements et parfois de fièvre [17]. Le testicule remonte anormalement et prend une position horizontale.

Bon à savoir : tout changement dans l'aspect, la taille ou la consistance d'un testicule justifie une consultation médicale rapide.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des maladies testiculaires suit un protocole précis. Votre médecin commencera toujours par un interrogatoire détaillé et un examen clinique minutieux.

L'examen physique constitue la première étape cruciale. Le médecin palpe délicatement chaque testicule, recherchant toute anomalie de taille, forme ou consistance [15,17]. Cette palpation s'effectue en position debout puis couchée. L'examen inclut également les ganglions inguinaux et abdominaux.

L'échographie scrotale représente l'examen de référence pour explorer les testicules [12,15]. Cet examen non invasif permet de différencier une masse solide d'un kyste liquide. En cas de suspicion de cancer, l'échographie guide souvent la suite des investigations.

Les marqueurs tumoraux sanguins apportent des informations précieuses. L'alpha-fœtoprotéine (AFP), la bêta-HCG et les LDH sont systématiquement dosés en cas de suspicion de cancer testiculaire [9,14]. Ces marqueurs aident au diagnostic, au suivi thérapeutique et à la détection des récidives.

D'ailleurs, la TEP-TDM au 18FDG montre un intérêt croissant dans la stadification et le suivi des lymphomes testiculaires [7]. Cette technique d'imagerie métabolique permet une évaluation précise de l'extension tumorale.

Pour l'orchite, les examens complémentaires incluent souvent un ECBU (examen cytobactériologique des urines) et parfois des sérologies virales [16]. L'échographie aide à éliminer une torsion testiculaire ou un abcès.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Les traitements des maladies testiculaires ont considérablement évolué ces dernières années. Aujourd'hui, la plupart de ces pathologies bénéficient de thérapies efficaces et bien tolérées.

Pour le cancer du testicule, l'orchidectomie (ablation chirurgicale) reste le traitement de première intention [9,11]. Cette intervention permet d'établir le diagnostic histologique définitif et constitue le premier temps thérapeutique. Rassurez-vous : l'ablation d'un testicule n'affecte généralement pas la fertilité ni la fonction hormonale.

Selon le stade et le type histologique, une chimiothérapie peut être nécessaire. Les protocoles BEP (Bléomycine, Étoposide, Cisplatine) ou EP (Étoposide, Cisplatine) sont les plus utilisés [14]. Ces traitements obtiennent d'excellents résultats avec des taux de guérison dépassant 95%.

L'orchite bénéficie d'un traitement médical adapté à sa cause. Les orchites bactériennes nécessitent une antibiothérapie ciblée, souvent par fluoroquinolones ou doxycycline [16]. Le traitement symptomatique inclut antalgiques, anti-inflammatoires et repos au lit avec surélévation du scrotum.

La torsion testiculaire constitue une urgence chirurgicale absolue. La détorsion manuelle peut être tentée en première intention, mais la chirurgie reste indispensable [17]. L'intervention consiste en une détorsion suivie d'une orchidopexie bilatérale pour prévenir les récidives.

Concrètement, le délai entre les premiers symptômes et la chirurgie détermine le pronostic. Au-delà de 6 heures, le risque de nécrose testiculaire augmente significativement.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des maladies testiculaires. Les innovations thérapeutiques ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses pour les patients.

Une avancée majeure concerne la désescalade thérapeutique dans le cancer du testicule. Le Centre Oscar Lambret développe des protocoles permettant de réduire l'intensité des traitements tout en maintenant leur efficacité [4]. Cette approche vise à diminuer les effets secondaires à long terme, particulièrement importants chez ces patients jeunes.

Par ailleurs, un traitement innovant a récemment permis d'éliminer totalement certains types de cancer dans le cadre d'essais cliniques [3]. Ces thérapies ciblées représentent l'avenir de l'oncologie testiculaire. Elles agissent spécifiquement sur les cellules cancéreuses en épargnant les tissus sains.

L'analyse transcriptomique des testicules ouvre également de nouvelles voies de recherche [5]. Cette technique permet de comprendre finement l'expression génique dans les tissus testiculaires normaux et pathologiques. Concrètement, ces données guident le développement de thérapies personnalisées.

En matière d'accès aux soins, BNP Paribas Cardif facilite désormais l'accès à la propriété pour les personnes ayant surmonté un cancer testiculaire [2]. Cette initiative reconnaît l'excellent pronostic de ces pathologies et lutte contre la discrimination des anciens malades.

La recherche sur les modèles animaux, notamment chez les pandas géants, apporte également des éclairages nouveaux sur la biologie des tumeurs testiculaires [6]. Ces études comparatives enrichissent notre compréhension des mécanismes oncologiques.

Vivre au Quotidien avec les Maladies Testiculaires

Vivre avec une maladie testiculaire impacte différents aspects de la vie quotidienne. Mais avec un accompagnement adapté, il est possible de maintenir une qualité de vie satisfaisante.

Après un cancer du testicule, beaucoup d'hommes s'inquiètent de leur fertilité. Heureusement, la plupart conservent une fertilité normale avec le testicule restant [14]. Néanmoins, une consultation en médecine de la reproduction peut être proposée avant traitement pour discuter d'une conservation de sperme.

L'impact psychologique ne doit pas être négligé. Il est normal de ressentir de l'anxiété, de la colère ou de la tristesse face au diagnostic [9]. Un soutien psychologique professionnel aide souvent à traverser cette épreuve. D'ailleurs, de nombreux patients témoignent que cette expérience les a rendus plus forts.

Sur le plan professionnel, les arrêts de travail varient selon les traitements. Une orchidectomie simple nécessite généralement 2 à 3 semaines d'arrêt [17]. En cas de chimiothérapie, la durée peut s'étendre sur plusieurs mois. L'important : ne pas hésiter à discuter avec son employeur des aménagements possibles.

La vie intime peut être temporairement affectée, notamment par l'anxiété ou les effets des traitements. Une communication ouverte avec son partenaire facilite cette période difficile. Des consultations spécialisées en sexologie peuvent apporter une aide précieuse.

Bon à savoir : la pratique d'une activité physique adaptée améliore la récupération et le moral. Commencez progressivement et écoutez votre corps.

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des maladies testiculaires évoluent favorablement, certaines complications peuvent survenir. Les connaître permet de mieux les prévenir et les détecter précocement.

Pour le cancer du testicule, les complications liées au traitement préoccupent souvent plus que la maladie elle-même. La chimiothérapie peut entraîner une toxicité pulmonaire (bléomycine), une neuropathie périphérique (cisplatine) ou des troubles auditifs [9,14]. Heureusement, ces effets sont généralement réversibles.

À long terme, certains patients développent un syndrome métabolique ou des maladies cardiovasculaires. C'est pourquoi un suivi médical régulier reste indispensable, même après guérison [14]. Les marqueurs tumoraux sont surveillés pendant plusieurs années pour détecter d'éventuelles récidives.

L'orchite non traitée peut évoluer vers un abcès testiculaire nécessitant un drainage chirurgical [16]. Plus rarement, une atrophie testiculaire peut survenir, affectant la production hormonale et la fertilité. L'orchite bilatérale, notamment ourlienne, représente une cause classique de stérilité masculine.

La torsion testiculaire constitue l'urgence la plus redoutable. Au-delà de 6 heures d'évolution, le risque de nécrose testiculaire devient majeur [17]. Cette complication impose alors une orchidectomie, avec perte définitive du testicule concerné.

D'ailleurs, même après détorsion réussie, une atrophie testiculaire secondaire peut survenir dans 10 à 15% des cas. C'est pourquoi la rapidité de prise en charge reste cruciale.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des maladies testiculaires varie considérablement selon la pathologie concernée. Mais globalement, les perspectives sont encourageantes grâce aux progrès thérapeutiques récents.

Le cancer du testicule affiche l'un des meilleurs pronostics en oncologie. Le taux de guérison global dépasse 95%, même en cas de métastases [9,14]. Pour les formes localisées (stade I), la guérison atteint pratiquement 100%. Ces excellents résultats s'expliquent par la chimiosensibilité exceptionnelle de ces tumeurs.

Même les formes métastatiques bénéficient d'un pronostic favorable. Les tumeurs de bon pronostic (selon la classification IGCCCG) guérissent dans plus de 95% des cas [14]. Les formes de pronostic intermédiaire atteignent 80-85% de guérison, et même les formes de mauvais pronostic dépassent 50%.

L'orchite présente généralement un pronostic excellent sous traitement adapté. La guérison survient en 7 à 10 jours avec une antibiothérapie appropriée [16]. Cependant, les formes compliquées (abcès, nécrose) peuvent laisser des séquelles fonctionnelles.

Pour la torsion testiculaire, le pronostic dépend entièrement de la rapidité de prise en charge. Traitée dans les 6 premières heures, la viabilité testiculaire est préservée dans 90% des cas [17]. Au-delà de 24 heures, le taux de sauvetage chute à moins de 10%.

L'important à retenir : un diagnostic précoce et un traitement adapté garantissent généralement un excellent pronostic pour toutes ces pathologies.

Peut-on Prévenir les Maladies Testiculaires ?

La prévention des maladies testiculaires repose principalement sur la détection précoce et l'adoption de comportements protecteurs. Malheureusement, on ne peut pas prévenir toutes ces pathologies.

Pour le cancer du testicule, aucune prévention primaire n'existe réellement. Cependant, l'autopalpation testiculaire mensuelle constitue un geste préventif essentiel [15,17]. Cette pratique simple permet de détecter précocement toute anomalie. Idéalement, elle s'effectue après une douche chaude, quand le scrotum est détendu.

Les hommes présentant des facteurs de risque (cryptorchidie, antécédents familiaux) bénéficient d'une surveillance renforcée [9,15]. Un suivi urologique régulier permet de détecter d'éventuelles anomalies avant qu'elles ne deviennent symptomatiques.

Concernant l'orchite, la prévention passe par la protection contre les infections. L'utilisation de préservatifs réduit le risque d'infections sexuellement transmissibles [16]. La vaccination contre les oreillons protège efficacement contre l'orchite ourlienne, particulièrement fréquente chez l'enfant.

Pour la torsion testiculaire, aucune prévention n'est possible car elle résulte souvent d'anomalies anatomiques congénitales [17]. Néanmoins, connaître les symptômes permet une prise en charge ultra-rapide, seul moyen de préserver le testicule.

D'ailleurs, certaines habitudes de vie peuvent contribuer à la santé testiculaire générale : éviter les sources de chaleur excessive (saunas prolongés, vêtements trop serrés), maintenir un poids normal et pratiquer une activité physique régulière.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des maladies testiculaires. Ces guidelines évoluent régulièrement selon les avancées scientifiques.

Santé Publique France souligne l'importance du dépistage précoce, particulièrement chez les adolescents et jeunes adultes [1]. Les données épidémiologiques récentes confirment l'augmentation d'incidence dans cette population, justifiant une vigilance accrue.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une prise en charge multidisciplinaire pour le cancer du testicule. Cette approche implique urologues, oncologues, radiothérapeutes et spécialistes de la fertilité [14]. L'objectif : optimiser les résultats tout en préservant la qualité de vie.

Pour l'orchite, les recommandations insistent sur l'importance du diagnostic différentiel avec la torsion testiculaire [16]. L'échographie doppler constitue l'examen de référence en cas de doute diagnostique. Le traitement antibiotique doit être adapté selon l'âge et les facteurs de risque du patient.

Concernant la torsion testiculaire, toutes les sociétés savantes s'accordent sur l'urgence absolue de la prise en charge [17]. Le délai maximal de 6 heures entre les premiers symptômes et la chirurgie constitue un objectif thérapeutique incontournable.

Les innovations 2024-2025 en matière de désescalade thérapeutique sont progressivement intégrées dans les recommandations [4]. Cette approche personnalisée vise à réduire la toxicité des traitements sans compromettre leur efficacité.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources existent pour accompagner les patients atteints de maladies testiculaires. Ces structures offrent soutien, information et entraide entre malades.

La Ligue contre le Cancer propose des services d'accompagnement personnalisés. Leurs équipes psycho-sociales aident les patients et leurs proches à traverser cette épreuve. Des groupes de parole permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant la même situation.

L'Association Française d'Urologie (AFU) met à disposition des patients des fiches d'information validées scientifiquement. Ces documents expliquent simplement les pathologies, traitements et suites opératoires [17]. Leur site internet constitue une source fiable d'informations médicales.

Pour les questions de fertilité, l'Association MAIA (Maladies rares, Aide, Information, Accompagnement) accompagne les couples confrontés à l'infertilité. Leurs conseillers spécialisés orientent vers les centres de PMA appropriés.

Les réseaux sociaux hébergent également des communautés de patients. Ces groupes Facebook ou forums permettent de poser des questions pratiques et de recevoir des témoignages encourageants. Attention cependant : ces échanges ne remplacent jamais l'avis médical.

Enfin, de nombreux centres hospitaliers organisent des réunions d'information pour les patients et leurs familles. Ces rencontres permettent de rencontrer les équipes soignantes et de poser toutes ses questions dans un cadre bienveillant.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une maladie testiculaire ou pour la prévenir efficacement.

Pour l'autopalpation testiculaire : Effectuez-la mensuellement, après une douche chaude. Roulez délicatement chaque testicule entre le pouce et les autres doigts. Recherchez toute masse, nodule ou changement de consistance [15,17]. N'oubliez pas : un testicule normal est lisse, ovale et légèrement ferme.

En cas de symptômes : Ne temporisez jamais ! Une douleur testiculaire brutale nécessite une consultation en urgence. Pour une masse indolore, consultez dans les 48 heures maximum. Notez l'évolution des symptômes pour aider votre médecin.

Pendant les traitements : Respectez scrupuleusement les prescriptions médicales. N'hésitez pas à signaler tout effet secondaire à votre équipe soignante. Maintenez une alimentation équilibrée et une hydratation suffisante, surtout pendant la chimiothérapie [14].

Pour préserver la fertilité : Discutez de conservation de sperme avant tout traitement potentiellement stérilisant. Cette démarche simple peut préserver vos projets parentaux futurs. Les techniques de PMA actuelles offrent d'excellents résultats.

Soutien psychologique : N'hésitez pas à demander de l'aide si vous ressentez anxiété, dépression ou difficultés relationnelles. Ces réactions sont normales et des solutions existent. Votre entourage peut également bénéficier d'un accompagnement.

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter peut faire la différence entre un traitement simple et des complications graves. Voici les situations qui nécessitent une consultation médicale.

Consultation en urgence (dans les heures qui suivent) :
- Douleur testiculaire brutale et intense [17]
- Testicule gonflé, rouge et très douloureux
- Nausées et vomissements associés à une douleur testiculaire
- Fièvre élevée avec douleur scrotale

Consultation rapide (dans les 48-72 heures) :
- Découverte d'une masse ou nodule testiculaire [15,17]
- Changement de taille, forme ou consistance d'un testicule
- Sensation de lourdeur persistante dans le scrotum
- Douleur testiculaire modérée mais persistante

Consultation programmée (dans la semaine) :
- Gonflement scrotal progressif et indolore
- Écoulement urétral associé à une gêne testiculaire
- Antécédents familiaux de cancer testiculaire (surveillance)
- Cryptorchidie dans l'enfance (suivi régulier)

Bon à savoir : en cas de doute, il vaut toujours mieux consulter "pour rien" que de passer à côté d'une pathologie grave. Votre médecin traitant peut vous orienter vers un urologue si nécessaire.

D'ailleurs, n'hésitez pas à appeler le 15 (SAMU) en cas de douleur testiculaire insupportable. Cette situation peut correspondre à une torsion testiculaire, urgence chirurgicale absolue.

Questions Fréquentes

Le cancer du testicule est-il héréditaire ?
Partiellement. Avoir un père ou un frère atteint multiplie le risque par 6 à 10, mais la plupart des cas surviennent sans antécédent familial [9,15].

Peut-on avoir des enfants après un cancer du testicule ?
Oui, dans la majorité des cas. Un seul testicule suffit généralement à maintenir une fertilité normale [14]. La conservation de sperme avant traitement reste recommandée par précaution.

L'orchite est-elle contagieuse ?
Cela dépend de sa cause. L'orchite ourlienne est contagieuse, contrairement aux formes bactériennes qui résultent d'une infection ascendante [16].

La torsion testiculaire peut-elle récidiver ?
Oui, c'est pourquoi l'orchidopexie bilatérale (fixation des deux testicules) est systématiquement réalisée lors de l'intervention [17].

Faut-il porter une coque de protection pour le sport ?
C'est recommandé pour les sports de contact (rugby, arts martiaux, hockey). Cette protection simple évite les traumatismes testiculaires.

Les varicocèles favorisent-elles le cancer ?
Non, aucun lien n'a été établi entre varicocèle et cancer testiculaire. La varicocèle peut cependant affecter la fertilité.

À partir de quel âge faire l'autopalpation ?
Dès la puberté, vers 15-16 ans. C'est l'âge où le risque de cancer testiculaire commence à augmenter [1,15].

Questions Fréquentes

Le cancer du testicule est-il héréditaire ?

Partiellement. Avoir un père ou un frère atteint multiplie le risque par 6 à 10, mais la plupart des cas surviennent sans antécédent familial.

Peut-on avoir des enfants après un cancer du testicule ?

Oui, dans la majorité des cas. Un seul testicule suffit généralement à maintenir une fertilité normale. La conservation de sperme avant traitement reste recommandée par précaution.

L'orchite est-elle contagieuse ?

Cela dépend de sa cause. L'orchite ourlienne est contagieuse, contrairement aux formes bactériennes qui résultent d'une infection ascendante.

La torsion testiculaire peut-elle récidiver ?

Oui, c'est pourquoi l'orchidopexie bilatérale (fixation des deux testicules) est systématiquement réalisée lors de l'intervention.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Incidence des cancers chez les adolescents et jeunes adultes âgés de 15 à 39 ans et évolutions entre 2000 et 2020Lien
  2. [2] BNP Paribas Cardif facilite l'accès à la propriété pour les personnes ayant surmonté un cancer testiculaireLien
  3. [3] Un traitement innovant a permis d'éliminer totalement un type de cancer dans le cadre d'un essaiLien
  4. [4] Prise en charge du cancer du testicule : désescalade thérapeutiqueLien
  5. [5] Transcriptome analysis of testes gene expressionLien
  6. [9] Le cancer du testicule - Swiderski J, Jamelot MLien
  7. [14] Cancer du testicule: les essentiels pour comprendre - Izarn F, Fléchon ALien
  8. [15] Cancers du testicule : les symptômes et le diagnosticLien
  9. [16] Orchite - Problèmes de santé de l'hommeLien
  10. [17] Cancer des testicules : Symptômes, traitementsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.