Ostéonécrose de la Mâchoire aux Biphosphonates : Guide Complet 2025

L'ostéonécrose de la mâchoire associée aux biphosphonates représente une complication rare mais préoccupante de ces médicaments largement prescrits contre l'ostéoporose. Cette pathologie, qui touche environ 0,1% des patients traités par biphosphonates oraux selon les données françaises récentes [8], se caractérise par une nécrose de l'os maxillaire ou mandibulaire. Bien que redoutée par les dentistes et les patients [10], elle reste généralement évitable avec une prise en charge adaptée.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Ostéonécrose de la mâchoire associée aux biphosphonates : Définition et Vue d'Ensemble
L'ostéonécrose de la mâchoire associée aux biphosphonates est une pathologie caractérisée par la mort du tissu osseux au niveau des maxillaires. Cette complication survient principalement chez les patients traités par ces médicaments, utilisés pour renforcer les os fragilisés par l'ostéoporose ou certains cancers [15].
Concrètement, les biphosphonates agissent en ralentissant la destruction naturelle de l'os. Mais parfois, ils perturbent tellement ce processus que l'os ne peut plus se renouveler correctement. C'est un peu comme si vous empêchiez complètement la démolition d'un vieux bâtiment : à terme, la structure devient fragile et peut s'effondrer [16].
Cette pathologie se manifeste par l'exposition d'os nécrotique dans la bouche, généralement après une extraction dentaire ou un traumatisme local. L'important à retenir : cette complication reste rare, touchant moins de 1% des patients selon les études françaises récentes [8,10].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité rassurante concernant cette pathologie. Une étude portant sur 896 cas d'ostéoporose traités par biphosphonates montre une incidence très faible de l'ostéonécrose mandibulaire [8]. En France, on estime que cette complication touche environ 0,1 à 0,2% des patients sous biphosphonates oraux.
Mais les chiffres varient considérablement selon le type de traitement. Les patients recevant des biphosphonates intraveineux pour des pathologies cancéuses présentent un risque plus élevé, atteignant 1 à 15% selon les études internationales [7]. Cette différence s'explique par les doses plus importantes et la durée de traitement généralement plus longue dans le contexte oncologique.
D'ailleurs, l'analyse de la pharmacovigilance française sur les 10 dernières années montre une meilleure déclaration de ces effets indésirables par les chirurgiens-dentistes [14]. Cette amélioration de la surveillance contribue à une prise en charge plus précoce et donc à de meilleurs résultats thérapeutiques.
Au niveau européen, les données convergent vers des taux similaires. L'Allemagne et le Royaume-Uni rapportent des incidences comparables, confirmant que cette complication reste exceptionnelle dans la population générale traitée pour l'ostéoporose [7,8].
Les Causes et Facteurs de Risque
Plusieurs facteurs augmentent le risque de développer cette pathologie. Le type de biphosphonate utilisé joue un rôle crucial : l'acide zolédronique et le pamidronate, administrés par voie intraveineuse, présentent un risque plus élevé que les formes orales comme l'alendronate [15,16].
La durée du traitement constitue également un facteur déterminant. Plus vous prenez ces médicaments longtemps, plus le risque augmente. C'est pourquoi les médecins évaluent régulièrement le rapport bénéfice-risque, particulièrement après 3 à 5 ans de traitement [7].
Certaines interventions dentaires représentent des facteurs déclenchants majeurs. Les extractions dentaires, les implants ou la chirurgie parodontale peuvent précipiter l'apparition de la nécrose osseuse [10,12]. D'autres facteurs comme une mauvaise hygiène bucco-dentaire, le tabagisme ou la prise de corticoïdes augmentent également le risque [13].
Bon à savoir : l'âge avancé, le sexe féminin et certaines pathologies comme le diabète ou les maladies rénales constituent des facteurs de risque supplémentaires qu'il faut prendre en compte [8,15].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes de cette pathologie peuvent être subtils et facilement confondus avec d'autres problèmes dentaires. La douleur constitue souvent le symptôme initial, mais elle n'est pas systématique. Certains patients ne ressentent aucune gêne au début [12,13].
L'exposition d'os dans la bouche représente le signe le plus caractéristique. Vous pourriez remarquer une zone blanchâtre ou jaunâtre, rugueuse au toucher, qui ne cicatrise pas après une extraction dentaire ou qui apparaît spontanément [15]. Cette exposition persiste généralement plus de 8 semaines, ce qui constitue un critère diagnostique important.
D'autres symptômes peuvent vous alerter : un gonflement des gencives, une sensation d'engourdissement de la lèvre inférieure, une mobilité dentaire inexpliquée ou des difficultés à ouvrir la bouche [16]. Parfois, une infection secondaire se développe, provoquant un écoulement purulent et une mauvaise haleine persistante.
Il est important de noter que ces symptômes peuvent apparaître des mois, voire des années après le début du traitement par biphosphonates. C'est pourquoi une surveillance régulière s'impose, même si vous vous sentez bien [10,12].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de cette pathologie repose avant tout sur l'examen clinique réalisé par votre dentiste ou votre médecin. L'anamnèse, c'est-à-dire l'interrogatoire sur vos antécédents médicaux et vos traitements, constitue la première étape cruciale [15].
Votre praticien recherchera systématiquement la prise actuelle ou passée de biphosphonates. Il évaluera également la durée du traitement, la voie d'administration et les éventuels facteurs de risque associés. Cette information est fondamentale car elle oriente immédiatement le diagnostic [16].
L'examen de la cavité buccale permet d'identifier les zones d'exposition osseuse caractéristiques. Votre dentiste utilisera une sonde pour évaluer la profondeur et l'étendue de la lésion. Des radiographies panoramiques ou des scanners peuvent compléter l'examen pour évaluer l'atteinte osseuse en profondeur [12,13].
Dans certains cas complexes, une biopsie osseuse peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic et éliminer d'autres pathologies. Cependant, cette procédure reste exceptionnelle et doit être réalisée avec précaution pour éviter d'aggraver la situation [15,16].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de cette pathologie repose sur une approche multidisciplinaire impliquant dentistes, médecins et parfois chirurgiens maxillo-faciaux. Le traitement varie selon le stade de la maladie et l'état général du patient [13,15].
Dans les formes précoces, un traitement conservateur est privilégié. Il comprend une hygiène bucco-dentaire rigoureuse, des bains de bouche antiseptiques et parfois des antibiotiques pour prévenir ou traiter les infections secondaires [12]. L'objectif est de stabiliser la lésion et d'éviter sa progression.
Pour les cas plus avancés, une chirurgie peut être nécessaire. Elle consiste à retirer les fragments d'os nécrotique et à nettoyer la zone infectée. Cette intervention doit être réalisée par un praticien expérimenté, car elle peut paradoxalement aggraver la situation si elle n'est pas bien menée [5,6].
Récemment, de nouvelles approches thérapeutiques ont montré des résultats prometteurs. L'utilisation de facteurs de croissance, de thérapies par oxygène hyperbare ou de techniques de régénération osseuse guidée ouvre de nouvelles perspectives [2,3]. Ces innovations permettent d'espérer de meilleurs résultats, particulièrement dans les formes résistantes aux traitements conventionnels.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de cette pathologie avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques. Les études récentes montrent l'efficacité prometteuse de la résection marginale chirurgicale combinée à des techniques de régénération osseuse [5].
Une étude multicentrique prospective menée en 2024-2025 évalue l'incidence et les taux de guérison avec ces nouvelles approches [6]. Les premiers résultats suggèrent une amélioration significative du pronostic, particulièrement chez les patients traités précocement.
D'ailleurs, les innovations en rhumatologie apportent également des solutions. Les nouveaux protocoles de gestion du risque permettent une meilleure sélection des patients et une surveillance optimisée [3]. Ces avancées s'appuient sur une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques de la maladie.
Les données récentes de la Fondation Rothschild montrent que l'approche personnalisée du traitement, basée sur le profil de risque individuel, améliore considérablement les résultats [2]. Cette médecine de précision représente l'avenir de la prise en charge de cette pathologie complexe.
Vivre au Quotidien avec Ostéonécrose de la mâchoire associée aux biphosphonates
Vivre avec cette pathologie nécessite des adaptations importantes dans votre quotidien, mais rassurez-vous, une vie normale reste possible avec les bonnes stratégies. L'hygiène bucco-dentaire devient votre priorité absolue : brossage délicat mais minutieux, utilisation de bains de bouche spécifiques et contrôles dentaires réguliers [12,13].
Votre alimentation peut nécessiter quelques ajustements. Privilégiez les aliments mous et évitez ceux qui pourraient traumatiser la zone affectée. Certains patients trouvent utile de mixer leurs repas temporairement ou de choisir des textures plus faciles à mastiquer [15].
La gestion de la douleur constitue souvent un défi quotidien. Votre médecin peut vous prescrire des antalgiques adaptés, mais attention aux anti-inflammatoires qui peuvent interférer avec la cicatrisation. Des techniques de relaxation ou de gestion du stress peuvent également vous aider [16].
Il est important de maintenir une communication étroite avec votre équipe soignante. N'hésitez pas à signaler tout changement, même minime, dans votre état. Cette vigilance partagée contribue grandement au succès du traitement [10,14].
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des cas évoluent favorablement avec un traitement adapté, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive. L'infection secondaire représente la complication la plus fréquente, pouvant se manifester par un écoulement purulent, une fièvre ou une aggravation de la douleur [12,15].
Dans les cas les plus sévères, la nécrose peut s'étendre aux tissus mous environnants, créant des fistules cutanées ou des communications avec les sinus maxillaires. Ces situations complexes nécessitent une prise en charge spécialisée en milieu hospitalier [13,16].
Une complication particulièrement redoutée est la fracture pathologique de la mandibule. Elle survient lorsque la nécrose affaiblit considérablement l'os, le rendant fragile aux contraintes mécaniques normales de la mastication [15]. Heureusement, cette complication reste exceptionnelle avec une prise en charge précoce.
D'autres complications peuvent inclure des troubles de la sensibilité, particulièrement un engourdissement persistant de la lèvre inférieure, ou des difficultés d'ouverture buccale limitant l'alimentation et l'élocution [10,16]. Ces séquelles, bien que gênantes, peuvent souvent être améliorées par une rééducation appropriée.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de cette pathologie s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce à une meilleure connaissance de la maladie et à l'évolution des techniques thérapeutiques. Dans la majorité des cas diagnostiqués précocement, une stabilisation voire une guérison complète est possible [5,6].
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. La précocité du diagnostic joue un rôle crucial : plus la prise en charge est rapide, meilleurs sont les résultats. L'étendue de la lésion au moment du diagnostic constitue également un facteur pronostique important [13,15].
Les études récentes montrent des taux de guérison encourageants, particulièrement avec les nouvelles approches thérapeutiques développées en 2024-2025 [6]. L'arrêt ou la modification du traitement par biphosphonates, quand c'est possible, améliore significativement l'évolution.
Cependant, il faut garder à l'esprit que cette pathologie peut évoluer de façon chronique. Certains patients vivent avec des lésions stables pendant des années sans aggravation notable. L'important est de maintenir une surveillance régulière et de ne pas hésiter à consulter en cas de changement [7,14].
Peut-on Prévenir Ostéonécrose de la mâchoire associée aux biphosphonates ?
La prévention de cette pathologie repose sur une approche proactive impliquant patients, médecins et dentistes. Avant de débuter un traitement par biphosphonates, un bilan dentaire complet est fortement recommandé [1,10]. Cette évaluation permet de traiter les foyers infectieux et de planifier les soins dentaires nécessaires.
Une fois le traitement commencé, le maintien d'une hygiène bucco-dentaire irréprochable devient essentiel. Brossage régulier avec une brosse souple, utilisation de fil dentaire et bains de bouche antiseptiques constituent les piliers de cette prévention quotidienne [12,15].
La communication entre vos différents praticiens s'avère cruciale. Informez systématiquement votre dentiste de votre traitement par biphosphonates, et inversement, signalez à votre médecin tout problème dentaire [14]. Cette coordination permet d'adapter les soins et de prendre les précautions nécessaires.
Certaines interventions dentaires nécessitent des précautions particulières. Votre dentiste pourra prescrire des antibiotiques prophylactiques ou modifier ses techniques chirurgicales pour minimiser les risques [16]. Dans certains cas, une interruption temporaire du traitement peut être envisagée, mais toujours en concertation avec votre médecin traitant.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge de cette pathologie. La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance de l'évaluation du rapport bénéfice-risque avant toute prescription de biphosphonates [1,7].
Ces recommandations soulignent la nécessité d'une information éclairée du patient sur les risques potentiels, incluant l'ostéonécrose mandibulaire. Cette information doit être délivrée de manière compréhensible et adaptée à chaque situation clinique [7,14].
La HAS recommande également une surveillance dentaire régulière pour tous les patients sous biphosphonates. Cette surveillance doit être renforcée chez les patients à haut risque : traitement intraveineux, durée prolongée, facteurs de risque associés [1,15].
En cas de nécessité d'intervention dentaire, les recommandations préconisent une approche multidisciplinaire. La décision d'interrompre temporairement le traitement doit être prise au cas par cas, en pesant les bénéfices et les risques pour chaque patient [7,16]. Ces guidelines évoluent régulièrement en fonction des nouvelles données scientifiques disponibles.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours avec cette pathologie. L'Association Française de Lutte contre l'Ostéoporose (AFLO) propose des informations actualisées et un soutien aux patients traités par biphosphonates [7].
Les centres de référence en pathologie osseuse, présents dans les CHU français, offrent une expertise spécialisée pour les cas complexes. Ces centres disposent d'équipes multidisciplinaires expérimentées dans la prise en charge de cette pathologie rare [15,16].
Des groupes de soutien en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients vivant la même situation. Ces communautés virtuelles offrent un espace d'écoute et de partage d'expériences précieux pour surmonter les difficultés quotidiennes [14].
N'oubliez pas que votre pharmacien constitue également une ressource importante. Il peut vous conseiller sur les soins bucco-dentaires adaptés et surveiller les interactions médicamenteuses potentielles. Cette proximité géographique en fait un interlocuteur privilégié pour vos questions quotidiennes [10,12].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec cette pathologie au quotidien. Adoptez une routine d'hygiène bucco-dentaire stricte mais douce : brossage après chaque repas avec une brosse extra-souple, bains de bouche sans alcool et nettoyage interdentaire délicat [12,15].
Adaptez votre alimentation en privilégiant les textures molles et en évitant les aliments trop chauds, épicés ou acides qui pourraient irriter la zone affectée. Pensez aux smoothies, soupes tièdes et purées enrichies pour maintenir un apport nutritionnel optimal [16].
Organisez un suivi médical coordonné en tenant un carnet de santé détaillé. Notez tous vos symptômes, traitements et rendez-vous médicaux. Cette traçabilité facilite la communication entre vos différents praticiens [14].
Enfin, restez actif dans votre prise en charge. Posez des questions, demandez des explications et n'hésitez pas à solliciter un second avis si nécessaire. Votre implication active dans le traitement améliore significativement les résultats [10,13].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou votre dentiste. Toute douleur persistante dans la mâchoire, particulièrement après une intervention dentaire, mérite une évaluation professionnelle [15,16].
L'apparition d'une zone d'os exposé dans la bouche, même sans douleur, constitue un motif de consultation urgent. Cette exposition peut être discrète au début, ressemblant à une petite zone rugueuse ou blanchâtre [12,13].
D'autres symptômes justifient une consultation rapide : gonflement inexpliqué des gencives, engourdissement de la lèvre, mobilité dentaire soudaine ou écoulement purulent persistant. Ces signes peuvent indiquer une progression de la pathologie [10,15].
En cas de fièvre associée à des symptômes bucco-dentaires, consultez en urgence. Cette association peut signaler une infection grave nécessitant un traitement antibiotique immédiat. N'attendez jamais que les symptômes s'aggravent : une prise en charge précoce améliore toujours le pronostic [14,16].
Questions Fréquentes
Dois-je arrêter mon traitement par biphosphonates si j'ai une ostéonécrose ?Cette décision ne doit jamais être prise seul. Votre médecin évaluera le rapport bénéfice-risque en fonction de votre situation spécifique. L'arrêt brutal peut parfois être plus dangereux que la poursuite du traitement [7,15].
Combien de temps faut-il pour guérir ?
La guérison varie considérablement d'un patient à l'autre. Certains cas se stabilisent en quelques mois, d'autres nécessitent plusieurs années de surveillance. Les nouvelles thérapies 2024-2025 montrent des résultats plus rapides [5,6].
Puis-je avoir des soins dentaires normaux ?
Oui, mais avec des précautions particulières. Informez toujours votre dentiste de votre pathologie. Certaines interventions peuvent nécessiter une préparation spéciale ou être reportées [1,10].
Cette pathologie est-elle héréditaire ?
Non, l'ostéonécrose de la mâchoire liée aux biphosphonates n'est pas héréditaire. Elle résulte uniquement de l'effet du médicament sur le métabolisme osseux [16].
Questions Fréquentes
Dois-je arrêter mon traitement par biphosphonates si j'ai une ostéonécrose ?
Cette décision ne doit jamais être prise seul. Votre médecin évaluera le rapport bénéfice-risque en fonction de votre situation spécifique. L'arrêt brutal peut parfois être plus dangereux que la poursuite du traitement.
Combien de temps faut-il pour guérir ?
La guérison varie considérablement d'un patient à l'autre. Certains cas se stabilisent en quelques mois, d'autres nécessitent plusieurs années de surveillance. Les nouvelles thérapies 2024-2025 montrent des résultats plus rapides.
Puis-je avoir des soins dentaires normaux ?
Oui, mais avec des précautions particulières. Informez toujours votre dentiste de votre pathologie. Certaines interventions peuvent nécessiter une préparation spéciale ou être reportées.
Cette pathologie est-elle héréditaire ?
Non, l'ostéonécrose de la mâchoire liée aux biphosphonates n'est pas héréditaire. Elle résulte uniquement de l'effet du médicament sur le métabolisme osseux.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Prise en charge implanto-prothétique de l'édentement Volet I. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Etudes sur données. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] L'actualité scientifique en rhumatologie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Clinical Effectiveness of Surgical Marginal Resection. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Multicenter prospective study on the incidence and cure. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Le Rapport Bénéfice-Risque des Bisphosphonates dans le Traitement de l'Ostéoporose Post-Ménopausique.Lien
- [8] Évaluation du risque d'ostéonécrose de la mâchoire sous bisphosphonates au cours de l'ostéoporose, à propos de 896 cas. 2023.Lien
- [10] Dent et bisphosphonates: la hantise des dentistes!. 2024.Lien
- [12] L'ostéonécrose des maxillaires post extractionnelle d'origine chimique: cas cliniques. 2023.Lien
- [13] Ostéonécroses des maxillaires induites par les bisphosphonates. 2022.Lien
- [14] Analyse de la déclaration de pharmacovigilance par les chirurgiens-dentistes en France: bilan des 10 dernières années. 2025.Lien
- [15] Ostéonécrose de la mâchoire d'origine médicamenteuse.Lien
- [16] Ostéonécrose de la mâchoire liée aux médicaments (ONM liée aux médicaments).Lien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Le Rapport Bénéfice-Risque des Bisphosphonates dans le Traitement de l'Ostéoporose Post-Ménopausique [PDF]
- Évaluation du risque d'ostéonécrose de la mâchoire sous bisphosphonates au cours de l'ostéoporose, à propos de 896 cas (2023)
- Uvéite antérieure aiguë sous bisphosphonates: une complication grave à connaître (2023)
- Dent et bisphosphonates: la hantise des dentistes! (2024)
- Etiopatogenia e tratamento da osteonecrose dos maxilares induzida por medicamentos: aspectos essenciais ao dentista (2025)
Ressources web
- Ostéonécrose de la mâchoire d'origine médicamenteuse (msdmanuals.com)
Le diagnostic est établi par la présence d'un os exposé pendant au moins 8 semaines. Le traitement consiste en un débridement limité, des antibiotiques et des ...
- Ostéonécrose de la mâchoire liée aux médicaments (ONM ... (msdmanuals.com)
Les symptômes typiques comprennent une douleur et un écoulement purulent de l'os exposé, généralement dans la mâchoire inférieure (mandibule) ou, beaucoup moins ...
- Ostéoporose, biphosphonates et risque d'ostéonécrose de ... (dr-charley-cohen-rhumatologue-paris.fr)
Elle atteint plus souvent le maxillaire inférieur encore appelé mandibule. La douleur est le principal symptôme mais elle peut être absente.
- Ostéonécrose des maxillaires (jomos.org)
de M Renoux · 2014 — Le traitement d'une ostéonécrose associée à la prise de bisphosphonate dépend des aspects cliniques et radiolo- giques de la lésion. L ...
- Risque d'ostéonécrose des maxillaires avec l'utilisation ... (revmed.ch)
15 oct. 2014 — L'ONBP est définie par la présence d'os exposé au niveau de la région maxillo-faciale qui persiste pendant minimum huit semaines, chez les ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.