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Maladies Mandibulaires : Symptômes, Traitements et Innovations 2025

Maladies mandibulaires

Les maladies mandibulaires touchent l'articulation temporo-mandibulaire et peuvent considérablement impacter votre qualité de vie. Ces pathologies, qui affectent près de 15% de la population française selon les dernières données du ministère de la Santé [1,2], regroupent diverses troubles allant des dysfonctionnements articulaires aux infections osseuses. Comprendre ces maladies est essentiel pour un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée.

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Maladies mandibulaires : Définition et Vue d'Ensemble

Les maladies mandibulaires regroupent l'ensemble des pathologies affectant la mandibule, l'os de la mâchoire inférieure, et son articulation avec le crâne. Cette articulation complexe, appelée articulation temporo-mandibulaire (ATM), permet les mouvements essentiels de mastication, déglutition et parole [16,17].

Mais qu'entend-on exactement par maladies mandibulaires ? Il s'agit d'un terme générique qui englobe plusieurs types de troubles. D'une part, les dysfonctionnements articulaires comme les luxations ou les blocages. D'autre part, les pathologies inflammatoires, infectieuses ou dégénératives qui peuvent toucher l'os mandibulaire lui-même [3].

L'important à retenir, c'est que ces pathologies peuvent survenir à tout âge. Cependant, certaines formes sont plus fréquentes chez les adultes jeunes, particulièrement les femmes entre 20 et 40 ans. Les innovations récentes en imagerie médicale permettent aujourd'hui un diagnostic plus précis de ces troubles complexes [10].

Concrètement, vous pourriez ressentir des douleurs lors de l'ouverture de la bouche, des craquements articulaires, ou encore des difficultés à mâcher. Ces symptômes, bien que parfois discrets au début, méritent une attention particulière car ils peuvent évoluer vers des complications plus sérieuses.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent une réalité préoccupante concernant les maladies mandibulaires en France. Selon le rapport 2024-2025 sur la santé buccodentaire du ministère de la Santé, environ 15% de la population française présente des signes de dysfonctionnement temporo-mandibulaire [1,2].

Cette prévalence varie considérablement selon l'âge et le sexe. Les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes, avec un pic d'incidence entre 25 et 35 ans. En chiffres absolus, cela représente près de 10 millions de Français concernés par ces pathologies, dont 2,5 millions nécessitent une prise en charge spécialisée [1].

D'ailleurs, l'évolution temporelle montre une augmentation inquiétante. Entre 2019 et 2024, l'incidence des troubles temporo-mandibulaires a progressé de 23%, probablement liée à l'augmentation du stress et des habitudes de vie modernes [2]. Les régions les plus touchées sont l'Île-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec des taux de prévalence supérieurs à 18%.

Au niveau international, la France se situe dans la moyenne européenne. Cependant, les pays nordiques affichent des taux plus élevés, atteignant 20% en Suède et en Norvège. Cette différence s'explique en partie par des facteurs génétiques et environnementaux spécifiques [9].

L'impact économique est considérable : le coût annuel de prise en charge des maladies mandibulaires représente environ 450 millions d'euros pour l'Assurance Maladie, incluant les consultations spécialisées, les examens d'imagerie et les traitements [1,2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les causes des maladies mandibulaires, c'est d'abord reconnaître leur origine multifactorielle. Le stress chronique figure parmi les principaux déclencheurs, provoquant des tensions musculaires et des serrements de dents involontaires, particulièrement nocturnes [9,16].

Les traumatismes représentent une autre cause majeure. Un choc direct sur la mâchoire, même ancien, peut déstabiliser l'articulation temporo-mandibulaire. Mais attention, il ne s'agit pas seulement d'accidents spectaculaires : un simple coup de coude pendant le sport peut suffire [17].

Certaines habitudes de vie augmentent significativement les risques. Le bruxisme, cette tendance à grincer des dents, touche 8% de la population adulte et constitue un facteur de risque majeur. De même, mâcher constamment du chewing-gum ou adopter de mauvaises postures au travail peuvent favoriser l'apparition de troubles [9].

Les facteurs hormonaux jouent également un rôle important, expliquant en partie la prédominance féminine. Les fluctuations hormonales liées au cycle menstruel, à la grossesse ou à la ménopause peuvent influencer l'inflammation articulaire [16,17].

Enfin, certaines pathologies générales prédisposent aux maladies mandibulaires : l'arthrite rhumatoïde, la fibromyalgie, ou encore les troubles du sommeil. L'association entre comportement de vie sain et réduction des douleurs temporo-mandibulaires a d'ailleurs été démontrée dans une récente enquête en ligne [9].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des maladies mandibulaires peuvent être trompeurs car ils ne se limitent pas à la mâchoire. La douleur articulaire reste le signe le plus fréquent, souvent décrite comme une sensation de brûlure ou de pression au niveau de l'oreille [16,17].

Vous pourriez également remarquer des bruits articulaires : craquements, claquements ou grincements lors de l'ouverture de la bouche. Ces sons, bien que parfois impressionnants, ne sont pas toujours synonymes de gravité. Cependant, s'ils s'accompagnent de douleur, une consultation s'impose [17].

Les limitations d'ouverture buccale constituent un autre symptôme caractéristique. Concrètement, vous pourriez avoir des difficultés à ouvrir grand la bouche pour croquer dans une pomme ou bâiller normalement. Cette limitation peut être progressive ou survenir brutalement [16].

Mais les symptômes peuvent aussi être plus inattendus. Des maux de tête fréquents, des douleurs cervicales, ou même des acouphènes peuvent être liés à un dysfonctionnement mandibulaire. Cette diversité symptomatique explique pourquoi le diagnostic peut parfois être retardé [17].

Il est important de noter que l'intensité des symptômes varie considérablement d'une personne à l'autre. Certains patients présentent des douleurs invalidantes, tandis que d'autres ne ressentent qu'une gêne occasionnelle. L'évolution peut également être imprévisible, avec des phases d'amélioration et d'aggravation [16,17].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des maladies mandibulaires nécessite une approche méthodique et souvent pluridisciplinaire. La première étape consiste en un examen clinique approfondi réalisé par votre dentiste ou un chirurgien maxillo-facial [17,18].

Lors de cette consultation, le praticien évalue l'amplitude d'ouverture buccale, palpe les muscles masticateurs et recherche des points douloureux. Il observe également votre occlusion dentaire, car un mauvais alignement des dents peut contribuer aux troubles mandibulaires [18].

L'imagerie médicale joue un rôle crucial dans le diagnostic. La radiographie panoramique permet une première approche, mais l'IRM reste l'examen de référence pour visualiser les tissus mous de l'articulation. Les innovations récentes en TEMP/TDM offrent désormais une précision diagnostique remarquable, particulièrement pour les hypercondylies mandibulaires [10].

Dans certains cas complexes, des examens complémentaires peuvent être nécessaires. La scintigraphie osseuse s'avère particulièrement utile pour détecter des pathologies comme l'histiocytose langerhansienne à localisation mandibulaire, bien que cette pathologie reste rare [8].

Le diagnostic différentiel est essentiel car plusieurs pathologies peuvent mimer les troubles mandibulaires. Votre médecin devra éliminer les névralgies faciales, les infections dentaires, ou encore certaines tumeurs. Cette démarche diagnostique peut prendre plusieurs semaines, mais elle garantit une prise en charge adaptée [17,18].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge des maladies mandibulaires a considérablement évolué ces dernières années, privilégiant une approche conservative avant d'envisager des solutions plus invasives. Les traitements médicamenteux constituent souvent la première ligne thérapeutique [16,17].

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) permettent de réduire l'inflammation articulaire et la douleur. Dans les cas plus sévères, des infiltrations de corticoïdes directement dans l'articulation peuvent être proposées. Ces injections, réalisées sous contrôle échographique, offrent un soulagement durable chez 70% des patients [17].

Les orthèses occlusales, communément appelées gouttières, représentent un pilier du traitement. Portées principalement la nuit, elles protègent les dents du bruxisme et repositionnent la mandibule dans une position plus physiologique [18]. Les innovations 2024-2025 dans ce domaine incluent des gouttières intelligentes capables de mesurer la pression exercée [4].

La kinésithérapie maxillo-faciale gagne en reconnaissance. Des exercices spécifiques permettent de restaurer la mobilité articulaire et de renforcer les muscles masticateurs. Cette approche, combinée à des techniques de relaxation, montre des résultats encourageants [17,18].

Pour les cas réfractaires, la chirurgie peut être envisagée. L'arthroscopie temporo-mandibulaire, technique mini-invasive, permet de traiter certaines pathologies intra-articulaires. Dans les situations les plus complexes, une chirurgie de remplacement articulaire peut être nécessaire, bien que cette option reste exceptionnelle [3,5].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des pathologies mandibulaires avec l'émergence de technologies révolutionnaires. Le CHU de Lyon développe actuellement des protocoles innovants pour le traitement des pathologies de l'articulation temporo-mandibulaire, intégrant l'intelligence artificielle dans le diagnostic [3].

Les gouttières occlusales nouvelle génération représentent une avancée majeure. Ces dispositifs intègrent des capteurs de pression et des puces électroniques permettant un suivi en temps réel des forces exercées pendant le sommeil. Cette technologie révolutionnaire permet d'adapter le traitement de manière personnalisée [4].

Le Congrès CMF 2025 a présenté des résultats prometteurs concernant les thérapies régénératives. L'injection de facteurs de croissance et de cellules souches dans l'articulation temporo-mandibulaire montre des résultats encourageants pour la réparation du cartilage articulaire [5].

En parallèle, la recherche fondamentale progresse rapidement. Des études récentes sur les hétérojonctions électron-donnables avec synergie Ru-Cu ouvrent de nouvelles perspectives pour le développement de biomatériaux destinés à la reconstruction mandibulaire [6].

L'approche multidisciplinaire se renforce également. Les centres spécialisés intègrent désormais des psychologues dans l'équipe de soins, reconnaissant l'importance des facteurs psychosociaux dans la chronicisation des douleurs mandibulaires. Cette évolution reflète une compréhension plus globale de ces pathologies complexes [3,5].

Vivre au Quotidien avec les Maladies Mandibulaires

Adapter son mode de vie lorsqu'on souffre de maladies mandibulaires demande patience et créativité. L'alimentation constitue souvent le premier défi à relever. Privilégiez les aliments tendres et évitez ceux qui nécessitent une ouverture buccale importante ou une mastication prolongée [16].

Concrètement, remplacez les pommes croquantes par de la compote, optez pour des viandes hachées plutôt que des morceaux entiers, et découvrez les joies des soupes et des smoothies nutritifs. Cette adaptation alimentaire n'est pas définitive : elle accompagne les phases douloureuses [17].

La gestion du stress joue un rôle fondamental. Des techniques simples comme la respiration profonde, la méditation ou le yoga peuvent considérablement réduire les tensions musculaires. L'important, c'est de trouver la méthode qui vous convient le mieux [9].

Au travail, quelques aménagements peuvent faire la différence. Ajustez la hauteur de votre écran pour éviter les tensions cervicales, prenez des pauses régulières pour détendre vos mâchoires, et n'hésitez pas à informer vos collègues de votre situation [17].

Le sommeil mérite une attention particulière. Une bonne position de couchage, avec un oreiller adapté, peut réduire les tensions nocturnes. Si vous portez une gouttière, intégrez-la progressivement dans votre routine du coucher pour qu'elle devienne naturelle [18].

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des maladies mandibulaires évoluent favorablement avec un traitement adapté, certaines complications peuvent survenir en l'absence de prise en charge. La chronicisation de la douleur représente la complication la plus fréquente, touchant environ 20% des patients non traités [16,17].

L'ankylose temporo-mandibulaire constitue une complication redoutable mais heureusement rare. Cette fusion pathologique de l'articulation entraîne une limitation sévère, voire complète, de l'ouverture buccale. Elle nécessite alors une intervention chirurgicale complexe pour restaurer la fonction [17].

Les complications infectieuses, bien que peu communes, méritent une vigilance particulière. L'ostéonécrose mandibulaire, notamment celle induite par les bisphosphonates, peut survenir chez certains patients traités pour l'ostéoporose. Cette complication grave nécessite une prise en charge spécialisée immédiate [14,15].

D'un point de vue fonctionnel, les troubles de la déglutition et de la phonation peuvent apparaître dans les formes sévères. Ces complications impactent significativement la qualité de vie et nécessitent souvent une rééducation orthophonique [17].

Il est rassurant de savoir que ces complications restent exceptionnelles avec un suivi médical approprié. La surveillance régulière permet de détecter précocement tout signe d'aggravation et d'adapter le traitement en conséquence [16,17].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des maladies mandibulaires dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'adhésion au traitement. Dans la majorité des cas, l'évolution est favorable avec une amélioration significative des symptômes dans les 6 à 12 mois suivant le début de la prise en charge [16,17].

Les formes légères à modérées présentent un excellent pronostic. Environ 80% des patients traités par des méthodes conservatives (gouttières, kinésithérapie, médicaments) retrouvent une fonction mandibulaire normale ou quasi-normale [17,18].

Cependant, il faut savoir que certains facteurs peuvent influencer négativement l'évolution. L'âge avancé, la présence de pathologies rhumatismales associées, ou encore un retard diagnostic important peuvent compliquer la guérison. Dans ces situations, l'objectif devient alors le contrôle des symptômes plutôt que la guérison complète [16].

Les récidives sont possibles, particulièrement en cas de stress intense ou de traumatisme. C'est pourquoi un suivi à long terme est recommandé, même après amélioration des symptômes. Cette surveillance permet d'intervenir rapidement en cas de réapparition des troubles [17].

La bonne nouvelle, c'est que les innovations thérapeutiques récentes améliorent constamment le pronostic. Les nouvelles techniques de rééducation et les dispositifs connectés permettent une prise en charge plus personnalisée et plus efficace [3,4].

Peut-on Prévenir les Maladies Mandibulaires ?

La prévention des maladies mandibulaires repose sur des mesures simples mais efficaces, centrées sur la gestion du stress et l'adoption d'habitudes de vie saines. L'enquête récente sur l'association entre comportement de vie sain et douleurs temporo-mandibulaires confirme l'importance de cette approche préventive [9].

Éviter le bruxisme constitue un objectif prioritaire. Si vous grincez des dents la nuit, une gouttière de protection peut prévenir l'usure dentaire et les tensions articulaires. De même, évitez de mâcher constamment du chewing-gum ou de mordiller des objets [16,17].

L'ergonomie au travail joue un rôle crucial. Maintenez une posture correcte, évitez de tenir le téléphone entre l'oreille et l'épaule, et prenez des pauses régulières pour détendre vos muscles faciaux. Ces gestes simples peuvent prévenir l'apparition de tensions chroniques [17].

Une alimentation équilibrée contribue également à la prévention. Évitez les aliments trop durs qui sollicitent excessivement l'articulation, et privilégiez une mastication bilatérale pour répartir les contraintes [16].

Enfin, n'négligez pas votre santé buccodentaire générale. Des visites régulières chez votre dentiste permettent de détecter précocement les problèmes d'occlusion ou les pathologies dentaires qui pourraient favoriser les troubles mandibulaires [17,18].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge des maladies mandibulaires. Le rapport 2024-2025 sur la santé buccodentaire souligne l'importance d'une approche multidisciplinaire précoce pour optimiser les résultats thérapeutiques [1,2].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande désormais un dépistage systématique des troubles temporo-mandibulaires lors des consultations dentaires de routine. Cette mesure vise à réduire le délai diagnostique, actuellement estimé à 18 mois en moyenne [1].

Concernant les traitements, les recommandations privilégient une escalade thérapeutique progressive. Les approches conservatives (orthèses, kinésithérapie, médicaments) doivent être tentées en première intention avant d'envisager des solutions plus invasives [2].

Le rapport insiste également sur l'importance de la formation des professionnels de santé. Un programme de formation continue spécifique aux pathologies mandibulaires a été mis en place pour les chirurgiens-dentistes et les médecins généralistes [1,2].

Enfin, les autorités recommandent le développement de centres de référence spécialisés dans chaque région. Ces structures permettront une prise en charge optimale des cas complexes et favoriseront la recherche clinique dans ce domaine [1].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec les maladies mandibulaires. L'Association Française des Dysfonctionnements Cranio-Mandibulaires propose des groupes de soutien et des informations actualisées sur les traitements disponibles.

Les centres hospitaliers universitaires disposent souvent de consultations spécialisées en pathologies maxillo-faciales. Le CHU de Lyon, par exemple, développe des protocoles innovants et peut prendre en charge les cas complexes [3].

Sur internet, plusieurs sites fiables proposent des informations validées scientifiquement. Le site du Manuel MSD offre une section dédiée aux troubles temporo-mandibulaires, régulièrement mise à jour par des experts [16].

N'hésitez pas à rejoindre des forums de patients, où vous pourrez échanger avec d'autres personnes vivant la même situation. Ces espaces d'échange permettent de partager des conseils pratiques et de rompre l'isolement que peut engendrer la maladie.

Enfin, votre caisse d'assurance maladie peut vous renseigner sur les dispositifs d'aide et de prise en charge spécifiques aux maladies chroniques. Certains traitements innovants peuvent bénéficier de remboursements exceptionnels [1,2].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une maladie mandibulaire nécessite quelques ajustements simples mais efficaces. Premièrement, apprenez à reconnaître vos signaux d'alarme : tensions dans la mâchoire, craquements inhabituels, ou douleurs matinales peuvent annoncer une poussée [16,17].

Créez-vous une trousse de secours pour les moments difficiles : compresses chaudes ou froides selon ce qui vous soulage, anti-inflammatoires prescrits par votre médecin, et aliments mous facilement disponibles. Cette préparation vous évitera le stress supplémentaire de chercher des solutions en urgence.

Développez des rituels de détente quotidiens. Cinq minutes de massage des muscles faciaux le matin et le soir peuvent prévenir l'accumulation de tensions. Des applications mobiles proposent des exercices guidés spécifiquement conçus pour les troubles mandibulaires [17].

Au restaurant, n'hésitez pas à demander que vos aliments soient coupés en petits morceaux. La plupart des établissements acceptent volontiers cette demande, et cela vous permettra de maintenir une vie sociale normale [16].

Enfin, tenez un journal de vos symptômes. Notez l'intensité de la douleur, les facteurs déclenchants, et l'efficacité des traitements. Ces informations seront précieuses lors de vos consultations médicales et vous aideront à mieux comprendre votre pathologie [17,18].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation rapide. Une douleur intense et persistante de la mâchoire, surtout si elle s'accompagne de fièvre, peut signaler une infection nécessitant un traitement urgent [16,17].

L'impossibilité d'ouvrir la bouche, même partiellement, constitue une urgence. Cette situation, appelée trismus, peut avoir diverses causes mais nécessite toujours une évaluation médicale immédiate [17].

Des symptômes neurologiques associés - engourdissements du visage, troubles de la vision, ou maux de tête sévères - doivent également vous conduire rapidement chez un spécialiste. Ces signes peuvent indiquer une complication ou une pathologie sous-jacente plus grave [16].

N'attendez pas non plus si vos symptômes s'aggravent malgré un traitement bien suivi. Une résistance thérapeutique peut nécessiter une réévaluation diagnostique ou un changement d'approche thérapeutique [17,18].

Enfin, consultez si vos troubles impactent significativement votre qualité de vie : difficultés alimentaires importantes, troubles du sommeil, ou retentissement professionnel. Une prise en charge précoce permet souvent d'éviter la chronicisation et d'améliorer rapidement votre situation [16,17].

Questions Fréquentes

Les maladies mandibulaires sont-elles héréditaires ?
Il existe une prédisposition familiale pour certaines formes, notamment les dysfonctionnements temporo-mandibulaires. Cependant, les facteurs environnementaux (stress, habitudes) jouent un rôle plus important que la génétique [16].

Peut-on guérir complètement d'une maladie mandibulaire ?
Dans 80% des cas, un traitement adapté permet une guérison complète ou une amélioration très significative. Les formes chroniques peuvent nécessiter une gestion à long terme, mais restent contrôlables [17].

Les gouttières sont-elles efficaces pour tous les patients ?
Les orthèses occlusales sont efficaces chez environ 70% des patients souffrant de bruxisme ou de dysfonctionnements temporo-mandibulaires. Leur efficacité dépend de l'adaptation personnalisée et de l'observance du traitement [18].

Combien de temps dure un traitement ?
La durée varie selon la sévérité et le type de pathologie. Les traitements conservateurs montrent généralement des résultats en 3 à 6 mois, mais un suivi peut être nécessaire pendant plusieurs années [17].

Les enfants peuvent-ils développer ces pathologies ?
Oui, bien que plus rares, les troubles mandibulaires peuvent survenir chez l'enfant, souvent liés à des malformations congénitales ou des traumatismes. Un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic [16,17].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies mandibulaires :

Questions Fréquentes

Les maladies mandibulaires sont-elles héréditaires ?

Il existe une prédisposition familiale pour certaines formes, notamment les dysfonctionnements temporo-mandibulaires. Cependant, les facteurs environnementaux (stress, habitudes) jouent un rôle plus important que la génétique.

Peut-on guérir complètement d'une maladie mandibulaire ?

Dans 80% des cas, un traitement adapté permet une guérison complète ou une amélioration très significative. Les formes chroniques peuvent nécessiter une gestion à long terme, mais restent contrôlables.

Les gouttières sont-elles efficaces pour tous les patients ?

Les orthèses occlusales sont efficaces chez environ 70% des patients souffrant de bruxisme ou de dysfonctionnements temporo-mandibulaires. Leur efficacité dépend de l'adaptation personnalisée et de l'observance du traitement.

Combien de temps dure un traitement ?

La durée varie selon la sévérité et le type de pathologie. Les traitements conservateurs montrent généralement des résultats en 3 à 6 mois, mais un suivi peut être nécessaire pendant plusieurs années.

Les enfants peuvent-ils développer ces pathologies ?

Oui, bien que plus rares, les troubles mandibulaires peuvent survenir chez l'enfant, souvent liés à des malformations congénitales ou des traumatismes. Un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic.

Sources et références

Références

  1. [1] Rapport sur la santé buccodentaire. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
  2. [2] Rapport sur la santé buccodentaire. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
  3. [3] Pathologies de l'articulation temporo mandibulaire (ATM). Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Les gouttières occlusales : Innovation dans la technologie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Congrès CMF 2025 - Programme scientifique. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Electron-donable heterojunctions with synergetic Ru-Cu. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [8] H Batani, H Bensimimou. Intérêt de la scintigraphie osseuse dans l'histiocytose langerhansienne: à propos d'un cas (localisation mandibulaire). 2025.Lien
  8. [9] V Paris, C Saelens. Association entre un comportement de vie sain et les douleurs temporo-mandibulaires: une enquête en ligne.Lien
  9. [10] A Abaouz, H Benider. Place de la TEMP/TDM dans le diagnostic des hypercondylies mandibulaires: à propos de 5 cas. 2022.Lien
  10. [14] MR TAOUNZA. L'OSTEONECROSE MAXILLO-MANDIBULAIRE INDUITE PAR LES BISPHOSPHONATES A PROPOS DE 36 CAS. 2022.Lien
  11. [15] R El Azzouzi, O Bouanani. Ostéonécrose mandibulaire après prise de biphosphanates: présentation clinique atypique: A propos d'un cas.Lien
  12. [16] Troubles temporo-mandibulaires (TTM). www.msdmanuals.com.Lien
  13. [17] Pathologies de l'articulation temporo mandibulaire (ATM). www.chu-lyon.fr.Lien
  14. [18] Troubles de l'articulation temporo-mandibulaire : traitement. dr-roul-yvonnet-maxillo-paris.fr.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.