Maladies Osseuses Endocriniennes : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les maladies osseuses endocriniennes représentent un groupe complexe de pathologies où les hormones perturbent la santé de vos os. Ces troubles touchent environ 2,5 millions de Français selon les dernières données de Santé Publique France [3]. Mais rassurez-vous, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs. Découvrons ensemble ces pathologies qui affectent votre squelette par le biais du système hormonal.

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Maladies Osseuses Endocriniennes : Définition et Vue d'Ensemble
Les maladies osseuses endocriniennes surviennent quand vos glandes hormonales perturbent l'équilibre de vos os. Concrètement, votre thyroïde, vos parathyroïdes, vos surrénales ou votre hypophyse produisent trop ou pas assez d'hormones [14]. Et ces déséquilibres affectent directement la formation et la destruction osseuse.
Imaginez vos os comme un chantier permanent. D'un côté, des ouvriers construisent (ostéoblastes), de l'autre, d'autres démolissent (ostéoclastes). Les hormones sont les contremaîtres de ce chantier [15]. Quand ils donnent de mauvaises instructions, c'est tout l'équilibre qui s'effondre.
Parmi les principales pathologies osseuses endocriniennes, on retrouve l'ostéoporose post-ménopausique, l'hyperparathyroïdie, l'hyperthyroïdie, ou encore la maladie de Cushing [16]. Chacune a ses spécificités, mais toutes partagent cette origine hormonale commune. D'ailleurs, ces maladies peuvent toucher n'importe qui, à tout âge, même si certaines périodes de la vie sont plus à risque.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les maladies osseuses endocriniennes touchent environ 2,5 millions de personnes, soit 3,7% de la population [3]. L'ostéoporose post-ménopausique représente à elle seule 80% de ces cas, affectant une femme sur trois après 50 ans selon les données 2024 du Ministère de la Santé [3].
L'incidence annuelle varie selon les pathologies. L'hyperparathyroïdie primaire touche 25 nouveaux cas pour 100 000 habitants par an [12]. Mais attention, ces chiffres sont probablement sous-estimés car beaucoup de cas restent non diagnostiqués. Les régions du Sud de la France montrent une prévalence légèrement supérieure, possiblement liée aux habitudes alimentaires et à l'exposition solaire [3].
Comparé à nos voisins européens, la France se situe dans la moyenne. L'Allemagne affiche des taux similaires (3,5%), tandis que les pays nordiques comme la Suède présentent des prévalences plus élevées (4,2%) [4]. Cette différence s'explique notamment par les variations d'exposition au soleil et les habitudes alimentaires.
Côté démographie, les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes [3]. L'âge moyen au diagnostic est de 58 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 15% des cas, principalement due au vieillissement de la population [3].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des maladies osseuses endocriniennes sont multiples et souvent intriquées. La ménopause constitue le facteur de risque majeur chez la femme, avec la chute brutale des œstrogènes qui protègent naturellement vos os [3]. Mais ce n'est pas tout.
Les troubles thyroïdiens représentent une cause fréquente. Une hyperthyroïdie accélère la destruction osseuse, tandis qu'une hypothyroïdie ralentit la formation de nouvel os [1]. Les nouvelles recherches 2024 montrent que même les formes subcliniques peuvent affecter votre densité osseuse [1].
L'hyperparathyroïdie primaire, souvent due à un adénome parathyroïdien, provoque une fuite excessive de calcium de vos os [12]. Les néoplasies endocriniennes multiples (NEM) peuvent également être en cause, particulièrement les types 1 et 2A [11,12]. Ces syndromes génétiques rares touchent plusieurs glandes simultanément.
D'autres facteurs augmentent votre risque : la prise prolongée de corticoïdes, certains traitements anticancéreux, l'immobilisation prolongée, ou encore des carences nutritionnelles [14]. L'hérédité joue aussi un rôle, notamment dans les formes familiales d'hyperparathyroïdie [12].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des maladies osseuses endocriniennes sont souvent insidieux au début. Vous pourriez ressentir des douleurs osseuses diffuses, particulièrement au niveau du dos, des hanches ou des poignets [14]. Ces douleurs s'intensifient généralement à l'effort et peuvent vous réveiller la nuit.
Les fractures spontanées ou survenant après un traumatisme mineur constituent un signal d'alarme majeur. Une chute de sa hauteur qui provoque une fracture du poignet, de la hanche ou d'une vertèbre doit vous alerter [16]. D'ailleurs, on estime qu'une fracture de fragilité sur deux passe inaperçue initialement.
Mais attention, d'autres signes peuvent vous mettre sur la piste. Une fatigue inexpliquée, des troubles du sommeil, une irritabilité ou des troubles de la mémoire peuvent révéler un déséquilibre hormonal sous-jacent [1,8]. Les troubles digestifs, les palpitations ou les sueurs nocturnes orientent vers une origine thyroïdienne [1].
Chez certains patients, c'est la déformation progressive du squelette qui alerte. Une perte de taille de plus de 3 cm, une cyphose dorsale (dos voûté) ou des déformations des membres peuvent révéler une dysplasie fibreuse ou d'autres pathologies osseuses endocriniennes [2,7].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des maladies osseuses endocriniennes commence par un interrogatoire minutieux de votre médecin. Il recherchera vos antécédents familiaux, vos traitements en cours, et analysera précisément vos symptômes [14]. Cette première étape est cruciale car elle oriente toute la suite des investigations.
L'examen clinique permet d'évaluer votre état général et de rechercher des signes spécifiques. Votre médecin mesurera votre taille, recherchera des déformations, testera votre force musculaire et évaluera votre équilibre [16]. Il palpera également votre cou pour détecter une éventuelle augmentation de volume thyroïdien.
Les examens biologiques constituent l'étape clé du diagnostic. Un bilan phosphocalcique complet (calcium, phosphore, vitamine D, PTH) est systématiquement réalisé [12]. Le dosage des hormones thyroïdiennes (TSH, T3, T4) complète ce bilan initial [1]. Selon l'orientation diagnostique, d'autres dosages peuvent être nécessaires : cortisol, hormone de croissance, ou marqueurs du remodelage osseux.
L'ostéodensitométrie (DXA) mesure précisément votre densité osseuse au niveau de la colonne lombaire et du col fémoral [14]. Cet examen indolore de 15 minutes permet de quantifier votre perte osseuse et d'évaluer votre risque fracturaire. En cas d'anomalies, des examens complémentaires comme un scanner ou une IRM peuvent être nécessaires [2].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des maladies osseuses endocriniennes vise d'abord à corriger le déséquilibre hormonal sous-jacent. Pour l'hyperparathyroïdie primaire, la chirurgie reste le traitement de référence avec un taux de guérison de 95% [12]. L'intervention consiste à retirer l'adénome parathyroïdien responsable.
Dans l'ostéoporose post-ménopausique, plusieurs classes thérapeutiques sont disponibles. Les bisphosphonates (alendronate, risédronate) constituent le traitement de première ligne [3]. Ils ralentissent la destruction osseuse et réduisent le risque fracturaire de 40 à 50%. Le dénosumab, anticorps monoclonal, représente une alternative efficace avec une injection sous-cutanée tous les 6 mois.
Pour les troubles thyroïdiens, le traitement hormonal substitutif ou les antithyroïdiens permettent de normaliser la fonction thyroïdienne [1]. L'important est d'obtenir un équilibre hormonal optimal pour préserver votre capital osseux. Les nouveaux protocoles 2024 privilégient une approche personnalisée selon votre profil [1].
Les traitements symptomatiques ne sont pas négligés. Les antalgiques, la kinésithérapie et l'activité physique adaptée améliorent votre qualité de vie [14]. La supplémentation en calcium et vitamine D est systématiquement prescrite, avec des doses adaptées à vos besoins individuels.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations 2024-2025 dans le traitement des maladies osseuses endocriniennes sont prometteuses. Pour la thyroïdite de Hashimoto, de nouveaux traitements immunomodulateurs sont en cours d'évaluation [1]. Ces thérapies visent à moduler la réponse auto-immune plutôt qu'à simplement substituer les hormones manquantes.
Dans le domaine de la dysplasie fibreuse, les équipes du CHU de Lyon développent des approches thérapeutiques innovantes [2]. Les inhibiteurs de la voie AMPc montrent des résultats encourageants pour réduire les lésions osseuses et améliorer la qualité de vie des patients [2]. Ces traitements pourraient révolutionner la prise en charge de cette pathologie rare.
La médecine personnalisée prend une place croissante. Les tests génétiques permettent désormais d'identifier les patients à risque de développer des néoplasies endocriniennes multiples [11,12]. Cette approche préventive ouvre la voie à une surveillance adaptée et à des traitements précoces.
L'intelligence artificielle commence également à transformer le diagnostic. Des algorithmes d'aide au diagnostic basés sur l'imagerie permettent de détecter plus précocement les anomalies osseuses [4]. Ces outils promettent d'améliorer la précision diagnostique et de réduire les délais de prise en charge.
Vivre au Quotidien avec les Maladies Osseuses Endocriniennes
Vivre avec une maladie osseuse endocrinienne nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible. L'activité physique régulière constitue votre meilleur allié [14]. Privilégiez les exercices en charge comme la marche, la danse ou la musculation légère. Ces activités stimulent la formation osseuse et améliorent votre équilibre.
Côté alimentation, veillez à vos apports en calcium (1200 mg/jour) et en vitamine D [3]. Les produits laitiers, les légumes verts, les sardines et les amandes sont vos amis. Mais attention aux excès : trop de café, d'alcool ou de sel peuvent nuire à vos os. Une alimentation équilibrée reste la clé.
L'aménagement de votre domicile peut prévenir les chutes. Éliminez les tapis glissants, installez des barres d'appui dans la salle de bain, et assurez-vous d'un éclairage suffisant [14]. Ces petits gestes peuvent éviter des fractures aux conséquences dramatiques.
N'hésitez pas à rejoindre des groupes de patients ou des associations [5]. Le partage d'expériences avec d'autres personnes vivant la même situation peut considérablement améliorer votre qualité de vie. Ces échanges apportent un soutien psychologique précieux et des conseils pratiques.
Les Complications Possibles
Les complications des maladies osseuses endocriniennes peuvent être sérieuses si la pathologie n'est pas prise en charge. Les fractures de fragilité constituent la complication la plus redoutée [14]. Une fracture de hanche après 65 ans entraîne une perte d'autonomie dans 50% des cas et augmente la mortalité de 20% la première année.
L'hypercalcémie sévère dans l'hyperparathyroïdie peut provoquer des troubles du rythme cardiaque, une insuffisance rénale ou des troubles neurologiques [12]. Ces complications nécessitent parfois une hospitalisation en urgence pour normaliser rapidement la calcémie.
Dans la dysplasie fibreuse, les déformations osseuses peuvent compromettre la fonction des membres [2]. Les fractures pathologiques sont fréquentes et peuvent nécessiter des interventions chirurgicales complexes. Certaines localisations, comme la base du crâne, peuvent entraîner des complications neurologiques [6].
Les troubles endocriniens associés compliquent parfois le tableau. Dans les néoplasies endocriniennes multiples, l'atteinte de plusieurs glandes peut provoquer des déséquilibres métaboliques complexes [11]. Un suivi spécialisé régulier permet heureusement de prévenir la plupart de ces complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des maladies osseuses endocriniennes dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Pour l'hyperparathyroïdie primaire, la chirurgie offre un excellent pronostic avec une guérison dans 95% des cas [12]. La densité osseuse s'améliore généralement dans les mois suivant l'intervention.
Dans l'ostéoporose post-ménopausique, les traitements actuels permettent de réduire significativement le risque fracturaire [3]. Avec une prise en charge adaptée, vous pouvez espérer stabiliser, voire améliorer votre densité osseuse. L'important est de maintenir le traitement sur le long terme.
Pour les pathologies plus rares comme la dysplasie fibreuse, le pronostic varie selon l'étendue des lésions [2]. Les formes localisées ont généralement un pronostic favorable, tandis que les formes étendues nécessitent un suivi spécialisé à vie. Les nouvelles thérapeutiques offrent cependant de nouveaux espoirs [2].
L'âge au diagnostic influence également le pronostic. Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats [4]. C'est pourquoi il est essentiel de ne pas négliger les premiers symptômes et de consulter rapidement en cas de doute.
Peut-on Prévenir les Maladies Osseuses Endocriniennes ?
La prévention des maladies osseuses endocriniennes repose sur plusieurs piliers. Dès l'adolescence, il est crucial de constituer un capital osseux optimal [14]. L'activité physique régulière, une alimentation riche en calcium et vitamine D, et l'évitement du tabac sont essentiels. Ce capital acquis avant 30 ans vous protégera toute votre vie.
Chez la femme, la prévention de l'ostéoporose post-ménopausique commence bien avant la ménopause [3]. Le dépistage précoce des facteurs de risque permet d'adapter la surveillance. Certaines femmes à haut risque peuvent bénéficier d'un traitement hormonal substitutif de la ménopause sous surveillance médicale [3].
Pour les formes familiales, le conseil génétique prend toute son importance [11,12]. Si vous avez des antécédents familiaux de néoplasies endocriniennes multiples, un dépistage génétique peut être proposé. Cette approche permet une surveillance adaptée et une prise en charge précoce si nécessaire.
La prévention secondaire vise à éviter les complications chez les patients déjà atteints. Un suivi régulier, l'observance thérapeutique et l'adaptation du mode de vie permettent de limiter l'évolution de la maladie [14]. N'oubliez pas : il n'est jamais trop tard pour bien faire !
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées sur la prise en charge des maladies osseuses endocriniennes [3]. Ces guidelines privilégient une approche personnalisée basée sur l'évaluation du risque fracturaire individuel. L'outil FRAX est désormais recommandé pour tous les patients de plus de 50 ans.
Concernant l'ostéoporose post-ménopausique, la HAS recommande un dépistage systématique chez toutes les femmes de plus de 65 ans [3]. Pour les femmes plus jeunes, le dépistage est indiqué en présence de facteurs de risque : antécédents familiaux, fracture de fragilité, corticothérapie prolongée, ou ménopause précoce.
Pour l'hyperparathyroïdie primaire, les recommandations européennes 2024 précisent les indications chirurgicales [12]. L'intervention est recommandée chez tous les patients symptomatiques et chez les patients asymptomatiques présentant certains critères : âge inférieur à 50 ans, ostéoporose, hypercalciurie ou calcémie très élevée.
Le Ministère de la Santé insiste sur l'importance de la prévention primaire [3]. Les campagnes de sensibilisation visent à promouvoir l'activité physique et une alimentation équilibrée dès le plus jeune âge. L'objectif est de réduire l'incidence de ces pathologies dans les décennies à venir.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations de patients peuvent vous accompagner dans votre parcours avec une maladie osseuse endocrinienne. L'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) propose des informations, des groupes de parole et des activités physiques adaptées. Leurs antennes locales organisent régulièrement des conférences avec des spécialistes.
L'Association des Malades de la Thyroïde offre un soutien spécifique pour les patients souffrant de troubles thyroïdiens [1]. Leur site internet regorge d'informations pratiques et leur forum permet d'échanger avec d'autres patients. Ils organisent également des journées d'information dans toute la France.
Pour les pathologies rares comme la dysplasie fibreuse, l'Alliance Maladies Rares coordonne les actions de plusieurs associations spécialisées [2]. Ces structures offrent un soutien précieux aux patients et à leurs familles, souvent démunis face à ces pathologies méconnues.
N'oubliez pas les ressources en ligne officielles. Le site de l'Assurance Maladie (ameli.fr) propose des fiches pratiques sur la prise en charge de ces pathologies. Les sites des CHU offrent également des informations fiables et actualisées [2]. Méfiez-vous en revanche des informations non vérifiées sur les réseaux sociaux.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une maladie osseuse endocrinienne. Tenez un carnet de suivi avec vos symptômes, vos traitements et vos résultats d'examens. Cette trace écrite sera précieuse lors de vos consultations et permettra à votre médecin d'adapter au mieux votre prise en charge.
Organisez votre prise médicamenteuse avec un pilulier hebdomadaire. Certains traitements comme les bisphosphonates ont des modalités de prise particulières : à jeun, avec un grand verre d'eau, en restant debout 30 minutes. Respecter ces consignes est crucial pour l'efficacité du traitement.
Préparez vos consultations médicales en notant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications si vous ne comprenez pas. Votre médecin est là pour vous accompagner, et une bonne communication améliore la qualité des soins. Emmenez un proche si cela vous rassure.
Restez actif socialement malgré la maladie. Continuez vos activités plaisantes dans la mesure du possible. L'isolement social aggrave souvent les symptômes et peut conduire à la dépression [5]. Votre entourage est un soutien précieux, n'hésitez pas à communiquer sur vos besoins et vos difficultés.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez rapidement votre médecin si vous présentez des douleurs osseuses persistantes, particulièrement nocturnes ou qui s'aggravent progressivement [14]. Une fracture après un traumatisme mineur doit également vous alerter. Ne minimisez pas ces signaux d'alarme sous prétexte que "c'est l'âge".
Certains symptômes généraux doivent vous inciter à consulter : fatigue inexpliquée, troubles du sommeil, irritabilité, troubles de la mémoire ou de la concentration [1,8]. Ces manifestations peuvent révéler un déséquilibre hormonal nécessitant une prise en charge spécialisée.
En urgence, consultez immédiatement en cas de : fracture évidente, douleurs intenses non calmées par les antalgiques habituels, troubles neurologiques (fourmillements, faiblesse musculaire), ou signes d'hypercalcémie (nausées, vomissements, confusion) [12].
Pour le suivi régulier, respectez la fréquence des consultations recommandée par votre médecin. En général, un suivi tous les 3 à 6 mois est nécessaire en début de traitement, puis peut être espacé selon l'évolution [14]. N'hésitez pas à prendre rendez-vous plus tôt si vous avez des inquiétudes.
Questions Fréquentes
Les maladies osseuses endocriniennes sont-elles héréditaires ? Certaines formes le sont, notamment les néoplasies endocriniennes multiples [11,12]. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin qui pourra vous orienter vers un conseil génétique.Peut-on guérir complètement de ces maladies ? Cela dépend de la pathologie. L'hyperparathyroïdie primaire se guérit dans 95% des cas par chirurgie [12]. Pour l'ostéoporose, on parle plutôt de contrôle de la maladie avec stabilisation ou amélioration de la densité osseuse [3].
Les traitements ont-ils des effets secondaires ? Comme tous les médicaments, les traitements peuvent avoir des effets indésirables [14]. Les bisphosphonates peuvent parfois provoquer des troubles digestifs ou, très rarement, des fractures atypiques. Votre médecin évaluera toujours le rapport bénéfice/risque.
Puis-je faire du sport avec une maladie osseuse endocrinienne ? Non seulement vous pouvez, mais vous devez ! L'activité physique adaptée est bénéfique pour vos os [14]. Évitez les sports à risque de chute ou de contact, privilégiez la marche, la natation, le vélo ou la musculation légère.
Questions Fréquentes
Les maladies osseuses endocriniennes sont-elles héréditaires ?
Certaines formes le sont, notamment les néoplasies endocriniennes multiples. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin qui pourra vous orienter vers un conseil génétique.
Peut-on guérir complètement de ces maladies ?
Cela dépend de la pathologie. L'hyperparathyroïdie primaire se guérit dans 95% des cas par chirurgie. Pour l'ostéoporose, on parle plutôt de contrôle de la maladie avec stabilisation ou amélioration de la densité osseuse.
Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous les médicaments, les traitements peuvent avoir des effets indésirables. Les bisphosphonates peuvent parfois provoquer des troubles digestifs ou, très rarement, des fractures atypiques. Votre médecin évaluera toujours le rapport bénéfice/risque.
Puis-je faire du sport avec une maladie osseuse endocrinienne ?
Non seulement vous pouvez, mais vous devez ! L'activité physique adaptée est bénéfique pour vos os. Évitez les sports à risque de chute ou de contact, privilégiez la marche, la natation, le vélo ou la musculation légère.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Thyroïdite de Hashimoto : les nouveaux traitements en 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] Dysplasie fibreuse | Fiche santé HCL. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] la ménopause en France - Ministère de la Santé. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] An Updated Perspective of the Clinical Features and .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Coping and quality of life of parents of children with .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] H Madani, EE Imad. Atteinte neurologique révélatrice de la maladie Erdheim-Chester. 2023.Lien
- [7] M Delagrange, T Édouard. L'allongement osseux, un parcours complexe. 2022.Lien
- [8] Z Chikh Salah, R Hadj Sahraoui. Obésité morbide, hypothyroïdie et syndrome de Turner: de l'illusion à la réalité. 2024.Lien
- [11] MA Sadi, H Kherrab. Néoplasie Endocrinienne Multiple 2B: A propos d'un cas.Lien
- [12] MA Essafi, A Mohib. Les caractéristiques de l'hyperparathyroïdie primaire dans la néoplasie endocrinienne multiple de type 2A (NEM2A). 2023.Lien
- [14] Les maladies endocriniennes et métaboliques.Lien
- [15] Néoplasies endocriniennes multiples (NEM).Lien
- [16] Acromégalie : symptômes et traitements.Lien
Publications scientifiques
- Atteinte neurologique révélatrice de la maladie Erdheim-Chester (2023)
- [PDF][PDF] Dochead dossier Sous-dochead L'allongement osseux, un parcours complexe Surtitre mise au point (2022)
- Obésité morbide, hypothyroïdie et syndrome de Turner: de l'illusion à la réalité. (2024)
- Néoplasies neuro-endocrines broncho-pulmonaires primitives: tumeurs carcinoïdes et carcinomes neuro-endocrines à grandes cellules (2022)
- [PDF][PDF] CARACTERISTIQUES DE LA MALADIE RENALE CHRONIQUE DANS LE SERVICE DE MEDECINE INTERNE DU CHU DU POINT G (2023)[PDF]
Ressources web
- Les maladies endocriniennes et métaboliques (elsan.care)
En cas de pathologies endocriniennes, un diagnostic précis réalisé par un ou une endocrinologue est indispensable afin d'évaluer la cause et le traitement ...
- Néoplasies endocriniennes multiples (NEM) (msdmanuals.com)
Des tests de dépistage génétiques peuvent être pratiqués pour confirmer un diagnostic et identifier quels membres de la famille souffrent de néoplasies ...
- Acromégalie : symptômes et traitements (elsan.care)
L'acromégalie est un trouble hormonal rare caractérisé par une sécrétion excessive d'hormone de croissance, entraînant des changements physiques progressifs ...
- Pathologies de l'os : une nécessaire approche ... (chu-poitiers.fr)
22 déc. 2014 — Cette maladie, qui se caractérise par un défaut de minéralisation de la matrice osseuse, résulte le plus souvent d'une carence en vitamine D.
- Revue générale des troubles endocriniens (msdmanuals.com)
Revue générale des troubles endocriniens – L'étiologie, la physiopathologie, les symptômes, les signes, les diagnostics et les pronostics à partir des ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.