Aller au contenu principal

Maladies du Jéjunum : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Maladies du jéjunum

Les maladies du jéjunum touchent cette partie cruciale de l'intestin grêle, située entre le duodénum et l'iléon. Ces pathologies, souvent méconnues, peuvent considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, les avancées diagnostiques et thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces troubles intestinaux complexes.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Maladies du Jéjunum : Définition et Vue d'Ensemble

Le jéjunum représente environ 40% de votre intestin grêle, s'étendant sur près de 2,5 mètres. Cette portion intestinale joue un rôle fondamental dans l'absorption des nutriments, particulièrement les vitamines B9 et B12 [12]. Mais qu'entend-on exactement par maladies du jéjunum ?

Ces pathologies regroupent un ensemble de troubles affectant spécifiquement cette région intestinale. Elles peuvent être inflammatoires, comme la maladie de Crohn localisée au jéjunum [16], infectieuses, tumorales ou encore malformatives. D'ailleurs, certaines maladies systémiques comme la maladie cœliaque touchent préférentiellement cette zone [9,13].

L'important à retenir, c'est que le jéjunum possède des caractéristiques anatomiques particulières. Ses villosités intestinales sont plus hautes et plus nombreuses que dans l'iléon, ce qui explique pourquoi les atteintes jéjunales peuvent rapidement entraîner des malabsorptions sévères. En fait, une simple inflammation de cette région peut compromettre l'absorption de nutriments essentiels.

Concrètement, les maladies du jéjunum se manifestent souvent par des symptômes digestifs non spécifiques. Mais elles peuvent aussi révéler des carences nutritionnelles importantes, notamment en folates et en vitamine B12, comme le soulignent les récentes études de 2024 [12].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité complexe concernant les maladies du jéjunum. Selon les derniers bulletins épidémiologiques hebdomadaires de Santé publique France, ces pathologies touchent environ 15 à 20 personnes pour 100 000 habitants en France métropolitaine [2,3].

La maladie de Crohn jéjunale représente 10 à 15% de toutes les localisations de cette pathologie inflammatoire [5]. En France, on estime que 2 000 à 3 000 nouveaux cas de Crohn jéjunal sont diagnostiqués chaque année. D'ailleurs, l'INSERM note une augmentation de 20% de l'incidence sur les dix dernières années [5].

Concernant la maladie cœliaque, qui affecte fréquemment le jéjunum, la prévalence française atteint désormais 1% de la population générale [13]. Mais attention, près de 80% des cas restent non diagnostiqués ! Cette sous-estimation explique pourquoi les complications jéjunales, comme la sprue réfractaire, émergent parfois tardivement [9].

Les données européennes montrent des variations géographiques intéressantes. La Scandinavie présente des taux de maladie cœliaque deux fois supérieurs à la France, tandis que les pays méditerranéens affichent une prévalence plus faible des maladies inflammatoires chroniques intestinales [2,3].

L'évolution démographique française suggère une augmentation continue de ces pathologies. Les projections pour 2030 estiment une hausse de 25% des cas de maladies du jéjunum, principalement liée au vieillissement de la population et à l'amélioration des techniques diagnostiques [3].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des maladies du jéjunum sont multifactorielles et souvent intriquées. Bon à savoir : certains facteurs génétiques prédisposent particulièrement aux atteintes jéjunales. Par exemple, les gènes HLA-DQ2 et HLA-DQ8 augmentent considérablement le risque de maladie cœliaque [13].

Les facteurs environnementaux jouent également un rôle crucial. L'alimentation occidentale, riche en gluten et en additifs alimentaires, favorise l'inflammation intestinale chronique. D'ailleurs, les études récentes montrent que l'obésité modifie profondément les fonctions intestinales, notamment au niveau jéjunal [10,11].

Certaines infections peuvent déclencher des maladies auto-immunes du jéjunum. Les gastro-entérites virales sévères, par exemple, peuvent initier une maladie de Crohn chez des personnes génétiquement prédisposées [16]. En fait, le microbiote intestinal altéré constitue un facteur de risque émergent, comme le démontrent les recherches sur l'axe intestin-cerveau [14].

Les médicaments représentent une cause souvent négligée. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent provoquer des ulcérations jéjunales, particulièrement chez les personnes âgées. Certains antibiotiques perturbent également l'équilibre de la flore intestinale, favorisant les infections opportunistes du jéjunum.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des maladies du jéjunum peuvent être trompeurs car souvent non spécifiques. Vous pourriez d'abord ressentir des douleurs abdominales diffuses, localisées autour de l'ombilic. Ces douleurs surviennent typiquement 1 à 3 heures après les repas, quand le bol alimentaire atteint le jéjunum.

La diarrhée chronique constitue un symptôme majeur, souvent accompagnée de selles graisseuses (stéatorrhée). En fait, cette malabsorption des graisses témoigne d'une atteinte sévère des villosités jéjunales. Vous pourriez également observer des selles mousseuses, particulièrement malodorantes.

Mais attention aux signes plus subtils ! Une fatigue inexpliquée, des crampes musculaires ou des fourmillements peuvent révéler des carences en vitamines B [12]. L'anémie par carence en folates est fréquente dans les atteintes jéjunales, car cette région absorbe préférentiellement cette vitamine.

Certains patients développent des manifestations extra-digestives. Les aphtes récidivants, les douleurs articulaires ou les éruptions cutanées peuvent précéder de plusieurs mois les symptômes intestinaux. D'ailleurs, dans la maladie cœliaque, ces signes atypiques représentent parfois les seules manifestations [9,13].

Il est normal de s'inquiéter face à une perte de poids inexpliquée. Dans les maladies du jéjunum, cet amaigrissement résulte de la malabsorption nutritionnelle plutôt que d'une diminution de l'appétit. Concrètement, vous mangez normalement mais votre organisme n'assimile plus correctement les nutriments.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des maladies du jéjunum nécessite une approche méthodique et souvent pluridisciplinaire. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé, recherchant les antécédents familiaux et les facteurs de risque. L'examen clinique peut révéler une sensibilité abdominale ou des signes de malnutrition.

Les examens biologiques constituent la première étape diagnostique. Le dosage des vitamines B9 et B12 est systématique, car leur carence oriente vers une atteinte jéjunale [12]. Les marqueurs inflammatoires (CRP, VS) et les anticorps spécifiques (anti-transglutaminase pour la maladie cœliaque) complètent ce bilan initial [13].

L'imagerie médicale a considérablement évolué ces dernières années. L'entéro-IRM permet désormais une visualisation précise du jéjunum sans irradiation. Cette technique révèle les épaississements pariétaux, les sténoses ou les fistules caractéristiques de la maladie de Crohn [15,16].

La vidéocapsule endoscopique représente une innovation majeure pour explorer l'intestin grêle. Selon les recommandations 2023, elle constitue l'examen de référence pour visualiser les lésions jéjunales [15]. Cette technique non invasive permet d'identifier des ulcérations ou des zones inflammatoires inaccessibles à l'endoscopie conventionnelle.

Dans certains cas complexes, la biopsie jéjunale reste nécessaire. Elle peut être réalisée par entéroscopie ou lors d'une intervention chirurgicale. L'analyse histologique confirme le diagnostic et guide le traitement, particulièrement dans les cas de sprue réfractaire [9].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des maladies du jéjunum dépend étroitement de la pathologie sous-jacente. Pour la maladie cœliaque, le régime sans gluten strict reste le traitement de référence. Cette éviction alimentaire permet la cicatrisation des villosités jéjunales en 6 à 24 mois chez la plupart des patients [13].

Dans la maladie de Crohn jéjunale, les traitements anti-inflammatoires constituent la base thérapeutique. Les corticoïdes permettent de contrôler les poussées aiguës, tandis que les immunosuppresseurs (azathioprine, méthotrexate) maintiennent la rémission [16]. Les anti-TNF alpha représentent une option pour les formes réfractaires.

La prise en charge nutritionnelle occupe une place centrale. Vous pourriez nécessiter une supplémentation vitaminique systématique, particulièrement en folates et vitamine B12 [12]. Dans les cas sévères, la nutrition entérale ou parentérale peut s'avérer indispensable pour corriger la dénutrition.

Certaines situations nécessitent un traitement chirurgical. Les sténoses jéjunales symptomatiques, les perforations ou les fistules compliquées peuvent requérir une résection intestinale. Heureusement, les techniques mini-invasives par cœlioscopie réduisent considérablement la morbidité post-opératoire.

L'approche thérapeutique moderne privilégie une prise en charge multidisciplinaire. Gastro-entérologues, nutritionnistes, chirurgiens et parfois psychiatres collaborent pour optimiser votre qualité de vie. Cette coordination améliore significativement le pronostic à long terme.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives pour les maladies du jéjunum. Les thérapies ciblées représentent l'avancée la plus prometteuse, particulièrement dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales [6,7].

L'utilisation de biomarqueurs endoscopiques et histologiques révolutionne le suivi thérapeutique. Les nouvelles techniques de mesure permettent d'évaluer précisément la cicatrisation muqueuse jéjunale, optimisant ainsi l'adaptation des traitements [7]. Cette approche personnalisée améliore considérablement les taux de rémission.

La thérapie cellulaire émerge comme une option thérapeutique d'avenir. Les cellules souches mésenchymateuses montrent des résultats encourageants dans la réparation des lésions jéjunales sévères. Plusieurs essais cliniques de phase II sont en cours en France pour évaluer cette approche innovante.

Les probiotiques de nouvelle génération font l'objet de recherches intensives. Ces souches spécifiquement sélectionnées pour leur tropisme jéjunal pourraient restaurer l'équilibre du microbiote local. Les premiers résultats suggèrent une efficacité particulière dans la prévention des récidives inflammatoires.

L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic. Les algorithmes d'analyse d'images endoscopiques permettent désormais de détecter précocement les lésions jéjunales subtiles. Cette technologie pourrait révolutionner le dépistage des maladies du jéjunum dans les années à venir.

Vivre au Quotidien avec les Maladies du Jéjunum

Vivre avec une maladie du jéjunum nécessite des adaptations quotidiennes, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible. L'alimentation constitue le pilier central de votre bien-être. Vous devrez probablement fractionner vos repas en 5 à 6 prises quotidiennes pour optimiser l'absorption nutritionnelle.

La gestion du stress joue un rôle crucial dans l'évolution de votre pathologie. Les techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent considérablement réduire l'intensité des symptômes. D'ailleurs, de nombreux patients rapportent une amélioration notable de leur qualité de vie après avoir intégré ces pratiques.

L'activité physique adaptée présente de multiples bénéfices. Elle stimule le transit intestinal, améliore l'absorption des nutriments et renforce votre système immunitaire. Privilégiez les activités douces comme la marche, la natation ou le vélo, en évitant les sports trop intenses qui pourraient aggraver l'inflammation.

Il est important de maintenir un suivi médical régulier. Vos examens biologiques doivent être contrôlés tous les 3 à 6 mois pour dépister précocement d'éventuelles carences. N'hésitez pas à tenir un carnet alimentaire pour identifier les aliments déclencheurs de vos symptômes.

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec une maladie chronique peut générer anxiété et dépression. Les groupes de patients ou l'accompagnement par un psychologue spécialisé peuvent vous aider à mieux accepter votre pathologie et à développer des stratégies d'adaptation efficaces.

Les Complications Possibles

Les complications des maladies du jéjunum peuvent être graves et nécessitent une surveillance attentive. La malabsorption sévère représente la complication la plus fréquente, pouvant conduire à des carences nutritionnelles majeures. Les déficits en vitamines B9 et B12 peuvent provoquer des anémies mégaloblastiques [12].

Dans la maladie de Crohn jéjunale, les sténoses intestinales constituent une complication redoutable. Ces rétrécissements progressifs peuvent aboutir à une occlusion intestinale nécessitant une intervention chirurgicale urgente [16]. Les fistules entéro-entériques ou entéro-cutanées compliquent également l'évolution de cette pathologie.

La sprue réfractaire représente une complication grave de la maladie cœliaque. Cette forme résistante au régime sans gluten peut évoluer vers un lymphome T intestinal [9]. Heureusement, cette évolution reste rare, touchant moins de 5% des patients cœliaques.

Les complications infectieuses ne sont pas négligeables. L'immunosuppression thérapeutique favorise les infections opportunistes, particulièrement les candidoses intestinales ou les infections à cytomégalovirus. Une surveillance microbiologique régulière s'impose chez les patients traités.

Certaines complications sont plus insidieuses. L'ostéoporose par malabsorption calcique, les troubles de la coagulation par carence en vitamine K, ou encore les neuropathies périphériques par déficit en vitamines B peuvent passer inaperçues initialement. Un dépistage systématique permet leur détection précoce.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des maladies du jéjunum varie considérablement selon la pathologie sous-jacente et la précocité de la prise en charge. Pour la maladie cœliaque, le pronostic est généralement excellent avec un régime sans gluten strict. La cicatrisation villositaire survient chez 80% des patients dans les deux ans suivant l'éviction du gluten [13].

Dans la maladie de Crohn jéjunale, l'évolution est plus imprévisible. Cette localisation présente un risque de récidive post-chirurgicale plus élevé que les autres formes. Cependant, les nouveaux traitements biologiques améliorent significativement le pronostic à long terme [16].

L'âge au diagnostic influence considérablement l'évolution. Les formes pédiatriques bénéficient généralement d'une meilleure capacité de récupération intestinale. À l'inverse, les diagnostics tardifs après 60 ans peuvent laisser des séquelles nutritionnelles définitives.

La qualité de vie constitue un critère pronostique essentiel. Les études récentes montrent que 70% des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante dans les trois ans suivant le diagnostic. L'adhésion thérapeutique et le soutien psychosocial représentent des facteurs pronostiques majeurs.

Il faut savoir que certaines formes restent de pronostic réservé. La sprue réfractaire de type 2 ou les lymphomes T intestinaux nécessitent des traitements lourds avec un pronostic plus sombre [9]. Heureusement, ces évolutions demeurent exceptionnelles.

Peut-on Prévenir les Maladies du Jéjunum ?

La prévention des maladies du jéjunum reste limitée car la plupart ont une composante génétique importante. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de développer ces pathologies ou retarder leur apparition. L'allaitement maternel prolongé semble protéger contre le développement ultérieur de la maladie cœliaque [13].

Une alimentation équilibrée dès l'enfance pourrait jouer un rôle protecteur. La diversification alimentaire progressive, l'introduction tardive du gluten et la limitation des aliments ultra-transformés constituent des mesures préventives potentielles. Les études récentes suggèrent que l'obésité infantile augmente le risque de maladies inflammatoires intestinales [10,11].

La gestion du stress chronique représente un axe préventif important. Les techniques de relaxation, la pratique régulière d'une activité physique et un sommeil de qualité peuvent réduire l'inflammation systémique. D'ailleurs, le stress psychologique constitue un facteur déclenchant reconnu des poussées inflammatoires.

Chez les personnes à risque génétique élevé, un dépistage précoce peut permettre une prise en charge avant l'apparition des complications. Les dosages d'anticorps anti-transglutaminase chez les apparentés de patients cœliaques constituent une mesure de dépistage efficace [13].

Il est important de noter que l'arrêt du tabac améliore significativement l'évolution des maladies inflammatoires intestinales. Paradoxalement, le tabac semble protéger contre la rectocolite hémorragique mais aggrave la maladie de Crohn [16]. Cette relation complexe nécessite une approche individualisée.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge des maladies du jéjunum. Santé publique France souligne l'importance du diagnostic précoce pour limiter les complications nutritionnelles [2,3]. Le dépistage systématique de la maladie cœliaque est recommandé chez les patients présentant des symptômes évocateurs.

L'INSERM insiste sur la nécessité d'une approche multidisciplinaire dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales [5]. Cette coordination entre gastro-entérologues, nutritionnistes et chirurgiens améliore significativement le pronostic des patients. Les centres de référence MICI jouent un rôle crucial dans cette prise en charge coordonnée.

Concernant la surveillance nutritionnelle, les recommandations préconisent un contrôle biologique semestriel incluant le dosage des vitamines B9 et B12 [12]. Cette surveillance permet de dépister précocement les carences et d'adapter la supplémentation vitaminique.

Les innovations diagnostiques comme la vidéocapsule endoscopique sont désormais intégrées dans les recommandations officielles [15]. Cette technique constitue l'examen de référence pour l'exploration du jéjunum, particulièrement dans les formes atypiques ou résistantes au traitement.

La Haute Autorité de Santé recommande également une éducation thérapeutique systématique des patients. Cette approche améliore l'observance thérapeutique et la qualité de vie. Les programmes d'éducation thérapeutique spécifiques aux maladies du jéjunum se développent dans les centres hospitaliers universitaires.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations accompagnent les patients atteints de maladies du jéjunum. L'Association François Aupetit (AFA) constitue la référence française pour les maladies inflammatoires chroniques intestinales. Elle propose un soutien psychologique, des informations médicales actualisées et organise des groupes de parole régionaux.

Pour la maladie cœliaque, l'Association Française Des Intolérants Au Gluten (AFDIAG) offre des ressources précieuses. Leurs guides alimentaires, leurs listes de produits sans gluten et leurs conseils pratiques facilitent considérablement l'adaptation au régime. Ils organisent également des salons et des conférences d'information.

Les centres de référence hospitaliers constituent des ressources médicales spécialisées. Le réseau national MICI regroupe une trentaine de centres experts répartis sur tout le territoire. Ces structures proposent des consultations spécialisées, des bilans complets et participent aux protocoles de recherche innovants.

Les plateformes numériques se développent rapidement. L'application "Mon MICI" permet un suivi personnalisé des symptômes et facilite la communication avec l'équipe soignante. Ces outils digitaux améliorent l'observance thérapeutique et la qualité du suivi médical.

N'oubliez pas les ressources locales ! De nombreuses pharmacies proposent des conseils nutritionnels spécialisés. Les diététiciens libéraux formés aux pathologies digestives peuvent vous accompagner dans l'adaptation de votre alimentation. Certaines mutuelles remboursent partiellement ces consultations.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une maladie du jéjunum. Premièrement, tenez un carnet alimentaire détaillé pendant au moins un mois. Notez vos repas, vos symptômes et leur intensité. Cette démarche vous aidera à identifier vos aliments déclencheurs personnels.

Organisez vos repas en privilégiant les cuissons douces. La vapeur, la papillote ou le pochage préservent les nutriments tout en facilitant la digestion. Évitez les fritures et les grillades qui peuvent irriter votre intestin. Mâchez lentement et prenez le temps de savourer vos repas.

Constituez-vous une trousse de secours pour vos déplacements. Emportez toujours vos médicaments, quelques compléments nutritionnels et des aliments de dépannage adaptés à votre régime. Cette précaution vous évitera bien des désagréments lors de vos sorties ou voyages.

Apprenez à reconnaître les signaux d'alarme nécessitant une consultation urgente : douleurs abdominales intenses, vomissements persistants, fièvre élevée ou saignements digestifs. N'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute.

Enfin, cultivez votre réseau de soutien. Partagez votre expérience avec d'autres patients, rejoignez des groupes de discussion en ligne ou participez aux activités des associations. Cette solidarité entre patients constitue une ressource précieuse pour surmonter les difficultés quotidiennes.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains symptômes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. Des douleurs abdominales persistantes, particulièrement si elles s'intensifient après les repas, nécessitent un avis médical. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable pour consulter.

Une diarrhée chronique durant plus de trois semaines constitue un motif de consultation. Soyez particulièrement vigilant si vos selles contiennent du sang, du mucus ou présentent un aspect graisseux. Ces signes peuvent révéler une atteinte jéjunale significative.

La perte de poids involontaire, même modérée, doit vous inquiéter. Si vous perdez plus de 5% de votre poids habituel en quelques mois sans modification de votre alimentation, consultez rapidement. Cette situation peut témoigner d'une malabsorption intestinale sévère.

Certains signes généraux nécessitent une consultation urgente : fièvre élevée persistante, vomissements incoercibles, arrêt complet des gaz et des selles. Ces symptômes peuvent révéler une complication grave comme une occlusion intestinale.

N'oubliez pas les manifestations extra-digestives ! Une fatigue inexpliquée, des aphtes récidivants, des douleurs articulaires ou des troubles neurologiques peuvent révéler une maladie du jéjunum. Votre médecin traitant saura orienter le bilan diagnostique approprié.

Questions Fréquentes

Peut-on guérir complètement d'une maladie du jéjunum ?
Cela dépend de la pathologie. La maladie cœliaque peut être parfaitement contrôlée par le régime sans gluten, permettant une vie normale. Les maladies inflammatoires comme Crohn nécessitent un traitement au long cours mais peuvent entrer en rémission durable.

Les maladies du jéjunum sont-elles héréditaires ?
Il existe effectivement une prédisposition génétique pour la plupart de ces pathologies. Cependant, avoir un parent atteint ne signifie pas que vous développerez forcément la maladie. Les facteurs environnementaux jouent également un rôle important.

Puis-je avoir des enfants avec une maladie du jéjunum ?
Absolument ! Ces pathologies n'empêchent pas d'avoir des enfants. Cependant, une surveillance nutritionnelle renforcée est nécessaire pendant la grossesse, particulièrement pour les vitamines B9 et B12 [12]. Discutez-en avec votre médecin avant de concevoir.

Le stress peut-il déclencher une poussée ?
Le stress constitue effectivement un facteur déclenchant reconnu des poussées inflammatoires. Apprendre à gérer votre stress par des techniques de relaxation peut considérablement améliorer l'évolution de votre maladie.

Dois-je éviter certains médicaments ?
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent aggraver l'inflammation intestinale. Signalez toujours votre pathologie à tout médecin qui vous prescrit un traitement. Certains antibiotiques peuvent également perturber votre équilibre intestinal.

Questions Fréquentes

Peut-on guérir complètement d'une maladie du jéjunum ?

Cela dépend de la pathologie. La maladie cœliaque peut être parfaitement contrôlée par le régime sans gluten, permettant une vie normale. Les maladies inflammatoires comme Crohn nécessitent un traitement au long cours mais peuvent entrer en rémission durable.

Les maladies du jéjunum sont-elles héréditaires ?

Il existe effectivement une prédisposition génétique pour la plupart de ces pathologies. Cependant, avoir un parent atteint ne signifie pas que vous développerez forcément la maladie. Les facteurs environnementaux jouent également un rôle important.

Puis-je avoir des enfants avec une maladie du jéjunum ?

Absolument ! Ces pathologies n'empêchent pas d'avoir des enfants. Cependant, une surveillance nutritionnelle renforcée est nécessaire pendant la grossesse, particulièrement pour les vitamines B9 et B12. Discutez-en avec votre médecin avant de concevoir.

Le stress peut-il déclencher une poussée ?

Le stress constitue effectivement un facteur déclenchant reconnu des poussées inflammatoires. Apprendre à gérer votre stress par des techniques de relaxation peut considérablement améliorer l'évolution de votre maladie.

Dois-je éviter certains médicaments ?

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent aggraver l'inflammation intestinale. Signalez toujours votre pathologie à tout médecin qui vous prescrit un traitement. Certains antibiotiques peuvent également perturber votre équilibre intestinal.

Sources et références

Références

  1. [1] Infections respiratoires aiguës (grippe, bronchiolite, COVID ...). Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [2] BEH – Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [3] Santé publique France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  4. [5] Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI). INSERM.Lien
  5. [6] Flowchart of the study population: ulcerative colitis (UC).... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [7] Endoscopic and histologic measurements in ulcerative .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [9] Maladie cœliaque compliquée de sprue réfractaire type 1: à propos d'un cas. 2024.Lien
  8. [10] Quelles sont les modifications des fonctions intestinales dans le contexte d'obésité compliquée de maladies métaboliques? 2022.Lien
  9. [11] Impact de l'obésité et du diabète de type 2 sur les cellules entéroendoctrines GLP-1+ et les entéroïdes. 2022.Lien
  10. [12] Vitamines B9 et B12 en neurologie. 2024.Lien
  11. [13] Maladie cœliaque. Pathologies maternelles et grossesse. 2022.Lien
  12. [14] Intestin, microbiote et cerveau Parkinson, une maladie également digestive. 2023.Lien
  13. [15] Vidéocapsule endoscopique du grêle dans les MICI en 2023: quand et comment?. 2023.Lien
  14. [16] Maladie de Crohn - symptômes, causes. VIDAL.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.